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Definición y significado de Sainte-Marie-aux-Chênes

Definición

definición de Sainte-Marie-aux-Chênes (Wikipedia)

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Diccionario analógico

Sainte Marie aux Chênes (n. pr.)


Wikipedia

Sainte-Marie-aux-Chênes

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Sainte-Marie.
Sainte-Marie-aux-Chênes
Église Sainte-Marie
Église Sainte-Marie
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Moselle
Arrondissement Metz-Campagne
Canton Marange-Silvange
Code commune 57620
Code postal 57255
Maire
Mandat en cours
Marcel Klammers
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du pays Orne-Moselle
Site web saintemarieauxchenes.fr
Démographie
Population 3 632 hab. (2009)
Densité 356 hab./km2
Gentilé Quercussiens
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 32″ N 6° 00′ 11″ E / 49.1922222222, 6.0030555555649° 11′ 32″ Nord
       6° 00′ 11″ Est
/ 49.1922222222, 6.00305555556
Altitudes mini. 205 m — maxi. 323 m
Superficie 10,19 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Sainte-Marie-aux-Chênes est une commune française située dans le département de la Moselle à une quinzaine de kilomètres de Metz. Les habitants sont les Quercussiens et les Quercussiennes (du latin quercus, chêne).

Sommaire

  Histoire

Dépendait de l’ancienne Duché de Bar, prévôté de Briey, archiprétré d'Hatrize.

Fief des le Hungre, la Cour, Gournay, des Armoises, Heu. En 1817, Sainte Marie aux Chênes comptait 388 habitants répartis dans 64 maisons.

  La clairière de Harroville

La tradition populaire veut que la première agglomération du ban de Sainte Marie aux Chênes soit un hameau gallo-romain du nom de « Harris villa » regroupant autour d’une grosse ferme portant l’appellation de son propriétaire les très modestes habitations des ouvriers attachés au service de la « villa ». Ce serait là l’origine de la désignation, sur l’actuel village, à gauche de la route de Montois (sur la côte, après la mine Ida, dans le coin des haies, avant le « ravin » qui précède le bois de Magieux); à cet endroit, la charrue mettait encore à jour naguère des débris de tuiles romaines.

  La fontaine du Breuil

En ces temps reculés, au fond du vallon qui passe au pied de la mine Ida et qui descend vers Homécourt par « la carrière », au lieu-dit « Le Breuil » jaillissait une source dont les eaux froides et ferrugineuses avaient la réputation d’être fébrifuges et en particulier de guérir les affections pulmonaires ainsi que de soulager, par lavage, les maladies d’yeux. Pour cette dernière raison, la fontaine aux eaux miraculeuses jouissait d’une grande renommée auprès des populations celtes des environs. Entourée de chênes (ces arbres vénérés à lépoque des celtes par nos ancêtres les Gaulois), cette source coulait, dit-on, à l’ombre de l’un des plus anciens et des plus majestueux « roi des forêts ». Aujourd’hui, tarie en grande partie par les mines, elle n’a plus qu’un très faible débit, un très mince filet d’eau.

On comprend aisément qu’un tel nom ait pu donner naissance à la pieuse tradition sur les origines chrétiennes de notre petite cité. Toujours est-il que ce nom est attesté dès le XIIe siècle et se trouve diversement orthographié : « Sancta Maria ad Querqus » (d’où l’appellation savante de Quercussiens donnée aux habitants de Sainte-Marie), « Sancta Maria achesne » Sainte Marie au Chesne (1593), Marie-aux-Chênes en 1793 quand la Révolution française se déchaîna contre l’Église (on ne peut manquer de faire le rapprochement avec l’appellation de Marieneichen donnée pendant la dernière occupation allemande). Avec le concordat de 1801, le village retrouva officiellement le nom de Sainte Marie aux Chênes.

  La guerre de 1870 et la période contemporaine

Village du comté puis duché de Bar, Sainte Marie aux Chênes devint Français en 1766 puis fit partie du département de la Moselle (1790), relevant de l’arrondissement de Briey.

Occupé en 1870 par les armées Prussiennes et Saxonnes, le village servit de base arrière lors de la Bataille de Saint Privat (18 août 1870), ce qui lui valut d’être annexé par le nouvel Empire allemand lors du traité de Francfort alors que l’arrondissement de Briey restait à la France. Sainte Marie devint alors un village frontalier (cf le « café de la douane »). Le cimetière militaire Franco-Allemand ainsi que des monuments parsemés sur les territoires des communes avoisinantes témoignent de cet épisode de l’histoire. Normalement, lors de la signature des préliminaires de paix à Versailles, le 26 février 1871 (JO du 03 mars 1871), la commune devait rester française puisque située dans l'arrondissement de Briey. Néanmoins pour obtenir plus d'espace autour de la place-forte de Belfort, il fut conclu lors du traité de paix signé à Francfort le 10 mai 1871 (JO du 31 mai 1871) que la commune, comme celles de Redange, d'Aumetz et de Vionville, devint allemande. Ce qui arrangeait le vainqueur qui n'ignorait pas la valeur du sous-sol.

Cette période fut marquée par l’ouverture des mines de fer et une immigration italienne et polonaise importante.

Sainte Marie redevint française en 1918. Elle fut réannexée de facto par l’Allemagne nazie en juillet 1940 et revint à la France après la Bataille de Metz, à l’automne 1944. Notons, pour lui rendre hommage, qu’au cours de la deuxième annexion, des jeunes quercussiens assassinèrent un officier allemand. Pour éviter des représailles, un ouvrier immigré italien, bien qu’innocent, se dénonça et fut pendu. Une stèle, située près de la maison de retraite, lui rend hommage.

Années 1960/1980 : alors que de plus en plus fort sonne le glas des mines de fer et de la sidérurgie Lorraine, le village devient un bourg doté d’un Collège d’Enseignement Supérieur (Collège Gabriel Pierné), d’une Zone Industrielle conséquente, d’un accès direct à l’autoroute de l’Est (A4). Un hypermarché ouvrit ses portes en 1984 drainant une clientèle venant également de la Meurthe et Moselle voisine mais condamnant à terme le commerce de proximité des villages voisins…

  Les maires depuis la Révolution

Année d’élection Nom Prénom
1793 Colmar Jacques
1795 Drouot Jean
1796 Cuny François
1797 Labriet Maurice
1798 Geny Henry
1801 Mercier Joseph Léon
1804 François Jean Baptiste
1807 Le Thueur de Fresnois Nicolas
1811 Mathieu Joseph Pierre
1815 Huguet Nicolas Sébastien
1821 Berthelemy Jean Charles
1863 Gille Sébastien
1865 Lapointe Charle
1871 Louis Charles
1904 Förger Karl
1919 Guillot Théodule
1927 Domptail Aimé
1937 Houpert Jean
1942 Gasser Joseph
1943 Hirt
1944 Houpert Jean
1959 Brasmes Jules
1965 Revenu Ernest
1974 Klammers Marcel

  Démographie

1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
398 351 353 371 366 383 320 324 289
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
311 287 283 305 277 828 1 365 1 690 1 725
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 931 2 667 2 421 2 628 2 915 3 290 3 365 3 326 3 317
1990 1999 2006 2009 - - - - -
3 302 3 328 3 553 3 632 - - - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
Sources : Base Cassini de l'EHESS jusqu'en 1962[1], base Insee à partir de 1968[2],[3],[4].

  Lieux et monuments

  • Vestiges gallo-romains.
  • Cimetière militaire Franco-Allemand sur la route de Saint-Privat-la-Montagne,
  • Ossuaire (1870)

  Édifice religieux

  Église Sainte-Marie.
  • Église Sainte-Marie : nef 1773, chœur gothique tardif, clocher roman 12e ; fragment d’une Vierge en bois 15e.

  Personnalités liées à la commune

  Références

  1. Notice communale de Sainte-Marie-aux-Chênes sur la base Cassini. Consulté le 1er janvier 2012.
  2. Résultats du recensement de la population - Sainte-Marie-aux-Chênes sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  3. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.
  4. Populations légales 2009 en vigueur le 1er janvier 2012 sur le site de l'Insee. Consulté le 1er janvier 2012.

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