definición y significado de Pardon | sensagent.com


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Definición y significado de Pardon

Definición

pardon (n.m.)

1.action de pardonner; fait de ne pas tenir rigueur de la faute commise; demander pardon à quelqu'un.

2.fête religieuse bretonne; pèlerinage.

3.rémission des péchés lors de la confession.

Pardon (int.)

1.formule de politesse par laquelle on s'excuse auprès de quelqu'un que l'on dérange.

pardon (int.)

1.exprime une interrogation, une surprise.

"maintenant, il faut y aller... quoi? "

pardon!

1.formule de politesse par laquelle on s'excuse auprès de quelqu'un que l'on dérange.

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Definición (más)

definición de Pardon (Littré)

definición de Pardon (Wikipedia)

Sinónimos

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Ver también

pardon (n.m.)

absoudre, pardonner

Frases

Diccionario analógico

Pardon (interj.)

pardon![Classe]


pardon (interj.)


pardon (interj.)


pardon (n. m.)

pardon religieux[Classe]

pardon chrétien[ClasseHyper.]

fête chrétienne[Classe]

pardon[ClasseHyper.]

pèlerinage chrétien[termes liés]

pardonner[Nominalisation]



pardon (n. m.)

pardon chrétien[Classe]

pardon[Classe]

confesser et confession[termes liés]

absoudre[Nominalisation]

rédemption, salut[Hyper.]

absoudre[Dérivé]

expiation[Desc]


Le Littré (1880)

PARDON (s. m.)[par-don]

1. Rémission d'une faute, d'une offense. Le pardon des injures. Le pardon des ennemis. Je vous demande mon pardon, le pardon de ma faute.

Et nous verrons bientôt son coeur inquiété Me demander pardon de tant d'impiété (CORN. Poly. III, 3)

Mérite le pardon qu'il cherche à te donner (CORN. Perthar, IV, 4)

Et jamais de son coeur je n'aurai de pardon, Pour n'avoir pas trouvé que son sonnet fût bon (MOL. Mis. V, 1)

N'en parlons plus, madame ; Qui reçoit un pardon, souffre un soupçon infâme (TH. CORN. Cte d'Essex, II, 7)

Sans espoir de pardon m'avez-vous condamnée ? (RAC. Andr. III, 6)

On n'a pas tant d'esprit quand on demande pardon, que quand on offense (HAMILT. Gramm. 8)

Claude, proclamé et tranquillement assis sur le trône, annonce le pardon des injures qu'on lui a faites, et pardonne (DIDEROT Claude et Nér. I, 18)

L'amour même est timide, et dans cet abandon La nature est sans voix sous des lois sans pardon (DELILLE Pitié, III)

Bien digne de pardon, si l'enfer pardonnait (DELILLE Géorg. liv. IV)

Allez, vil délateur d'une cause trahie, Chercher votre pardon aux dépens de ma vie (P. LEBRUN Mar. Stuart, II, 4)

Je vous demande pardon, ou, par ellipse, pardon, et aussi mille pardons, formules de civilité dont on se sert pour faire des excuses.

Pardon, charmant objet ; un valet a parlé, Et j'ai vu malgré moi notre hymen différé (MOL. Dép. am. III, 9)

Monsieur, je vous demande mille pardons de tout ce que je prends la liberté de dire ; pourquoi lisez-vous mes lettres ? est-ce que je parle à vous ? (SÉV. 607)

Cela ressemble assez à l'homme qui se bat en duel à la comédie, et qui demande pardon à tous les coups qu'il donne dans le corps de son ennemi (SÉV. 23 août 1678)

Il se retira, me demandant pardon de la liberté grande (HAM. Gramm. I, 3)

Fig.

Je demande pardon à Aix, mais Marseille est bien joli (SÉV. 156)

Je vous demande pardon, ou, simplement, pardon, se dit aussi pour signifier : je suis d'un autre avis que vous. Vous croyez qu'il est midi ; je vous demande pardon, il n'est qu'onze heures et demie.

2. Lettres de pardon, lettres que le prince accordait en petite chancellerie pour remettre la peine de certains délits moins grands que ceux qui exigent des lettres de grâce.

3. Le jour du pardon ou de la propitiation, jour que les Juifs célèbrent le 10 de leur mois tisri, qui correspond à notre mois de septembre ; ils s'abstiennent du travail, comme le jour du sabbat, jeûnent jusqu'au soir, et font profession ce jour-là de pardonner toutes les injures qu'ils ont reçues.

4. Au plur. Indulgence de l'Église. Il est allé gagner les pardons.

Le grand pardon, le jubilé.

Fig. et familièrement. Croire gagner les pardons, croire faire une action méritoire.

En second lieu il trompe une cruelle, Et croit gagner les pardons en cela (LA FONT. Richard.)

Fig. et familièrement. Aller chercher des pardons à Rome, aller chercher quelque chose bien loin.

Il n'allait pas quérir pardons à Rome, Quand il pouvait en rencontrer plus près (LA FONT. Gageure.)

5. On appelait, et dans quelques provinces de France on appelle encore les pardons ou le pardon ce qui se nomme aujourd'hui l'angélus, c'est-à-dire les trois sons de cloche par lesquels on avertit du lever ou du coucher du soleil, et de l'heure du midi ; parce qu'il y a des indulgences ou des pardons accordés par le pape à ceux qui récitent alors la salutation angélique.

Quoi ? le pardon sonnant te retrouve en ces lieux ? (BOILEAU Lutr. II)

6. Certains pèlerinages. Le pardon de Sainte-Anne d'Auray.

7. Pardon d'armes, sorte de jeu, de tournoi, au moyen âge.

Ces jeux s'appelaient, chez les Français, emprises, pardons d'armes (VOLT. Moeurs, 99)

8. Grand pardon, le houx.

HISTORIQUE

XIIe s.La Maudelene feïs tu le pardon (Ronc. p. 48)[je] N'eüsse pas souspiré en pardon [pure perte] (Couci, VI)S'onc fins amans ot de mesfait pardon (ib. XX)Charle mande et commande que treü lui devon, Chascun quatre deniers sanz lais [remise] et sanz pardon (Sax. XXV)

XIIIe s.Et por ce que cis pardons [indulgence de l'Église] fu si grans, s'esm urent moult li cuer des gens (VILLEH. I)Li chardenaus [le cardinal] qui de par l'apostole de Rome estoit, en sermona, et en fist pardon à tous ceux qui en la bataille morroient (VILLEH. CLX.)Le roy meimes y vis-je porter la hote aus fossés pour avoir le pardon (JOINV. 269)

XIVe s.Le dymenche devant le pardon de Saint-Romain de Rouen (DU CANGE pardonantia.)

XVe s.Les oubloyers qui s'entremettent de aler faire gauffres aux pardons des eglises (DU CANGE ib.)Pour ce que incontinent le pardon commença à sonner environ deux heures après midy (DU CANGE ib.)De tous costez se commencerent à declairer gens contre ledit duc.... et sembloit qu'il y eust très grant pardon à luy mal faire (COMM. V, 2)

XVIe s.Ha ! Madamoiselle, que vostre parole est esloignée (pardon, si je le dis) de raison ! (YVER p. 529)Pour neant demande pardon qui pardonner ne veut (LEROUX DE LINCY Prov. t. II, p. 374)De grand peché grand pardon (COTGRAVE)Ainsi allasmes, commençant à Saint-Gervais ; et je gaigne les pardons au premier tronc seulement, car je me contente de peu en ces matieres (RAB. II, 17)

ÉTYMOLOGIE

Voy. PARDONNER ; bourg. padon ; prov. perdo ; cat. perdó ; esp. perd-on ; port. perdão ; ital. perdono.

Wikipedia

Pardon

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Pardon (homonymie).
  Rembrandt - Le Retour du Fils Prodigue (vers 1668)

Le pardon est le résultat de l'acte de pardonner, la rémission d'une faute. C'est de tenir une offense, une faute pour nulle, de renoncer à tirer vengeance de, d'oublier ses péchés.

Sommaire

  Point de vue religieux

  Christianisme

Au sens biblique du terme, en général, pardonner signfie une des deux choses suivantes :

  • Quand Il pardonne aux hommes, Dieu annule ou écarte le châtiment requis pour le péché ;
  • Lorsqu'ils se pardonnent, les hommes se traitent avec un amour chrétien et n'ont pas de mauvais sentiments à l'égard de ceux qui les ont offensés (Mt 5, 43–45 ; 6, 12–15 ; Lc 17, 3–4).

Le pardon est très important dans le christianisme. Dans l'évangile, on voit souvent le Christ pardonner les péchés (Lc 7. 36-50). Il ne condamne pas la femme surprise en flagrant délit d'adultère en affirmant « que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre » (Jn 8. 3-11). Il s'exprime de manière imagée comme dans la parabole du fils prodigue (Lc 15. 11-32). Jésus recommande à Pierre de pardonner jusqu'à 70 fois 7 fois (Mt 18. 21-22). Souvent, Jésus guérit des infirmes et remet les péchés par la même occasion (Mt 9. 1-8).

Le pardon fait partie de la prière du Notre Père (« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »), que Jésus a transmise aux hommes (Lc 11, 1-4, Mt 6, 9-13)[1].

Il fait également partie de la profession de foi chrétienne, retenue par la majorité des chrétiens, le credo [2] :

« Je crois à la rémission des péchés » (symbole des Apôtres),
« Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés » (symbole de Nicée-Constantinople).

Le Christ a conféré aux apôtres le pouvoir divin de pardonner les péchés : « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20, 22-23).

Dieu a lié le pardon des péchés à la foi et au baptême :

« Allez par le monde entier, proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé » (Mc, 16, 15-16).

Le baptême est le premier et principal sacrement du pardon des péchés parce qu'il unit les chrétiens au Christ mort pour les péchés des chrétiens, ressuscité pour leur justification (Rm 4, 25).

Le Christ après sa résurrection a envoyé ses apôtres « annoncer à toutes les nations le repentir en son nom en vue de la rémission des péchés » (Lc 24, 47). Ainsi, « l'Église a reçu les clés du Royaume des cieux, afin que se fasse en elle la rémission des péchés par le sang du Christ et l'action du Saint-Esprit. C'est dans cette Église que l'âme revit, elle qui était morte par les péchés, afin de vivre avec le Christ, dont la grâce nous a sauvés »[3].

Vu sous cet angle, le pardon est universel, et pratiquement tous les péchés peuvent être pardonnés. Cependant, le blasphème contre l'Esprit Saint n'est pas pardonné par Dieu : « Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné » (Lc 12, 8-12).

La correction fraternelle (Mt 18, 15-20) est un moyen de parvenir à un pardon des péchés[4].

Pour les catholiques, les orthodoxes, et les anglicans, le sacrement de pénitence et de réconciliation permet de se faire pardonner les péchés par Dieu, par l'intermédiaire du prêtre[5].


Toute la société judéo-chrétienne, avec notamment l'abolition de la peine de mort est dans la lignée de cette morale [6]

  Point de vue social

Le pardon n'est pas seulement, pour le chrétien, l'obéissance à son Seigneur, mais pour quiconque aussi source de salut. Selon l'expérience clinique de trente ans du psychologue et professeur de psychologie américain Robert Enright [7] et de ses collaborateurs le pardon, qui est désormais un instrument de travail clinique validé par les études, et qui est capable de réduire les différentes malaises qui affligent l'homme spécialement dans la société moderne, peut servir aussi aux bien-être physique, mental et émotif. Pas seulement : celui qui est capable de le pratiquer augmente même l'estime de soi et l'espoir pour le futur, dans la vie de travail et dans la communauté

  Références

  Bibliographie

  • Pascal Ide, Est-il possible de pardonner ?, Saint-Paul collection Enjeux, 1995
  • Desmond Tutu, Il n'y a pas d'avenir sans pardon, Albin Michel, 1999

  Voir aussi

   
               

 

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