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clou (n.m.)
1.tige métallique pointue servant à fixer ou à suspendre qqch.
2.événement principal.
3.partie la plus agréable d’une expérience donnée " le solo de trompette était le clou du concert "
4.bouton floral aromatique d'un giroflier, utilisé comme épice
5.(populaire)infection d'un follicule pileux causant un renflement enflammé.
6.(familier)établissement où l'on peut mettre un objet personnel en gage pour recevoir de l'argent à titre de prêt.
7.(péjoratif)véhicule à deux roues sans moteur, mû par un système de pédalier, dirigé par un guidon.
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⇨ definición de clou (Littré)
⇨ definición de clou (Wikipedia)
clou (n.)
clou (n.m.)
point d'orgue (figuré)
clou (n.m.) (familier)
abcès, apothéose, attraction, automobile, bagnole, bécane, bequet, bicyclette, bossette, broquette, caboche, cabochon, cavalier, cheville, chevillette, chignole, clavette, couronnement, crampillon, furoncle, guimbarde, instrument, maison de prêt sur gages, mont-de-piété, pointe, principal, prison, punaise, pustule, semence, tumeur, vélo, voiture
clou (n.m.) (péjoratif)
bicyclette, cycle, vélo, petite reine (vieux)
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Ver también
clou (n.m.)
↘ aller à bicyclette, choper, clouer, clouter, clouterie, cloutier, cloutière, cyclique, faire de la bicyclette, faire du vélo, furonculeux, pédaler
⇨ Basilic clou • Clou cannelle • Clou orthopédique • Huile de clou de girofle • arrache-clou • chasse-clou • clou (décoratif) • clou cavalier • clou chinois • clou de girofle • clou de tapissier • clou à crochet • clou à tête • clou à tête plate • maigre comme un clou • mettre au clou • ne .. pas un clou • ne pas valoir un clou • perforation par clou • river son clou • river son clou à qqn • tire-clou • tête de clou • tête-de-clou
⇨ Arrache-clou • Bois clou • Clou (dessinateur) • Clou (fixation) • Clou (homonymie) • Clou (unité) • Clou gamma • Le Clou • Le Clou aux maris • Maison clou
clou (n.)
clou (n.)
clou (n. m.)
outil de menuiserie-charpenterie[ClasseParExt.]
ustensile du chaudronnier[ClasseParExt.]
chose pointue[ClasseParExt.]
clou[ClasseHyper.]
vitre[termes liés]
clou (n. m.)
symbole chrétien[Symbolise]
clou (n. m.) [populaire]
abcès[Classe]
maladie d'origine bactérienne[Classe]
staphylococcal infection (en)[Hyper.]
clou (n. m.)
cellule dans une prison[Classe]
clou (n. m.) [péjoratif]
bicyclette[ClasseHyper.]
clou (n. m.)
bouton, bouton de fleur, bouton floral[Hyper.]
giroflier[Desc]
Le Littré (1880)
1. Sorte de petite cheville de fer ou d'autre métal, à pointe et à tête. Enfoncer des clous avec le marteau. Pendre quelque chose à un clou. Rabattre un clou.
On dit d'un bâtiment neuf ou de celui qui est en bon état, qu'il n'y manque pas un clou.
Fig. Il lui manque, il lui faut un clou, c'est-à-dire il est un peu fou : on sous-entend à son armet, employé jadis pour tête.
Planter son clou, s'établir à demeure quelque part.
Familièrement. Cela ne vaut pas un clou à soufflet, je n'en donnerais pas un clou à soufflet, c'est-à-dire cela n'a aucune valeur.
• Si l'on ignore ces choses, je ne donnerais pas un clou de tout l'esprit qu'on peut avoir (MOL. Préc. ridic. 10)
• Mais à quoi les voeux d'un blaireau des Alpes peuvent-ils servir ? Ceux de l'univers entier ne servent pas d'un clou à soufflet (VOLT. Lett. d'Argental, 24 nov. 1774)
River un clou, rabattre avec le marteau la pointe qui dépasse l'épaisseur d'une planche ; et fig. River à quelqu'un son clou, lui répliquer vertement.
• Vous avez fort bien fait de lui river son clou ; C'est bien à faire à lui de vous appeler fou (REGNARD Distrait, IV, 7)
Populairement. Mettre une chose au clou, renoncer à s'en servir, et aussi la mettre en gage.
Populairement. Compter les clous de la porte, rester à attendre à une porte.
Gras comme un cent de clous, se dit de quelqu'un fort maigre.
Cela ne tient ni à fer ni à clou, se dit d'une chose qui sert à meubler, mais qui n'est point scellée dans la muraille ; et fig. Cela ne tient ni à fer ni à clou, se dit d'un travail sans solidité, d'une affaire qui n'est pas sérieusement conclue.
• Vous savez que notre cardinal l'est à fer et à clou (SÉV. 226)
2. Terme de vétérinaire. Clou de rue, maladie locale qui survient chez les chevaux ou autres gros bestiaux, lorsqu'un clou ou tout autre corps étranger a pénétré dans la sole de corne, dans la sole charnue, et quelquefois jusqu'à l'os du pied.
3. Terme de botanique. Bouton non développé des fleurs de certaines plantes : ainsi les clous de girofle sont les boutons du giroflier cueillis avant le développement des fleurs.
Absolument, clou se dit pour clou de girofle. Acheter de la muscade et du clou.
4. Furoncle.
• Je suis fâché de votre clou et je vous en plains ; mais, à ce que je puis juger, ce n'est rien au prix de celui que j'ai (VOIT. Lett. 105)
• Le roi eut un anthrax au cou qui ne parut d'abord qu'un clou, mais qui donna beaucoup d'inquiétude (SAINT-SIMON 38, 184)
5. Terme de médecine. Clou hystérique, douleur vive, bornée à un point très circonscrit de la tête, et affectant les femmes sujettes aux accès hystériques.
6. Amas de petites pierres dans une veine de charbon de terre.
Noeud dans la pierre ou le marbre.
HISTORIQUE
XIe s.— Cheent li clou [des escuz], se peceient les boucles (Ch. de Rol. CCLXI)
XIIe s.— À trois clos d'or [il] ferma [fixa] son gonfanon (Ronc. p. 71)— Isaias cumandad que l'um figes [figues] li portast, si en fist un emplastre, e fist là metre sur un clou que li reis out ù il se duleit (Rois, 417)— Et prent l'espieu à or resplendissant, à cinq clox d'or l'ensaigne bauliant (Raoul de C. 20)
XIIIe s.— Si [elle] saignoit com ce fust perceüre de clo (Berte, XXXII)— Sa coroie, Dont li cloet [petits clous] sont delié (Ren. 29826)— Et par un ais cui ert fendue [où il y avait une fente], Vit la viele au clou pendue (ib. 12260)— Li clou furent d'or esmeré [purifié], Qui erent el tissu doré (la Rose, 1089)
XIVe s.— Car tuit estoient mal traitié ; Boces avoient et grans clos Dont on moroit.... (MACHAULT p. 73)
XVe s.— Le comte de Charolois, qui estoit jeune et vert, et dur malement à ployer, les [les villes de la Somme] eust pu tenir à fer et à cloux, en non tost les restituant à la premiere demande (G. CHASTEL. Chr. des ducs de Bourg. II, ch. 31)— On le met à un sac à part, Et le laisse-on pendre au clou (COQUILL. Droits nouv.)— Il la tient à fer et à clou [il y tient beaucoup] (LOUIS XI Nouv. XXII)— La sentence definitive en est taillée de demourer pendue au clou (LOUIS XI ib. XCII)
XVIe s.— Dieu tient le clou du gouvernail, pour tourner leurs effors à executer ses jugemens (CALV. Instit. 160)— Les katholiques se plaignoient de ce que Montauban, Sancerre, etc. faisoient compter les cloux de leurs portes aux garnisons qu'on leur envoyoit (D'AUB. Hist. I, 261)— Un clou repousse l'autre ; en la mesme façon Tu auras vers pour vers et chanson pour chanson (RONS. Élég. 33)— Clou, nommé du vulgaire cor, est durillon qui vient aux jointures des orteils (PARÉ V, 21)— Cloux de girofle (PARÉ VII, 13)— Les vulgaires appellent les charbons clouds, parce que la matiere d'iceux cause douleur semblable comme si un cloud estoit fiché à la partie (PARÉ XXIV, 36)— Et pendant le procès les bons maris demourerent en la prison, attendans la sentence diffinitive qui, pour le nombre infini d'eulx, en est taillée de demourer pendue au clou (MARG. Nouv. XCII)— Il sembloit que cette ordonnance, tant de fois reiterée, eut esté, comme l'on dit, fichée à cloux de diamans (PASQUIER Recherches, liv. III, p. 237, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Picard, cleu ; bourguig. clô ; wallon, lâ ; rouchi, clau ; provenç. clau ; espagn. clavo ; portug. cravo ; ital. chiavo ; du latin clavus, de même radical que clavis (voy. CLEF).
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
CLOU. Ajoutez :
7. Exemplaire avant les clous, se dit des exemplaires d'une certaine Bible (la Bible de Mortier, Amsterdam, 1700, 2 vol. in-f°) antérieurs à l'accident qui brisa une des planches (les planches sont très nombreuses dans cet ouvrage) ; la planche fut reclouée avec soin ; mais la trace des clous se voit dans les tirages postérieurs à l'accident.
8. Ne tenir ni à clou, ni à cheville, ne pouvoir se maintenir, ni résister.
Cette locution ne s'expliquerait-elle pas par le texte suivant, en un sens qui ne se présente pas tout d'abord :
• Il [le pin maritime] la doit [sa ténacité] peut-être à la lutte constante qu'il a dû soutenir contre le vent violent de la mer, et, comme cela arrive pour l'homme, l'adversité l'a rendu fort ; le clou ou la cheville ne résiste pas aux vibrations dans le pin du Nord [il ne tient donc ni à clou ni à cheville] ; le pin maritime a la fibre solide et retient le clou et la cheville (Enquête sur les incendies des Landes, p. 404, 1873)
9. Sorte de taille du diamant.
• Après que la pointe supérieure et la pointe inférieure d'un diamant ont été plus ou moins abattues à la meule, on a le diamant à la table ; si les pointes n'ont été que légèrement abattues, on l'appelle table profonde, ou clou, suivant l'expression française plus exacte (Revue Britannique, juill. 1876, p. 116)
Wikipedia - ver también
Wikipedia
Un clou est une pièce métallique de forme allongée servant à fixer deux objets l'un à l’autre. Il est composé d’une extrémité plate, parfois élargie, nommée tête et d'un corps, se terminant par une forme pointue.
Sommaire |
Les clous les plus anciens ont été retrouvés en Mésopotamie ; ils servaient à fixer des feuilles de cuivre sur une statue datant de 3500 ans avant J.C. En effet, connu depuis l’Antiquité, Homère citait le clou comme cheville de bois dur unissant deux planches. Les Romains fabriquaient des clous en fer pour garnir les chaussures des soldats.
L'historien romain Tite-Live rapporte un rituel expiatoire pratiqué dans les premiers siècles de la République romaine à la suite de calamités publiques : un dictateur était nommé, qui devait planter un clou dans une paroi du Capitole[1]. Le conservatisme religieux des Romains et l'étrangeté incompréhensible de ce rite laisse présumer de son archaïsme, peut-être est-il antérieur à la fondation de Rome et d'origine indo-européenne, comme d'autres rites anciens des Romains.
Au Moyen Âge, les clous étaient fabriqués à la main par les cloutiers qui étiraient des tiges de fer dans différents orifices de diamètre décroissant. À l'époque, les clous étaient des objets onéreux, c'est pourquoi les charpentiers notamment leur préféraient les chevilles.
Les premières machines à fabriquer les clous furent brevetées en 1786 aux États-Unis par Ezekial Reed et en 1790 au Royaume-Uni par Thomas Clifford.
Aujourd’hui en France, il ne reste que cinq pointeries ou clouteries qui assurent la production d’environ 20.000 tonnes des 300 variétés de clous utilisées dans l’hexagone, le reste de la production venant essentiellement de Chine. L’essor de cette fabrication industrielle se développa en Lorraine et dans les Vosges qui disposent des ressources hydrauliques nécessaires au fonctionnement des presses.
Généralement, on frappe sur la tête du clou avec un marteau afin d’enfoncer le corps dans le premier élément, l'extrémité pointue facilitant la pénétration. Il faut continuer à frapper jusqu’à perforation totale du premier élément et, enfouissement du corps dans le second élément. Cette ultime étape effectuée, on peut considérer les deux éléments fixés l’un à l'autre, autrement dit le premier est « cloué » sur le second.
Les rebords affilés d'un clou découpé lui donnent une meilleure prise que celle d'un clou dont la forme de la tige est cylindrique. Pour cette raison, les clous découpés sont toujours utilisés dans certains domaines spécifiques comme la construction d'édifices, de bateaux, et de voie ferrées[3]. On les utilise aussi dans les projets de restauration d'artéfacts construits au temps où ce type de clou était répandu. Dans l'usage général, les clous découpés ont été remplacés par les clous de fil métallique au XXe siècle[4].
Au mont de piėté A Paris , aujourd'hui le crédit municipale , on prêtait sur gage et l 'objet était accroché a un clou. lorsque l 'objet était sans valeur il ne valait pas un clou.
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