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⇨ definición de Seine-et-Marne (Wikipedia)
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Seine et Marne (n. pr.)
département d'Ile-de-France[Classe...]
Wikipedia
Seine-et-Marne | |
---|---|
Administration | |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Code département | 77 |
Création du département | 4 mars 1790 |
Chef-lieu (Préfecture) |
Melun |
Sous-préfecture(s) | Fontainebleau Meaux Provins Torcy |
Président du conseil général |
Vincent Eblé |
Préfet de département | Pierre Monzani |
Statistiques | |
Population totale | 1 313 414 hab. (2009) |
Densité | 222 hab./km2 |
Superficie | 5 915 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 5 |
Circonscriptions législatives | 9 |
Cantons | 43 |
Intercommunalités | 40 |
Communes | 514 |
La Seine-et-Marne est un département français appartenant à la grande couronne de la région Île-de-France. Il tire son nom du fleuve Seine et de la rivière Marne. L'INSEE et la Poste lui attribuent le code 77. Sa population en 2009 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) est de 1 313 414 habitants.
Sommaire |
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie des provinces d'Île-de-France et de Champagne.
Le département de Seine-et-Marne fait partie de la région Île-de-France, dont il constitue la moitié orientale. Sa superficie représentant à elle seule, 49 % de celle de la région.
Il s'agit du département français comptant le plus de « voisins » (départements limitrophes) : 10 (devant le Maine-et-Loire qui en compte 8). Les dix départements ayant des limites communes avec la Seine-et-Marne sont : le Val-d'Oise, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et l'Essonne à l'ouest, le Loiret et l'Yonne au sud, l'Aube et la Marne à l'est, l'Aisne et l'Oise au nord.
Le département s'étend sur plusieurs régions naturelles, notamment la Brie et le Gâtinais.
Le point culminant du département est la butte Saint-Georges (215 m).
En 2008, 735 208 tonnes de déchets ménagers et assimilés ont été collectées en Seine-et-Marne, soit 566 kg/hab[1].
La Seine-et-Marne connaît un régime climatique tempéré de type atlantique. La pluviosité est légèrement plus marquée aux environs de Fontainebleau et dans l'est de la Brie française, la Brie humide (700 mm de pluie/an) contre une moyenne départementale à 650 mm, légèrement supérieure au reste de la région Île-de-France (600 mm). Température moyenne de 3,2° en janvier et 18,6° en juillet à Melun sur la période 1953-2002. La tempête Lothar du 26 décembre 1999 a fait 5 morts en Seine-et-Marne et a couché de très nombreux arbres.
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la IIIe République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements de Provins et de Fontainebleau, comme dans le secteur de Coulommiers - La Ferté-Gaucher qui, de longue date, élisent régulièrement des candidats issus des partis de droite. Dans les années de l'entre deux guerres, le département, par le développement des activités industrielles et de transport, a vu progressivement émerger l'influence des forces de gauche, notamment autour des cités cheminotes de Mitry-Mory et de Vaires-sur-Marne.
Après la Libération, le département a souvent élu des députés de gauche, en accordant d'ailleurs une certaine primauté au PCF, celui-ci dépassant encore les 30 % des suffrages exprimés aux élections de janvier 56 et obtenant 2 des cinq élus du département, un troisième siège étant attribué à la SFIO.
A contrario, le mode d'élection spécifique du Sénat, alors appelé Conseil de la République a favorisé, dès 1948, une hégémonie de la droite sur la représentation du département. L'instauration de la Ve République a modifié la donne en donnant à la droite, et notamment au courant gaulliste la primauté dans la représentation parlementaire du département à l'Assemblée Nationale. Ainsi, en 1958, première législature du nouveau régime, le parti gaulliste obtient les cinq sièges de député du département. Cette situation perdure jusqu'en 1973 où la circonscription de Chelles et celle de Melun élisent respectivement un député PCF et un député PS.
Le rapport de forces n'évolue pas ensuite jusqu'en 1981 où, pour la première fois dans l'histoire du département, la gauche obtient 3 des 5 élus (un quatrième élu, invalidé, étant finalement battu dans une élection partielle ensuite). Puis l'adoption du scrutin proportionnel modifie la répartition des élus, et entraîne notamment l'élection d'un député FN en 1986. Les 8 autres sièges du département sont alors ainsi répartis : 1 PCF, 3 PS, 3 RPR, 1 UDF. Depuis, la Droite a retrouvé son leadership aux législatives, position qui ne fut que temporairement remise en question qu'en 1988 et 1997, le PS obtenant à chacune de ces consultations 4 élus sur les 9 du département.
En 1993, 2002 et 2007, la droite a réalisé le grand chelem sur les 9 sièges du département, obtenant même lors du dernier renouvellement dès le premier tour la réélection de Jean-François Copé sur Meaux et celle de Christian Jacob sur Provins. Pour autant, cela ne peut faire oublier que, comme en bien d'autres endroits en France, les partis de gauche ne sont pas dénués de positions électives. D'ailleurs, en 2004, pour la seconde fois dans l'histoire du département, le Conseil Général a été gagné par la gauche, plus de vingt ans après le premier succès en la matière. Cette victoire de la gauche doit beaucoup à l'évolution démographique du département puisque ce sont les arrondissements de Melun et de Torcy qui fournissent l'essentiel des élus de la nouvelle majorité départementale, avec 8 des 10 cantons de chaque arrondissement pour ses diverses composantes. De même, la mise en œuvre du scrutin proportionnel au Sénat la même année a permis, dans le cadre d'une liste d'union des forces de gauche, de faire élire deux sénateurs PS et un sénateur PCF, situation que n'avait plus connu le département depuis la Libération.
Enfin, si le département a clairement choisi la candidature de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle (avec plus de 56 % des votes), il a, en 1981 comme en 1988, manifesté sa préférence pour le candidat de la gauche, en l'espèce François Mitterrand.
Sur le plan des personnalités politiques ayant marqué l'histoire du département, et pour s'en tenir à la période la plus récente, notons les anciens ministres des différents gouvernements de la Ve République comme Alain Peyrefitte, longtemps député de Provins ; plus près de nous Jean-François Copé et Christian Jacob ou encore Guy Drut, ancien champion olympique et député-maire de Coulommiers, et enfin dernièrement Yves Jégo, secrétaire d'État à l'Outre-Mer de 2007 à 2009. À gauche, le rôle est joué de longue date dans le département par Gérard Bordu pour le PCF, ou encore Alain Vivien, longtemps député PS de Brie Comte Robert et ancien responsable de la MILS, mission interministérielle de lutte contre les sectes.
Avec 335 000 ha soit 56 % de son territoire affecté à l'agriculture[2], la Seine-et-Marne se singularise en Île-de-France par le poids de ce secteur logiquement quasi inexistant dans les départements nettement plus urbanisés. Il emploie environ 48 000 personnes au sein de près de 2 800 exploitations (à 63 % familiales) ayant une surface moyenne de 120 ha[2]. Les céréales (à 65 %), mais aussi les oléagineux (12 %) et la betterave sucrière (7 %) sont les principales productions[2].
L'industrie emploie plus de 50 000 salariés sur le département, notamment dans l'industrie du verre (au sud), mais aussi dans l'agro-alimentaire, les industries chimiques (fabrication d'engrais entre autres), l'imprimerie et l'édition de journaux, tandis qu'existe sur Melun le centre de recherche de la Snecma qui occupe près de 4 000 salariés et constitue la plus importante unité industrielle du département. Cependant, le département, de par sa position géographique (placé sur le réseau TGV avec une connexion à Marne-la-Vallée, traversé par plusieurs autoroutes, proximité de l'aéroport de Roissy - Charles de Gaulle) dispose également d'une importante activité logistique et de transport. Ce secteur emploie près de 23 000 salariés, soit plus de 7 % des effectifs salariés du secteur privé.
Enfin, le développement des deux villes nouvelles a favorisé l'émergence de pôles tertiaires en devenir tandis que le tourisme dispose de solides arguments avec de nombreux sites remarquables et un bon parc hôtelier, notamment sur le site Disneyland Paris. Avec plus de 13 000 salariés, le parc d'attractions à vocation internationale est en effet le principal vecteur d'emplois du département.
Le département possède de nombreux sites touristiques dont les principaux sont :
Maisons à colombages dans la ville haute de Provins
La commanderie de Coulommiers
Parmi les lieux touristiques secondaires peuvent être cités :
Les habitants de Seine-et-Marne sont les Seine-et-Marnais. Département rural à l'origine, la population de Seine-et-Marne a triplé en un demi-siècle en raison du développement de l'agglomération parisienne et de l'implantation des villes nouvelles de Marne-la-Vallée et Sénart. Le sud et l'est du département restent encore relativement ruraux, mais toute la frange ouest très urbanisée, avec la ville de Chelles et la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, fait désormais partie de l'agglomération parisienne.
Au 1er janvier 2009, la Seine-et-Marne compte 1 313 414 habitants (somme des populations municipales du département selon l'INSEE). La Seine-et-Marne figure toujours parmi les départements français les plus dynamiques en matière de démographie, bien que la croissance ait ralenti en raison de la diminution du solde migratoire. En 1999, 80 % de la population du département résidaient en zone urbaine contre 20 % en zone rurale.
En 2008, quatre villes dépassent le seuil de 30 000 habitants : Chelles (52 765 habitants), Meaux (48 653 habitants), Melun (38 938 habitants) et Pontault-Combault (34 815 habitants).
Les chiffres correspondent à la population municipale (chiffres INSEE).
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 3,2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de Seine-et-Marne dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.
Commune | Population SDC | Nombre de logements | Rés. secondaires | % Rés. secondaires |
---|---|---|---|---|
Hermé | 579 | 374 | 148 | 39,59 % |
Pamfou | 936 | 503 | 164 | 32,60 % |
Misy-sur-Yonne | 947 | 515 | 156 | 30,21 % |
Livry-sur-Seine | 1 902 | 979 | 186 | 19,04 % |
Noisy-sur-École | 1 948 | 1 014 | 192 | 18,92 % |
Samois-sur-Seine | 2 084 | 1 029 | 142 | 13,82 % |
Montigny-sur-Loing | 2 764 | 1 429 | 183 | 12,78 % |
Serris | 7 123 | 3 645 | 432 | 11,85 % |
Bourron-Marlotte | 2 821 | 1 367 | 143 | 10,46 % |
Sources :
Architectes
Peintres
Sculpteurs
De très nombreux films de cape et d'épée français ont été tournés en Forêt de Fontainebleau.
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