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⇨ definición de Vesdre (Wikipedia)
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Wikipedia
Vesdre ((de) Weser) |
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La Vesdre à Pepinster |
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Localisation |
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Caractéristiques | |
Longueur | 71 km |
Bassin | 703 km2 |
Bassin collecteur | Meuse |
Débit moyen | 11,4 m3⋅s-1 (Liège) |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Konzen (Montjoie) |
Confluence | Ourthe |
· Localisation | Chênée |
· Coordonnées | |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Helle, Gileppe, Hoëgne |
Pays traversés | Belgique Allemagne |
Régions traversées | Eifel, Hautes Fagnes |
La Vesdre (allemand : Weser) est une rivière belgo-allemande, affluent en rive droite de l'Ourthe, donc sous-affluent de la Meuse.
Sommaire |
La Vesdre prend sa source à l'est des Hautes Fagnes belges, dans l’Eifel, près du village allemand de Konzen, dans la commune de Montjoie (Monschau), à quelques kilomètres à peine de la frontière belge. Près de Roetgen, une déviation de 2,5 km a été construite pour éviter d'éventuelles pollutions bactériennes.
Avec la Ghete (allemand : Getz), elle alimente le barrage d'Eupen qui sert de point de captage d'eau potable.
Le nom Vesdre (Weser en Allemagne et dans la partie germanophone de la Belgique) provient du très vieux vocable Vizara ou Izara, formé de deux racines préceltiques accolées. La première, viz- ou iz-, et la seconde -ara. Iz ou viz signifiant « vallée creuse », et ara voulant dire « cours d'eau », le mot Vizara ou Vesdre signifie donc « cours d'eau dans la vallée creuse ».
Les deux racines se rencontrent dans bien d'autres noms de cours d'eau d'Europe, tant dans l'ancienne Gaule que dans les régions avoisinantes. On reconnait aisément Viz-ara dans le nom du fleuve du nord de l'Allemagne arrosant Brême et qui s'appelle Weser (prononcez véz-er), ainsi que dans les noms Vézère et Auvézère, tous deux cours d'eau du Limousin et d'Aquitaine.
La forme iz-ara se retrouve bien sûr dans le nom de la grande rivière française appelée Isère, qui d'ailleurs a donné son nom à un important département.
Mais elle constitue aussi l'origine du nom de la rivière Isar qui arrose Munich en Bavière, et dans celui du petit fleuve franco-belge Yser, tous deux provenant de izara, ou encore dans le nom que les romains donnaient à l'Oise : Isara c'est-à-dire iz-ara. L'adjectif « isarien » a d'ailleurs subsisté en français moderne pour qualifier ce qui se rapporte à l'Oise.
Au Moyen Âge, elle est appelée la Grande-Eau, en wallon : Grânte Ëwe. Elle sépare le ban d’Olne de la seigneurie de la Haute-Fraipont et, face à Coucoumont de la Basse-Fraipont. On tirait une ligne imaginaire au milieu du lit de la rivière et la moitié qui coulait le long du ban d’Olne lui appartenait. Sur la longueur du ban d'Olne, le seigneur a le droit de pêche et le cède à des pêcheurs affermés par le prévôt de Saint-Adalbert. Ils doivent payer un saumon annuel à chacun des fonctionnaires de la cour d'Olne : le mayeur, le foustî (garde-champètre) et les sept échevins, chargés de la police des eaux. Une source de 1399[Quoi ?] précise qu'on ne peut pêcher que le jour et on ne peut pas prendre de poisson caché par une main fermée ! [1]
Contrairement à ce qu’on imagine souvent, la Vesdre est navigable au XVIIIe siècle de Chênée à Goffontaine. Dix-sept digues sur ce parcours sont équipées d’un pertuis qui permet le passage de barques à fond plat[1].
L'écrivain Victor Hugo dit de la vallée de la Vesdre qu'elle est « la plus ravissante vallée qu'il y ait au monde, qui est quelquefois un ravin, souvent un jardin, toujours un paradis ».
Après un parcours d'environ 60 km, la Vesdre rejoint l’Ourthe à Chênée (Liège), 2 600 m avant que celle-ci ne rejoigne la Meuse. Elle arrose entre autres Eupen, Limbourg, Dolhain, Verviers, Pepinster, Prayon et Chaudfontaine.
L'eau de la Vesdre venant principalement des Hautes Fagnes est très pauvre en minéraux, donc idéale pour laver les laines. Ceci a favorisé l'implantation d'industries du textile au XVIIIe siècle dans la vallée. Celle-ci fit d'ailleurs l'objet de « guerres des eaux » (avec construction de divers détournements) entre la haute-Vesdre et le bassin de la Gileppe avant la souveraineté complète de la Belgique sur la région à partir de 1920 (voir Barrage de la Gileppe#Particularités hydrographiques).
Le ru de Mangombroux Le ru de Dison
Le débit moyen observé à Chênée (Liège) entre 1995 et 2004 est de 11,4 m3 par seconde. Durant la même période on a enregistré[2]:
Chaudfontaine et son reflet dans la Vesdre.
La Vesdre au pont d'Ensival.
Un pêcheur dans la Vesdre à Limbourg.
Le barrage d'Eupen.
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