definición y significado de Sénégal | sensagent.com


   Publicitad R▼


 » 
alemán árabe búlgaro checo chino coreano croata danés eslovaco esloveno español estonio farsi finlandés francés griego hebreo hindù húngaro indonesio inglés islandés italiano japonés letón lituano malgache neerlandés noruego polaco portugués rumano ruso serbio sueco tailandès turco vietnamita
alemán árabe búlgaro checo chino coreano croata danés eslovaco esloveno español estonio farsi finlandés francés griego hebreo hindù húngaro indonesio inglés islandés italiano japonés letón lituano malgache neerlandés noruego polaco portugués rumano ruso serbio sueco tailandès turco vietnamita

Definición y significado de Sénégal

Definición

Sénégal (n.prop.)

1.État (république) d'Afrique occidentale, sur l'Atlantique (superficie : 196192 km²; 8,06 millions d'habitants; capitale Dakar; agriculture : millet, arachide).

2.fleuve d'Afrique occidentale (1700 km). Il sert ensuite de frontière commune au Sénégal et à la Mauritanie, et se jette dans l'Atlantique.

   Publicidad ▼

Definición (más)

definición de Sénégal (Wikipedia)

Sinónimos

Sénégal (n.prop.)

république du Sénégal

   Publicidad ▼

Ver también

Sénégal (n.prop.)

sénégalais

Frases

2009 au Sénégal • Acacia Sénégal • Administrateurs coloniaux au Sénégal • Agriculture du Sénégal • Air Sénégal International • Angola-Sénégal en football • Archives nationales du Sénégal • Armoiries du Sénégal • Arrondissements du Sénégal • Assemblée nationale du Sénégal • Assises nationales du Sénégal • Association des Scouts et Guides du Sénégal • Association des consommateurs du Sénégal • Association des scouts et guides musulmans du Sénégal • Aéroport de Saint-Louis (Sénégal) • Bakel (Sénégal) • Bala (Sénégal) • Banque de l’habitat du Sénégal • Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal • Banque islamique du Sénégal • Bargny (Sénégal) • Bloc pour le renforcement de la démocratie au Sénégal • Bona (Sénégal) • Brin (Sénégal) • Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal • Cartes géologiques du Sénégal • Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal • Chacal du Sénégal • Championnat du Sénégal de football • Championnat du Sénégal de football 2008 • Championnat du Sénégal de football 2009 • Championnat du Sénégal de football D2 2009 • Chef d'état-major de l'armée de terre (Sénégal) • Chef d'état-major général des armées (Sénégal) • Chef d'état-major particulier du président de la République (Sénégal) • Chronologie du Sénégal • Colomba (Sénégal) • Commission électorale nationale autonome (Sénégal) • Communautés rurales du Sénégal • Communes d'arrondissement du Sénégal • Communes du Sénégal • Compagnie du Cap-Vert et du Sénégal • Compagnie du Sénégal • Condition féminine au Sénégal • Confréries du Sénégal • Confédération nationale des travailleurs du Sénégal • Conseil économique et social (Sénégal) • Convention démocratique et sociale (Sénégal) • Coucal du Sénégal • Coupe du Sénégal de football • Cour suprême du Sénégal • Crédit du Sénégal • Culture du Sénégal • Dabo (Sénégal) • Dagana (Sénégal) • Dahra (Sénégal) • Diocèse de Saint-Louis du Sénégal • Directeur de l'Information et des Relations Publiques des Armées (Sénégal) • Directeur de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (Sénégal) • Drapeau du Sénégal • Droits de l'homme au Sénégal • Droits des personnes LGBT au Sénégal • Démographie du Sénégal • Départements du Sénégal • Franc-maçonnerie au Sénégal • France-Sénégal en football • Front populaire (Sénégal) • Frontière entre la Gambie et le Sénégal • Frontière entre la Guinée et le Sénégal • Frontière entre la Guinée-Bissau et le Sénégal • Frontière entre la Mauritanie et le Sénégal • Frontière entre le Mali et le Sénégal • Gouvernement du Sénégal du 18 juin 1958 • Gouvernement du Sénégal du 20 mai 1957 • Grande-Côte (Sénégal) • Groupe d'appui et de rénovation à l'action populaire/Alliance démocratique du Sénégal • Groupement national des sapeurs pompiers (Sénégal) • Groupes ethniques du Sénégal • Géographie du Sénégal • Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale (Sénégal) • Histoire du Sénégal • Immigration libanaise au Sénégal • Industries chimiques du Sénégal • Inspecteur général des forces armées (Sénégal) • Inspection générale d'État (Sénégal) • Jean-Michel Sénégal • Kailo (Sénégal) • Kassel (Sénégal) • Kona (Sénégal) • Langues du Sénégal • Le Courrier (Sénégal) • Le Réveil du Sénégal • Le Soleil (Sénégal) • Liste de films tournés au Sénégal • Liste de ponts du Sénégal • Liste des Premiers ministres du Sénégal • Liste des autoroutes du Sénégal • Liste des cours d'eau du Sénégal • Liste des députés du Sénégal élus en 2007 • Liste des espèces d'oiseaux du Sénégal • Liste des gouvernements de la République du Sénégal • Liste des lacs du Sénégal • Liste des ministres de l'Intérieur du Sénégal • Liste des ministres de l'Économie et des Finances du Sénégal • Liste des ministres des Affaires étrangères du Sénégal • Liste des parcs nationaux et réserves du Sénégal • Liste des présidents du Sénégal • Liste des routes du Sénégal • Liste des îles du Sénégal • Little Senegal • Léhar (Sénégal) • Mamadou Diallo (Sénégal) • Mamelles (Sénégal) • Martin-chasseur du Sénégal • Medna (Sénégal) • Mon frangin du Sénégal • Moniteur du Sénégal et dépendances • Mouvement pour la citoyenneté du Sénégal • Musée du Centre de Recherches et de Documentation du Sénégal à Saint-Louis • Médias au Sénégal • Observatoire et Conservatoire des Insectes du Sénégal • Office de commercialisation agricole du Sénégal • Ordre national du Lion du Sénégal • Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal • Parlement du Sénégal • Parti africain écologiste du Sénégal • Parti de la réforme (Sénégal) • Parti des travailleurs (Sénégal) • Parti du regroupement africain-Sénégal • Parti humaniste (Sénégal) • Parti socialiste (Sénégal) • Partis politiques du Sénégal • Passy (Sénégal) • Pata (Sénégal) • Peinture sous verre du Sénégal • Personnalités du Sénégal • Petite-Côte (Sénégal) • Politique du Sénégal • Politique étrangère du Sénégal • Pout (Sénégal) • Propriété intellectuelle au Sénégal • Préhistoire et protohistoire du Sénégal • Rassemblement des travailleurs africains - Sénégal • Rassemblement des écologistes du Sénégal - Les Verts • Rassemblement national démocratique (Sénégal) • Religions et croyances au Sénégal • Rosso (Sénégal) • Rouget du Sénégal • Rue du Sénégal • Référendum de 1963 au Sénégal • Référendum de 1970 au Sénégal • Régions du Sénégal • Sagna (localité du Sénégal) • Sagne (ville du Sénégal) • Saint-Louis (Sénégal) • Santé au Sénégal • Senegal music awards • Sob (Sénégal) • Société générale de banques au Sénégal • Société nationale d'électricité du Sénégal • Société nationale des conserveries du Sénégal • Soum (Sénégal) • Sous-Chef d’état-major général des Armées (Sénégal) • Sport au Sénégal • Subdivisions du Sénégal • Syndicalisme au Sénégal • Sénat (Sénégal) • Sénégal (fleuve) • Sénégal (homonymie) • Sénégal Airlines • Sénégal aux Jeux olympiques • Sénégal aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 • Sénégal aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 • Sénégal aux Jeux olympiques d'été de 2008 • Sénégal-Turquie en football • Sénégal-Uruguay en football • Taré (Sénégal) • Taxis au Sénégal • Touba (Sénégal) • Tourisme au Sénégal • Transport au Sénégal • Union des forces républicaines (Sénégal) • Union des travailleurs libres du Sénégal • Union pour la République (Sénégal) • Villages du Sénégal • Villes du Sénégal • École nationale d'administration (Sénégal) • Économie du Sénégal • Éducation au Sénégal • Élections au Sénégal • Équipe du Sénégal de basket-ball • Équipe du Sénégal de basket-ball féminin • Équipe du Sénégal de beach soccer • Équipe du Sénégal de football • Équipe du Sénégal de football à la Coupe du monde 2002 • Équipe du Sénégal de rugby à XV • Étymologie du nom Sénégal • Île aux Serpents (Sénégal)

Diccionario analógico

Wikipedia

Sénégal

                   

14°43′N 17°28′W / 14.717, -17.467

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Sénégal (homonymie).
République du Sénégal (fr)
Drapeau du Sénégal Armoiries du Sénégal
(Drapeau du Sénégal) (Armoiries du Sénégal)
Devise nationale : Un Peuple, Un But, Une Foi
carte
Langues officielles Français
Langues nationales[1]
Diola
Malinké
Pular
Sérère
Soninké
Wolof
Capitale Dakar
14°43′29″N 17°28′24″O / 14.72472, -17.47333
Plus grande ville Dakar
Forme de l’État République semi-présidentielle
 - Président
 - Premier ministre
Macky Sall
Abdoul Mbaye
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 87e
196 712 km2
2,1%
Population
 - Totale (2011 est.)
 - Densité
Classé 71UNIQ77ad5a793a686f4b-nowiki-00000064-QINU2UNIQ77ad5a793a686f4b-nowiki-00000065-QINUe
12 855 153 [3] hab.
65,3[3] hab./km2
Indépendance
 - Décolonisation
de la France
4 avril 1960.
Gentilé Sénégalais
Monnaie Franc CFA (XOF)
IDH (2010) 0.459 (taux moyen) (155e sur 187 pays classésUNIQ77ad5a793a686f4b-nowiki-00000072-QINU4UNIQ77ad5a793a686f4b-nowiki-00000073-QINU)
Fuseau horaire UTC 0
Hymne national le Lion rouge
Code ISO 3166-1 SEN, SN
Domaine internet .sn
Indicatif
téléphonique
+221
  Carte du Sénégal

Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest, la Mauritanie au nord et à l'est, le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km à l'intérieur des terres. Les îles du Cap-Vert sont situées à 560 km de la côte sénégalaise.

Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.

Pendant la période coloniale, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux s'établissent le long de la côte. La ville de Saint-Louis devient capitale de l'Afrique occidentale française puis ce sera la ville de Dakar en 1902 laquelle deviendra ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960.

Le pays fait partie de la CEDEAO. Depuis le 2 avril 2012, le président du pays est Macky Sall. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait également partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens.

Sommaire

  Étymologie

Article détaillé : Étymologie du nom Sénégal.

L'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850, l'abbé David Boilat, dans ses Esquisses sénégalaises, y voyait une déformation de l'expression wolof suñu gaal, c'est-à-dire «notre pirogue». Très populaire, c'est la version la plus souvent relayée par les médias. Elle est pourtant contestée depuis les années 1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle qui rattache le toponyme à une tribu berbère du Sahara, les Zenaga. Mais le débat scientifique pencherait plutôt en faveur des Zenaga ou Sanhadja aujourd`hui.

  Histoire

  Préhistoire

Article détaillé : Histoire ancienne des Sérères.

Le plus souvent la préhistoire et protohistoire du Sénégal évoquent avant tout les cercles mégalithiques de Sénégambie ou les amas coquilliers artificiels, tels ceux de l'île de Fadiouth.

Pendant la préhistoire, la présence d'un peuplement assez ancien est estimé très antérieure à l’ère chrétienne. Des bifaces en amande du paléolithique inférieur ont été découverts dans la presqu'île du Cap-Vert, ainsi que d'autres objets en pierre plus élaborés (hachereaux, racloirs) dans la région de Rufisque et au bord des rivières du Sénégal oriental.

Au néolithique, l'outillage se diversifie et la céramique fait son apparition. Les fouilles menées dans les régions côtières ont mis au jour des restes de cuisine qui témoignent d'une importante population de pêcheurs et commerçants (marigot de Khant dans le delta, embouchure du Saloum).

La métallurgie se développe à l'époque protohistorique (premier millénaire avant J.-C.), où l'on retrouve des tombeaux en forme de tumulus. Dans le centre du pays, débordant sur l'actuelle Gambie, on trouve un ensemble de cercles de mégalithes sur un secteur de 100 km sur 250 km. On retrouve ce type d’alignement dans le nord est de la république centrafricaine.

  Premiers royaumes

  Ndeté Yalla, reine du Waalo

Les peuplements se sont progressivement consolidés pour aboutir à la création des premiers royaumes qui se forment au VIIe siècle, les Toucouleurs fondent le Tekrour, le Royaume du Namandirou, puis le Djolof, avec de lointaines parentés avec l'empire du Ghana. Parmi les différents royaumes, le plus puissant au XIVe siècle était l'empire du Djolof qui regroupait le Cayor, le Baol, les royaumes sérères du Sine et du Saloum, le Waalo, le Fouta-Toro et le Bambouk. Au sud du pays, l'État du Kaabu, puis le Fouladou.

Le Djolof était un empire fondé par Ndiadiane N'diaye, premier bourba (roi) djolof. Il avait été élu comme chef dans ce qui allait devenir le royaume du Oualo, au nord-ouest de l'actuel Sénégal, dans la région du fleuve. Il avait réuni toutes les populations d'ethnie wolof pour fonder cet empire au XIIIe siècle. L'empire s'effondra en 1549, avec la mort du dernier empereur du Djolof, Lélé Fouli Fak, tué par Amary Ngoné Sobel Fall, alors chef de la région du Cayor.

Le Djolof est resté vassal de l'empire du Mali pendant un siècle. À partir de là, les autres États allaient, tour à tour, prendre leur indépendance jusqu'à réduire le grand empire du Djolof aux dimensions d'une royauté dans la partie centrale du pays. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les colons français annexèrent progressivement tous les royaumes du Sénégal. Le Djolof fut le dernier royaume annexé avec le départ en exil de Alboury Ndiaye, sous l'impulsion de Louis Faidherbe.

L'islam est introduit au Sénégal pour la première fois entre le VIIIe siècle et le IXe siècle par le biais des commerçants arabo-berbères. Ils diffusent pacifiquement cette religion et convertissent les Toucouleurs , lesquel la propageront partout au Sénégal. Plus tard, au XIe siècle, les Almoravides, aidés des Toucouleurs, tentent d'islamiser les groupes de religion traditionnelle par le Djihad. C'est l'une des raisons qui entraîne la migration des Sérères vers le Sine-Saloum, des Wolofs, des Peuls et des Mandingues, qui étaient tous concentrés au Tekrour. Une légende populaire, chantée par les griots et illustrée par le poète-président Senghor, rattache d'ailleurs la filiation du premier Bourba Djolof Ndiadiane N'Diaye à la dynastie des Almoravides (fondatrice de Marrakech et responsable de l'attaque repoussée par le célèbre « Cid »). L'islam se propage très tôt dans l'empire du Djolof. Mais c'est au XIXe siècle qu'il gagne véritablement l'ensemble des populations, pacifiquement, grâce aux marabouts et leurs confréries tels que El Hadji Malick Sy pour la tidjaniya ou Amadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, qui émerveillent les populations par leur érudition et leurs miracles. C'est également un moyen pour les populations de s'unir et se protéger contre les ravages que connaissent les royaumes au XIXe siècle (djihads répétés, colonisation forcée).

Le XIXe siècle est en effet marqué par la chute des royaumes, l'avancée des colons européens ainsi que par la résistance anticoloniale, illustrée par des personnages tels que Lat Dior, Sidya Ndaté Yalla Diop, El Hadj Oumar Tall, Mamadou Lamine Dramé, Bouna Alboury Ndiaye, Alpha Molo Balde, Maba Diakhou Ba, Ndeté Yalla Mbodj, Moussa Molo Balde, Aline Sitoe Diatta... La religion catholique se diffuse avec les missionnaires européens à partir du XIXe siècle, en particulier au Sine et en Casamance.

  Colonisation

  Bal de signares à Saint-Louis (gravure de 1890)

La conquête coloniale commence dès la découverte de ces terres en 1442 par le navigateur vénitien Cadamosto pour le compte du Portugal. Les Portugais se lancent alors rapidement dans la traite des Noirs, mais devront bientôt faire face à la concurrence des négriers britanniques, français et hollandais à travers le Commerce triangulaire.

Les Hollandais fondent un comptoir sur l´île de Gorée, la France établit en 1659 celui de Saint-Louis qui deviendra la première capitale du Sénégal. En 1677, les Français occupent à leur tour l'île de Gorée (un des principaux centres du commerce des esclaves avec Saint-Louis et le fort de l'île James en Gambie).

  Un tirailleur et sa famille en transit à Marseille en 1913

La seconde République de 1848 crée un mandat de député pour Saint Louis. L'ordre colonial s'impose avec Faidherbe, gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865, qui jette les bases de la future Afrique occidentale française (AOF). Respectueux des coutumes indigènes, il étend l'influence française très au-delà du Sénégal, travaille à développer l'économie locale et créé le port de Dakar. La troisième République accorde le statut des quatre communes à Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque, puis, sous l'influence du député noir Blaise Diagne, une citoyenneté pour les habitants de ces communes en 1916 qui envoient des conscrits pendant les deux conflits mondiaux (les tirailleurs sénégalais). En 1919, certains troubles agitent Dakar. Le tirailleur Cheikou Cissé, né au Soudan français et blessé pendant la guerre, est condamné à la peine de déportation perpétuelle et envoyé au bagne de Nouvelle-Calédonie. Mort en 1933, il a fait l'objet d'une lutte de la part des milieux anticolonialistes français (dont le Secours rouge international et la SFIC communiste).

Après Saint-Louis, Dakar devient, en 1902, la capitale de l'Afrique occidentale française, l'une des colonies françaises.

En janvier 1959, le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent pour former la Fédération du Mali, qui devient complètement indépendante le 20 juin 1960. Cette indépendance est la conséquence des transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Cette date est considérée comme le jour officiel d'accession du Sénégal à l'indépendance.

  Indépendance

Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance.

Le Sénégal et la Gambie s'unissent en 1982 pour former la Confédération de Sénégambie, mais celle-ci ne fut que théorique et n'a jamais été mise en application. Elle est finalement dissoute en 1989.

Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière intermittente entre les séparatistes installés dans le sud de la Casamance et les forces gouvernementales. Après plusieurs tentatives infructueuses, un nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 2004[5] entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 2007[6].

En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisin alors que la plupart étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique. Selon le HCR, des réfugiés sont toujours établis le long du fleuve Sénégal[7]. En 2007, le président de la Mauritanie a déclaré lors de sa campagne, être en faveur du retour de ses compatriotes vivant au Sénégal et au Mali contre leur gré[8].

  Politique

Articles détaillés : Politique du Sénégal et Droit sénégalais.

Le Sénégal est l'un des pays les plus stables d'Afrique car il n'y a jamais eu de coup d’État, et le « modèle sénégalais »[9] était souvent mis en avant dans le passé, même si Amnesty International dénonce encore quelques arrestations à caractère politique[10],[11].

Le Sénégal est une république démocratique (présence de plusieurs partis politiques). Le régime est semi-présidentiel car à l'indépendance, le Sénégal a adapté le modèle politique français de 1958 comme d'autres pays africains qui étaient membres de l'AOF. La constitution du Sénégal date de 1959, elle a été révisée dès 1960 par Léopold Sédar Senghor suite à un référendum. Plusieurs révisions vont se succéder notamment celle de 1963 qui instaure le régime présidentiel (à cette époque : suppression du Premier ministre) puis celle de 2001 qui ramène le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans (le Sénat sera supprimé puis rétabli en 2007).

Le président de la République est le chef de l'État, élu au suffrage universel direct pour une durée de sept ans[12] renouvelable une fois. Il nomme le Premier ministre qui choisit à son tour les ministres de son cabinet et propose leur nomination au président de la République.

Le premier président est Léopold Sédar Senghor, leader charismatique et poète de renom. En 1981 son Premier ministre Abdou Diouf prend sa succession, mais en 2000 le Parti démocratique sénégalais l'emporte avec Abdoulaye Wade, réélu en 2007. L'élection présidentielle de 2012 voit la victoire de Macky Sall face à Abdoulaye Wade.

Le Parlement du Sénégal est doté de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat.

Instituée le 20 août 1960, l’Assemblée nationale accueille 150 députés, élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Le scrutin est majoritaire à un tour au niveau des départements à concurrence de 90 députés et proportionnel sur une liste nationale à concurrence de 60 députés. L’Assemblée est aujourd’hui présidée par Mamadou Seck. Les élections législatives sénégalaises de 2007 se sont soldées par une très large victoire de la coalition présidentielle, mais près des deux tiers des électeurs ne s’étaient pas rendus aux urnes, notamment en raison d’un mot d’ordre de boycott de la part des partis d’opposition.

Le Parlement du Sénégal était monocaméral pendant une période : le Sénat, supprimé en 2001 à la suite d’un référendum constitutionnel, a été rétabli en mai 2007. Les sénateurs seront au nombre de 100. 35 ont déjà été élus au suffrage indirect dans les départements, les 65 autres seront désignés par le chef de l’État. Le Sénat est aujourd'hui présidé par Pape Diop, ancien maire de la ville de Dakar.

La loi sur la décentralisation, mise en application en janvier 1997, accorde des pouvoirs significatifs aux assemblées régionales.

  Palais de Justice de Louga

Supprimée en 1992, la Cour suprême du Sénégal avait été remplacée par trois organes spécialisés, la Cour de cassation, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel, assez semblables à leurs homologues français.

En août 2008 une loi organique recrée une Cour suprême par la fusion entre la Cour de cassation et le Conseil d'État[13].

Le Conseil Constitutionnel comprend cinq membres qui sont nommés par décret pour six ans non renouvelables, dont un président et un vice-président. Il est partiellement renouvelé tous les deux ans, à raison de deux membres au maximum. Son rôle est de contrôler les élections législatives et de vérifier la constitutionnalité des lois et les engagements internationaux.

Le Sénégal a aboli la peine de mort le 10 décembre 2004[14]. Les rapports homosexuels sont passibles de peines de prison[15].

  Langue

Article détaillé : Langues du Sénégal.

Le Sénégal est membre de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

  Francophonie

Les régions sénégalaises de Dakar, Diourbel, Fatick, Kaffrine, Koalack, Kedougou, Kolda, Louga, Matam, Saint-Louis, Sedhiou, Tambacounda, Thiès et de Ziguinchor sont membre de l'Association internationale des régions francophones[16].

  Géographie et climat

  Vue satellite de la presqu'île du Cap-Vert
Articles détaillés : Géographie du Sénégal et Villes du Sénégal.

Le Sénégal a une importante façade maritime à l'ouest avec l'océan Atlantique (530 km de côtes)[17]. Le fleuve Sénégal constitue une frontière au nord avec la Mauritanie et à l'est avec le Mali. Au sud-est, la frontière avec la Guinée est traversée par les contreforts de la montagne du Fouta-Djalon et au sud-ouest avec la Guinée-Bissau par une forêt tropicale. La Gambie forme une enclave et sépare la région de la Casamance du reste du pays.

Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de longitude Ouest. Sa pointe ouest (la presqu'île du Cap-Vert constitue la partie la plus occidentale de toute l’Afrique continentale.

Le pays s’étend sur 196 722 km²[18].

  Aperçu géologique

  Le Bassin sédimentaire sénégalo-mauritano-guinéen dans son cadre régional

Le Bassin sédimentaire sénégalais constitue un segment du Bassin sénégalo-mauritano-guinéen, vaste bassin côtier de marge continentale passive. Ce Bassin sédimentaire est limité à l’est et au sud-est par la chaîne des Mauritanides et au sud, par le Bassin de Bové. Long de 1 300 km, dans son extension maximale (Mauritanie-Guinée Bissau), ce bassin atteint une largeur maximale d’environ 550 km à la latitude de Dakar.

Appuyé sur le Craton ouest-africain, le bassin côtier accumule une puissante série sédimentaire, d’origine principalement marine, qui débute au Trias-Lias et se termine au Miocène. Depuis la limite orientale du bassin, proche de Bakel, les dépôts s’épaississent vers l’ouest, d’abord progressivement, puis, passant une flexure localisée entre 15°30’W et 16°30’W (Spengler et al., 1966[19] ; Latil-Brun et Flicoteaux, 1986[20]), leur puissance augmente rapidement, pour atteindre, à Dakar, des puissances de plus de six à sept mille mètres (Castelain, 1965[21] ; Spengler et al., 1966). En Casamance, les profondeurs estimées dépasseraient huit mille mètres.

Malgré le caractère subhorizontal des couches, les données pétrolières indiquent une forte structuration et une importante compartimentation des dépôts, dont le Horst de Diass donne un aperçu. Au Sénégal, la série méso-cénozoïque affleurante se limite aux termes stratigraphiques les plus supérieurs, n’interceptant le Campanien que très marginalement alors que le Maastrichtien est mieux exposé dans le Horst de Diass, malgré la présence d’une puissante cuirasse latéritique.

Les séries cénozoïques sont plus largement représentées à l’affleurement, exposées dans les falaises de la presqu’île du Cap-Vert et aussi dans la falaise à l’ouest et au sud de Thiès et marginalement dans le Sine, où elles sont surtout connues en puits. Les plus beaux affleurements se localisent à la marge atlantique. Au cœur du bassin la série sédimentaire est masquée par la cuirasse latéritique fini-tertiaire et, vers le nord-ouest, par les dépôts éoliens quaternaires. Dans cette région centrale et orientale, les seuls affleurements tertiaires connus sont limités aux rives du lac de Guier et à la haute vallée du fleuve Sénégal, dans la région de Matam, les grès du «Continental terminal» (renommé Formation du Saloum en 2009) venant largement sceller et masquer la série marine paléogène. En Casamance, il est connu, en forage, que la série marine monte jusque dans le Miocène.

Le volcanisme miocène apparaît régionalement dispersé dans la presqu’île du Cap-Vert et la région de Thiès ; il est représenté par des laves et des tufs coiffés par la cuirasse ferrugineuse fini-pliocène (Crévola,1994[22]). Le volcanisme quaternaire, polyphasé, est restreint à la pointe de la presqu’île du Cap-Vert.

De récentes cartes géologiques du Sénégal (2009) viennent d'être élaborées dans le cadre de la Coopération Sénégal – Union européenne, suivant les procédures du neuvième Fonds européen de Développement (FED) pour le compte de la Direction des Mines et de la Géologie (DMG) et existent aux échelles de 1/500 000 pour les trois quarts du territoire et de 1/200 000 le long du fleuve Sénégal.

  Climat

Le climat est au nord du type désertique et au sud du type tropical avec :

  • une saison des pluies de juin à octobre avec un pic en août, septembre est variable selon la latitude (moins de précipitations dans le nord par rapport au sud). C'est la période des moussons. On ne peut parler de vraie saison des pluies que dans la Casamance, seule région où il y a aussi des forêts dignes de ce nom ;
  • une saison sèche de novembre à juin avec des alizés continentaux, avec des températures comprises entre 22°C et 30°C, comportant des variations importantes entre le littoral et l'intérieur[23],[24].

Les températures[25] suivent les saisons :

  • en été, période de pluie, souvent appelée abusivement "hivernage " depuis la période coloniale, les températures sont à leur maximum ;
  • mais sont au minimum en hiver aux mois de janvier-février. Par contre, on remarque des précipitations plus marquées du sud au nord[23].

Sur le littoral, la mer (avec le courant canarien froid ) apporte de la fraîcheur, les températures sont de l'ordre de 16 °C à 30 °C mais le centre et l'est du Sénégal peuvent avoir des températures allant jusqu’à 46 °C.

Pendant l'hiver en Europe, le Sénégal devient une destination appréciée permettant de développer une activité touristique.

  Diversité climatique

De manière générale, l'Ouest du pays, représenté par le littoral, connaît des températures plus fraîches qu'à l'est grâce à l'océan. Le centre et l'est du pays connaissent des températures continentales très chaudes pendant la journée, et fraîches la nuit.

Du nord au sud, il existe 5 types de domaines climatiques appartenant au climat tropical :

  • Dans la zone sahélienne, au nord dans la région de Saint-Louis, une végétation typique du Sahel représente le domaine de la steppe arborées ou arbustives. De nos jours, la désertification touche cette zone. L'Acacia Sénégal est l'arbre le plus présent avec quelques baobabs.
  • Dans la zone sahélo-soudanienne, qui s'étend sur les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Louga, Matam, la steppe fait place à la savane arborée et sèche. Le baobab, l'acacia et le fromager y sont les arbres dominants.
  • Dans la zone soudanienne, vers les régions de Fatick, Kaolack, tout le nord et le centre de la région de Tambacounda, la végétation de type savane, est beaucoup plus dense que dans la précédente zone : les arbres y sont beaucoup plus présents, et des forêts clairsemées apparaissent. Baobab, acacia, fromager et palmier sont les arbres dominants dans cette zone.
  • Dans la zone soudano-guinéenne, au nord des régions de Ziguinchor, Kolda, et au sud de la région de Tambacounda, les forêts sont très présentes ainsi que de grandes savanes très denses. Les arbres sont variés : baobab, fromager, palmier, filao et ronier.
  • La zone guinéenne, sur le sud des régions de Ziguinchor et Kolda. Étant la zone la plus humide, les forêts y sont denses. Tous les arbres du Sénégal y sont présents.

  Divisions administratives

Article détaillé : Subdivisions du Sénégal.

En 1960 le premier découpage administratif issu de l'indépendance avait créé une certaine disparité entre les sept régions d'origine – celle du Sénégal oriental étant alors onze fois plus étendue que celle du Cap-Vert[26]. Ce déséquilibre a été corrigé par plusieurs réformes successives et notamment par un décret de 1996, dans le cadre de la politique de décentralisation qui a transféré aux collectivités locales certaines compétences d'abord détenues par le pouvoir central.

L'organisation territoriale mise en place en 1996 a subi plusieurs retouches dans l'intervalle, avec la création de la région de Matam en 2001, celle du département de Koungheul en 2006 ou encore, en 2008, l'élection des départements de Kaffrine, Kédougou et Sédhiou en régions à part entière, celle de 10 localités en départements, ainsi que la création de nouvelles communautés rurales et de nombreuses communes.

En 2009[27], le Sénégal compte 14 régions, 45 départements, 46 communes d'arrondissement, 113 communes de ville et 370 communautés rurales. Dirigés par un chef, les villages restent les cellules de base de cette organisation. On en dénombrait 13 544 lors du recensement de 1988[28].

  Environnement

  Biomes

  Réserves et parcs nationaux

Parcs et réserves naturels représentent 8 % du territoire national[29]. Ils jouent un rôle majeur dans la préservation de l'environnement et contribuent de manière significative à l'essor touristique.

Dans ces aires protégées on dénombre au total 169 espèces de mammifères et 540 espèces d'oiseaux.

Le Sénégal compte six parcs nationaux : le Parc national du Niokolo-Koba dans l'est du pays ; le Parc national des oiseaux du Djoudj ; le Parc national de la Langue de Barbarie dans la région de Saint-Louis ; le Parc national des îles de la Madeleine au large de Dakar ; le Parc national du delta du Saloum dans le sud, ainsi que le Parc national de la Basse-Casamance, fermé depuis quelques années en raison des troubles dans la région.

Le pays compte également une trentaine de réserves naturelles de plus petite taille, telles que le Parc forestier et zoologique de Hann à Dakar, la Réserve de Guembeul, la Réserve de Bandia, la Réserve naturelle de Popenguine ou l'Aire marine protégée de Bamboung.

  Démographie

La plupart des études démographiques réalisées au Sénégal s'appuient sur les trois recensements effectués en 1976, 1988 et surtout 2002. En 2004, la Direction de la Prévision et de la Statistique, devenue Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) depuis 2006, a publié en outre des « Projections de populations du Sénégal issues du recensement de 2002 » anticipant l'évolution probable de la population du pays jusqu'en 2015[30].

  Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Selon ces sources, la population du Sénégal – qui comptait environ 1 million d'habitants en 1900 et 2,8 millions au moment de l'indépendance en 1960 – s'élèverait aujourd'hui à 11 343 328 personnes (estimation au 31/12/2007) et pourrait atteindre 13 709 845 fin 2015. Cette population croît donc très rapidement, avec un taux de fécondité supérieur à 4 enfants par femme.

On observe une grande diversité ethnique : Wolofs (43,3 %), Peuls (23,8 %), Sérères (14,7 %), Diolas (3,7 %), Malinkés (3,0 %), Soninkés (2,1 %) Manjaques (2%) et quelques autres ethnies moins nombreuses et plus localisées, sans compter les Libanais, les Européens et les Chinois, assez présents en milieu urbain[31],[32]. Fin 2007, 16 966 Français étaient inscrits dans les registres consulaires (y compris les binationaux)[33].

Depuis longtemps la population était plutôt concentrée sur la façade atlantique, mais l'exode rural a accru l'inégalité de cette répartition. Désormais un Sénégalais sur quatre vit dans la presqu'île du Cap-Vert et la capitale est au bord de l'asphyxie.

Outre celle de Dakar, les régions les plus urbanisées sont Ziguinchor, Thiès et Saint-Louis. Les moins urbanisées sont celles de Kolda, Matam et Fatick. C'est dans la région de Tambacounda que l'on trouve la plus faible densité (11 habitants au km²).

Selon les estimations pour 2007, les centres urbains régionaux de plus de 100 000 habitants sont Touba (529 176) – qui a connu une croissance spectaculaire –, Thiès (263 493), Kaolack (185 976), Mbour (181 825), Saint-Louis (171 263), Ziguinchor (158 370) et Diourbel (100 445)[30].

En 2007, le Sénégal abritait environ 23 800 réfugiés et demandeurs d'asile, dont plus de 20 000 étaient mauritaniens ayant fui la persécution ethnique, ainsi que certains du Libéria, de la Sierra Leone, et d’autres pays[34].

  Émigration et immigration

Si le Sénégal accueille aussi des migrants, nombreux, saisonniers ou non, des pays limitrophes ou lointains[35], une forte communauté sénégalaise vit à l’extérieur du pays. Cette diaspora représente une ressource essentielle pour le pays, à la fois économique et identitaire. Les NTIC favorisent le maintien des liens familiaux et des réseaux traditionnels.

Ce sont principalement des hommes jeunes qui s’installent en Europe, surtout en France, ou en Amérique du Nord, notamment au Québec avec un projet de retour vers le pays au bout de quelques années. L’accroissement de l’immigration clandestine dans les pires conditions, notamment vers les îles Canaries, est une préoccupation majeure pour le Sénégal et les pays d’accueil.

Les plus désespérés veulent ignorer les risques, sensibles à la réussite de quelques-uns, et notamment de personnalités de la diaspora — nées au Sénégal ou de parents sénégalais — particulièrement dans les milieux artistiques ou sportifs.

D’abord pays d’émigration rurale soninké et hal pulaar de la vallée du fleuve Sénégal à destination de la France, puis des pays de la sous-région, le Sénégal a connu une émigration plus diverse, originaire à la fois du centre-ouest du pays et des grandes villes, lesquelles font figure de lieux de passage et de transit vers l’international. L’instabilité politique et économique des pays voisins et la fermeture des frontières européennes a eu pour effet de modifier le système de migration tournante (ou noria) en une installation plus durable. Le contrôle de plus en plus strict des frontières françaises, à l’origine destination privilégiée, a conduit les flux migratoires à se redéployer vers de nouvelles destinations : en priorité l’Italie, l’Espagne, les États-Unis, le Canada, et plus récemment la Chine[36].

Le 15 avril 2010, Human Rights Watch a publié un rapport exhortant les autorités sénégalaises à règlementer toutes les écoles coraniques fréquentées par des dizaines de milliers d'enfants. Ces enfants talibés, estimés à 50 000 garçons, subissent des abus qui les incitent à l'exil[37].

  Économie et développement

Économie et développement[38]
Données Valeurs
Produit intérieur brut 23,882 milliards de dollars (2010)
Produit intérieur brut par habitant 1 819 dollars (2010)
Main d'œuvre par secteur (2011) agriculture : 15.9 %
industrie : 21.7 %
services : 62.3 %
Taux de chômage urbain 25,6 % (2010) et 40 % de jeunes citadins
Dette extérieure 12,22 % du PNB (2011)
Indicateur de développement humain 155e (2010)
Population sous le seuil de pauvreté 54 % (2008)
Coefficient de Gini 41,3 (1995)
  Stand du Sénégal au Salon international de l'agriculture (Paris, 2007)

À l'origine, les colonies ne devaient que produire de la matière première et une main-d'œuvre gratuite. Il était interdit de développer une activité industrielle. « Pas même un clou » selon Colbert[39],[40].

Le Sénégal possède la troisième économie de la sous-région ouest-africaine après le Nigeria et la Côte d'Ivoire. Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales qui sont majoritairement d'origine française et dans une moindre mesure américaine.

Son économie est principalement tournée vers l'Europe et l'Inde. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l'Inde, l'Italie. Cependant, depuis plusieurs années, la Chine est un partenaire de plus en plus grandissant comme en témoignent les sommets Chine-Afrique.

  Pêche au filet à Boucotte (Casamance)

Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles, ses principales recettes provenant de la pêche et du tourisme :

  • la pêche constitue la principale source de devises au Sénégal. Depuis la réduction de la taxe de douane, cela a dopé l'exportation au détriment de l'écosystème des fonds marins[41] ;
  • le tourisme est développé essentiellement sur le littoral avec de grands complexes hôteliers internationaux et des hôtels locaux de grande qualité.

Le Sénégal est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

En 1994, la monnaie est dévaluée et une politique de libéralisation est activement menée. Le Sénégal essaye de rentrer dans les conditions requises par le Fonds monétaire international (FMI) afin de bénéficier d'un allègement de la dette pour le développement du pays. Depuis 2006, le Sénégal est dans la liste des pays éligibles[42].

Les difficultés économiques dues au poids de la dette ont entraîné un renforcement du syndicalisme :

  • Le Syndicalisme au Sénégal a été dans ses débuts une force d'opposition au colonialisme, mais à présent ce sont diverses factions politiques qui soutiennent les organismes syndicaux. Ces syndicats ont la capacité d'organiser une grève dans deux États voisins[43] ou de participer à des réunions sur le NEPAD.
  • Le poids de la dette extérieure de ce pays pauvre très endetté (PPTE) et le secteur agricole qui emploie à peu près 70 % de la population sénégalaise laissent peu de marge pour un décollage économique. De plus, l'agriculture sénégalaise est très sensible aux aléas climatiques et aux invasions acridiennes.

  Transport

Article détaillé : Transport au Sénégal.

  Infrastructures

L'aéroport international de Dakar-Léopold Sédar Senghor est le principal point d'entrée aérien vers le Sénégal. Le 25 mai 1971, l'avion supersonique Concorde fait un premier vol de démonstration Paris-Dakar en 2h52mn (dont 2h07 en vol supersonique) et le 21 janvier 1976 ouvre pour la première fois sa ligne commerciale Paris-Dakar-Rio. Le président Senghor assiste à son arrivée à l’aéroport de Dakar ainsi que les premiers passagers supersoniques de l'histoire de l'aviation. Le 1er avril 1982, c'est la fin de la liaison Paris-Rio.

Créée en 2000, la compagnie aérienne Air Sénégal International, filiale du groupe Royal Air Maroc, proposait depuis le 23 février 2001 des destinations vers l'Europe et l'Afrique. Membre de l’IATA depuis le 28 mai 2002[44], elle fut sacrée meilleure compagnie aérienne africaine en 2003. À la suite de difficultés financières et de différends entre ses principaux actionnaires, Royal Air Maroc et l'État sénégalais, elle a cependant arrêté tous ses vols le 24 avril 2009[45].

Une nouvelle compagnie baptisée Sénégal Airlines, dont l'État sénégalais est actionnaire minoritaire, a été créée en octobre 2009. Cette nouvelle compagnie devrait desservir à partir de Dakar et à compter du début 2010, une vingtaine de destinations africaines et européennes. Senegal Airlines a annoncé en novembre 2009 à l'occasion du salon de Dubai avoir commandé 2 Airbus A330 et 4 airbus A320.

Le réseau routier est bon à l'ouest, mais se dégrade en allant de plus en plus profondément dans le pays. Le réseau de transport est bien développé dans les grandes villes avec les taxis, les bus[46] ou les « cars rapides » plus ou moins en bon état (dans les banlieues et villes secondaires, ce sont des taxis clandos collectifs ou des charrettes). À l'intérieur du pays, ce sont des grands cars blancs Ndiaga Ndiaye et taxis-brousse.

La gare de Dakar est la plus ancienne du Sénégal. Elle n'offre plus qu'une seule destination pour les voyageurs, Bamako au Mali – la liaison avec Saint-Louis étant désormais réservée au transport de marchandises.

Le transport maritime est constitué soit de chaloupes pour rejoindre l'île de Gorée à partir de Dakar, soit de bateaux pour des croisières sur le fleuve Sénégal, soit de gros bateaux de transport de marchandises qui bénéficient de l'un des 3 ports en eau profonde de l'Afrique et d'un terminal pour les conteneurs.

  Limites

Limites[38]
Données Valeurs
Aéroports (2006) avec piste goudronnée : 9
avec piste en terre : 11
Total = 20
Gares ferroviaires :
Réseau ferré (2005) :
18
850 km
Port avec un terminal :
Voies navigables (2005) :
Dakar
1 000 km
Routes (2003) goudronnées : 9 972 km
dont 7 km d'autoroute
non goudronnées : 3 604 km
Total = 13 576 km
Pipeline gaz (2006) : 43 km

Les réseaux sont plus denses à l'Ouest du pays le long du littoral mais la circulation des marchandises et des personnes est particulièrement difficile vers Dakar et la presqu'île du Cap-Vert. Les infrastructures sont plus rares dans le Sénégal oriental et le désenclavement de ces régions constitue également un défi car les moyens de transport restent souvent traditionnels à l'intérieur du pays.

De gros efforts sont effectués au niveau des équipements. Ainsi de nombreux projets sont en cours :

  Culture

Article détaillé : Culture du Sénégal.

« La culture est au début et à la fin du développement[49]. »

Il existe une grande diversité linguistique à travers les langues du Sénégal. La Constitution de 2001 a reconnu[50] au français le statut de langue officielle et à six langues celui de langues nationales, le wolof — langue parlée par le plus grand nombre de personnes même appartenant à d'autres ethnies — le sérère, le peul, le mandingue, le soninké et le diola. Cinq autres langues vernaculaires ont été promues peu après (hassaniyya, balante, mancagne, noon et manjaque), et d'autres ajouts de langues codifiées sont en cours. Au total ce sont près d'une vingtaine de langues qui pourraient bénéficier du statut de langue nationale au Sénégal.

La littérature sénégalaise a longtemps été connue dans le monde surtout à travers Léopold Sédar Senghor, à la fois poète et homme d'État, chantre de la négritude et figure emblématique de la francophonie. Parmi les autres auteurs désormais classiques[51] figurent notamment les romanciers Cheikh Hamidou Kane, Birago Diop, Boubacar Boris Diop, mais aussi Ousmane Sembène qui portera à l'écran quelques-uns de ses propres romans. De leur côté les femmes sont particulièrement actives, voire incisives. En 1980, Mariama Bâ décrit avec une grande sensibilité la société polygame dans « Une si longue lettre ». Aminata Sow Fall, dans « La Grève des Bàttu » (1986), montre que le petit peuple n'était pas dépourvu de ressources. en 1996, le poète Alioune Badara Coulibaly, proche du poète Léopold Sédar Senghor, publie « Bon anniversaire, Sédar», rendant hommage au chantre de la Négritude pour ses 90 ans. Ce poète est à son cinquième livre de poésie avec le dernier intitulé « Rayons de soleil sur Saint-louis»( 2009), en 1997, la romancière Fama Diagne Sène a obtenu le Grand Prix des Lettres du Sénégal avec son roman "Le chant des ténèbres". Plus récemment, Fatou Diome rencontre le succès[52] avec « Le Ventre de l'Atlantique » (2004), un roman qui met en scène, souvent avec humour, les rêves d'évasion des jeunes Sénégalais.

Tradition et modernisme, marquent l'architecture du Sénégal. L'habitat traditionnel, sobre et fonctionnel mais plus éphémère, utilise les matériaux locaux (pierre, terre, bois, paille), comme pour les cases peules ou les cases à impluvium casamançaises[53]. La période coloniale a laissé des traces comme à Gorée ou à Saint-Louis, et ces sites figurent aujourd'hui sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Aujourd'hui, l'architecte Pierre Goudiaby Atepa a conçu plusieurs réalisations contemporaines, telle la Porte du Troisième millénaire à Dakar. À noter aussi de nouvelles constructions telles que le tunnel de la corniche ouest et le monument de la Renaissance Africaine, inauguré en 2010. L'autoroute à péage est en cours d'exécution.

  La styliste Oumou Sy lors d'un défilé sur le thème de la signare

Les arts plastiques ont été soutenus pendant la période où le président poète L.S. Senghor était au pouvoir à travers le mécénat d'état. Par la suite, ses successeur ont eu des difficultés à poursuivre cette politique à cause de la crise économique. Diverses initiatives privées se sont développées afin de soutenir les artistes[54]. Ces arts sont à l'honneur à travers le sculpteur Ousmane Sow de renommée internationale.

La série de timbres émise sous l’intitulé « Élégance sénégalaise » célèbre ces femmes belles et séduisantes qui impressionnaient déjà les observateurs d’autrefois et inspiraient les poètes : femmes peules au port altier[55], linguères de sang royal, signares fortunées de Sénégal ou de Gorée[56]. Même avec de modestes budgets, le souci de l’apparence perd rarement ses droits au Sénégal : boubous, coiffures et bijoux sont choisis avec soin et fréquemment renouvelés. Qu'ils portent l'habit traditionnel ou le costume, les hommes aussi sont attentifs à leurs tenues. En contrepoint, les tenues décontractées de certains touristes déconcertent parfois.

Dans le prolongement des activités anciennes de tissage et de teinture, l’industrie de la mode s’est tout naturellement épanouie dans le pays, avec quelques personnalités de premier plan telles que Collé Ardo Sow, Claire Kane et surtout Oumou Sy, à la fois costumière, styliste, décoratrice et femme d’affaires au rayonnement international[57].

Le cinéma sénégalais[58] est l'un des plus anciens d'Afrique. Ses représentants les plus connus sont les cinéastes Ousmane Sembène — également romancier — et Djibril Diop Mambéty, auxquels il faut ajouter Tidiane Aw, ou Safi Faye, réalisatrice de films documentaires. Ces productions sont souvent mieux appréciées à l'étranger qu'au Sénégal où beaucoup de salles ont fermé, concurrencées par le marché plus florissant de la vidéo. On remarque également que nombre de films d'origines diverses ont été tournés dans ce pays au climat propice et aux paysages des plus photogéniques.

Les grands noms de la musique sénégalaise contemporaine sont : Youssou N'Dour, auteur-compositeur, musicien et interprète de renommée internationale. Baba Maal est un auteur-compositeur, interprète qui se produit internationalement ainsi que Ismael Lô auteur-compositeur, interprète Omar Pène auteur-compositeur et interprète et Coumba Gawlo Seck, auteur-compositeur.

Djembé, sabar, kora, xalam, tambour d'aisselle et balafon font partie des instruments traditionnels[59] toujours très populaires. Parmi les instruments de percussion, le sabar et le Mbalax désignent à la fois l'instrument de musique, un style de musique et une danse. Ce sont des sons typiques de la culture sénégalaise. Thione Seck qui est un auteur-compositeur-interprète de mbalax a su adapter la tradition et la modernité : il est apprécié par des fans de tous âges au Sénégal. Pape Diouf et Ndongo Lô (décédé le 16 janvier 2005), Ismael Lô ( appelé Bob Dylan sénégalais)sont également des artistes de l'univers du mbalax. Cheikh Lô, auteur-compositeur, musicien et interprète a su allier le mbalax et des influences reggaes. À noter, Viviane Ndour, meilleure artiste sénégalaise 2006 et reine du mbalax, une des rares artistes féminines à avoir su se faire une place. Les instruments à corde telle que la kora connue dans toute l'Afrique de l'ouest sont à présent connus en dehors du continent à travers des groupes de jazz ou de world musique.


  Yassa de poulet

Dans « Un grain de vie et d'espérance »[60], la romancière Aminata Sow Fall met en scène la place essentielle occupée par la cuisine sénégalaise dans la culture et la vie quotidienne du pays. La « teranga », ce sens de l’hospitalité cher au cœur des Sénégalais, s'exprime souvent autour d'un plat unique réunissant la famille et les amis. Relativement peu connue à l’étranger en dehors des communautés issues de l'immigration et de quelques restaurants de grandes villes, la cuisine sénégalaise a attiré l'attention des médias avec la publication du livre de Youssou N'Dour, « La cuisine de ma mère »[61], vibrant hommage aux valeurs familiales comme aux plats relevés et longuement mijotés.

Cette cuisine présente quelques similitudes avec celles des pays d'Afrique de l'Ouest, mais elle accueille d'autres influences, venues d'Afrique du Nord, du Liban, de France ou du Portugal. Elle fait un large usage du poisson et des céréales (riz et mil) dans les plats nationaux, comme la thiéboudienne, le yassa de poulet, le thiéré, le maffé, la soupe kandia ou cette préparation plus sophistiquée qu’est le mulet farci à la saint-louisienne. Dans un pays majoritairement musulman, le thé, la tisane de kinkeliba et le bissap l’emportent sur les alcools, mais les bières locales – Flag ou Gazelle – et le vin de palme en Casamance ont aussi leurs adeptes.

  Salle de classe dans un village

  Éducation

L'éducation au Sénégal est l'une des plus avancées sur le continent. Le Sénégal peut se targuer d'avoir un enseignement de qualité[62] avec des équivalences de diplômes des universités étrangères les plus prestigieuses tant en France qu'aux États-Unis.

Ceci permet également des échanges avec des étudiants qui viennent étudier au Sénégal dans le cadre d'études spécifiques sur le pays ou des étudiants sénégalais qui partent à l'étranger afin de diversifier leurs connaissances dans le cadre de recherche.

La population étant très jeune, la demande en formation est très forte sans compter la jeunesse des autres pays africains plus pauvres qui tente de terminer ses études à Dakar.

Le Sénégal est membre de l'organisation de la Francophonie (actuellement dirigée par son ancien Président Abdou Diouf, réélu en 2010 a la tête de cette organisation internationale) et est devenu pays observateur au sein de la communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le Sénégal envisage de devenir membre à part entière de la CPLP[réf. nécessaire] alors que le portugais n'est parlé que par une très faible part de la population.

  Sports

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Merci d’ajouter en note des références vérifiables ou le modèle {{Référence souhaitée}}.
Article détaillé : Sport au Sénégal.


Le rallye Dakar (ou « Le Dakar », anciennement rallye Paris-Dakar) est un rallye-raid professionnel, qui se dispute chaque année au mois de janvier, principalement sur le continent Africain avec arrivée en banlieue de Dakar sur une belle plage de sable face à l'océan Atlantique. Mais suite à des morts d'enfants de villageois, la contestation est devenue internationale grâce au CAVAD, Collectif pour les Victimes anonymes du Dakar qui réunit des associations françaises, africaines, portugaises, espagnoles, marocaines, maliennes, guinéennes et sénégalaises.

Le football est un sport très apprécié des Sénégalais. L'équipe du Sénégal de football, dont les joueurs sont surnommés les Lions de la Téranga, est affiliée à la Fédération sénégalaise de football et à la FIFA depuis 1962. En 2002, au Mali, elle a manqué de peu la coupe d'Afrique face au Cameroun en finale et demi-finaliste de l'édition 2006. Elle se qualifie à la même année (2002) pour la phase finale de la coupe du monde de la FIFA, organisée en Corée et au Japon. L'équipe du Sénégal bat la France (championne du Monde et d'Europe en titre) en match d'ouverture de la coupe du monde. Parmi les grands footballeurs sénégalais, on peut citer El-Hadji Diouf, Henri Camara, Khalilou Fadiga, Habib Beye, Tony Sylva, Mamadou Niang, Omar Daf ou, dans le passé, Jules Bocandé, mais aussi le manager Pape Diouf, ex-président de l'OM.

La lutte sénégalaise est une pratique ancrée dans la tradition. La lutte sénégalaise n'a rien perdu de sa popularité, à travers des combats aussi brefs que spectaculaires. Ce sport est incarné par d'impressionnants champions tels que Yékini, qui, en 2005, l'a emporté sur Tyson, un redoutable adversaire qui avait su conserver le titre pendant près de 5 ans, mais sera battu à deux reprises par un autre poids lourd sénégalais, Sérigne Dia, dit Bombardier. D'importants enjeux économiques sont désormais liés à ce sport. Et les cachets mis en jeu peuvent atteindre de nos jours près de 350 000 000 FCFA, soit 750 000 dollars. Tradition destinée à célébrer la fin des récoltes, la lutte est devenue le sport national, détrônant même le football. Il se pratique partout : clandestinement, sur les terrains vagues, dans des tournois amateurs et dans des championnats professionnels médiatisés. La version sénégalaise, « avec frappe », autorise les coups de poing pour surprendre l'adversaire. Les combattants sont les héritiers d'une culture : ils se préparent en s'aspergeant de potions concoctées selon les recommandations des marabouts.

  Le boxeur Battling Siki

La boxe a connu ses lettres de gloire avec Battling Siki (1897-1925), champion du monde à 25 ans et premier Africain à remporter un titre mondial de boxe, reste dans toutes les mémoires. Plus près de nous, le Franco-sénégalais Souleymane Mbaye est devenu champion de France WBC des lourds-légers. Léonard Tavarez fut aussi champion de France des poids légers en 1969.

Le basket-ball est moins prisé que le football, c’est cependant un sport très pratiqué, stimulé par les succès de son équipe nationale de basket-ball, les Lions du Sénégal et des joueurs tels que DeSagana Diop, Boniface N'Dong, El Kabir Pene ou Maleye N'Doye. Sans oublier les braves lionnes( Aya Traoré,Fatou Dieng,Mame Marie Sy, Ndèye Sène, Aminata Dièye, Fatoumata Django, Fatou Binetou Thiam, Bineta Diouf, Mame Diodio Diouf, Awa Guèye, Aminata Nar Diop et Coumba Sarr) qui, après la médaille d'argent au Liban aux 6e jeux de la francophonie en septembre 2009, ont remporté en octobre 2009 la 21e coupe d'Afrique des nations (CAN) jouée à Madagascar.

Les autres sports sont également bien représentés : l'équipe sénégalaise de pêche sportive (Moussa Mbengue, Abdoulaye Kébé, Cyril Calendini, Dominique Dussaut) est devenue championne du monde en 2002 et 2003. Séduits par des conditions météorologiques souvent clémentes et les ressources côtières, les visiteurs viennent nombreux pour pratiquer les sports nautiques tels que la plongée sous-marine ou le surf, et la réputation des Almadies ou de la vague de Ouakam n'est plus à faire. De son côté, l'aviation de loisir – notamment l'ULM – permet une approche inédite des paysages, dans une contrée dépourvue de vraies montagnes. Cap Skirring et le Sine-Saloum constituent alors des destinations de choix.

  Médias

Même si les médias au Sénégal bénéficient d’une situation relativement favorable par rapport à d’autres pays africains, leur dépendance à l’égard du pouvoir reste forte[63] et des incidents surviennent occasionnellement, comme ce fut le cas lors de la répression d'une manifestation contre la vie chère en mars 2008[64]. L'Agence de Presse Sénégalaise (APS), un organisme autonome créé en 1959, détient le monopole de la diffusion des informations distribuées au Sénégal par les agences de presse mondiales. Dans le classement mondial de la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières à partir de multiples critères, le Sénégal est en recul, occupant en 2008 la 86e place sur 173[65], devancé par plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.

La presse écrite sénégalaise a débuté au cours du XXe siècle pendant la période coloniale :

  • Déjà en 1856 l'administration coloniale au Sénégal lance le Moniteur du Sénégal et dépendances, édité à Saint-Louis. Une presse d'inspiration religieuse se développe aussi en Afrique au début du XXe siècle, publiée notamment par les missions protestantes qui souhaitent encourager la lecture de la Bible. Un regard différent ou critique n'était alors pas envisageable…[66].
  • Après la Première Guerre mondiale, les Sénégalais se dotent de leurs propres périodiques, notamment syndicaux, tels que La Voix des travailleurs sénégalais, fondée en 1938. Mais c'est seulement au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que le continent accède véritablement à l'information. Dans les années 1950, les idées panafricaines commencent à se diffuser à travers Présence africaine, une revue créée en 1947 par Alioune Diop. Les journaux se multiplient à l'approche des indépendances, mais de manière un peu moins prolifique que dans les pays anglophones[67],[68].

Aujourd’hui les principaux titres de la presse sont :

  • Pour la presse quotidienne : Le Soleil créé dès 1970 et assez proche du gouvernement, Sud Quotidien, plus indépendant, Wal Fadjri, plus incisif ou Le Quotidien, neutre.l'Observateur,le populaire et aussi d'autres journaux comme 24heures chrono etc.
  • L'une des particularités de la presse sénégalaise est l’existence de journaux satiriques, tel que Le Cafard libéré, clin d’œil explicite à son confrère français, Le Canard enchainé ou Le Politicien.
  • À ces titres s'ajoutent ceux de la presse sportive Stades, les magazines féminins Amina (le magazine des femmes africaines et antillaises) et de détente, de plus en plus populaires, ainsi que quelques publications destinées aux plus jeunes Planète Enfants ou Planète Jeunes.
  • Parmi les périodiques panafricains, l'hebdomadaire Jeune Afrique, fondé en 1960, reste très prisé des élites qui lisent aussi la presse internationale francophone Le Monde, Le Figaro, voire anglophone International Herald Tribune, The Guardian.
  • Cependant, comme ailleurs, les journaux doivent faire face à la concurrence des autres médias et notamment des sites d'information en ligne, tels que Rewmi, Nettali ou Politicosn et Leral.

Économique et maniable, la radio constitue aujourd’hui le seul véritable média de masse et le moyen de communication le plus égalitaire au Sénégal[69].

La télévision fait ses débuts au Sénégal en 1963 avec l'aide de l'UNESCO mais les émissions régulières ne débutent véritablement qu'en 1965. Grâce aux satellites, les plus fortunés peuvent capter les chaînes privées internationales, mais l'usage de la télévision reste souvent populaire et collectif.

  • La RTS (Radio-Télévision sénégalaise) a longtemps bénéficié d'un véritable monopole.
  • Elle doit compter aujourd'hui avec des chaînes telles que 2sTV, Canal Info, RDV, WALF TV, Touba TV et TFM,lampfall tv.
  Télécentre à Yoff

Selon l'Observatoire sur les Systèmes d'Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal (OSIRIS)[70], le nombre d’utilisateurs d’Internet était de 650 000 en septembre 2007. Au 30 septembre 2007, il y avait 34 907 abonnés, dont 33 584 avec une connexion ADSL. On estime actuellement à plus de 800 le nombre de points d'accès à Internet dans le pays. En avril 2007, 1 921 domaines « .sn » étaient déclarés et 540 sites étaient effectivement en ligne.

Dans un pays où la convivialité et la palabre sont au cœur de la vie familiale et sociale, la téléphonie mobile s’est développée très rapidement. Les deux opérateurs qui se partagent le marché sont la Sonatel (dont les services sont commercialisés depuis 2006 sous la marque Orange) et Tigo. À eux deux, ils comptaient 4 122 867 abonnés le 31 décembre 2007[71]. On n'en dénombrait que 269 088 pour la téléphonie fixe à la même date, mais il faut prendre en compte les 17 000 télécentres disséminés sur tout le territoire[72].Un troisième opérateur, Expresso appartenant au soudanais Sudatel a été admis dans le marché et en 2010 un rapport de l'Union internationale des télécommunications et de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a fait état de sept millions cinq cents (7,5 millions) abonnés.

  Société et vie quotidienne

  École célébrant Mardi Gras à Dakar ; à l'arrière-plan, la mosquée Seydou Nourou Tall

Il existe plusieurs religions et croyances au Sénégal. La population sénégalaise est très majoritairement musulmane (90 à 94 % selon les sources[73]. L’islamisation du pays date du XIe siècle (voir l’histoire du Sénégal), époque à laquelle les Almoravides, conquièrent le Nord du Sénégal. L’apparition du christianisme est beaucoup plus récente, mais les chrétiens (surtout les catholiques) sont seulement présents (4 à 6 %). Finalement,l'animisme, avec ses rites et ses croyances, est encore très présent et est pratiqué principalement dans le Sud-Est du pays. Ailleurs il cohabite souvent avec les autres religions[74]

  Santé

  Une maternité dans le Sine-Saloum

La santé au Sénégal a souvent été à la pointe grâce à des partenariats entre la France et le Sénégal qui ont débuté dès la période coloniale par l'ouverture des premières écoles de médecine. Les Sénégalais se portent mieux et vivent plus longtemps – l'espérance de vie à la naissance est de 57.85 ans (2011) pour les hommes et de 61.77 ans (2011) pour les femmes, soit de 59.78 (2011) ans pour la population globale[75] – et le taux de prévalence du SIDA est l'un des plus faibles d'Afrique avec 0,9 % de la population séropositive.

Cependant quelques endémies restent préoccupantes, comme le paludisme ou les bilharzioses, et de grandes disparités subsistent dans le pays, si l'on songe par exemple que 70 % des médecins et 80 % des pharmaciens et des dentistes sont installés[76] dans la capitale.

La médecine traditionnelle avec des tradipraticiens reste souvent la solution la moins onéreuse pour les plus démunis.

  Personnalités

Article détaillé : Personnalités du Sénégal.

De nombreuses personnalités de renommée internationale ou ayant eu une influence historique, culturelle sont d'origine sénégalaise ou tout simplement nées au Sénégal. Parmi les plus connues : le Chevalier de Saint-George (musicien éminent à la cour de Louis XVI, grand escrimeur et guerrier engagé dans la Révolution, de mère sénégalaise), les érudits musulmans Oumar Tall, Al Hajj Malik Sy et Ahmadou Bamba Mbacké,ainsi que Baye Niass. le premier député sénégalais en France Blaise Diagne, ou l'ancien député français puis président du Sénégal et membre de l'Académie française Léopold Sédar Senghor, l'historien physicien et anthropologue Cheikh Anta Diop, les Frères Diouf (ex-membres du groupe québécois Les Colocs), ou encore le chanteur Youssou N'Dour, sans oublier le célèbre danseur et chorégraphe Maurice Béjart, quarteron, et son père métis de Saint-Louis, Gaston Berger, philosophe créateur de la prospective. L'œuvre de Maurice Béjart est actuellement poursuivie par son élève Germaine Acogny dans le Dialaw.

Les personnalités politiques françaises Ségolène Royal, Rama Yade ainsi que les rappeurs Didier Awadi, Alioune Badara Thiam dit Akon, le joueur de football Patrick Vieira, le chanteur Ycare, et encore deux membres de la Sexion d'Assaut Lefa et Adama Diallo sont nés au Sénégal. Les rappeurs français Booba, Disiz la Peste, et Sefyu sont d'origine sénégalaise, tout comme le joueur de foot Gomis, et quelques autres joueurs de l'Équipe de France.

  Ordres et décorations

Ordres nationaux :

Ordres ministériels/spécifiques :

  • Ordre du Mérite agricole
  • Ordre des Palmes académiques

  Codes

Le Sénégal a pour codes :

  Photographies

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir

  Notes et références

  1. « La langue officielle de la République du Sénégal est le français. Les langues nationales sont le wolof, le malinké, le pulaar, le sérère, le soninké, le diola et toute autre langue nationale codifiée. » − www.gouv.sn
  2. (en)CIA The Word Factbook
  3. a et b (fr) Les indicateurs clés sur le Sénégal, ASND
  4. PNUD
  5. Rapport 2006 - Amnesty international
  6. Rapport 2007 Amnesty International : Combats en Casamance
  7. HCR : La Mauritanie prête à autoriser 20 000 réfugiés à rentrer du Mali et du Sénégal
  8. Retour des réfugiés mauritaniens
  9. « Y a-t-il un modèle sénégalais de résolution des conflits ? » (table-ronde régionale sur le Sénégal animée par Jean-Claude Marut, CEAN-IEP de Bordeaux, 15 janvier 2004)
  10. Rapport 2006 d'Amnesty International Arrestation d'Idrissa Seck
  11. Rapport 2007 d'Amnesty International Libération d'Idrissa Seck et abandon des charges contre lui
  12. [1]
  13. Association des Hautes Juridictions de Cassation des Pays ayant en partage l'Usage du Français [2]
  14. Abolition de la peine de mort au Sénégal [3]
  15. Voir Droits des personnes LGBT au Sénégal
  16. regions-francophones.com
  17. Présentation du Sénégal Site du gouvernement français : « France diplomatie »
  18. http://www.gouv.sn/spip.php?rubrique19
  19. SPENGLER A. (DE), CASTELAIN J., CAUVIN J. & LEROY M. (1966) – Le bassin secondaire et tertiaire du Sénégal. Symposium New Delhi (1964), coordination D. Reyre (edit.), p. 80-94.
  20. LATIL-BRUN M. V. & FLICOTEAUX R. (1986) – Subsidence de la marge sénégalaise, ses relations avec la structure de la croûte. Comparaison avec la marge conjuguée américaine au niveau du Blake Plateau. Bulletin des Centres de Recherche Exploration - Production Elf Aquitaine, 10, p. 69-82.
  21. CASTELAIN J. (1965) – Aperçu stratigraphique et micropaléontologique du bassin du Sénégal occidental. Historique de la découverte paléontologique. In : « Colloque International de Micropaléontologie » (Dakar). Mémoire BRGM, 32, p. 135-159.
  22. CREVOLA G., CANTAGREL J. & MOREAU C. (1994) – Le volcanisme de la presqu'île du Cap-Vert (Sénégal) : cadre chronologique et géodynamique.- Bull. Soc. Géol. Fr., 165, 5, p. 437-446.
  23. a et b http://www.au-senegal.com/le-climat-et-la-meteo-du-senegal,046.html
  24. p.82, « Études Sénégalaises. Connaissance Du Sénégal. Fascicule Iii. Climat. Sols. Végétation. Auteur : Adams J.G. ; Brigaud F ; Charreau Cl ; Fauck R.
  25. Climat du Sénégal sur le site officiel du gouvernent Sénégalais.
  26. Atlas de l'Afrique. Sénégal, Paris, Éditions Jaguar, 2007, p. 106
  27. Agence de presse sénégalaise [4]
  28. Djibril Diop, Décentralisation et gouvernance locale au Sénégal, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 119-121
  29. Source Centre de suivi Écologique
  30. a et b Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie du Sénégal
  31. Laurence Marfaing, Mariam Sow, Les opérateurs économiques au Sénégal entre le formel et l'informel, 1930-1996, Khartala, p.84 p. 
  32. Gerti Hesseling, Histoire politique du Sénégal institutions, droit et société, Khartala, p.52 et 53 p. 
  33. Samir Gharbi, « Combien sont-ils, où vivent-ils ? Toujours accueillant », Jeune Afrique, n° 2477, du 29 juin au 5 juillet 2008, p. 28
  34. U.S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008
  35. Rapport 2007 Amnesty International : Arrestations et renvois de migrants
  36. Asylon(s), numéro 3, mars 2008 Sous la direction de Emmanuelle Bouilly, Nina MARX : « Migrations et Sénégal - Pratiques, discours et politiques » TEXTE INTRAGRALEMENT EN LIGNE
  37. www.hrw.org
  38. a et b (en) Statistiques économiques du Sénégal (CIA World Factbook)
  39. L’impérialisme français, maillon faible ou supplétif de l’impérialisme mondial ?
  40. CR Assemblée nationale fr : « Ainsi la charte de l'exclusive coloniale issue de l'Edit de Fontainebleau de 1727 renforçait le principe d'interdit industriel édicté par Colbert et selon lequel pas un clou ne devait sortir des colonies... Elle fut assouplie en 1763 pour permettre aux colonies d'exporter vers l'étranger du tafia, alors interdit d'importation en France pour ne pas concurrencer les eaux de vie du royaume. En 1866, le Second Empire confirma une disposition de la Restauration de 1814, selon laquelle les colonies doivent satisfaire à leurs dépenses. »
  41. GREENPEACE dénonce la libéralisation du marché des produits de la mer
  42. Allégements de dette au titre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE)
  43. La frontière sénégalo-malienne bloquée par les transporteurs en grève
  44. Air Sénégal International
  45. « Air Sénégal International cloué au sol », Le Monde, 24 avril 2009
  46. Bus de la société Dakar Dem Dikk : Dakar va-et-vient
  47. Annonce d'un système de cabotage
  48. Inauguration de la gare maritime en 2006
  49. (Slogan lancé lors de la création du premier ministère de la culture).« Sénégal, émergence d'une démocratie moderne, 1945-2005 un itinéraire politique » - Page 88 de Assane Seck - 2005 - 360 pages
  50. « Que voulez-vous dire ? compétence culturelle et stratégies didactiques » - Page 66 de Geneviève Briet, Luc Collès, Alain Blondel, Laure Destercke, Azam Sekhavat - 1998 - 204 pages
  51. « Discours nationaliste et identité ethnique à travers le roman sénégalais » - Page 59 de Papa Samba Diop, Samba Diop - 2003 - 180 pages
  52. AFRIQUE SUR SEINE - « Une nouvelle génération de romanciers africains à Paris » - Page 143 de Odile Marie Cazenave - 2003 - 311 pages
  53. Sénégal : Document(s) - Casamance - Quid.fr
  54. « Le Sénégal contemporain » - Page 246 de Momar Coumba Diop - 2002 - 655 pages
  55. « Leurs femmes sont les plus belles du Sénégal... leurs bras et leurs pieds sont chargés de bracelets de cuivre », Abbé Boilat, « Esquisses sénégalaises », Karthala, Paris, 1986 (1e éd. 1853) p. 385-386 (ISBN 978-2-86537-097-9)
  56. « C’était hier à Saint-Louis parmi la Fête, parmi les Linguères et les Signares Les jeunes femmes dromadaires, la robe ouverte sur leurs jambes longues Parmi les coiffures altières, parmi l’éclat des dents le panache des rires des boissons », Léopold Sédar Senghor, « Élégie pour Martin Luther King », dans « Élégies majeures, poèmes », Le Seuil, 1979, 123 p. (ISBN 978-2-02-005231-3)
  57. « La styliste sénégalaise Oumou Sy souhaite le retour de la Simod et exige d'être réhabilitée », Journal « Jeune Afrique »
  58. « Musique et Cinéma », senegal-online.com
  59. « Le Sénégal contemporain » - Page 294 de Momar Coumba Diop - 2002 - 655 pages
  60. Aminata Sow Fall, « Un grain de vie et d'espérance », Françoise Truffaut éditions, Paris, 2002, 141 p. (ISBN 978-2-9516614-5-5)
  61. Youssou Ndour, « Sénégal : la cuisine de ma mère », Minerva, Paris, Genève, 2004, 187 p. (ISBN 978-2-8307-0748-9)
  62. « Le défi de l'apprentissage améliorer la qualité de l'éducation de base en Afrique Subsaharienne » - Page 264 de Collectif, Association pour le développement de l'éducation en Afrique - 2006
  63. Ndiaga Loum, Les médias et l'état au Sénégal : l'impossible autonomie, L’Harmattan, 2003, 265 p. (ISBN 978-2-7475-3793-3)
  64. « La police brutalise des journalistes et censure une chaîne de télévision lors de la répression d'une manifestation contre la vie chère », site Reporters sans Frontières, 31 mars 2008 [5]
  65. Classement mondial de la liberté de la presse en 2008, Reporters sans frontières [6]
  66. « Presse africaine », dans Bernard Nantet, Dictionnaire de l'Afrique. Histoire. Civilisation. Actualité, Larousse, Paris, 2006, p. 252-253
  67. B. Nantet, Dictionnaire de l'Afrique, op. cit. », p. 253
  68. Jacques Bouzerand, La presse écrite à Dakar, sa diffusion, son public, Université de Dakar, 1967, 189 p. (Thèse de 3e cycle)
  69. Momar-Coumba Diop (dir.), Le Sénégal à l'heure de l'information : technologies et société, Karthala, Paris ; UNRISD, Genève, 2003, p. 145 (ISBN 978-2-84586-376-7)
  70. Chiffres clés - Internet - Données OSIRIS, 28 novembre 2007
  71. Source : OSIRIS [7]
  72. Même source : 31 décembre 2006)
  73. (en) CIA - The World Factbook
  74. Les religions et les croyances
  75. (en) [8]
  76. Chiffres cités par Christian Saglio, Sénégal, Grandvaux, 2005, p. 17 et 325

  Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  Bibliographie

(Généralités uniquement)

  • Mamadou Cissé, Langues, État et société au Sénégal, SudLangues no 5, décembre 2005, 35 p. [lire en ligne]
  • Collectif, Atlas du Sénégal, Paris, Éditions du Jaguar, 2007, 136 p. (ISBN 978-2-86950-414-1)
  • Collectif, Le Petit Futé Sénégal, Nouvelles Éditions Université, 2007-2008, 336 p. (ISBN 978-2-7469-1738-5)
  • Muriel Devey, Le Sénégal, Khartala, Paris, 2000, 306 p. (ISBN 978-2-86537-981-1)
  • Momar Coumba Diop (dir.), Le Sénégal contemporain, Khartala, 2002, 655 p. (ISBN 978-2-84586-236-4)
  • Armand Lunel, Le Sénégal, Rencontre, Lausanne, 1966, 192 p.
  • Catherine Mazauric, Le Goût du Sénégal, Mercure de France, 2006, 143 p. (ISBN 978-2-7152-2575-6)
  • Émile Mondot, Étude sur le Sénégal, Université de Paris (Thèse), Paris, 1865
  • Donald Cruise O'Brien, Momar Coumba Diop et Mamadou Diouf, La Construction de l'État au Sénégal, Karthala, 2003, 231 p. (ISBN 978-2-84586-229-6)
  • Mylène Rémy, Le Sénégal aujourd'hui, Jaguar, Paris, 2004, 240 p. (ISBN 978-2-86950-372-4)
  • Michel Renaudeau et René Sintzel, Majestueux Sénégal, Atlas, 1999, 122 p. (ISBN 978-2-7234-3238-2)

  Articles connexes

  Liens externes

   
               

 

todas las traducciones de Sénégal


Contenido de sensagent

  • definiciones
  • sinónimos
  • antónimos
  • enciclopedia

 

7619 visitantes en línea

computado en 0,094s