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wisigoths
Wisigoths (n.prop.)
1.ancien peuple germanique du groupe des Goths au IVe s. Avec leur chef, Alaric Ier, ils envahirent Rome (410), puis la Gaule. Ils fondèrent un puissant royaume en Espagne, détruit par les Arabes en 711.
wisigoth (adj.)
1.relatif aux Goths de la partie occidentale du territoire occupé par les Goths.
wisigoth (n.m.)
1.(histoire)goth de la partie occidentale du territoire occupé par les Goths.
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⇨ definición de Wisigoths (Wikipedia)
Wisigoths (n.prop.)
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Wisigoths (n. pr.)
Noms Propres (divers).[Classe...]
wisigoth (adj.)
relatif à un peuple envahisseur germanique[DomaineDescription]
wisigoth (n. m.) [histoire]
Wikipedia - ver también
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Les Wisigoths (« Goths sages » ou « Goths de l'ouest» ) ou Tervinges (« peuple de la forêt ») (en allemand et néerlandais Westgoten, « Goths de l'ouest ») étaient un peuple germanique issu des Goths. Les Wisigoths sont ceux qui, migrant depuis la région de la mer Noire, s'installèrent vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie, au sein de l'Empire romain, et qui migrèrent à nouveau vers l'ouest dès 376 et vécurent au sein de l'Empire romain d'Occident. Les Ostrogoths, eux, étaient issus des Goths qui restèrent dans la région de la mer Noire; les Ostrogoths eux aussi migrèrent vers l'ouest, mais bien plus tard que les Wisigoths. Wisigoths et Ostrogoths sont classés dans la branche ostique des peuples germaniques. Après la chute de l'Empire romain d'Occident (476), les Wisigoths ont continué pendant près de 250 ans à jouer un rôle important en Europe occidentale. C'est peut-être le peuple barbare le plus prestigieux d'Europe, tant par sa longue histoire et ses origines mythiques, que par les traces qu'il laissa longtemps dans les esprits.
Alors qu'ils occupaient l'ancienne province romaine de Dacie depuis la fin du IIIe siècle, les Wisigoths ont adopté peu à peu l'arianisme, à partir de l'année 341, c'est-à-dire une hérésie du christianisme qui affirme que Jésus-Christ n'est pas Dieu, mais un être distinct créé directement par ce dernier. Cette croyance est en opposition avec l'orthodoxie chrétienne qui sera majoritaire dans l'empire romain quand les Wisigoths s'y installeront. Les Wisigoths sont restés fidèles à l'hérésie arienne officiellement jusqu'en 589, lorsque le roi Récarède Ier (en espagnol : Recaredo) choisit de se convertir publiquement, faisant ainsi joindre officiellement l'Église catholique au royaume wisigothique d'Espagne. Toutefois, après cette date, un parti arien demeura fort actif et influent, notamment dans la noblesse. Il en sera encore question au début du VIIIe siècle dans les derniers jours du royaume.
Sommaire |
Pour certains historiens actuels, le terme Wisigoth ne signifierait pas "Goth de l'ouest", comme l'affirme Jordanes[1], pas plus que celui d'Ostrogoth ne voudrait dire "Goth de l'est". Si, à partir du Ve siècle, les Wisigoths s'installent effectivement à l'ouest (en Hispanie) et les Ostrogoths à l'est (dans l'empire byzantin puis en Italie), leurs situations réciproques auraient alors été inversées par rapport à celle qui prévalait avant le commencement des grandes migrations du siècle précédent, lorsque les deux peuples se trouvaient sur les rives du Pont-Euxin.
Des études linguistiques des racines lexicales donnent une autre interprétation de ces deux termes, celui de Goth "sage" (visi-) et de Goth "brillant" (ostro-). Malgré tout, la signification traditionnelle ("Goths de l'ouest") reste répandue, notamment en allemand, où elle s'est imposée sous la forme de Westgoten[2].
Les Wisigoths cités par Pythéas après son expédition dans le Grand Nord en -327, sont apparus pour la première fois dans l'Histoire en tant que peuple distinct en l'an 235, quand ils envahirent et dévastèrent la Dacie. À partir de 268, ils s'attaquent à l'Empire romain et tentent de s'installer dans la péninsule des Balkans. Cette invasion concerna aussi les provinces romaines de Pannonie et d'Illyrie et menaça même l'Italie. Cependant, les Wisigoths furent battus près des frontières modernes d'Italie et de Slovénie et à la Bataille de Naissus, en septembre 269.
Au cours des trois années suivantes, ils furent repoussés au-delà du Danube par une série de campagnes militaires menées par l’empereur Claude II le Gothique, le futur empereur Aurélien étant le commandant de la cavalerie. Cependant, ils purent se maintenir en Dacie, qu'Aurélien fit évacuer en 271, transférant la population vers une nouvelle province créée au sud du Danube sous le nom de Dacia Ripensis[3].
Ils y restèrent établis jusqu'en 376, lorsqu'un de leurs deux chefs, l'arien Fritigern, fit appel à l’empereur romain Valens et lui demanda l'autorisation de pouvoir s'installer sur les berges sud du Danube, afin de se protéger des Huns, incapables de traverser en force ce large fleuve.
Valens accorda sa permission et aida même les Wisigoths à traverser le Danube. En retour, Fritigern dut fournir des mercenaires pour l'armée romaine.
Mais, l'année suivante, une famine éclata sur les terres occupées par les Wisigoths et les gouverneurs romains de leurs territoires les traitèrent cruellement. Comme Valens ne répondait pas aux appels à l'aide de Fritigern, celui-ci prit les armes. La guerre qui s'ensuivit se termina le 9 août 378 lors de la bataille d'Andrinople où Valens mourut. Fritigern, victorieux, fut reconnu comme roi par son peuple et les Wisigoths devinrent la principale puissance des Balkans.
Le successeur de l'empereur Valens, Théodose Ier, conclut la paix avec Fritigern en 379. Le traité fut respecté jusqu'à la mort de Théodose en 395. Cette même année, Alaric Ier, le plus célèbre des rois Wisigoths, monta sur le trône, alors qu'à l'empereur Théodose succédaient ses deux fils : Arcadius en Orient et Honorius en Occident.
Au cours des quinze années suivantes les conflits furent entrecoupés par des années d'une paix vacillante entre Alaric et les puissants généraux germaniques qui commandaient les armées romaines.
Mais, après l'assassinat du général d'origine vandale Stilicon (Stillicho) par Honorius en 408 et après le massacre des familles de 30 000 soldats wisigoths servant dans l'armée romaine, Alaric déclara la guerre. Il fut bientôt aux portes de Rome, et devant le refus d'Honorius de négocier, les Wisigoths pillèrent la ville le 24 août 410. Cet événement frappa considérablement les esprits des contemporains, et est, pour certains, l'événement symbolique marquant la fin de l'Antiquité.
Les Wisigoths et leur nouveau roi Athaulf, beau-frère d'Alaric, entrent en Gaule, ruinée par les invasions des années 407 à 409. En 416 les Wisigoths et leur roi Wallia continuent leur migration en Espagne où ils sont envoyés à la solde de Rome pour combattre d'autres Barbares.
Lorsque la paix avec les Romains est conclue par le fœdus de 418, Honorius accorde aux Wisigoths des terres dans la province Aquitaine seconde (actuellement Bordelais, Charentes et Poitou). La sédentarisation en Aquitaine a lieu après la mort de Wallia. Les Wisigoths pénétrèrent en Espagne dès 414, comme fédérés de l'Empire romain.
Le royaume des Wisigoths eut d'abord Toulouse comme capitale. Lorsque Clovis les battit à la bataille de Vouillé en 507, ils ne conservèrent que la Septimanie (correspondant au Languedoc) et une partie de la Provence avec l'aide des Ostrogoths. Les Wisigoths installèrent alors leur capitale à Tolède pour toute la suite. En 575 ils conquirent le royaume des Suèves (situé dans le nord du Portugal et la Galice). En 711 leur royaume fut détruit par les musulmans mais des formes d'organisation culturelles et juridiques datant de la fusion des cultures romaine et wisigothique vont perdurer discrètement.
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