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satrape (n.m.)
1.(histoire)gouverneur d'une province de l'ancien empire perse.
2.(figuré;littéraire)personnage important qui a de grands pouvoirs, de l'influence sur les gens ou les choses.
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⇨ definición de Satrape (Littré)
⇨ definición de Satrape (Wikipedia)
satrape (n.m.)
satrape (n.m.) (figuré;littéraire)
grand manitou, matador, grandeur (populaire, péjoratif), manitou (familier), puissant (ellipse)
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Ver también
satrape (n.m.)
⇨ Achéménès (satrape) • Artabaze (satrape) • Philotas (satrape) • Satrape (Perse) • Satrape du Collège de 'Pataphysique • Zopyre (satrape)
satrape (n. m.) [histoire]
situation politique (métier)[Classe]
dirigeant d'une région politique étrangère[Classe]
personne de l'ancienne Perse[Classe]
satrape (gouverneur de Perse)[Thème]
Perse (ancien pays devenu l'Iran)[termes liés]
gouverneur[Hyper.]
satrape (n. m.) [figuré , littéraire]
gouvernant[Classe]
homme de haute situation[Classe]
personne riche[Classe]
haut fonctionnaire[Classe]
personne exerçant une domination, un pouvoir sur qqch.[Classe]
Le Littré (1880)
1. Titre des gouverneurs de province chez les anciens Perses.
• Un des premiers soins du prince était de faire fleurir l'agriculture ; et les satrapes dont le gouvernement était le mieux cultivé, avaient la plus grande part aux grâces (BOSSUET Hist. III, 5)
• L'empire des Perses se divisait en cent vingt-sept gouvernements ; ceux qui en étaient chargés s'appelaient satrapes (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 366, dans POUGENS)
• Les satrapes, dans les provinces éloignées du monarque, étaient en quelque sorte des souverains ; car l'usage leur avait donné plusieurs prérogatives de la souveraineté (CONDIL. Hist. anc. II, 7)
2. Fig. Se dit d'un homme fier et despotique.
• Je suis fort aise de me voir loué par un homme comme vous ; cela pourra engager les satrapes de la littérature à me laisser en paix (P. L. COUR. Lett. II, 25)
• Le directeur de l'Opéra lui-même, ce satrape industriel, comme nous l'appelions, ne capitulait pas (REYBAUD Jér. Paturot, I, 6)
• Malheur donc ! oh ! malheur au mendiant qui frappe, Hypocrite et jaloux, aux portes du satrape ! (V. HUGO Odes, III, 1)
ÉTYMOLOGIE
Lat. satrapes, du grec ; inscriptions grecques ; hébreu, athschadraphnim ; du zend chôithrapaiti, chef de région, de chôitra, sanscr. kschetra, région, et paiti, sanscr. pati, chef (BURNOUF, Yaçna, p. 545).
Wikipedia
Un satrape (du grec σατράπης / satrápês, lui-même adapté de l'iranien xšaθrapā, du vieux perse xšaθrapāvan, signifiant « protecteur du pouvoir [royaume] ») est le gouverneur d'une satrapie, c'est-à-dire une division administrative de l'Empire perse.
Sommaire |
Selon Hérodote (III, 89), Darius Ier « établit dans l'empire des Perses vingt gouvernements (nomoi) qu'ils appellent eux-mêmes satrapies ». Cette organisation demeure la base du gouvernement territorial ultérieur. Cependant, le principe des satrapies est déjà connu sous Cyrus le Grand et Cambyse II, comme le montre l'inscription de Behistun. Selon le livre biblique de Daniel 6:1, Darius nomma jusqu'à 120 satrapes.
Le satrape a pour rôle principal de faire régner l'ordre dans sa province, et d'agrandir le territoire de l'Empire. En effet, selon la titulature achéménide, le Grand Roi est « roi de l'univers » et « roi des quatre directions ». Demander à un peuple « la terre et l'eau », signe de soumission, revient donc simplement à réclamer son dû. À la fin du VIe siècle, le satrape Oroitès se voit ainsi reprocher de n'avoir pas « su ajouter l'île de Samosya aux domaines du roi » (Hérodote, III, 126).
Le territoire confié à un satrape peut être très important. Ainsi, quand Hérodote mentionne qu'Oroitès a été nommé « gouverneur de Sardes (Sardiôn hyparkhos) » (III, 120), il veut dire en fait l'ensemble de la Lydie et de l'Ionie, Oroitès résidant tantôt effectivement à Sardes, tantôt à Magnésie du Méandre. En 535, un dénommé Gubāru reçoit un satrapie comprenant la Babylonie et le Transeuphratène, c'est-à-dire un immense territoire allant du Tigre au Nil.
Pour contrôler leur territoire, les satrapes ont à leur disposition une armée permanente, composée à la fois de soldats levés dans la satrapie et de troupes perses apportées par les aristocrates à qui l'on avait concédé une terre dans la satrapie.
Certains satrapes finissent par s'émanciper, faisant de leur satrapie un véritable royaume. Mausole agit ainsi pour la Carie.
Parmi les satrapes célèbres, on peut citer :
Les textes grecs et babyloniens recourent peu au terme vieux-perse de « satrape ». Ils lui préfèrent ordinairement une traduction plus vague, comme « gouverneur » — ὕπαρχος / hyparkhos pour les Grecs ou piḫātu pour les Perses. Dans l'inscription de Behistun, Darius Ier réfère à Vivāna, satrape en Arachosie et à Dadarši, satrape en Bactriane, sous le terme bandaka, qui met l'accent sur la relation personnelle entre le souverain et son dignitaire, et non sur le territoire.
Le titre de satrape a été porté en Inde par les Satrapes occidentaux (35-405).
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