Publicitad D▼
affiche
affiché
afficher (v. trans.)
1.faire connaître par des affiches.
2.montrer avec ostentation.
3.placer (qqch) de façon à ce que cela soit remarqué " afficher un panneau " " afficher un avertissement au dépotoir "
4.faire de la publicité notamment par des affiches ou des pancartes "Il était affiché comme le plus grand ténor depuis Caruso"
5.(JO)Représenter des données sur un écran.
Note :
1. Exemple : afficher sur un écran, une console de visualisation.
2. On trouve aussi, dans une acception voisine, « visualiser ».
(date de la publication : 22/09/2000 - éd. commission des sciences et techniques spatiales)
afficher (v. pron.)
1.se montrer en public; s'exhiber.
afficher (v.)
1.afficher sur les murs.
affiche (n.f.)
1.feuille imprimée placardée destinée à informer le public.
affiche (n.)
1.écrit qu'on affiche sur un mur ou un panneau pour aviser le public. Affiche, pancarte, etc.
Publicidad ▼
⇨ definición de affiche (Littré)
⇨ definición de affiche (Wikipedia)
afficher (v.)
accentuer, accuser, affecter, affirmer, annoncer, arborer, attester, déballer, déclarer, découvrir, décrire, démontrer, dénuder, déployer, développer, dévoiler, étaler, évoquer, exhiber, exposer, exprimer, extérioriser, faire étalage, faire montre, faire parade, indiquer, inscrire, manifester, marquer, mettre, montrer, offrir, paraître, porter, présenter, prodiguer, produire, prouver, publier, respirer, révéler, signifier, simuler, témoigner, visualiser, placarder (V+comp), représenter (vieux)
afficher (v. pron.)
apparaître, attirer l'attention, étaler, faire étalage, faire montre, faire parade, fréquenter, hanter, montrer, montrer son nez, parader, paraître, pavaner, s'exhiber, s'exposer, se compromettre, se faire admirer, se faire valoir, se faire voir, se peindre, se répandre
afficher (v. trans.)
affiche (n.)
affiche (n.f.)
affectation, affiche de spectacle, affichette, annonce, avis, démonstration, distribution, écrit, écriteau, enseigne, inscription, manifestation, ostentation, pancarte, panneau, placard, poster, proclamation, programme, prospectus, publicité, réclame, tract
affiché (nominal)
Publicidad ▼
Ver también
afficher (v.)
↘ placardage ↗ affiche, affiche publicitaire, pancarte, placard
affiche (n.f.)
⇨ affiche de cinéma • affiche de spectacle • affiche publicitaire • affiche électorale • avoir la tête d'affiche • caractère d'affiche • homme-affiche • mettre une pièce à l'affiche • porte-affiche • prix affiché • tenir l'affiche • tête d'affiche • à l'affiche
⇨ Affiche Rouge (1871) • Affiche de recrutement • Affiche noire • Affiche rouge • Affiche rouge (groupe armé) • Affiche rouge (homonymie) • Centre municipal de l'affiche, de la carte postale et de l'art graphique (Toulouse) • Colombier affiche (format de papier) • César de la meilleure affiche • Festival international de l'affiche et du graphisme de Chaumont • Je me voyais déjà en haut de l'affiche • L'Affiche rouge (film) • Musée de l'Affiche • Tête d'affiche • Une femme qui s'affiche
afficher (v. pron.) [se+V]
se montrer[Classe]
scandale[DomaineCollocation]
afficher (v. tr.) [V+comp]
poser des affiches[Classe]
affiche[GenV+comp]
afficher (v. tr.)
rendre perceptible à la vue[Classe]
manipuler des données (informatique)[DomaineCollocation]
volonté, désir[DomaineCollocation]
afficher (v. tr.) [JO]
commission des sciences et techniques spatiales[Domaine]
Informatique[Domaine]
Télédétection spatiale[Domaine]
visualiser[Analogie]
afficher (v. tr.)
afficher (verbe)
Affiche (n.) [Cismef]
affiche (n.)
enseigne, panneau[Hyper.]
bill (en) - afficher - afficher, placarder - afficher - apposer - placarder[Dérivé]
affiche (n. f.)
affiche (annonce publique placardée)[ClasseHyper.]
affiche (n. f.)
affiché (adj.)
qui a fait l'objet d'une inscription[Classe]
rendu public (pour une information)[Classe]
affiche et enseigne[termes liés]
Le Littré (1880)
1. Appliquer au mur des affiches. Afficher une loi, une vente. Charles XII fit afficher qu'il n'était venu que pour donner la paix.
• Quoi ! mes pères, afficher vous-mêmes dans Paris un livre si scandaleux, avec le nom de votre P. Meynier à la tête ! (PASC. Prov. 16)
2. Par extension.
• Un ministre veut m'enrichir Sans qu'au Moniteur on m'affiche (BÉRANGER Refus.)
3. Faire étalage de. Afficher la douleur. Afficher la prétention de connaître à fond. Il affiche sa honte, ses vices. Plutôt que d'afficher notre impuissance à l'égard de certains désordres.
• Vous abjureriez la philosophie pour afficher la dévotion (VOLT. Dial. 30)
4. Afficher une femme, rendre public le commerce de galanterie qu'on a ou qu'on veut faire croire qu'on a eu avec elle.
5. S'afficher, v. réfl. Ne se prend qu'en mauvaise part. N'avez-vous point de honte de vous afficher ainsi ? S'afficher pour un homme sans moeurs.
SYNONYME
AFFICHER, AFFECTER. Faire montre de.... c'est là la signification commune à ces deux verbes, en tant que synonymes. La différence est que affecter implique qu'on ne ressent pas les sentiments dont il s'agit : affecter la douleur, c'est faire montre d'une douleur qu'on ne ressent pas. Afficher n'implique rien de pareil : afficher une douleur, c'est faire montre d'une douleur qu'on ressent ou qu'on ne ressent pas.
HISTORIQUE
XIe s.— Puisqu'il l'a dit, mout s'en est afichét [résolu] (Ch. de Rol. CLXXXVIII)— La bataille est mout dure et afichée (ib. CCXLVI)
XIIe s.— Affichez [affermi] s'est sur les estriers dorés (Ronc. p. 53)— Et puis remontent [à cheval], si se sont afichez (ib. p. 57)— De ce qu'oit [eut] dit, est forment afichez [il tient fortement à ce qu'il a dit] (ib. p. 119)— Pur ço esguard par raisun, e bien l'os afichier, Que, se li clers forfait à perdre sun mestier, Face le sis prelaz en sa chartre lancier (Th. le Mart. 31)— E jure les oilz deu e volt bien afichier Que jamais à cel puint ne purra repairier (ib. 110)
XIIIe s.— Li empereres s'afficha bien d'eus destruire selonc son pooir (H. DE VALENC. XXXIII)— Or voil-je bien afichier Que n'a si loial ne si sage En ma cort, ne de tel corage (Ren. 6048)— Li porc li vint gole baée, Et li chevaliers tint l'espié, à un chesne s'est afichié (Ren. 22508)— Car il dit, et por voir l'affiche En son noble livre Aureole Qui fait bien à lire en escole (la Rose, 8604)— Sine di-ge pas ne n'afiche Que roi doient estre dit riche Plus que les personnes menues Qui vont nuz piez parmi les rues (ib. 18761)— Car usurier, bien te l'afiche, Ne pourroient pas estre riche, Ains sunt tuit povre et soffreteus, Tant sunt aver et convoiteus (ib. 5083)— Richece ot une porpre robe, Ici ne tenés mie à lobe [fable], Que je vous di bien et afiche Qu'il n'ot si bele, ne si riche Ou monde, ne si envoisie [gaie] (ib. 1062)— Li plus poures se tint à rice, Et de grant hardement s'afice (Fl. et Bl. 1349)— Li quens Raimons s'afiche de faire une envaïe (Ch. d'Ant. IV, 57)— Quant li vesques oï Buiemont afichier Que il ne veut la lance par nul endroit baillier (ib. VIII, 115)— Garsions s'enfoï, por sa vie alongier, Amont el haut castel qui siet en haut rochiez ; Bien avoit de hautesse un trait d'arbalestrier ; En la porte s'afiche que firent aversier (ib. VI, 1020)
XIVe s.— C'est à dire gens de forte sentence affichiés et ahurtés, qui sont fors à persuader (ORESME Eth. 214)— Il s'afiche ès estriers comme homs amanevis (Baud. de Seb. VI, 371)
XVe s.— Et pour ce Dieu le trabucha, Ou font d'abisme l'aficha Et nous aussi qui l'ensuïsmes (Nat. de J. C.)— Si s'afichierent à oster les pilots [pilotis], dont il en y avoit en l'Escaut semé grand foison (FROISS. I, I, 136)
XVIe s.— Et furent decapitez, et leurs testes affichées sur les portes de la ville (CARLOIX X, 14)— Et firent afficher par les carrefours de la ville l'edict du roy (CARLOIX ib.) Dans Rabelais, afficher est mis pour greffer.
ÉTYMOLOGIE
À et ficher ; picard, affiker ; provenç. aficar, afiquar ; espagn. afijar ; ital. afficcare.
1. Feuille imprimée ou manuscrite que l'on applique sur les murs, pour donner connaissance au public de quelque chose. Poser une affiche. Il annonça par une affiche qu'il vendrait.... Tous les murs de Paris sont couverts d'affiches.
2. Petites Affiches, feuille périodique d'annonces.
3. En termes de pêche, petit engin dont on se sert pour tendre un verveux. Longue perche ferrée pour arrêter et fixer les bateaux.
HISTORIQUE
XVe s.— Non trop curieux en deguisements ; ne moult ne s'y entend, ne amuse, ni ne dore son corps par diverses affiches (Bouciq. IV, 7)
XVIe s.— Il denoncea et publia par affiches que ce mesme jour là il vouloit lever gens pour la guerre (AMYOT Cam. 76) Dans Rabelais, ce mot signifie épingle.
ÉTYMOLOGIE
Voy. AFFICHER.
Ordonnance affichée dans toutes les rues. Honte affichée, rendue publique par celui-là même qui a commis l'action honteuse. Homme affiché, devenu très connu en bien ou surtout en mal. Femme affichée, femme dont la galanterie est notoire.
• Quand une fois ma personne fut affichée par mes écrits (J. J. ROUSS. Prom. 6)
Wikipedia
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
|
L'affiche est un support de publicité ou de propagande destiné à être vue dans la rue et les lieux publics. Imprimée sur papier, sur du tissu ou des supports synthétiques, elle adopte des dimensions variables, pouvant aller jusqu'à plusieurs mètres. Elle gagne ses lettres de noblesse à la fin du XIXe siècle avec des graphistes comme Jules Chéret ou Alphonse Mucha et des artistes comme Henri de Toulouse-Lautrec ne dédaignent plus y avoir recours comme moyen d'expression.
Sommaire |
La destination utilitaire de l'affiche implique son efficacité : s'agissant d'être perçue et comprise rapidement par le public, de susciter la sympathie, on a considéré que l'affiche devait être simple dans son dessin et son texte, ses couleurs devaient être vives et attrayantes, cela dès que la nécessité commerciale est devenue une évidence et que, parallèlement, les techniques d'impression (notamment la lithographie) l'ont permis, au XIXe siècle. On a par conséquent fait appel à des artistes, dont le plus connu reste Henri de Toulouse-Lautrec. Si des peintres et lithographes ont ainsi inauguré l'art de l'affiche, d'autres artistes en ont fait une spécialité à part entière et sont devenus des affichistes.
À l'origine collée sur les murs, dans les lieux publics, l'affiche est maintenant majoritairement apposée sur des emplacements réservés : panneaux d'affichage, colonnes, mobilier urbain, etc. Les affiches de petit format (affichettes) peuvent être placées en intérieur, par exemple dans les vitrines de magasin. L'emplacement d'une affiche est essentiellement fonction de sa taille et conditionne aussi son contenu. La multiplication anarchique de l'affichage tout au long du XXe siècle a amené les autorités à le réglementer de plus en plus, jusqu'au point de reléguer l'affichage sauvage à des espaces réduits et des petits formats. Il en résulte que l'affichage autorisé passe par des sociétés spécialisées, dont les tarifs sont fonction de la qualité des emplacements (situation, visibilité, éclairage nocturne) et de la durée de l'affichage.
L'affiche est une œuvre temporaire : son temps d'existence se limite à quelques jours, quelques semaines au plus (à quelques exceptions près où une affiche acquiert une certaine longévité en étant remplacée). Le support de papier, et souvent les encres d'imprimerie ne peuvent pas résister indéfiniment aux intempéries, à la lumière solaire, ni au temps qui passe. Ce en quoi l'affiche se distingue de l'enseigne, du panneau peint ou sérigraphié, de la publicité murale peinte, destinés à durer sur un emplacement défini.
Des affiches ou des reproductions sont souvent utilisées comme éléments de décoration, sous le nom anglais de poster. Mais ce terme désigne aussi des photographies ou des illustrations, imprimées en grand format, qui n'ont plus rien à voir avec la vraie affiche.
Enfin, les affiches sont particulièrement révélatrices de l'esprit du temps. Présentes dans la vie quotidienne, elles sont un outil incomparable pour comprendre quel rapport le public entretient avec tel ou tel sujet (les vacances, les produits de grande consommation, etc.). À titre d'exemple, il est possible de comprendre le rapport du public avec le sport en retraçant l'histoire des affiches. Ainsi dans le cyclisme, suivant les époques, on passera de représentations de jeunes femmes à bicyclette, aspect loisir, à celle des forçats de la route, aspect technicité et performance. (Référence : Quand le sport s'affiche. Affiches publicitaires et représentations du sport en France (1918-1939)], de Jean-Yves Guillain)
Pour l'impression, l'affiche peut avoir recours à la typographie, la lithographie, l'offset, la sérigraphie ou l'impression numérique.
Beaucoup d'affiches, par leur intérêt artistique, sont conservées par des bibliothèques, des musées ou des collectionneurs, au même titre que des œuvres d'art traditionnelles.
Témoin du statut artistique de cet art publicitaire plusieurs musées exposent des pièces dont certaines peuvent prétendre au statut d'icônes de la modernité :
Les bibliothèques conservent aussi d'importantes collections d'affiches :
Affiche du film muet Three Friends réalisé par David Wark Griffith en 1913
Jules Chéret: Fête des Fleurs à Bagnères-de-Luchon
Jules Chéret: Saxoléine Petrole, 1892
"To-Day" magazine, édité par Jerome K. Jerome
Lucien Lefèvre Electricine (1897)
Henri Privat-Livemont: Absinthe Robette
Henri Privat-Livemont: Cercle Artistique de Schaerbeek
Théophile Alexandre Steinlen: Motocycles Comiot
Henri de Toulouse-Lautrec: Jane Avril
Étienne Moreau-Nélaton (1859-1927): Exposition des "Arts de la Femme".
Contenido de sensagent
computado en 0,078s