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alléluia (n.m.)
1.(catholicisme;religion)cri de louange à Dieu, exprimant l'allégresse (liturgie juive et chrétienne).
2.(botanique)plante herbacée (nom courant de l'oxalide).
3.(poésie)chant de joie.
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⇨ definición de alléluia (Littré)
⇨ definición de alléluia (Wikipedia)
alléluia (n.m.)
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alléluia (interj.)
louange[Hyper.]
alléluia (n. m.) [catholicisme , religion]
alléluia (n. m.) [botanique]
Famille des Oxalidacées[ClasseTaxo.]
plante fourragère graminacée[ClasseParExt.]
Le Littré (1880)
1. Mot de réjouissance que l'Église chante au temps de Pâques, à la fin des traits et versets.
• L'antique alleluia de Jacob faisait retentir le dôme des églises (CHATEAUB. Génie, I, I, 7)
2. Fig.
• Un alleluia éternel dont on entend retentir Jérusalem (BOSSUET Hist. II, 6)
• Afin que vous chantiez avec tous les saints cet alleluia (BOSSUET Lett. abb. 70)
3. Fig. et famil. Faire l'alleluia d'une chose, d'une personne, la louer beaucoup.
4. Petite plante dont les feuilles ont un goût aigrelet et qui fournit la substance nommée sel d'oseille. L'alleluia est ainsi appelé parce qu'il fleurit vers le temps de la fête d'alleluia. On dit aussi surelle, pain de coucou, oseille de bûcheron.
Au plur. des alleluias.
HISTORIQUE
XIIIe s.— Les termes de septuagesime, quant l'aleyluie chiet [tombe].... (Comput, f° 6)
ÉTYMOLOGIE
Mot hébraïque composé de halelu, louez, et de iah, Dieu ; louez Dieu.
Wikipedia
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Chant grégorien |
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Plain-chant |
Neumes |
Modalité grégorienne |
Répertoire grégorien |
Introït - Kyrie - Gloria - Graduel - Alléluia - Trait - Séquence - Credo - Offertoire - Préface - Sanctus - Agnus Dei - Communion - Ite |
Articles sur la musique sacrée |
L’Alléluia est une pièce de musique liturgique, dans le propre de la messe catholique. Il est d’ordinaire chanté avant la lecture de l’Évangile. Le mot « Alleluia » ou « Hallelujah » (de l’hébreu הללויה), signifie littéralement « Louer Yah » (du tétragramme YHWH). L’Alléluia est un chant responsorial du propre de la messe.
L’acclamation a eu de nombreux usages dans les liturgies primitives. Elle était particulièrement employée pendant le temps Pascal (entre Pâques et la Pentecôte), probablement à cause de l’association entre les psaumes alléluiatiques et le temps de Pâques. Pendant ce temps liturgique, l’acclamation est ajoutée à la fin de chaque antienne, et un Alléluia pascal remplace même le graduel qui prend normalement place entre les deux lectures bibliques.
En revanche, l’acclamation est omise pendant les temps de pénitence, essentiellement le carême. Dans ce cas, l’Alléluia est remplacé par un Trait. Mais plus généralement on remplace l’Alléluia par une acclamation à la Parole de Dieu (Évangile), comme par exemple : « Ta Parole, Seigneur, est Vérité et ta loi délivrance » ou encore : « Gloire à Toi Seigneur, Gloire à Toi », avant et après le verset d’introduction à l’Évangile.
Les Alléluias étaient fréquemment l’objet de tropes. On considère généralement que les séquences tirent leur origine de tropes ajoutant des textes syllabiques sur la mélodie des jubilus, la séquence étant alors nommée d’après le verset de l’Alléluia correspondant.
Sommaire |
En chant grégorien, pour le propre de la Messe, la pièce de l’alléluia se compose de :
Ces trois parties ont des mélodies propres, parfois construites à partir de mélodies types. C’est l’incipit du verset qui donne son nom à l’Alléluia.
Le style musical de l’Alléluia est généralement neumatique, avec des passages mélismatiques. En revanche, son ambitus est généralement réduit : l’Alléluia de la veille de Noël, par exemple, se limite à une quinte (mais c’est un cas extrême et un peu atypique).
Le jubilus a une signification liturgique. La louange contenue dans l’Alléluia n’est pas humaine, c’est la louange céleste qui exprime la joie éternelle et divine. Cette joie est inexprimable, et pour la libérer de l’imperfection des mots, elle est représentée par un long mélisme sans paroles. Saint Augustin commente : « celui qui jubile ne peut s’exprimer par des mots ».
Si l’on doit dire l’alléluia avec un verset :
Le verset achevé (et s’il ne s’agit pas du premier alléluia pascal), les chantres reprennent l’alléluia depuis le début, et le chœur ajoute seulement la neume (ou jubilus), mais sans faire de reprise.
Aux temps ordinaires, on chante donc trois fois l’alléluia, deux fois avant le verset, et une fois après. Au temps pascal, il y a au graduel un premier alléluia pascal, suivi d’un deuxième alléluia, et chaque alléluia est interprété deux fois, ce qui fait quatre en tout. Pour le premier alléluia, on chante l’alléluia avec reprise avant le verset, mais on ne reprend pas l’alléluia et la neume après le verset. Pour le deuxième alléluia, on chante l’alléluia sans reprise avant le verset, et on le reprend avec sa neume après le verset.
Les Alléluias classiques du répertoire grégorien de la Messe ne sont plus guère interprétés dans les liturgies modernes. Ils sont le plus souvent remplacés par des Alléluia d’office, antiennes dont la forme est caractéristique : trois alléluias dans un style syllabique. Dans l’ordinaire de l’office grégorien, il y a deux Alléluia de ce type pour chaque jour de la semaine, un pour l’office de Laudes et l’autre pour les Vêpres.
L’alléluia simple retenu pour la Messe par le « Jubilate Deo » est probablement ainsi devenu la pièce la plus chantée du répertoire grégorien.
L’Alléluia est normalement un chant. Si l’on ne chante pas l’Alléluia ou le verset avant l’Évangile, on peut en omettre la lecture. Le verset est une partie de ce chant, que l’on devrait au moins psalmodier. On peut choisir son texte dans les choix proposés.
L’assemblée se lève. Le chantre entonne les trois alléluias, qui sont repris une première fois par la foule. Il chante ensuite seul le verset avant l’Évangile. Le ton du verset n’est pas nécessairement le ton psalmodique classique, car le texte est généralement traduit dans ce cas en langue vernaculaire. Puis, la foule reprend toute l’antienne en conclusion.
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