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Saint-Étienne (n.prop.)
1.chef-lieu du département de la Loire (201650 habitants; centre industriel). - Anciennement manufacture d'armes et de cycles.
saint Étienne (n.prop.)
1.Ier s. diacre à Jérusalem. Il fut le premier martyr de la tradition chrétienne.
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⇨ definición de Saint-Étienne (Wikipedia)
Ver también
Saint Etienne (n.prop.)
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Saint Etienne (n. pr.)
Ville de : Saint Etienne (arrondissement)[Classe...]
Saint-Étienne (n. pr.)
Ville de : Loire (département)[ClasseParExt.]
Wikipedia
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Saint-Étienne | |||
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De haut en bas et de gauche à droite : gare de Châteaucreux, immeuble de l'avenue de la Libération, place Fourneyron, cité administrative Grüner, centre des congrès, hôtel particulier Subit-Gouyon, place Jean Jaurès et église Sainte-Marie. |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Rhône-Alpes | ||
Département | Loire (préfecture) | ||
Arrondissement | Saint-Étienne (chef-lieu) | ||
Canton | Chef-lieu de neuf cantons | ||
Code commune | 42218 | ||
Code postal | 42000, 42100, 42230 | ||
Maire Mandat en cours |
Maurice Vincent 2008 - 2014 |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole | ||
Site web | www.saint-etienne.fr | ||
Démographie | |||
Population | 171 961 hab. (2009) | ||
Densité | 2 150 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 506 655 hab. (2008[1]) | ||
Gentilé | Stéphanois, Stéphanoise | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 422 m — maxi. 1 117 m | ||
Superficie | 79,97 km2 | ||
Saint-Étienne (en francoprovençal Sant-Etiève, Sant-Stève, Sant-Estève ou Sant-Ètièno, en occitan Sant Estève), est une ville de France située dans le quart Sud-Est du pays, dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Stéphanois.
Avec 172 696 habitants au 1er janvier 2011, elle est la 14e commune de France[2] et la 2e commune Rhône-Alpine, derrière Lyon dont elle est distante de 50 km à vol d'oiseau et de 45 minutes en train environ. Saint-Étienne Métropole constitue quant à elle la 2e communauté d'agglomération régionale après Grenoble Alpes Métropole et la 6e communauté d'agglomération de France (quarante-trois communes, environ 374 600 habitants, plus de 13 000 entreprises dont 146 de plus de cent salariés)[3].
Longtemps connue comme étant la ville "de l'arme, du cycle et du ruban" , Saint-Étienne est actuellement engagée dans un vaste programme de rénovation urbaine visant à conduire la transition du stade de cité industrielle héritée du XIXe siècle à celui de "capitale du design" du XXIe siècle[4]. Cette démarche a été reconnue et labellisée via l'attribution du titre de membre du "réseau des villes créatives" par l'UNESCO en 2010[5].
La ville est située sur le Furan (ou Furens), au pied du Pilat, à environ 60 km au sud-ouest de Lyon (50 km à vol d'oiseau), 50 km de Vienne et 140 km de Grenoble, à l'est. Au sud, le Puy-en-Velay se trouve à 70 km et, à l'ouest, Clermont-Ferrand est distante de 140 km.
Par ailleurs, le « quartier » de Saint-Victor-sur-Loire, non contigu de Saint-Étienne, a pour communes limitrophes - en plus de Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt qui font le lien avec la ville-centre - Saint-Just-Saint-Rambert, Chambles, Caloire et Unieux.
Saint-Étienne constitue le cœur d'une aire urbaine de 506 655 habitants, en forte croissance ces dernières années[6]. Elle englobe plusieurs agglomérations proches : vallée de l'Ondaine, vallée du Gier, plaine du Forez autour d'Andrézieux-Bouthéon….
La ville est séparée par deux bassins versants. Celui de la Loire avec le Furan qui traverse du sud au nord la ville presque intégralement recouvert et qui se jette dans la Loire. Et celui du Rhône avec le Janon qui se jette dans le Gier qui est un affluent du Rhône.
Après Madrid et Sofia, Saint-Étienne est l´une des plus grandes villes d'altitude d'Europe (env. 170 000 hab. à plus de 480 m d'altitude[7],[8]). La ville est très vallonnée, elle est composée de sept collines[9] comme Rome, Nîmes, Besançon, Lisbonne, Yaoundé et Bergen.
La ville est située sur la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée.
Les quartiers ouest de la ville sont situés sur le méridien de Bruxelles : celui-ci passe par les quartiers de Bel-Air, Côte-Chaude et Michon.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Saint-Étienne [10] | 2 007 h/an | 705.2 mm/an | 25 j/an | 29 j/an | 20 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | -0,6 | 0,2 | 1,8 | 3,7 | 7,9 | 10,9 | 13,2 | 13,1 | 10,1 | 7,0 | 2,5 | 0,6 | 5,9 |
Température moyenne (°C) | 2,7 | 4,0 | 6,8 | 9,3 | 13,4 | 16,7 | 19,3 | 19,1 | 16 | 11,7 | 6,4 | 3,6 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 8,4 | 11,8 | 14,3 | 19,1 | 22,5 | 26,0 | 25,9 | 21,8 | 16,3 | 10,4 | 7,6 | 15,9 |
Précipitations (mm) | 38,2 | 32,0 | 44,1 | 59,7 | 92,0 | 76,8 | 64,3 | 70,3 | 76,2 | 68,9 | 53,8 | 35,3 | 705,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
6.6
-0.6
38.2
|
8.4
0.2
32.0
|
11.8
1.8
44.1
|
14.3
3.7
59.7
|
19.1
7.9
92.0
|
22.5
10.9
76.8
|
26.0
13.2
64.3
|
25.9
13.1
70.3
|
21.8
10.1
76.2
|
16.3
7.0
68.9
|
10.4
2.5
53.8
|
7.6
0.6
35.3
|
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) |
Comme dans toutes les grandes villes de France, Saint-Étienne connaît des problèmes de circulation, les grands axes de circulations intra-muros restent insuffisants… l'A 72 [14]sert de périphérique nord et est, la N 88 de périphérique sud. Toutefois, des actions ont été entreprises pour remédier à ces problèmes de circulation : création d'une deuxième ligne de tramway (pour réduire la place de l'automobile en centre-ville et améliorer globalement la qualité de vie des habitants), création d'un boulevard urbain entourant le centre, avec mise en place de « portes » (17 au total) donnant accès à ses différents secteurs.
L'A 47, gratuite, est une des autoroutes interurbaines les plus fréquentées de France, et la saturation est très proche. Pour résoudre ce problème, le conseil général de la Loire et la Chambre de commerce et d'industrie de la Loire, de la Haute-Loire et du Rhône préconisent une deuxième autoroute, l'A 45, à péage, qui serait plus sécurisée et adaptée au trafic. Les opposants préconisent la mise en place du ferroutage pour le transport de marchandises entre Saint-Étienne et Lyon ainsi que l'amélioration de la liaison ferroviaire existante pour le trafic voyageur, et l'élargissement à 2X3 voies de l'A47 sur tout son parcours.
Un service de vélopartage, nommé Vélivert[15] et comprenant 280 vélos répartis dans l'agglomération, a été mis en place en juin 2010 par la société Smoove.
La ligne TER Saint Étienne-Lyon est la ligne de chemin de fer la plus fréquentée de France après l'Ile-de-France[16].
Saint Étienne est l'une des rares villes de France à avoir conservé son tramway en permanence depuis ses origines[17]. Celui-ci a en effet fonctionné sans interruption depuis sa création, en 1881[18]. Il a même récemment bénéficié d'une extension, reliant le centre-ville à la gare ferroviaire de Châteaucreux. La STAS gère et exploite le réseau de transports urbains de Saint-Étienne et son agglomération. Elle est chargée d'assurer le service de transport dans une vingtaine de communes de l'agglomération stéphanoise.
Le réseau est composé de 3 lignes de tramway (11,6 km de lignes), 60 lignes régulières, (4 de nuit) dont 98 % des véhicules roulent à l'énergie propre (trolleybus électrique, bus au gazole blanc)[19].
L'agglomération a adapté sa billetterie en 2 zones de déplacements :
et pour relier les deux
Aéroport international Saint-Étienne Loire : Des liaison Saint-Étienne Porto et Istanbul plusieurs fois par semaine ainsi que quelques liaisons charters.
Saint-Étienne n'est pas à proprement parler une ville nouvelle apparue au XIXe siècle comme on serait tenté de le croire. Mais le développement économique et industriel va fournir à la bourgeoisie locale l'occasion d'organiser un nouveau plan de ville néoclassique qui se superpose à celui de la ville ancienne et de ses faubourgs.
Le centre-ville est depuis le XIXe siècle organisé suivant le plan en damier mis au point par l'architecte-voyer Dalgabio[20].
L'absence d'initiative patronale concernant la construction de logement ouvrier va progressivement entraîner une crise du logement dans les années 1910-1920.
Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale sont marqués par la construction des premiers grand ensembles (quartier de Beaulieu) et la construction progressive dans les années 1970 des quartiers Sud-Est (La Métare, La Palle, Montchovet) ainsi que la construction de Montreynaud.
La ville s'est agrandie à plusieurs reprises, annexant les communes suivantes :
Compte tenu de l’étendue de la ville, il y a trois codes postaux :
L'EPASE (L'Établissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne crée en janvier 2007)[23] propose une grande opération d’urbanisme qui concerne plus de 970 hectares, du centre-ville, du quartier de Carnot, de Jacquard, de Châteaucreux, de la Plaine Achille, du site Couriot, de Monthieu, où l’enjeu est le renouvellement de l’habitat, le cadre de vie, des services et le développement économique et commercial de la ville.
La ville est intégrée à l'Eurométropole constituée autour des agglomérations de Lyon, Saint-Étienne, Porte des Alpes et la ViennAgglo.
Les premières traces écrites datant de 1184 mentionnent Sanctus Stephanus de Furano[26] (Saint-Étienne de Furan).
La ville étant connue pour ses fabriques d'armes, elle fut momentanément renommée Armeville ou Commune d'Armes pendant la Révolution française.
Elle prit aussi le nom de Saint-Étienne-sur-Loire de 1969 à 1970 lors de la fusion des communes de Saint-Étienne et de Saint-Victor-sur-Loire.
Armoiries de Saint-Étienne : |
Armes de Saint-Étienne : |
Armes de Saint-Étienne pendant le Premier Empire : |
Deux routes anciennes sur la ligne de partage des eaux ont été identifiées[28] et ont été l'objet de découvertes archéologiques modestes :
C'est sous le patronage du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez qu'a été fondée la paroisse de Saint-Étienne-de-Furan[33], à une date et dans des circonstances inconnues. Le château de Saint-Priest est quant à lui mentionné dans les textes en 1167[34]. Saint-Étienne continuera à dépendre administrativement de Saint-Priest jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
La première mention de la paroisse de Saint-Étienne se trouve sur les titres création l’abbaye de Valbenoîte, fondée par le comte Guy II de Forez en 1184 dans l'alleu de Ponce de Rossillon. En 1195, Willemlmine de Rossillon donne à l'abbaye ses terrains du champ de L'Orme[35]. En s'implantant ainsi à deux kilomètres au sud la ville, l'abbaye cistercienne de Valbenoîte bénéficiait très probablement de la présence de la grande route de Lyon au Puy-en-Velay et du potentiel hydraulique des eaux du Furan.
Au XIIIe siècle la ville est un modeste bourg adossé à l'actuelle colline Sainte-Barbe entre le Roannelet et le Furan. La paroisse, en revanche, s'étendait sur un territoire plus vaste. Avant le détachement de celles de L'Étrat et Rochetaillée aux XIIe et XIIIe siècles, la paroisse de Saint Etienne allait ainsi des sources du Furan à Saint-Priest-en-Jarez. Les habitants élisaient alors librement des syndics et semblaient jouir de premières franchises municipales[36].
La Guerre de Cent Ans n’épargna pas Saint-Étienne et l’abbaye de Valbenoîte fut saccagée en 1359 par les Tard-Venus anglais. Pour lutter contre ces dangers, l’abbé Hugues de Torrenche entreprit de fortifier la ville.
Au XVe siècle, Saint-Étienne-de-Furan faisant partie des fiefs des seigneurs de Saint-Priest-en-Jarez. En 1477, les Durgel de Saint-Priest ajoutent à leur nom « et de Saint-Etienne ». La cité (composée de 200 maisons) se concentrait alors autour de l'actuelle place Grenette et de la Grande Église[37]. En 1410, la ville fit l'acquisition du Pré de la foire sur la rive droite du Furan (la future place du Peuple)[38].
En 1534, les consuls, habitants et manants de Saint-Étienne-de-Furan obtiennent le gouvernement des portes et des murailles de la ville, s'affranchissant de la tutelle du seigneur de Saint-Priest[39] qui leurs confirme le droit de nommer les consuls chaque année et celui de s'assembler « à leur gré, dans la maison de ville, pour la chose publique».
Avec l’essor économique et démographique, le bourg fortifié était trop exigu et deux faubourgs se développèrent autour des murailles :
La cité comptait alors plus de 3 000 âmes à la fin du XVe siècle.
En 1535, le roi François Ier dépêche à Saint-Etienne l’ingénieur Virgile pour organiser la production d'armes pour les guerres d'Italie. Dès 1592, Papire Masson écrit: "Cette ville est célèbre dans toute l'Europe par l'industrie de ses habitants qui ont des ateliers semblables aux forges de Vulcain où se fabriquent toutes sortes d'objets de quincaillerie, les armes de chasse et de guerre."
Début 1570, la ville est prise par l’amiral de Coligny, au cours de la troisième guerre de religion[41].
Dès le XVe siècle, il s'était constitué un centre important de production métallurgique (armes blanches, puis armes à feu dès les guerres d'Italie) et l’armurerie va désormais faire la renommée de la ville avec la production d'armes de guerre (ou de commerce), on y compte plus de 600 armuriers en 1669. La petite métallurgie donne naissance à une production très variée, appelée « clincaillerie » (quincaillerie)[42].
Il se développe aussi la fabrication de rubans importée d’Italie (rubanerie qu'il ne faut pas confondre avec la passementerie) dès le XVIe siècle. Grâce à l'importance de son activité industrielle, la ville au XVIIe siècle abrite 23 000 habitants.
En 1641, Saint-Etienne passe de la maison des Durgel à celle des Chalus, une branche apparentée. En janvier 1723, François de Chalus vend pour 400 000 livres la seigneurie de Saint-Priest et de Saint-Etienne à Abraham Peirenc de Moras, qui mourut sans héritié. Gilbert des Voisins la vendit à son tour à Louis XVI le 2 février 1787, pour la somme de 1 million 335 935 livres
À la fin de l'Ancien Régime, la ville est dite : « La plus considérable du Forez, la seconde du gouvernement du Lyonnais, renommée par ses manufactures et son commerce en armes, clinquaille et rubans ». Sa population est alors d'environ 26 000 habitants.
La période révolutionnaire permet à la municipalité d’acheter des terrains du clergé et de la noblesse. L'architecte Pierre-Antoine Dalgabio établi un nouveau plan de la ville en 1792. La ville de Saint-Étienne jusqu'alors orientée est-ouest suivant la route de Lyon au Puy-en-Velay (voir : Rue de Lyon) adopte un nouveau axe nord-sud suivant la route de Paris à Annonay, la Grand’rue.
Pendant la période révolutionnaire, la ville prend le nom d'Armeville.
Malgré son dynamisme économique et démographique, Saint-Étienne dépend toujours administrativement de Montbrison, alors préfecture, et même de Feurs, chef-lieu de la Loire de 1793 à 1795. Ce n'est qu'en 1855 que Saint-Étienne, en raison de son rapide développement industriel et démographique, devient chef-lieu du département.
Au moment de la Révolution industrielle s'y développent les métiers de la métallurgie lourde et l'exploitation industrielle des mines de charbons. Dans le même temps, Saint-Étienne devient la capitale mondiale du ruban en dépit de la concurrence de Bâle.
En 1816 Louis-Antoine Beaunier crée École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne. Le 5 mai 1821 il demande la concession d'une voie ferrée de Saint-Étienne à Andrézieux, longue de près de 18 km. Louis XVIII accorde la concession le 26 février 1823 du premier réseau ferré d'Europe continentale. Cette première ligne, uniquement destinée aux marchandises tractées par des chevaux, donnait accès aux rambertes de la Loire en aboutissant au port d'Andrézieux. Le charbon embarqué sur le fleuve partait à destination de la façade atlantique, se posant en concurrent des charbons du Nord et de Valenciennes.
À Saint-Étienne, le 27 octobre 1824, le gouvernement délivre la première concession minière.
Barthélemy Thimonnier y conçoit la première machine à coudre en 1830.
L'ingénieur des mines Marc Seguin fait au cours de son voyage en Angleterre la connaissance de George Stephenson qui construit alors la ligne de train de Darlington à Stockton. L'adoption en France d'un système de transport qu'il a apprécié durant ce voyage lui paraît indispensable. Il obtient en 1826 la concession de la ligne de Saint-Étienne à Lyon par la vallée du Gier. Ce trajet de 57 km facilitera le transport du charbon et des produits industriels de cette importante région minière. Les travaux sur l'ensemble de la ligne commencent en septembre 1826, avant l'approbation du tracé. Trois stations intermédiaires sont établies, à Givors, Rive-de-Gier et Saint-Chamond. La section Givors - La Grand-Croix est ouverte le 28 juin 1830 ; celle de Givors - Lyon le 3 avril 1832 ; et celle de La Grand-Croix - Saint-Étienne le 1er octobre 1832 pour les voyageurs et le 25 février 1833 pour les marchandises. La ligne est exploitée à la fois par traction animale et par locomotive depuis l'origine. Elle a coûté plus cher que prévu car elle nécessite la construction de nombreux ouvrages d'art dans un sous-sol mal connu.
En 1827, c'est la mise en service du premier chemin de fer français entre Saint-Étienne et la Loire à Andrézieux, puis la construction de la ligne Saint-Étienne - Lyon.
La traction à vapeur remplace rapidement la traction animale, grâce à Marc Seguin.
En 1832, Marc Seguin commence la construction de la deuxième ligne de chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon.
En 1833, une ligne de voyageurs est créée reliant Roanne à Saint-Étienne et à Lyon.
C'est seulement le 1er août 1844 que la première locomotive arrive à Saint-Étienne du fait de la dure rampe venant de Rive-de-Gier.
Autrefois pénalisée par son enclavement, la région stéphanoise va alors connaître un essor économique et démographique important.
Toujours en 1833, est concédé dans le même département le premier tramway français faisant la liaison Montbrison - Montrond (Montbrison étant à l'époque la préfecture du département). C'est la première voie ferrée posée sur route, affectée au transport des voyageurs et marchandises. Ce tramway est mis en service en 1838.
En 1848, Saint-Étienne montre grand enthousiasme à la chute de Louis-Philippe et la proclamation de la République. Le drapeau rouge est hissé pour la première fois sur l'Hôtel de Ville. Pas pour longtemps : dans les mois suivant le coup d’État du 2 décembre 1851, les arbres de la Liberté, plantés à Saint-Étienne durant les événements de 1848, sont arrachés et une quinzaine de socialistes locaux sont arrêtés. Le 18 septembre 1852, le Prince-Président, à deux mois d'être empereur, visite Saint-Étienne dans l'enthousiasme populaire - Edmond Texier écrit dans le Siècle :
Le retour de l'Empire stoppe temporairement les grèves ; elles reprennent en 1865 quand plusieurs milliers de veloutiers font grève pendant quelques jours.
En 1868, les passementiers stéphanois accueillent la première antenne française de l'Association Internationale des Travailleurs (A.I.T), formé à Londres en 1864. Il y a lieu de souligner ici que ce sont les passementiers, et non les mineurs, qui furent les premiers à s'organiser pour la lutte en faveur des travailleurs de leur corporation : sociétés de secours mutuel, coopératives de production, sociétés secrètes... Le contact avec l'A.I.T. y fut pour beaucoup. De son apport s'ensuivit la création des comités dont le plus célèbre à Saint-Étienne est celui de la rue de la Vierge : futur « Comité central des quatre cantons », il sera le point de départ de l'insurrection de 1871.
En 1869 les chaudronniers font grève (de même que les chapeliers à Chazelles-sur-Lyon, les teinturiers à Izieux,...). La fusillade du Brûlé, à La Ricamarie, ébranle profondément les convictions patriotiques de la population.
Lors du plébiscite de mai 1870 (destiné à affermir le régime en arguant de sa libéralisation et en faisant adopter au passage l'idée de la transmission par ordre de primogéniture mâle, autrement-dit de Napoléon III à son fils), les libéraux (et Napoléon III) recueillent en France une large majorité de « oui » ; Saint-Étienne va à rebours : vingt-huit radicaux et seulement deux libéraux sont élus aux municipales du 7 juillet. La république s'effondre quelques mois plus tard à Sedan.
Du 24 au 28 mars 1871, la Commune de Saint-Étienne embrase la ville. Le préfet de la Loire Henri de l’Espée est tué. Michel Rondet, alors inspecteur de la garde communale, est condamné à 5 ans de prison[43].
Parallèlement à tous ces mouvements politiques, le développement industriel et donc économique, est en plein essor à Saint-Étienne :
En 1860 est fondée une épicerie dans un ancien cabaret dit « Le Casino Lyrique ». Le public baptisera l'établissement « Au Casino », devenu « Casino ». Geoffroy Guichard la rachète en 1892, puis fonde en 1898 la société des magasins Guichard Perrachon, à l'origine du Groupe Casino[44].
1881 voit la mise en service du réseau de tramway « Saint-Étienne - Firminy - Rive-de-Gier » (65 km), ainsi que la première ligne de tramway de Saint-Étienne.
La marque des Cycles Mercier est fondée à Saint-Étienne par Émile Mercier en 1899, ainsi que la marque Automoto qui fabriquait des motos.
En 1885, Étienne Mimard, armurier originaire de Sens, fonde avec un autre armurier, Pierre Blachon, la Manufacture Française d'Armes et Cycles de Saint-Étienne, devenue Manufrance en 1947. Mimard dirige l'entreprise de sa création à 1944. Quelques années après la reprise de la société Martinier-Collin, Mimard et Blachon s'installent dans le site construit Cours Fauriel à partir de 1892 par l'architecte Lamaizière. Le bilan de leurs innovations est important : ils ont créé à la fois une grande manufacture, un centre d'innovation technique, un système inédit de vente par correspondance et un centre d'édition (Tarif-Album, Le Chasseur français).
Le 28 octobre 1890, l'ingénieur des mines Henry Kuss prend le poste d'ingénieur ordinaire du sous-arrondissement minéralogique-Ouest dans le bassin houiller de Saint-Étienne. Des catastrophes successives (Châtelus (1887), Verpilleux (1889) et Villeboeuf (1890)) y ont douloureusement attiré l'attention publique. Il n'y reste que six mois, mais durant ce court délai il fait appliquer avec grande rigueur dans les exploitations des trois importantes Sociétés de Roche-la-Molière et Firminy, de Montrambert et La Béraudière, et des Mines de la Loire, des mesures de sécurité pour prévenir les explosions attribuées au grisou, le plus souvent directement liées au poussiers. C'est le début d'une ère nouvelle dans les mines du bassin : les accidents n'y atteignent plus les proportions catastrophiques qui prévalaient jusqu'alors. Ces mesures seront plus tard codifiées par l'Administration dans des règlements généraux[45].
En 1901, la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand (14 km) et la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond (15 km) sont mises en place. En 1905, la liaison Saint-Étienne – Pélussin (32 km) est ouverte. En 1933, la liaison Saint-Étienne – Saint-Chamond est fermée. La liaison Saint-Étienne - Pélussin l'est à son tour, suivit en 1937 par la liaison Saint-Étienne – Saint-Héand.
Au début du XXe siècle, l'industrie de l'arme est dominée par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne (MAS) pour le matériel militaire et la Manufacture française d'armes et cycles (Manufrance), ainsi que de nombreux artisans pour les fusils civils.
En 1941, le maréchal Pétain vient présenter à Saint-Étienne la « Charte du travail » (collaboration patronat salariés).
La ville est touchée par le bombardement du 26 mai 1944, avec environ 1 000 morts et disparus en quelques minutes par une escadrille de bombardiers américains ayant pour objectif principal les voies de chemin de fer. Saint-Étienne est libérée le 1er septembre par les troupes débarquées en Provence[46].
Dans les années 1970, Saint-Étienne et la France sont admiratifs de l'épopée des Verts dans le championnat européen ; celle-ci se finit par une finale perdue contre le Bayern de Munich et le défilé de l’équipe sur l’avenue des Champs-Élysées.
Depuis les années 1970, les grandes industries stéphanoises connaissent de nombreuses difficultés. Depuis la fin des années 1960, les Houillères de la Loire sont déficitaires à cause de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, beaucoup moins chers en termes de coûts de production et surtout de frais de transport. De 26 029 employés en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 10 000 en 1963. Quand le puits Couriot ferme ses portes en 1973, ils ne sont plus que 3 000 employés des houillères. Le dernier puits du bassin stéphanois - le puits Pigeot - ferme en 1983.
Manufrance dépose le bilan en 1986, la Manufacture Royale d'Armes gérée par GIAT industries licencie de plus en plus. Cet important repli économique passe aussi par une baisse démographique. D'une population de 225 825 habitants en 1968, dans ses limites actuelles, la ville est passée à 201 569 en 1990 et 176 800 en 2004 ; mais (léger accroissement) 177 500 en 2006.
Au Moyen-Age, la ville est gouvernée par des syndics et consuls élus siégeant à l'ancien Hôtel-de-Ville (actuelle place Boivin) sous la contrôle du seigneur de Saint-Priest-en-Jarez.
Saint-Étienne a été créée, en tant que commune indépendante de Saint-Priest-en-Jarez, sous le nom d'Armes (Commune-d'Armes ou Armes-Ville) dans le Canton-d'Armes en 1793.
Elle est renommée Saint-Étienne en 1801, Saint-Étienne-sur-Loire puis en 1969 à nouveau Saint-Étienne.
Au cours du temps Saint-Étienne a absorbé de nombreuses communes Beaubrun, Montaud, Outre-Furent et Valbenoîte en 1855, Saint-Victor-sur-Loire et Terrenoire en 1969 et Rochetaillée en 1973.
Elle a cédé Planfoy à Saint-Genest-Malifaux en 1863.
Période | Identité | Parti | Autre mandat |
---|---|---|---|
mars 1947 à 1964 | Alexandre de Fraissinette | RPF puis CNI | Député |
décembre 1964 à 1977 | Michel Durafour | CR | Ministre |
mars 1977 à 1983 | Joseph Sanguedolce | PCF | |
mars 1983 à 1994 | François Dubanchet | UDF | Sénateur |
mai 1994 à 2008 | Michel Thiollière | Parti radical | Sénateur |
Depuis mars 2008 | Maurice Vincent | PS | Sénateur |
Pour la liste complète des maires, se reporter à l'article Liste des maires de Saint-Étienne.
Au 1er janvier 2011, Saint-Étienne est jumelée avec :
Coopérations décentralisées
Population et sociétéDémographieL'industrialisation amène une très forte croissance démographique de 1800 à 1926. Après un recul industriel de vingt ans cette croissance reprend dans les années cinquante mais ne durera que vingt ans et actuellement la population est revenue à son chiffre de 1946 voire celui compris entre 1921 et 1926. Ce recul démographique est le reflet des difficultés qu'ont subies les principales industries stéphanoises dès le début des années soixante-dix : tout d'abord les Houillères de la Loire en raison de la concurrence du pétrole et du charbon des pays étrangers, de 26 029 employés en 1945, les effectifs sont ramenés sous le seuil des 3 000 en 1973. Le dernier puits fermera en 1983. Puis Manufrance déposera le bilan en 1986 ; en 2001, c'est la Manufacture d'armes de Saint-Étienne reprise par GIAT industries qui ferme ses portes. D'une population de 225 825 habitants en 1968, dans ses limites géographiques actuelles, la ville est passée à 201 569 en 1990, 176 800 en 2004, et 172 696 en 2008[48]. Pyramide des âgesVie militaireListes des unités militaires ayant tenu garnison à Saint-Étienne :
ÉconomieSaint-Étienne est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saint-Étienne / Montbrison qui gère l’aéroport de Saint-Étienne - Bouthéon. Saint-Étienne a le siège du Groupe Casino. HistoriqueDes origines au XVe siècleDu XVe au XVIIIe siècle, la naissance d'une ville industrielleDe 1789 à 1939, une ville au cœur de la révolution industrielleArticle détaillé : Liste des puits situés à Saint-Étienne.
Historiquement, la ville s'est développée avec :
L'ingénieur Louis-Antoine Beaunier obtient le 26 février 1823 la concession de la première ligne d'Europe continentale [52]reliant Saint-Étienne à Andrézieux qui sera mise en service le 30 juin 1827. Lui succéderont les lignes de Saint-Étienne à Lyon (1830-1832) et d'Andrézieux à Roanne (1832-1833).
La ville a connu dans la deuxième moitié du XXe siècle de nombreuses restructurations et fermetures dans sa sphère industrielle. Après la fermeture de Manufrance, des mines de charbon, de la plus grosse partie de GIAT industries (l'activité optique restant en place), et les difficultés de l'industrie du cycle, Saint-Étienne était décrite comme une ville en péril. Son activité économique connaît aujourd'hui un renouveau, grâce à des initiatives locales et régionales de pôle d'innovation, de manifestations artistiques, et de renforcement de son influence économique. La situation du commerce en centre-ville s'améliore également. Agroalimentaire
SantéSaint-Étienne possède , dans le domaine publique, un CHU avec trois hôpitaux:
Le CHU de Saint-Étienne est le plus grand employeur du département de la Loire avec 6 900 employés (les 3/4 des employés se trouvent à l'Hôpital Nord). Il y a aussi trois cliniques et hôpitaux privés :
Affaires
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Industrie
CommerceListe des principaux centres commerciaux de Saint-Étienne et son agglomération :
Personnalités liées à la ville
Culture et patrimoineMonuments et lieux touristiquesLe patrimoine architectural remarquable de Saint-Étienne, du XIVe siècle au XXe siècle, lui a valu le label Ville d'Art et d'Histoire décerné en 2000[62]. Aussi, Saint-Étienne offre plus de 700 hectares de parcs et espaces verts, parsemés de sculptures[64], œuvres d'art, essences d'arbres… idéal pour la détente, la promenade et pour découvrir la ville sous un autre angle. La ville possède aussi une riche statuaire. Une réplique de la statue de la Liberté est visible non loin du centre-ville, sur la place Jules-Ferry, au croisement de la Grand-Rue et de la rue Chevreul. À quelques minutes du centre-ville se trouvent :
Le château féodal de Rochetaillée est visitable. Le parc naturel régional du Pilat, situé dans des forêts de moyenne montagne. Ce vaste parc de plus de 700 km² culmine à 1 432 mètres au Crêt de la Perdrix. Il constitue une réserve importante pour la faune et la flore de ces régions montagneuses. Il est aussi composé d’un important site de sport d’hiver avec l'Espace nordique du Haut Pilat. ArchitectureArticle détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Étienne.
Architecture du XVIe siècle
Architecture du XIXe siècle
Architecture du XXe siècle
Plus hautes structuresLes trois plus hautes structures de la ville sont :
L'émetteur du Guizay, quant à lui situé sur la commune de Planfoy, domine la ville qu'il dessert en télévision, radio et téléphonie mobile. Avec 110 mètres, c'est la plus haute structure du département. Édifices religieux
La ville compte également
Parcs et jardins publicsSaint-Étienne est une des grandes villes françaises qui possèdent le plus d'espaces verts intra-muros, avec plus de 700 hectares de parcs et jardins publics dispersés dans toute la ville. En voici les principaux :
Ainsi que de nombreux autres petits parcs et squares, qui sont autant de poumons de verdure un peu partout dans la ville. La ville est également riche de nombreux jardins ouvriers. Rues de Saint-ÉtienneArticle détaillé : Histoire des noms de rue de Saint-Étienne.
Le « patois » de Saint-ÉtienneArticle détaillé : Parler gaga.
Saint-Étienne a ceci de particulier qu'il y existe en plus de la langue francoprovençale qui est parlée dans la région et de l'occitan (quartier de Saint-Victor-sur-Loire), un patois local appelé « gaga », encore très vivace bien qu'à proprement parler ce ne soit pas un patois, parce qu'il n'y a pas de grammaire spécifique. En revanche, le vocabulaire est plutôt riche, ce à quoi il faut ajouter un fort accent (les « an » se prononcent « éan »; maméan ! Les « e » sont très rarement prononcés ; un' f'melle, l'ars'nal). Quelques exemples de mots stéphanois :
Gastronomie stéphanoise
Éducation, Arts et CultureÉducationLa ville compte plus de 20 300[70] étudiants en enseignement supérieur dont 13 900 dans des structures universitaires. L'image de la ville en termes d'études supérieures se porte plutôt bien. Selon un sondage du mensuel L'Étudiant et de l'hebdomadaire Version Femina (courant 2007), Saint-Étienne arrive en tête des villes universitaires française en matière d'équipements sportifs, seconde dans la catégorie « bars-restos-fastfoods », et troisième en matière de loisirs et culture. En matière de logements universitaire, la ville se place 10e sur 31. La capitale ligérienne remporte la 1re place pour les cursus courts (BTS, DUT, BTSA, etc.). Quant aux capacités d'insertion dans le monde professionnel, les étudiants stéphanois se situent à la 11e place sur les 31 villes sondées. Cependant, la ville est très mal classée concernant les transports (30e sur 31). En résumé, toutes catégories confondues (emploi, logements, transports, loisirs, formation), Saint-Étienne décroche la septième place.
Musées
Sites et équipements culturels
Festivals et fêtes
Médias
SportÉvénements sportifs nationaux et internationaux
Équipements sportifsSaint-Étienne possède de nombreux équipements sportifs.
Associations sportives
Les pôles sportif
FootballL'équipe de football du club de Saint-Étienne (ASSE, pour Association sportive de Saint-Étienne) a dominé le football français dans les années 1960 et 70, remportant:
Les joueurs sont surnommés les Verts (de la couleur de leur maillot), et le stade de l'équipe, le stade Geoffroy-Guichard (35 616 places), est surnommé le chaudron [84](ou l'enfer vert pour ceux qui viennent l'y affronter). Beaucoup des joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, comme par exemple Aimé Jacquet, Michel Platini, Hervé Revelli, Dominique Rocheteau, Dominique Bathenay, Jean-Michel Larqué, Jacques Santini, Laurent Blanc, Grégory Coupet, Willy Sagnol, Bernard Lacombe, Jeremie Janot, ainsi que de grands footballeurs étrangers tels qu'Oswaldo Piazza, Ivan Curkovic, Johnny Rep, Joseph-Antoine Bell, Rachid Mekloufi. C'est l'équipe qui a lancé l'engouement national pour le football avec ses nombreuses réussites. Son stade (Geoffroy-Guichard) est encore connu pour être l'un des plus animé en termes de nombre de supporters et d'ambiance de France (victoire en championnat des tribunes (LFP) lors des trois dernières saisons : 2006/2007, 2007/2008, 2008/2009)[85]. SarbacaneL'autre sport « typique » de Saint-Étienne est la sarbacane[86], que certains médecins recommandaient pour que les mineurs expulsent la poussière de leurs poumons, pour essayer d'enrayer la silicose. En stéphanois, un joueur de sarbacane s'appelle un « baveux » et le sport est encore pratiqué de nos jours dans les associations. Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexes
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