definición y significado de Somaliland | sensagent.com


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Definición y significado de Somaliland

Definición

definición de Somaliland (Wikipedia)

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Frases

Wikipedia

Somaliland

                   

9° 33′ N 44° 03′ E / 9.55, 44.05

République du Somaliland (fr)
Jamhuuriyadda Soomaaliland (so)
جمهورية أرض الصومال (ar)

Republic of Somaliland (en)
Drapeau du Somaliland National Emblem of Somaliland.gif
Drapeau Armoiries
Emplacement du Somaliland
Administration
Statut politique Sécession de la Somalie
en 1991,
non reconnue
Capitale Hargeisa
Gouvernement
- Président
République
Ahmed M. Mahamoud Silanyo
Géographie
Superficie 137 600 km2
Démographie
Population  (2004) ~ 3 500 000 hab.
Densité ~ 25 hab./km2
Langue(s) somali (langue officielle)
anglais et arabe (langues reconnues)
Économie
Monnaie Shilling du Somaliland
Autres
Fuseau horaire UTC +3
Indicatif téléphonique 252
Devise Justice, Peace, Freedom, Democracy and Success for All
(Justice, paix, liberté, Démocratie et Succès pour tous)

Le Somaliland, en forme longue la République du Somaliland, en somali Soomaaliland et Jamhuuriyadda Soomaaliland, en arabe Arḍ aṣ-Ṣūmāl, أرض الصومال et Jumhūrīyat Arḍ aṣ-Ṣūmāl, جمهورية أرض الصومال, en anglais Somaliland et Republic of Somaliland, est un ancien territoire britannique situé au nord-ouest de la Somalie dans la Corne de l'Afrique. Le 18 mai 1991, les clans du nord ont proclamé l'indépendance des régions administratives de Awdal, Togdheer, Sanaag, Saaxil, Sool et Woqooyi Galbeed.

Ces régions sont situées entre l'Éthiopie, Djibouti et le Golfe d'Aden, une superficie d'environ 137 600 km². La population est estimée à 3,5 millions d’habitants, dont les clans des Issak et les Gadaboursi forment la majorité, les Issas et les Darod sont des clans minoritaires. La capitale du Somaliland est Hargeisa avec une population d'environ 400 000 habitants.

Bien que ce pays ne soit reconnu par aucun gouvernement, il reste stable politiquement, grâce à la prépondérance des règles claniques, à la démocratisation et aux infrastructures économiques laissées par les Britanniques, les Russes et les programmes d'assistance militaire américains.

Sommaire

  Histoire du Somaliland

  Préhistoire

  Une partie des peintures rupestres de Las Geel

En 2002, des archéologues français ont découvert des peintures rupestres à Las Geel près de Hargeisa. La présence de ces sites préhistoriques a poussé les autorités à préserver ce patrimoine et le faire connaître au monde.

  Histoire contemporaine

Le 3 août 1940 (ou le 4 selon d'autres sources), environ 40 000 Italiens envahissent le Somaliland britannique sous le commandement du général Guglielmo Nasi[1]. Ils s'emparent en quelques jours de plusieurs villes mal défendues[1]. Les forces britanniques au Somaliland reçoivent quelques renforts et un nouveau commandant, le major-général Godwin-Austen[1]. Jugeant les forces en présence trop inégales, ce dernier demande le 15 août le retrait des troupes britanniques[1]. Les derniers soldats britanniques sont évacués vers Aden le 17[1]. Les Italiens s'emparent de Berbera le 19 et annexent le Somaliland britannique à l'Afrique orientale italienne[1]. Lors de cette campagne, les pertes britanniques sont de 38 tués, 71 blessés et 49 disparus contre 465 tués, 1530 blessés et 34 disparus pour les Italiens[2].

Anciennement protectorat de Somalie britannique, il s'unit en 1960, 9 jours après avoir obtenu son indépendance, avec la Somalie italienne pour former la Somalie, alors que plus d'une trentaine d'États l'ont reconnu officiellement. Le Premier ministre de la Somalie britannique, Mohamed Ibrahim Egal, devient ministre dans la nouvelle république de Somalie. Il devient Premier ministre en 1967, mais un coup d'État le renverse en 1969. En 1991, survient un soulèvement dans l'ancien territoire de la Somalie britannique (le Somaliland) notamment à cause des massacres, des pillages en tous genres et de tous types, le bombardement du peuple de Hargeisa par l'armée de l'air du régime de Mohammed Siad Barre qui a fait plus de cinquante mille morts (surtout des femmes et des vieillards de la population de Hargeisa). Les massacres qu'ils ont subis de la part du régime ont entrainé la formation d'un mouvement national somali composé essentiellement de la diaspora somalilandaise. Cela a provoqué la disparition du gouvernement en Somalie. Egal est élu président en 1993, il est réélu en 1998 et reste au pouvoir jusqu'à sa mort le 3 mai 2002. Le vice-président Dahir Riyale Kahin est déclaré nouveau président peu après. Aujourd'hui le Somaliland est un État non reconnu par la communauté internationale. Il est surtout mal accepté dans la région, sauf par l'Éthiopie, qui utilise le port somalilandais de Berbera comme débouché maritime secondaire, en plus de Djibouti. Le Somaliland est aussi en proie à un conflit sporadique qui l'oppose, sur sa frontière est, à la région semi-autonome du Pount.

Le 26 juin 2010, Ahmed Silanyo est élu président de la République, et succède démocratiquement à Riyale Kahin un mois plus tard[3].

Le Kenya, l'Ouganda et l’Éthiopie pourraient être les premiers pays à le reconnaître comme étant un Etat, ouvrant ainsi la voie à sa reconnaissance internationale[réf. nécessaire].

  Géographie du Somaliland

  Divisions administratives

  Régions du Somaliland
  Carte du Somaliland
Région Capitale
1 Salal Zeila
2 Awdal Borama
3 Gabiley Gabiley
4 Gaaroodi Salahley
5 Sahil Berbera
6 Odweyne Odweyne
7 Togdheer Burao
8 Cayn Buuhoodle
9 Sarar Caynaba
10 Sool Las Anod
11 Sanaag Erigavo
12 Maakhir Badhan
13 Hawd Baligubadle
14 Maroodi Jeex Hargeisa

  Principales villes

Les principales villes ou sites historiques du Somaliland sont:

  Langues

  Distribution de la langue afro-asiatique somali dans la région de la corne de l'Afrique.

Toute la population, c'est-à-dire environ 4 millions d'habitants, parle le somali, langue commune avec la République de Somalie (ex Somalie italienne). Seules quelques variantes dialectales diffèrent avec le somali parlé au Sud. L'arabe est très courant, et est utilisé surtout dans un cadre religieux, ou pour le commerce du bétail avec des pays de la péninsule arabique (Arabie Saoudite, Yémen),et pour le commerce avec les populations frontalières éthiopiennes. L'arabe est la première langue commerciale. L'anglais est la langue coloniale, et la seconde langue commerciale, parlée par 6% de la population, de plus, c'est également la langue Universitaire, et celle des élites. L'anglais est aussi la deuxième langue administrative, à égalité avec le somali. L'italien n'était parlé que dans la Somalie du Sud, l'ex-Somalie italienne, à ne pas confondre avec le Somaliland, au nord, ex-protectorat britannique.

  Économie

L'exportation de bétail est très importante pour l'économie du Somaliland. Le port de Berbera est aussi utilisé pour des exportations de l'Éthiopie, puisque l'Éthiopie ne dispose plus du port érythréeen d'Assab.

Le Somaliland dispose de richesses minières et pétrolières, toutes exploitées par Invicta Capital[réf. nécessaire]. Cette société est dirigée par Mohammed Yussef et administrée par Lord John Stevens, le conseiller spécial pour le renseignement de l'ancien Premier ministre britannique, Gordon Brown[4].

  Notes et références

  1. a, b, c, d, e et f Anthony Mockler, Haile Selassie's War: The Italian-Ethiopian Campaign, 1935-1941, p. 241-249.
  2. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 23.
  3. Gérard Prunier, « Le Somaliland, une exception africaine », Le Monde diplomatique, octobre 2010, p. 6.
  4. Intelligence Online n°552 du 24 août 2007

  Voir aussi

  Liens internes

  Bibliographie

  • (en) Mark Bradbury, Becoming Somaliland, Progressio, Londres ; James Currey, Oxford ; Indiana University Press, Bloomington, Ind. ; Indianapolis, Ind., 2008, 271 p.
  • (en) Ioan M. Lewis, Understanding Somalia and Somaliland : culture, history, society, Hurst & Company, Londres, 2008, 139 p. (ISBN 978-1-85065-898-6)
  • (fr) Constance Desloire, « Somaliland. Le pays qui n'existe pas », Jeune Afrique, no 2575, du 16 au 22 mai 2010, p. 40 (entretien avec Dahir Riyale Kahin)

  Liens externes

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