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péage (n.m.)
1.(ellipse)droit à payer pour emprunter une autoroute ou un pont; l'endroit où ce droit est perçu.
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⇨ definición de Péage (Littré)
⇨ definición de Péage (Wikipedia)
péage (n.m.)
péage (n.m.) (ellipse)
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Ver también
péage (n.m.)
⇨ Bourg de Péage • autoroute (sans péage) • autoroute sans péage • autoroute à péage • bureau de péage • couloir de péage • droit de péage • exempt de péage • le Peage de Roussillon • le Peage de Vizille • poste de péage • télévision à péage • à péage
⇨ Bourg-de-Péage • Canton de Bourg-de-Péage • Chaîne à péage • Communauté de communes du canton de Bourg-de-Péage • Drôme Handball Bourg-de-Péage • Gare de Romans-Bourg-de-Péage • Gare du Péage-de-Roussillon • Le Péage-de-Roussillon • Panneau de signalisation d’un barrage de gendarmerie, de police, ou d’un poste de péage (France) • Péage urbain • Péage urbain de Londres • Route à péage
péage (n. m.) [ellipse]
impôt féodal pour passer un lieu[Classe]
lieu où l'on paye[Classe]
pont[DomainDescrip.]
autoroute[DomainDescrip.]
portail[Hyper.]
péage (n. m.) [ellipse]
impôt féodal pour passer un lieu[Classe]
impôt douanier[ClasseParExt.]
droit, taxe, somme à payer pour aller quelque part[Classe]
pont[termes liés]
frontière[termes liés]
autoroute[termes liés]
honoraire, honoraires[Hyper.]
facturer un péage[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Droit seigneurial qui se prenait sur le bétail ou sur la marchandise qui passe, pour entretenir les ponts et les passages.
• Quelqu'un de ces pâtres qui habitent les sables voisins de Palmyre, devenu riche par les péages de vos rivières, achètera un jour à deniers comptants cette royale maison (LABRUY. VI)
2. Droit de passage, qui se lève pour l'entretien d'un pont, d'une chaussée, d'un port, etc.
Fig.
• gouffre, banc ni rocher, n'exigea de péage D'aucun de ses ballots (LA FONT. Fabl. VII, 14)
3. Lieu où l'on paye ce droit. Il faut s'arrêter au péage.
4. Ce mot est devenu le nom propre de quelques villes ou bourgs où était établi autrefois un péage. Le Péage lez Romans ou bourg du péage.
HISTORIQUE
XIIe s.— Car onc ne lui rendimes chevage nule fois, Costume ne paage.... (Sax. XXXIII)
XIIIe s.— Peagiers est à petit Pont, pour ce qu'il doit demander son paage as marchans (Liv. des mét. 134)— Jamès en foire n'en marchié Deuz fois poiage ne donront, Mais par tot quitement iront (Ren. 19633)— Ou vintiesme an de mon aage, Ou point qu'amors prend le paage Des jones gens.... (la Rose, 22)
ÉTYMOLOGIE
Prov. pezatge, peatge, peage ; catal. peatge ; espagn. peage ; ital. pedaggio ; du bas-lat. pedaticum, de pedes, piéton, qui vient de pes, pedis, pied (voy. ce mot) : mot à mot, action de porter le pied, de passer, et droit de passage.
Wikipedia
Le péage est un droit que l'on doit acquitter pour franchir un passage ou emprunter un ouvrage d'art. Il peut s'appliquer aux personnes, aux véhicules, ou aux marchandises transportées. Le terme désigne aussi dans le langage courant le poste de péage (ou barrière de péage) dans lequel ce droit est perçu.
À l'origine, le « péage » ne concerne qu'un « passage à pied » car l'étymon provient du latin pes, pedis, le pied. En particulier, l'ancien français péage attesté en 1190 est issu du latin populaire pedaticum, qui est le droit de mettre le pied. Le terme impliquait originellement le piéton, et non le verbe « payer ». Actuellement mais aussi très tôt, avant le XIIe siècle , il est associé à l'idée de droit de passage payant, quel que soit le moyen de transport; il peut s'appliquer à des personnes, des animaux, des marchandises ou des véhicules.
Sommaire |
Autrefois, la perception de péages était assez courante, notamment à l'entrée des villes (octroi). Dans le Saint-Empire romain germanique et en d'autres pays d'Europe, les Juifs étaient soumis à un péage corporel connu en région germanophone sous le nom de Leibzoll. De nos jours, le péage est essentiellement un moyen de remboursement du financement des travaux par les usagers des ouvrages d'art importants et de certains réseaux de communications, ce qui évite à l'État de recourir à l'impôt. Ces ouvrages sont généralement gérés par des sociétés privées, ou d'économie mixte, titulaires d'une concession d'exploitation.
L'acquittement des droits est traditionnellement lié au franchissement de points de contrôle matérialisés et signalés. En Europe, l'application de l'écotaxe aux transports routiers de marchandises devrait toutefois introduire de nouvelles formes de péage plus sophistiquées, faisant notamment appel à des techniques de géolocalisation satellitaire.
Les autoroutes sont gratuites sur l'ensemble du royaume, à la seule exception du tunnel de Liefkenshoek sur le Ring 2 d'Anvers, en région flamande[1],[2].
En France, le péage s'applique principalement aux réseaux d'autoroutes de liaisons interurbaines, la plupart des autoroutes urbaines ou de dégagement d'agglomérations étant gratuites (à quelques exceptions près, comme l'autoroute A14, le contournement de Nice sur l'A8 et le Duplex A86, tunnel de La Jonchère à l'ouest de Paris ou le boulevard périphérique nord de Lyon).
Modulation des péages : elle est possible en application du droit européen, le péage peut être modulé, mais la loi Grenelle II (juillet 2010) précise que :
Il s'applique aussi à des ouvrages d'art importants :
Les tarifs des péages dépendent du véhicule conduit, on distingue 5 classes :
Les routes au Danemark sont généralement disponibles gratuitement. Seulement la liaison du Grand Belt et le pont de l'Øresund sont à péage.
Les autoroutes en Grande-Bretagne sont généralement pas soumises à péage. Seuls l'autoroute M6 Toll près de Birmingham et certains ponts et tunnels sont à péage, par exemple le Dartford Crossing.
Pour les voitures, les autoroutes sont gratuites en Allemagne. Pour les camions, il y a le système Toll Collect. Le tunnel sous la Warnow près de Rostock est à péage.
Dans les pays suivants les autoroutes peuvent être utilisées seulement avec vignette automobile : Bulgarie, Autriche, Suisse, Slovaquie, Slovénie, République tchèque, Hongrie.
Au Cameroun, la route principale entre Yaoundé et Douala comporte 3 barrières de péage.
Une forme moderne de péage est le péage urbain qui consiste à faire payer l'entrée dans le centre ville d'agglomérations importantes, et qui a surtout un but dissuasif afin de limiter la congestion et la pollution dues à la circulation automobile. De tels péages ont été mis en place à Oslo, à Singapour et à Londres. Ce ne sont pas des péages à proprement parler comme on en voit sur les autoroutes, du fait qu'il sont dématérialisés et utilisent généralement un système de vidéosurveillance qui analyse en permanence les plaques d'immatriculation des véhicules entrant dans la zone payante (généralement le centre-ville). Le choix de ce système est dû au fait qu'il serait impossible d'installer des péages classiques dans toutes les rues d'accès à la zone payante.
Le péage dégressif d'autoroute est en cours. En effet, il s'agit d'un péage dégressif en fonction du nombre de personnes dans le véhicule. Plus il y a de passagers dans le véhicule, moins le péage est cher. Ce dispositif sert à favoriser le covoiturage et donc contribue à diminuer l'effet de serre. Un système par analyse de l'image de caméras permet de compter le nombre de personnes dans une voiture.
Les pollutions d'origine automobiles et routière sont source de problèmes de santé environnementale, et en particulier l'une des causes probables de l'augmentation de certains cancers.
Les préposés aux péages sont particulièrement exposés à ces pollutions, surtout aux heures de pointe et au moment des départs et retours de vacance.
Avec l'interdiction – dans certains pays – des additifs au plomb dans l'essence, et l'apparition des pots catalytiques, la nature et la quantité des polluants émis ont changé. Le benzène (mutagène et cancérigène) qui a remplacé le plomb, ou les métaux toxiques du « groupe du platine ». Ces métaux (platine, palladium et rhodium et jusqu'à 228 ppt d'osmium, volatil aux températures de fonctionnement des pots catalytiques, et très toxique quand il s'oxyde en forme tétraoxydée) sont perdus en petite quantité par les pots catalytiques). Ces pertes cumulées de métaux non dégradables, sont la source de nouvelles pollutions chroniques, qui pourraient affecter la santé, dont la santé reproductive déjà affectée, au moins par les oxydes d'azote et le plomb (une étude[5] récente a montré que la pollution automobile pouvait contribuer à la délétion de la spermatogenèse humaine ; ainsi, les employés de péage autoroutier exposés aux oxydes d'azote produisent des spermatozoïdes en nombre normal, mais significativement moins mobiles et moins fécondants. Les sujets ayant le plus de plomb dans leur organisme avaient en plus des spermatozoïdes moins nombreux[5]. Les auteurs ont conclu que l'inhalation d'oxyde d'azote et de plomb nuisait à la qualité du sperme[5].
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