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vicaire (n.m.)
1.prêtre qui assiste un curé.
vicaire (n.)
1.prêtre catholique qui dirige une paroisse ; prêtre qui dessert une chapelle.
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⇨ definición de Vicaire (Littré)
⇨ definición de Vicaire (Wikipedia)
vicaire (n.)
chapelain, curé, ecclésiastique, pasteur, prêtre, recteur, curaillon (péjoratif), cureton (péjoratif)
vicaire (n.m.)
abbé, ablégat, archidiacre, archiprêtre, coadjuteur, curé, pasteur, pontife, prêtre, suppléant
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Ver también
vicaire (n.)
↘ chapellenie, pastoral, pastorat ↗ chapelle
vicaire (n.m.)
↘ vicariat
⇨ grand vicaire • vicaire apostolique • vicaire d'un légat • vicaire de Dieu • vicaire de Jésus-Christ • vicaire de paroisse • vicaire de saint Pierre • vicaire du Saint-Siège • vicaire du Saint-siège • vicaire général
⇨ Gabriel Vicaire • Georges Vicaire • Le Vicaire • Le Vicaire de Wakefield • Le Vicaire des Ardennes • Marcel Vicaire • Vicaire (homonymie) • Vicaire général • Vicaire épiscopal
vicaire (n.)
ecclésiastique protestant[Classe]
curé[ClasseHyper.]
prêtre catholique[Classe]
jeune homme[ClasseParExt.]
paroisse[Thème]
chapelain[Thème]
clerc, ecclésiastique, révérend[Hyper.]
chapelle - exercer son ministère - pastoralat - sacerdotal - pastoral[Dérivé]
vicaire (n. m.)
prêtre catholique[Classe]
personne aidant[ClasseParExt.]
personne qui en remplace une autre[Classe]
vicaire[ClasseHyper.]
clergé séculier[termes liés]
curé, prêtre[Hyper.]
vicariate, vicarship (en) - vicarial[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Celui qui est adjoint à un supérieur pour le remplacer en certaines fonctions.
• Les comtes assemblaient les hommes libres et les menaient à la guerre ; ils avaient sous eux des officiers qu'ils appelaient vicaires (MONTESQ. Esp. XXX, 17)
• Il [Boniface VIII] fait venir en Italie ce Charles de Valois, et le nomme vicaire de l'empire en Toscane (VOLT. Ann. Emp. Albert I, 1300)
• L'archevêque de Guesne, primat de Pologne, vicaire du royaume dans les interrègnes, et la première personne de l'État après le roi (VOLT. Charles XII, 2)
Terme d'antiquité. Gouverneur d'un diocèse, qui exerçait son autorité au nom des préfets du prétoire.
Nom que l'on donnait autrefois au champion qui, dans le combat singulier, se battait pour un autre.
On donnait aussi ce nom à celui qui subissait pour un autre l'épreuve de l'eau froide, de l'eau bouillante, etc.
2. Ecclésiastique qui assiste un évêque ou un curé dans ses fonctions.
• Réunissant M. Gâtier avec M. Gaime, je fis de ces deux dignes prêtres l'original du vicaire savoyard ; je me flatte que l'imitation n'a pas déshonoré ses modèles (J. J. ROUSS. Conf. III)
Grand vicaire ou vicaire général, celui qui représente l'évêque dans l'administration ecclésiastique.
• Fléchier ne profita pas de ce délai, comme beaucoup d'autres auraient pu faire, pour se dispenser d'aller résider dans son diocèse ; il partit pour Lavaur, et y travailla jusqu'à l'arrivée de ses bulles, sous le titre modeste de vicaire général du chapitre (D'ALEMB. Élog. Fléch. note 10)
Se dit aussi des curés qui desservent les cures dépendantes d'un chapitre, d'une abbaye, ou d'un prieuré, et qui ne reçoivent pour cela que la portion congrue.
3. Dans l'Église catholique, le vicaire de Jésus-Christ, le pape.
Vicaire apostolique, titre que le pape confère à un ecclésiastique, dans des pays hérétiques ou infidèles, pour veiller sur la religion.
À Rome, cardinal-vicaire, le cardinal à qui le pape a confié particulièrement l'administration ecclésiastique de la ville de Rome.
Vicaire perpétuel, titre que s'attribuent certains archevêques, en le considérant comme synonyme de légat.
4. Dans certaines communautés, le père vicaire, le vicaire général, le religieux, qui, en l'absence du supérieur, en fait les fonctions.
• Il se servit, pour cet effet, du vicaire général des Augustins, qui lui était très confident (RETZ Mém. t. II, liv. III, p. 225, dans POUGENS)
5. Adj. Terme de théologie. Satisfaction vicaire, celle que le Sauveur a offerte à Dieu en notre lieu et place.
HISTORIQUE
XIIe s.— Plus est ferms que la piere qui siet sur vive mole, Vicaires est saint Piere.... (Th. le mart. 86)
XIIIe s.— Li fust li roiaumes donnés, Dont il fu puis rois couronnés, Et vicaires de tout l'empire (la Rose, 6760)
XVe s.— Prestre fermier ou vicaire de l'eglise parrochial dudit Croissy (DU CANGE vicarius.)
XVIe s.— Il se faut contenter de ce gros latin de vicaire, duquel use M. le convertisseur en disputant (D'AUB. Conf. II, VIII)
ÉTYMOLOGIE
Provenç. vicari ; espagn. vicario ; portug. vigairo ; ital. vicario ; du latin vicarius, qui vient de vix, vicis, tour, alternative (voy. VICE 2). Vicarius avait aussi donné viguier.
Wikipedia
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Étymologiquement, le mot vicaire vient du latin vicarius signifiant remplaçant.
Sommaire |
Dans l'organisation de l'Empire romain à partir de Dioclétien, le vicaire (ou vice-préfet du prétoire) est le responsable d'un diocèse, ensemble de provinces. Il est donc le supérieur des gouverneurs et le subordonné du préfet du prétoire.
À l'époque carolingienne, le vicaire est un officier chargé de rendre la justice. Sa juridiction est une vicairie ou viguerie. Avec la féodalité, les vicaires transforment leur fonction en une domination personnelle sur les hommes, qu'ils rendent héréditaire.
Le titre de vicaire impérial fut également utilisé dans le Saint-Empire romain germanique.
Il désignait d’abord la personne chargée d’administrer l’empire en cas de vacance du siège impérial.
Il désigna également un gouverneur de province, mais ce rôle devint symbolique à partir du XIVe siècle. Il resta toutefois prisé jusqu'à l'époque moderne car il apportait aux petits souverains locaux un surcroît de légitimité politique.
Au début du XIIIe siècle, l'empereur Frédéric II organisa le regnum Italie ("royaume d’Italie", c'est-à-dire le nord de la péninsule) en plusieurs vicariats. Ces vicariats étaient confiés à des représentants impériaux nommés pour un an et dont les compétences étaient à la fois civiles et militaires. Ces vicaires étaient inspirés de l’organisation qu’il avait mise en place en Sicile. De 1237 à 1240, neuf vicariats impériaux furent fondés :
En Italie du nord et du centre, le titre de vicaire impérial (délivré par l’empereur ou de vicaire pontifical délivré par le pape) fut utilisé à la fin du XIIIe siècle et durant tout le XIVe siècle pour désigner un représentant de l’autorité impériale ou pontificale sur un territoire. L’attribution du titre vaut reconnaissance des fonctions juridiques et administratives sur ce territoire pour un nombre d’années données moyennant le paiement d’une somme d’argent (le census).
Le vicaire a la faculté de juger les causes en dernière instance, d'exercer le droit de grâce, de prescrire des règles de droit supplantant les statuts communaux, d'imposer des taxes nouvelles, il a également le droit de paix et de guerre.
Le vicaire impérial peut ajouter l’aigle impérial à ses armoiries.
Dans l’évolution du pouvoir dans les commune italiennes, le stade du vicariat se situe entre la périodes des institutions communales (conseil des consuls, capitaine du peuple, podestat) et celle des titres seigneuriaux héréditaires, obtenus par le biais de l’institution féodale (duc, comte, marquis), qui prendra sa suite de la fin du XIVe siècle au XVe siècle et par laquelle l’empereur et le pape marqueront leur autorité sur leurs territoires.
La mise en place du vicariat pontifical fut surtout l’œuvre du cardinal Albornoz.
Bien que tombé en désuétude, le vicariat impérial resta prisé en Italie du nord jusqu’au XIXe siècle par les seigneurs locaux à qui il apportait une certaine légitimité.
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