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Pyrénées Orientales (n. pr.)
département du Languedoc Roussillon[Classe...]
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Pyrénées-Orientales | |
---|---|
Administration | |
Pays | France |
Région | Languedoc-Roussillon |
Code département | 66 |
Création du département | 4 mars 1790 |
Chef-lieu (Préfecture) |
Perpignan |
Sous-préfecture(s) | Céret Prades |
Président du conseil général |
Hermeline Malherbe-Laurent |
Préfet de département | René Bidal |
Statistiques | |
Population totale | 445 890 hab. (2009) |
Densité | 108 hab./km2 |
Superficie | 4 116 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 3 |
Circonscriptions législatives | 4 |
Cantons | 31 |
Intercommunalités | 16 |
Communes | 226 |
Les Pyrénées-Orientales sont un département français, situé au sud de la France, au nord de la Catalogne, à la frontière avec l'Espagne, dans la région du Languedoc-Roussillon. Ce département regroupe l'ancienne province du Roussillon, c'est-à-dire le Roussillon, la Haute Cerdagne, le Conflent, le Vallespir et le Capcir originellement catalanophones ainsi que le territoire des Fenouillèdes, seul territoire du département de culture languedocienne et de langue occitane.
L'Insee et la Poste lui attribuent le code 66.
Sommaire |
Le département des Pyrénées-Orientales recoupe approximativement les territoires appelés Roussillon, ou Catalogne française ou Catalogne Nord. Ce dernier terme a été inventé dans les années 1930 par les catalanistes du groupe Nostra Terra qui souhaitaient rappeler les liens historiques, culturels et linguistiques de cette région au reste de la Catalogne. L'emploi de nos jours des termes Catalogne Nord, Roussillon ou Pyrénées-Orientales traduit plus ou moins l'attachement à une identité catalane.
Le terme Catalogne Nord a obtenu une première forme de reconnaissance officielle lors de la session du conseil général des Pyrénées-Orientales du 10 décembre 2007, où a été approuvée une Charte en faveur du catalan. Celle-ci déclare en préambule que "La langue catalane, née il y a plus de mille ans, constitue un des piliers de notre identité, du patrimoine et de la richesse du département des Pyrénées-Orientales (Catalunya Nord)". Le terme Catalogne Nord, écrit toutefois en catalan et non en français, apparaît ainsi pour la première fois sur un document officiel.
Son usage tend donc aujourd'hui, à être plus courant, en particulier dans son usage par les touristes espagnols, de plus en plus présent dans les Pyrénées-Orientales.
Le département des Pyrénées-Orientales est créé, à la Révolution française, en application de la loi des 22 décembre 1789 = janvier 1790, à partir de la province du Roussillon et d'une partie du Languedoc appelée Fenouillèdes.
Le 8 janvier 1790, Jean-Xavier Bureau de Pusy, député franc-comtois du bailliage d'Amont, présente à la Constituante un « rapport sommaire sur la nouvelle division du royaume », assortit d'un « tableau des départements, suivant l'ordre du travail ». Il y propose que « le Roussillon, agrandi par une petite cession du Languedoc », forme un département « termin(ant) la chaîne des Pyrénées ». Il convient de l'exiguïté d'un tel département qui n'aurait que « deux cents lieues (carrées) » de superficie ; mais la justifie par « sa position physique (qui) ne permet pas de l'étendre sans tomber dans une contradiction manifeste avec les motifs qui ont déterminé la division (du royaume) en départements ». « En effet, poursuit-il, le Roussillon, borné au midi par la grande chaîne des Pyrénées, est séparé à l'ouest du pays de Foix, par des montagnes presque incommunicables ; au nord, il est séparé du Languedoc par une autre chaîne de montagnes, et sa limite orientale est bornée part la mer ».
Le 9 février suivant, l'Assemblée nationale constituante prend un « décret particulier », portant création d'un « département du Roussillon » ayant la ville de Perpignan pour chef-lieu et divisé en trois « districts » ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.
Elle le réitère le 26 février suivant, dans son « décret général », relatif à la division du royaume en quatre-vingt-trois département, dont l'article 65 du titre II crée le département des Pyrénées-Orientales, ayant Perpignan pour chef-lieu et siège de son assemblée, et divisé en trois districts ayant respectivement Perpignan, Céret et Prades pour chefs-lieux.
Sanctionné par lettre-patente du 3 mars 1790, ce décret général devient la loi des 26 février = 3 mars 1790.
Deux dates permettent de mieux comprendre l'histoire de ce département :
Malgré la création du département en 1790, les différences se sont maintenues entre les deux entités. Les Catalans utilisent le terme péjoratif de gavatxos pour désigner les habitants des Fenouillèdes et de l'Aude. En fait, ce terme est toujours très répandu en Espagne sous les formes gavatx (en catalan) et gabacho (en castillan). "Gavatx" pourrait être assimilé au mot Boche en français. Mais il désigne les Français[1]. Il est encore vivace car la dernière invasion de l'Espagne date des guerres napoléoniennes. Dans la partie catalonophone des Pyrénées-Orientales, ce terme a perdu sa connotation agressive et est devenu moqueur, il est plus assimilable au "franchouillard" usité par les Français, ou au mot Teuton que ceux-ci emploient pour désigner les Allemands.
La couronne espagnole, désireuse de retrouver son ancienne possession, envahit avec ses troupes le département en avril 1793, mais la France le récupéra treize mois plus tard, avec la guerre du Roussillon.
Au XIXe siècle, les Pyrénées-Orientales furent l'un des départements les plus républicains de France. François Arago, homme politique et savant né à Estagel, en est le symbole.
Le département des Pyrénées-Orientales fait partie de la région Languedoc-Roussillon. Ses frontières sont constituées de la mer Méditerranée à l'est, l'Espagne (province de Gérone) au sud, du département de l'Aude au nord, de l'Andorre et du département de l'Ariège à l'ouest.
Il fait partie des rares départements français (avec les Alpes-Maritimes, les Pyrénées-Atlantiques et la Corse) qui permettent à leurs habitants et aux touristes de profiter à la fois des joies de la montagne et de celles de la mer.
Il est traversé d'ouest en est par trois fleuves parallèles, le Tech, la Têt et l'Agly. C'est également dans les Pyrénées-Orientales que l'Aude prend sa source. Son point culminant est le Pic Carlit (2921 m), mais sa montagne la plus connue reste le mont Canigou.
Le climat, de type méditerranéen, permet d'avoir des hivers relativement doux, les chutes de neige étant très rares en plaine. Les étés sont chauds. Les vents jouent un grand rôle, en particulier la Tramontane, vent du nord-ouest, qui atteint fréquemment des vitesses supérieures à 100 km/h. Le vent marin (la Marinade) apporte pour sa part grisaille et pluie.
L'économie du département repose traditionnellement sur l'agriculture, dominée par l'arboriculture (nombreux vergers de pêchers, d'abricotiers et de cerisiers), le maraîchage (salades, artichauts notamment) et la viticulture. Dans ce domaine, les Pyrénées-Orientales se distinguent par une importante production de VDN (vins doux naturels), avec quatre appellations prestigieuses : Banyuls, Maury, Rivesaltes, Muscat de Rivesaltes, sans compter le Byrrh, élaboré dans les caves de Thuir. On produit aussi de nombreux vins secs AOC, rouges surtout, dont l'appellation Collioure est sans doute la plus connue.
L'élevage, en recul pendant plusieurs décennies, semble trouver une nouvelle vitalité, en particulier celui des bovins (production de viande de veau Rosée des Pyrénées).
L'Agriculture Biologique trouve dans les Pyrénées-Orientales un lieu de prédilection puisque ce sont près de 10 % de la SAU du département qui sont aujourd'hui convertie à ce mode de production respectueux de l'environnement.
Il faut cependant préciser qu'à peine plus de 8 000 personnes, si on excepte les saisonniers, vivent de l'agriculture. Les entreprises industrielles sont peu nombreuses, et ne peuvent constituer une ressource suffisante pour le département, qui connaît un important taux de chômage (plus de 15 % de la population active). La majorité de la population travaille dans le secteur tertiaire (administration, services, distribution, tourisme**). Le recensement de 1999 donnait les chiffres suivants dans la répartition des actifs :
Le département compte 454 737 habitants[5]. La ville de Perpignan en regroupe plus d'un quart à elle seule, et plus de la moitié avec sa banlieue. C'est la seule ville importante, et seules les villes de Canet-en-Roussillon, Saint-Estève, Saint-Cyprien et Argelès-sur-Mer dépassent les 10 000 habitants. Les autres villes importantes sont Rivesaltes, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Bompas, Cabestany, Thuir, Céret, Elne et Prades, comptant chacune entre 7 000 et 10 000 habitants. L'arrondissement de Perpignan, avec 337 487 habitants, est celui qui compte le plus d'habitants dans le département. En effet, les deux autres, les arrondissements de Céret et de Prades, comptent respectivement 73 052 habitants et 44 198 habitants.
La répartition par tranches d'âge montre un nombre relativement élevé de personnes âgées de 60 ans et plus (29 % de la population contre 21,3 % pour l'ensemble de la France).
Cette vieillesse de la population a pour conséquence un taux de mortalité supérieur à celui des naissances. Pourtant la population est en augmentation constante depuis plusieurs décennies grâce à un solde migratoire nettement positif. Le département attire en particulier des retraités grâce à son climat agréable, ce qui contribue à la fois à l'augmentation de la population et à son vieillissement[6].
L'évolution de la population du département :
Les 15 principales villes (population 2009) :
La plus grande partie du département est culturellement catalane, sauf dans le Fenouillèdes, au nord, de culture occitane. Le français est la langue communément parlée dans le département, on estime cependant qu'un quart de la population peut parler le catalan[7].
L'État a historiquement imposé le français comme seule langue d'usage et de scolarisation [réf. nécessaire]. Au cours du XXe siècle, beaucoup de catalans ont encouragé leurs enfants à parler uniquement français. Ils ne leur ont pas toujours transmis la langue catalane de peur qu'elle ne nuise à la maîtrise de la langue nationale. [réf. nécessaire]
Néanmoins, la langue catalane reste vivace en comparaison à de nombreuses autres langues régionales. De nombreux rassemblements populaires (aplecs) ont lieu dans le département, et les danses traditionnelles y sont très appréciées, en particulier la sardane. Tous les ans se tient à Prades, l'Universitat Catalana d'Estiu (Université Catalane d'Été). La langue catalane est également enseignée (jusqu'à aujourd'hui sans grand support de la part des autorités) dans les écoles primaires, lycées et collèges, à l'université, ainsi que dans des écoles où l'enseignement se fait en langues catalane et française (écoles primaires la Bressola et Arrels, collèges col·legi Comte Guifré col.legi Pompeu Fabra la bressola).
Durant le XXe siècle, le déclin du catalan a été continu (comme pour toutes les autres langues dites régionales). Certains facteurs récent comme la bonne santé économique de la Catalogne du Sud et l'arrivée du TGV Barcelone-Perpignan, pourrait peut-être inverser cette tendance[réf. nécessaire]. Le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, en sa session du 10 décembre 2007, a approuvé la Charte en Faveur du Catalan[8]. C'est la première fois qu'une collectivité territoriale prend ce genre de position.
Plusieurs grands peintres sont venus vivre en Roussillon au début du XXe siècle, soit à Céret, soit à Collioure. C'est en grande partie à Collioure, où ont séjourné Henri Matisse et André Derain, qu'est né le fauvisme. Le cubisme s'est quant à lui développé à Céret, fréquenté par Pablo Picasso et Georges Braque à partir de 1911. Aristide Maillol est né dans ce pays et y est resté, sculptant sur le thème de la femme. Céret abrite aujourd'hui un important musée d'art moderne de Céret, fondé en 1950 par Pierre Brune. De nombreuses manifestations culturelles ont lieu chaque année, notamment le festival photographique Visa pour l'image à Perpignan et le Festival Pablo Casals (musique classique) à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa, près de Prades.
Les Pyrénées-Orientales sont un lieu privilégié pour les tournages de films, en particulier depuis les années 2000 grâce à la Commission du film Languedoc-Roussillon Cinéma à Montpellier[9]. Depuis les années 1920, une culture cinéphile dense, avec une longue histoire de ciné-clubs et de nombreuses salles de projections à Perpignan. L'Institut Jean Vigo, est un lieu unique en France, pour la conservation, la formation et l'animation de cette culture cinématographique[10].
Dans les années 1960, le Languedoc-Roussillon a été aménagé pour permettre le tourisme de masse. La Côte Vermeille s'est couverte d'immeubles. Le Tourisme s'est beaucoup développé dans le département, notamment avec des stations balnéaires comme Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien, Le Barcarès, qui accueillent de nombreux campings, et de nombreux hôtels, attirés par les longues plages de sable fin. Qui dit tourisme dit attractions touristiques, et pour cela le département est bien équipé ; en effet, il accueille de nombreuses attractions de grimpe aux arbres dans la montagne, de canyoning (naturel et artificiel), ainsi que le plus grand circuit de karting du monde: le Circuit du Roussillon[11].
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 30,1 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes des Pyrénées-Orientales dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Les Angles | 561 | 3 704 | 3 349 | 90,42 % |
Eyne (Espace Cambre d'Aze) | 138 | 641 | 572 | 89,20 % |
Sainte-Léocadie | 133 | 481 | 427 | 88,77 % |
Le Barcarès | 3 987 | 16 865 | 14 839 | 87,98 % |
Bolquère | 789 | 3 104 | 2 709 | 87,29 % |
Puyvalador | 81 | 424 | 360 | 84,94 % |
Porté-Puymorens | 127 | 358 | 287 | 81,30 % |
Saint-Pierre-dels-Forcats | 243 | 578 | 467 | 80,82 % |
Font-Romeu-Odeillo-Via | 1 937 | 4 964 | 3 952 | 79,63 % |
Matemale | 300 | 626 | 481 | 76,87 % |
Formiguères | 442 | 866 | 640 | 73,83 % |
Molitg-les-Bains | 216 | 386 | 270 | 70,03 % |
La Llagonne | 260 | 403 | 281 | 69,60 % |
Estavar | 449 | 795 | 552 | 69,48 % |
Saint-Cyprien | 10 551 | 15 595 | 10 273 | 65,87 % |
Argelès-sur-Mer | 10 015 | 16 529 | 10 856 | 65,68 % |
Collioure | 2 937 | 3 988 | 2 562 | 64,24 % |
Saillagouse | 1 017 | 1 016 | 580 | 57,14 % |
Mosset | 299 | 387 | 220 | 56,85 % |
Err | 647 | 709 | 398 | 56,05 % |
Canet-en-Roussillon | 12 372 | 14 754 | 8 104 | 54,92 % |
Osséja | 1 493 | 1 365 | 747 | 54,73 % |
Palau-de-Cerdagne | 475 | 468 | 256 | 54,67 % |
Amélie-les-Bains-Palalda | 3 688 | 5 110 | 2 761 | 54,03 % |
Sainte-Marie | 4 373 | 4 619 | 2 460 | 53,26 % |
Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes | 643 | 538 | 286 | 53,16 % |
Enveitg | 667 | 725 | 383 | 52,85 % |
Cerbère | 1 573 | 1 518 | 802 | 52,80 % |
Latour-de-Carol | 416 | 461 | 232 | 50,39 % |
Banyuls-sur-Mer | 4 680 | 4 469 | 2 172 | 48,61 % |
Prats-de-Mollo-la-Preste | 1 148 | 1 199 | 561 | 46,80 % |
La Cabanasse | 724 | 604 | 281 | 46,48 % |
Vernet-les-Bains | 1 456 | 1 652 | 720 | 43,55 % |
Torreilles | 3 110 | 2 636 | 1 005 | 38,12 % |
Laroque-des-Albères | 1 977 | 1 527 | 564 | 36,95 % |
Port-Vendres | 4 346 | 3 362 | 1 197 | 35,61 % |
Bourg-Madame | 1 244 | 1 025 | 346 | 33,79 % |
Saint-Laurent-de-Cerdans | 1 285 | 953 | 294 | 30,82 % |
Sorède | 2 990 | 2 080 | 602 | 28,93 % |
Maureillas-las-Illas | 2 638 | 1 570 | 343 | 21,85 % |
Saint-Nazaire | 2 362 | 1 299 | 276 | 21,27 % |
Vinça | 1 880 | 1 192 | 226 | 18,96 % |
Saint-André | 2 851 | 1 696 | 321 | 18,95 % |
Le Boulou | 5 293 | 3 172 | 511 | 16,11 % |
Saint-Génis-des-Fontaines | 2 792 | 1 650 | 244 | 14,78 % |
Céret | 7 674 | 4 540 | 483 | 10,63 % |
Sources :
Actuellement, le département est dirigé par le président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales Hermeline Malherbe-Laurent (DVG), est à la tête du Conseil général depuis novembre 2010.
Les Pyrénées-Orientales sont organisés en 4 pays :
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