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sadisme (n.m.)
1.attitude consistant à aimer faire souffrir.
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⇨ definición de Sadisme (Wikipedia)
Sadisme (n.) (Cismef)
sadisme (n.m.)
agression, barbarie, brutalité, cruauté, férocité, inhumanité, lasciveté, lubricité, méchanceté
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Ver también
sadisme (n.m.)
↘ sadique
Sadisme (n.) [Cismef]
sadisme (n.)
sado-masochisme F655[Classe]
sadisme (n. m.)
caractère d'une personne cruelle[Classe]
sadisme (n. m.) [psychiatrie]
perversion sexuelle[Classe]
faire souffrir[termes liés]
jouissance, plaisir, plaisir sexuel[Hyper.]
sadique - sadique, sado[Dérivé]
sadisme (n. m.)
Wikipedia
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Le sadisme est la recherche de plaisir dans la souffrance (physique ou morale : domination, contrôle) volontairement infligée à autrui (éventuellement un animal). Même si le sadisme peut exister indépendamment des activités sexuelles, il y est fréquemment associé. Les individus animés par une sexualité sadique ne peuvent avoir de relations sexuelles satisfaisantes sans infliger de souffrances à autrui.
Sommaire |
Le terme a été créé par Richard von Krafft-Ebing à partir du nom de Donatien Alphonse François de Sade, écrivain et philosophe du XVIIIe siècle dont les écrits démontrent que la nature est mauvaise, et dont les personnages font l'apologie du crime. Son œuvre est essentiellement philosophique, politique, anticléricale et démonstrative. Il utilise, dans une partie de son œuvre, la pornographie. Il décrit des sévices sexuels fantasmés par provocation. Et parce que du fond de sa prison, il ne lui reste qu'une sexualité virtuelle. S'il est d'une part Justine - « [...] ce que peut bien éprouver notre héroïne. De vrai est difficile à dire. Et Sade le sait trop parce que Justine c'est lui. »[1] -, Sade s'incarne aussi dans Juliette. Voilà une des raisons qui font que le sadisme ne peut être assimilé comme le contraire ou le complément du masochisme.
Un autre terme, celui de trouble de la personnalité sadique, était autrefois exposé dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-III-R), publié par l'Association américaine de psychiatrie (AAP)[2], pour diagnostiquer, d'une manière psychologique et médicale, les individus souffrant ou exposant des symptômes de sadisme. La version actuelle du DSM, le DSM-IV, ne l'inclut pas et n'est, par conséquence, plus un diagnostic acceptable. Cependant, dans la psychiatrie, le terme de « trouble de la personnalité non spécifié » peut être utilisé pour classer ce type de comportement. Néanmoins, le terme médical reste utilisé pour des études approfondies[3].
Gilles Deleuze conteste lui aussi l'idée que le sadisme soit lié au masochisme dans sa présentation de Leopold von Sacher-Masoch. Deleuze fait une distinction entre un comportement purement sadique, c'est-à-dire recouvrant le besoin d'infliger des souffrances à autrui pour éprouver un plaisir sexuel, sans s'assurer du consentement du sujet, et le comportement sadomasochiste contractuel : il démontre que le masochisme n'est ni contraire ni le complément du sadisme, mais un monde à part, avec d'autres techniques et d'autres effets. Les actes sadiques, telles que la torture, sont émis sans le consentement de l'autre, tandis que le BDSM relève de pratiques entre adultes consentants, régies par des règles et accords tacites.
Le sadisme fut essentiellement rattaché par Freud à l'activité sexuelle à proprement parler. Mais l'emploi désigna déjà chez lui la volonté d'infliger de la souffrance au-delà de la sexologie. Par la suite, d'autres auteurs retiendront cette compréhension du sadisme hors activité sexuelle. Le sadisme se comprend alors comme manifestation d'une pulsion de mort, mêlée à une pulsion sexuelle (voir par exemple Clara, l'héroïne du roman d'Octave Mirbeau, Le Jardin des supplices), mais renvoyant à la sexualité psychique plus qu'à un acte à proprement parler.
Le concept renvoie à d'autres points, comme le fantasme de scène primitive. La scène originaire est la perception par l'enfant, ou le fantasme, de voir l'activité sexuelle des parents. Ce rapport sexuel parental sera souvent perçu comme un acte sadique de la part du père. Le sadisme renvoie à cette scène originaire, hautement débattue et organisant largement la vie fantasmatique.
En psychanalyse, le sadisme est une perversion, et la défense contre le sadisme est commune dans la névrose, en particulier dans la névrose obsessionnelle, qui représente une défense contre le sadisme-anal, basé sur le fantasme de contrôler les excréments.
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