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blase
blasé
blaser (v. trans.)
1.rendre blasé.
blasé (adj.)
1.qui est indifférent à une émotion, par habitude ou lassitude.
blase (n.m.)
1.(argotique)mot qui sert à appeler qqn ou un animal domestique.
blase (n.f.)
1.première soie produite par les vers à soie.
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⇨ definición de blasé (Littré)
blase (n.m.) (argotique)
nom, appendice (péjoratif), baigneur (argotique), blair (argotique), blaze (argotique), fanal (argotique), nase (populaire), naze (populaire), organe (argotique), pif (populaire), piton (argotique), quart de brie (argotique), reniflant (argotique), renifloir (argotique), tarbouif (argotique), tarbusse (argotique), tarin (argotique)
blasé (nominal)
assouvi, dégoûté, délicat, désabusé, désillusionné, difficile, émoussé, fatigué, flegmatique, froid, indifférent, insensible, lassé, rassasié, repu, revenu, rompu, saturé, sceptique, usé
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Ver también
blaser (v.)
blaser (v. tr.) [V+comp]
décourager quelqu'un[Classe]
blase (n. f.)
soie[Classe]
blase (n. m.) [argotique]
nom désignant une personne[ClasseHyper.]
blase (n. m.) [argotique]
nez[ClasseHyper.]
tête : vue extérieure[DomainDescrip.]
blasé (adj.)
dégoûté[Classe]
Le Littré (1880)
1. Émousser les sens par des excès de jouissances.
• Sans risquer de leur blaser le palais (J. J. ROUSS. Ém. II)
2. Fig. Au moral, rendre à la longue le coeur insensible à ce qui devrait le toucher. Celui-ci est blasé par l'excès des plaisirs, celui-là par l'habitude de la honte.
3. Se blaser, v. réfl.
• Mme de Vendôme mourut le 11 avril, sans testament ni sacrements, de s'être blasée surtout de liqueurs fortes (SAINT-SIMON 484, 1)
Fig. Se blaser sur les vrais plaisirs.
On dit se blaser de, et se blaser sur.
ÉTYMOLOGIE
Origine douteuse. On trouve, dans Du Cange, blas, sot, dépourvu de sagesse ; mais le sens ne se prête pas à la dérivation ; il n'en est pas de même de l'anglo-saxon blase ou blaese, brandon, anglais, to blaze, brûler, bas-latin blaserius, incendiaire. Le sens propre de blaser paraît être brûler ; c'est celui que lui donne St-Simon dans l'exemple ci-dessus rapporté ; et dans plusieurs provinces blaser est un terme pour signifier brûler, dessécher, lorsque cet effet est produit par l'usage excessif des liqueurs fortes.— Faudrait-il rapporter à blaser cet exemple du XIVe siècle : Prince, après ce qu'on eust mangié Et bu tant qu'on estoit blecié, Vont estuver li pelerin (VIRIVILLE Isabelle de Bavière, p. 9)
Un homme blasé. Un estomac blasé.
• Vous ne ramènerez pas au vin de Bourgogne des gens blasés qui s'enivrent de mauvaise eau-de-vie (VOLT. Lettr. Touraille, 5 juill. 1774)
Blasé par les voluptés.
• Je frémis lorsque j'entends un de ces citoyens, blasé sur les plaisirs, se dire : je m'ennuie.... (DIDER. Ess. sur Claude, liv. II)
• Ainsi la pointe de la douleur est émoussée, non que le coeur soit blasé, non que l'âme soit aride.... (STAËL Corinne, liv. II, ch. 4)
• Enfin, ivre, énervé, ne sachant plus que faire, Sans haine, sans amour, et toujours, ô misère ! Avant la fin du jour blasé du lendemain (V. HUGO Crépuscule, 13)
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
BLASÉ. Les Blasés, titre d'une comédie de Forcalquier, 1740.
REMARQUE
Il paraîtrait, d'après la comédie de Forcalquier, que blasé commence seulement alors à être adopté avec la signification d'une maladie morale, DE LOMÉNIE, sur Mme de Rochefort, dans Rev. des Deux-Mondes, 1er févr. 1869, p. 689.
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