definición y significado de Taïga | sensagent.com


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Definición y significado de Taïga

Definición

taïga (n.f.)

1.forêt de conifères du grand nord.

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Definición (más)

definición de Taïga (Wikipedia)

Frases

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Diccionario analógico

taïga (n. f.)

paysage de forêt[Classe]

conifère[termes liés]


Wikipedia

Taïga

                   
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la région géographique. Pour les autres significations, voir Taïga (homonymie).
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Toundra.
Taïga
Forêt boréale
La forêt boréale au Québec, à 50 kilomètres au nord de Saguenay.
La forêt boréale au Québec, à 50 kilomètres au nord de Saguenay.
Caractéristiques
Superficie 16 800 000 km2
Latitudes Moyennes et hautes de l'hémisphère nord (du 55°N au cercle Arctique)
Climat Continental et subarctique
Type de végétation Forêts de conifères des régions boréales
Répartition géographique
Carte de la répartition du biome.

La taïga, du russe тайга venant de l'altaï tayγa[1], ou forêt boréale est un biome et une formation végétale caractérisée par ses forêts boréales de conifères, scientifiquement appelées Aciculisylvae.

C'est une région biogéographique nordique subarctique dans laquelle la flore est principalement composée de sapins et autres conifères à feuilles persistantes, qui sont adaptés au climat froid. La taïga est la zone la plus septentrionale de la planète encore boisée.

Les marais et leurs plantes associées sont également communs dans cette zone, qui couvre la majorité des terres intérieures du Canada, de la Fennoscandie et du nord de la Russie. Au Canada, la « forêt boréale canadienne » désigne la bordure nord de la forêt coniférienne boréale, et pas simplement le biome.

Sommaire

  Situation

La taïga ou forêt boréale dessine en fait une large bande sous la toundra[2] des régions arctiques. La taïga apparaît dans l’hémisphère nord comme un vaste anneau circumpolaire, presque continu sur 12 000 km (7000 km en Eurasie, 5000 en Amérique du Nord), simplement interrompu par le détroit de Béring et par l’océan Atlantique. Cette zone couvre donc la majorité des terres intérieures nordiques du Canada, de la Fennoscandie et du nord de la Russie.

  Climat

Les écosystèmes de la taïga connaissent des températures annuelles moyennes se situant généralement sous 0 °C. Les températures moyennes d’été se situent entre 10 et 15 °C, mais les moyennes minimales d'hiver peuvent descendre au-dessous de -30 °C. Les précipitations, régulières tout au long de l’année, sont de l'ordre de 400 à 800 mm par an[réf. nécessaire]. Le climat étant plutôt alterne brouillard, neige et pluie, on peut donc parler de climat continental plutôt variant.

  Sol

  Arbres couchés par l'eau et érosion naturelle des berges, phénomène naturel et normal après chaque dégel ici au nord de Khabarovsk.

Le sol de la taïga est naturellement très acide, en raison du climat et de la végétation, il est dénommé podzol ou podzosol. Il est pour cette raison particulièrement sensible et vulnérable au phénomènes dits de « pluies acides ». Les métaux lourds y sont aussi - en raison de l'acidité - plus mobiles et plus bioassimilables.

Sous un climat froid, les matières organiques (feuilles, bois) issus des végétaux se décomposent lentement en dégageant des acides organiques. Ces acides réagissent avec les quelques bases restant dans le sol (calcaire ou autre) et les entraînent vers les nappes et rivières par le phénomène du lessivage. Résultat, les sols sont à la fois pauvres en éléments minéraux utiles aux arbres et très acides. Localement, les tourbières tant qu'elles ne se minéralisent pas (suite à un drainage et une sécheresse par exemple) sont cependant très stables et constituent en été de bonnes réserves d'eau. Asséchées, elles peuvent brûler et constituer des foyers durables d'incendies de forêts

Ce sol acide se retrouve également dans les régions tempérées à conifères, cette pédogenèse en partie due aux persistants (notamment les grands conifères tels les épicéas et pins).

En bordure de cours d'eau, les sols des berges sont fréquemment emportés par les crues dues au dégel et sont sources de matériaux qui forment les méandres.
Au moment du dégel de certains quasi-pergélisols, des phénomènes de cryoturbation peuvent conférer au sol une structure particulières (répétition parfois géométriques de cellules, poches et parfois puits de cryoturbation).

  Végétation

Les arbres les plus répandus dans la taïga sont des conifères adaptés au froid, comme les mélèzes, les épicéas, les pins et les sapins. Leur forme conique fait glisser la neige ; leurs aiguilles couvertes d'un enduit cireux les protègent du gel ; leur couleur vert foncé absorbe les faibles rayonnements du soleil et favorise la photosynthèse[réf. nécessaire].

On trouve également des feuillus, notamment les bouleaux, les saules, les peupliers et les sorbiers. On les trouve notamment en bordure de cours d'eau et dans les chablis, perturbations qui constituent l'un des stades du cycle sylvogénétique de la taïga[3], qui entretient la microtopographie de la taïga[3] (l'épinette régénèrent mieux sur les bosses laissées par les chablis (ou sur du bois-mort) que sur des surfaces non perturbées[3]).

  Faune

  Taïga en Alaska.

C'est la zone la plus au Nord dans laquelle les espèces qui ont besoin de quelques arbres peuvent survivre. Un nombre considérable d'oiseaux tels que la grive de Sibérie (ou grive obscure), le bruant à gorge blanche et la paruline à gorge noire migrent vers cet habitat pour tirer profit des longues journées d'été et de la nourriture abondante en insectes durant cette saison.

Quelques oiseaux carnivores et certains grands oiseaux omnivores qui peuvent y trouver des proies vivantes ou des carcasses qui sont également présentes dans cette zone pendant l'hiver. Parmi ceux-ci, le bec croisé, l'aigle doré et le busard.

Relativement peu de mammifères peuvent faire face aux durs hivers. Parmi ceux qui le peuvent, on trouve l'élan, le lynx, le loup, le castor, le lièvre des neiges, le lemming, le campagnol des rochers, le caribou, plusieurs espèces d'ursidés (dont l'ours brun) et plusieurs membres de la famille des mustélidés tels que le glouton (aussi appelé carcajou), la belette pymée et la martre des pins.

  Dégâts liés aux activités humaines

Du fait d'une nature très fragile, les atteintes d'origine anthropique sur les zones de taïga restent visibles très longtemps. Il faut plusieurs siècles pour que les arbres repoussent jusqu'à leur hauteur adulte[réf. nécessaire].

  Notes et références

  1. "taiga" Dictionary.com
  2. Plaine arctique dénuée d’arbres
  3. a, b et c Nina G Ulanova, Forest Ecology and Management ; Volume 135, Issues 1–3, 15 septembre 2000, Pages 155–167 ; The effects of windthrow on forests at different spatial scales : a review, (Résumé)

  Voir aussi

  Articles connexes

  Liens externes

   
               

 

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