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Yangzi Jiang (n.prop.)
1.(Pinyin(chinois))le plus long fleuve de Chine (5500 km). Né au Tibet, il débouche dans le Sichuan, arrose Nankin et Shanghai et se jette dans la mer de Chine. Il est un axe économique important de la Chine.
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⇨ definición de Yangzi_Jiang (Wikipedia)
Yangzi Jiang (n.prop.) (Pinyin(chinois))
Chang, Yang Tsé-Kiang, Changjiang (Pinyin(chinois)), Tch'ang-kiang (Chinois anglo), Yang-tseu-kiang (Chinois anglo), Yang-Tsé-Yang (Chinois anglo)
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Yangzi Jiang (n. pr.) [Pinyin(chinois)]
cours d'eau se jetant dans une mer, un océan[Classe...]
administration (en)[Domaine]
FreshWaterArea (en)[Domaine]
StreamWaterArea (en)[Domaine]
Mer de Chine Orientale[SeJette]
Wikipedia
Yangzi Jiang (Yangtsé, Fleuve bleu, Chang Jiang, 長江, 长江, Dangqu, Tongtian, Jinsha) |
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Le Yangzi Jiang à Nankin (Jiangsu). |
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Bassin du Yangzi Jiang. |
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Caractéristiques | |
Longueur | 6 300 km |
Bassin | 1 800 000 km2 |
Bassin collecteur | Yangzi Jiang |
Débit moyen | 31 900 m3⋅s-1 |
Cours | |
Source | Geladandong |
· Localisation | Qinghai, Chine |
· Altitude | 6 621 m |
· Coordonnées | |
Embouchure | Mer de Chine orientale |
· Localisation | Shanghai, Chine |
· Altitude | 0 m |
Géographie | |
Pays traversés | Chine |
Principales villes | Panzhihua, Luzhou, Chongqing, Yichang, Jingzhou, Yueyang, Wuhan, Ezhou, Huangshi, Huanggang, Chaohu, Chizhou, Anqing, Wuhu, Hefei, Chuzhou, Ma'anshan, Taizhou, Yangzhou, Zhenjiang, Nankin, Nantong, Shanghai |
Le Yangtsé, Yangtze, Yangzi, Yang Tsé Kiang ou Yangzi Jiang (chinois : 扬子江 ; en pinyin : ; écouter ; EFEO : Yang-tseu-kiang ; littéralement « le fleuve Yangzi ») ou Chang Jiang (en sinogrammes traditionnels : 長江 ; en sinogrammes simplifiés : 长江 ; en pinyin : , écouter, littéralement le « long fleuve »), autrefois fleuve Bleu, est le plus long fleuve d'Asie (6 300 km).
D'un débit de 30 000 m³/s, le fleuve Bleu est le troisième plus long fleuve du monde après l'Amazone et le Nil. Il prend sa source au Tibet, à 6 621 mètres, dans les monts Tanggula, dans un paysage extrême de glaciers et de terres enneigées, parsemé de moraines, balayé par des vents violents et dépourvu de toute végétation. Il est appelé en tibétain Dri chu (འབྲི་ཆུ་, Wylie 'bri chu, lit. « fleuve de la femelle du yack »).
Il parcourt 6 300 km avant de rejoindre la mer de Chine orientale, au nord de Shanghai, la plus grande ville de Chine. Il serpente à travers les provinces du Qinghai, du Yunnan, du Sichuan, du Hubei, du Hunan, du Jiangxi, de l'Anhui et du Jiangsu et traverse les immenses agglomérations de Chongqing, Nankin et Shanghai.
Lors de son parcours, il reçoit les eaux de plus de 700 affluents drainant un bassin hydrographique de 1,8 million de kilomètres carrés. Chaque année il déverse près de mille milliards de mètres cubes d'eau dans la mer de Chine, charriant des milliers de tonnes de limon au large des côtes. Le Yangzi Jiang alimente en eau 40 % du territoire chinois et 70 % de la production rizicole[1].
Sommaire |
À sa naissance, il est appelé le fleuve Tuotuo, et dès les premiers affluents au-dessous de 5 000 m d'altitude, il est appelé fleuve Jinsha ou « sables dorés » et coule à vive allure vers le sud en délimitant une frontière naturelle entre le Tibet et la province chinoise du Sichuan ; son cours est alors parallèle à ceux des fleuves Mékong et Salouen ; Qumar He à 4.544 m est la première bourgade qu'il traverse ; c'est dans cette région qu'il parcourt les gorges du Saut du tigre, canyon de plus de 2 000 m de profondeur. Au niveau de la ville de Dongchuan, il part brusquement vers le nord et serpente dans les monts Hengduanshan au Yunnan, puis commence une inflexion vers l'est où il est rejoint par des importants affluents (Yalong, Min et Jialing) qui le transforment en un gigantesque cours d'eau boueux, tourbillonnant et chargés des déchets et rejets des 120 millions d'habitants et cultivateurs du bassin du Sichuan.
Avant d'être rejoint par le Jialing, il traverse l'immense agglomération de Chongqing, une des grandes villes intérieures de la Chine avec ses 5 millions d'habitants, et qui détient aussi le record peu envieux des pluies acides pour toute l'Asie orientale, des nuages sulfureux surplombant en permanence les vallées abritées de ce grand centre industriel.
Après avoir été rejoint par le Jialing, le fleuve traverse les immenses gorges des étendues médianes du fleuve, appelées les Trois Gorges mais constituées de trois séries successives de gorges.
Les Trois Gorges offrent un spectacle extraordinaire qui attire de nombreux touristes et a permis le développement d'une véritable industrie touristique fructueuse avec de nombreux bateaux naviguant entre Chongqing et Yichang. Ces gorges offrent une atmosphère mystérieuse, lorsque la brume et les nuages de gouttelettes d'eau les emplissent et enveloppent les falaises et les pitons rocheux. Au moment des crues en été, le niveau de l'eau s'élève de plus de 100 mètres et la navigation devient alors très dangereuse et très risquée.
Après les célèbres Trois Gorges, le fleuve continue sa course vers la côte, mais en s'élargissant et en s'apaisant, et traverse plusieurs grands lacs dont ceux de Poyang et de Dongting. C'est dans cette partie que l'on peut commencer à trouver des esturgeons, des spatules et des alligators de Chine (Alligator sinensis).
En approchant de la côte de la mer de Chine orientale, le fleuve serpente par ses « neuf méandres en forme d'intestin » avant de se déployer sur un vaste delta, occupé par des terres agricoles, des lacs, des étangs, d'innombrables îlots et des milliers d'hectares de roselières.
Son plus important tributaire est la rivière Han, qui s'y joint à Wuhan. Autres affluents:
Le débit du fleuve a été observé pendant 64 ans (1923–1986) à Datong, ville située à quelque 511 kilomètres de son embouchure dans la mer de Chine orientale[2].
À Datong, le débit annuel moyen ou module observé sur cette période était de 28 811 m³/seconde pour un bassin versant de 1 712 673 km². Cette surface représente plus de 95 % du bassin versant total de 1 800 000 km² du fleuve, et ne diffère que de peu avec le débit final à son embouchure.
La lame d'eau écoulée dans le bassin versant du fleuve atteint donc le chiffre de 531 millimètres par an.
Débits moyens mensuels du Yangzi Jiang (en m³/seconde) mesurés à la station hydrométrique de Datong
Données calculées sur 64 ans
Le débit maximum, enregistré au niveau de la ville de Datong durant cette longue période d'observation a été de 84 200 m³/seconde, tandis que le débit minimal était de 1 110 m³/seconde.
Parmi la faune aquatique on comptait notamment jusqu'à une date récente Lipotes vexillifer, le Dauphin du Yangzi Jiang, qui malheureusement a officiellement disparu à la fin du dernier trimestre 2007. Nombre d'espèces peuplent également cette rivière, espèces qui sont toutes susceptibles de disparaitre si aucune mesure n'est prise dans un but de préservation des richesses faunistiques.
Le barrage des Trois-Gorges (三峡大坝) à Yichang (宜昌) au Hubei se trouve sur ce fleuve. Il est situé à la limite de la région montagneuse du Haut Yangzi et de la plaine du Moyen Yangzi, en aval des Trois Gorges et en amont du barrage existant de Ghezouba, là où le fleuve a un débit de 14 300 m3/s. Sa puissance prévue en 2009 est de 22 500 MW. La centrale devrait produire dès lors, environ 85 TWh d'électricité par an, soit 85 milliards de kilowattheures.
Un autre important barrage, celui de Xiluodu, est en cours de construction à 770 km plus en amont, entre les districts de Yongshan dans la province du Yunnan et de Leibo dans la province du Sichuan. L'ouverture complète de la centrale est prévue pour 2015, avec une puissance de 12 600 MW[3],[4].
Le projet de transfert d'eaux nord-sud (en chinois 南水北调工程; pinyin: Nánshuǐ Běidiào Gōngchéng) a pour objectif de détourner une proportion du débit du Yangzi Jiang pour fournir de l'eau au nord de la Chine, une région fortement industrialisée et aride.
En mai 2006, des experts chinois ont publié des rapports alarmants sur l'état de la pollution du fleuve. L'approvisionnement en eau potable de l'agglomération de Shanghai pourrait devenir problématique si aucune solution n'est trouvée. L'autre problème concerne le nombre d'espèces animales peuplant les rives du fleuve : leur nombre est passé de 126 au milieu des années 1980 à 52 en 2002.
Selon Lu Jianjian, professeur d'une université de l'Est de la Chine, 40% des déchets du pays sont déversés dans le fleuve, soit environ 25 milliards de tonnes chaque année[1]. Le tiers de la pollution proviendrait des engrais chimiques, des pesticides et des rejets agricoles, le reste venant des villes, du secteur industriel et des bateaux. D'ailleurs ces eaux sont considérées comme les plus turbides de la planète, avec un transport de sédiments qui est estimé à 680 millions de tonnes par an[5].
320 millions d'habitants dans les régions rurales du pays n'ont pas accès à l'eau potable, et 400 villes souffrent d'une insuffisance d'approvisionnement en eau. Fin mai 2006, Zhou Shengxian, le directeur de l'administration d'état pour la protection de l'environnement, a lancé un appel au blocage de tous les projets de construction qui porteront atteinte à l'environnement.
Le dauphin de Chine a définitivement disparu des eaux du Yangzi Jiang à cause de la pollution et du trafic fluvial et peut donc être considéré comme une espèce éteinte.
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