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désertion (n.f.)
1.action de déserter.
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⇨ definición de désertion (Littré)
⇨ definición de désertion (Wikipedia)
désertion (n.f.)
abandon, apostasie, défection, délaissement, exode, fugue, insoumission, lâchage, reniement, renoncement, trahison
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Ver también
désertion (n.f.)
↗ déserter
désertion (n. f.)
action de fuir (personne)[Classe]
désobéissance[Classe]
fait de déserter[ClasseHyper.]
traîtrise[Classe]
militaire (personne)[termes liés]
déserter[Nominalisation]
abandon, défection[Hyper.]
Le Littré (1880)
1. Action de délaisser, d'abandonner.
• Vous m'aviez promis de me soutenir, et vous m'avez abandonné ; quelle désertion ! Je vais tourner mes recherches vers un pays étranger, vers une autre littérature ; cependant ce n'est pas une désertion timide de mon sujet qui me conduit en Angleterre (VILLEMAIN Littér. franç. Tabl. du XVIIIe siècle, 2e partie, 2e leçon.)
2. Particulièrement, en termes de droit militaire, action de déserter, de quitter son corps sans permission. Désertion à l'intérieur. Désertion à l'ennemi.
3. Changement de parti. Après les révolutions, les désertions sont fréquentes.
4. Ancien terme de palais. L'inconstance ou la négligence, qui empêche de relever un appel, au terme prescrit.
Désertion d'un héritage, conduite d'un propriétaire négligent qui laisse un héritage en friche.
5. Dépopulation. Vieilli en ce sens.
• Nous supposons que la lieue carrée contient plus de 550 personnes, mais nous ne croyons pas qu'il faille étendre le nombre au delà quant à présent, à cause des mortalités et des grandes désertions arrivées dans le royaume (VAUBAN Dîme, p. 90)
HISTORIQUE
XVIe s.— Il vit son ost ainsi renversé, abatu, et mené à telle desercion, il fut si desesperé que luy mesmes se voulut occire de sa propre main (Triomphe des neuf preux, p. 381, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Lat. desertionem, de deserere (voy. DÉSERT 1).
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
DÉSERTION. - HIST. Ajoutez : XVe s.— Veans la desercion du pont de ladite ville (MANTELLIER Glossaire, Paris, 1869, p. 25)
Wikipedia
La désertion est l'acte d'abandonner ou de retirer l'appui à une entité à laquelle quelqu'un avait prêté serment ou avait prétendu devoir allégeance, responsabilité ou loyauté.
Dans une unité militaire, la désertion est l'acte de quitter l'unité. La désertion est considérée très souvent comme un crime sérieux, particulièrement en temps de guerre, mais les peines varient très largement, de la peine de mort à la dégradation.
Sommaire |
Durant la guerre anglo-américaine de 1812, on recense 1 620 cas de désertion sur un total d’environ 10 000 conscrits et volontaires dans les rangs de la milice du Bas-Canada suite entre autres à de mauvaises conditions matérielles d’accueil des recrues[1].
Plusieurs militaires du bloc de l'Est sont devenu des transfuges et passèrent dans le camp occidental. Parmi les cas célèbre, citons le soldat est-allemand Conrad Schumann qui à déserté suite à la construction du Mur de Berlin et le pilote soviétique Viktor Belenko qui atterrit au Japon avec un MiG-25.
De la fin de la guerre de Corée à aujourd'hui, on compte six déserteurs américains vers la Corée du nord en passant par la Zone coréenne démilitarisée entre 1962 et 1982.
Durant la guerre du Vietnam, on compte de nombreuses désertions et personnes refusant la conscription. Les chiffres sont divergents selon les sources.
Un livre de 1978 indique que 210 000 personnes ne se sont pas soumises aux obligations militaires. Un total de 30 000 déserteurs et insoumis combinés est allé au Canada[6]. Bien que leur présence y était d'abord controversée, le gouvernement canadien a finalement choisi de les accueillir. L'insoumission n'est pas une infraction pénale en vertu du droit canadien[7].
Un article de 2008 cite le chiffre de 50 000 insoumis qui sont allés au Canada. En 1969, le premier ministre du Canada Pierre Elliot Trudeau déclarait que le Canada « est un refuge contre le militarisme » et accordait le statut de résident permanent aux objecteurs de conscience[8].
Selon un article de 2006 d'un site anarchiste - qui n'apporte pas de références - l'armée de terre des États-Unis comptait, entre janvier 1967 et janvier 1972, 354 112 militaires ayant quitté leur poste sans permission et, à la signature des accords de paix, 98 324 d'entre eux étaient portés manquants[9].
Il a été allégué que le nombre de déserteurs est statistiquement élevé alors que le nombre de militaires américains absents sans autorisation a nettement diminué ces dernières années, passant de 4 597 en 2001 à 2 376 en 2004 pour l’US Army, et de 1 594 à 1 227 pour les US Marines. En 2006, un article paru dans une revue de l'USAF annonçait un total cumulé d'environ 40 000 déserteurs depuis l'an 2000.
Dans les années 2000, les absences irrégulières non justifiées faisant l'objet d'une procédure de désertion ont concerné annuellement près de 2 000 militaires de l'armée de terre française. À la date du 8 décembre 2009, 391 militaires étaient considérés comme déserteurs au sein de cette armée, parmi lesquels 12 servaient à titre étranger. 35 appartenaient à la 11e brigade parachutiste, 12 à la 9e brigade légère blindée de marine et un à la brigade des forces spéciales terre[10].
Le tribunal militaire de Nîmes se réunit trois fois par an pour juger des désertions, essentiellement des légionnaires (estimées à 300 en 2007 pour un total de 8 000 hommes), la peine encourue est de 3 ans de prison[11].
Les déserteurs étaient condamnés à mort, jusque l'ordonnance de Louis XVI, le 15 décembre 1776, qui leur impose la chaine et le boulet, excepté pour la « désertion à l'ennemi » (en présence de l'ennemi)[12].
Lors de l’embarquement, une bagarre se déclenche entre les marins qui auraient été bousculés par le vice-consul. Ce dernier aurait été menacé par le révolver d’un marin, causant ainsi un incident diplomatique. Cette affaire faisant grand bruit est arbitrée devant le tribunal de La Haye.
Les déserteurs sont jugés par le tribunal de Casablanca, présidé par le lieutenant-colonel du 2e régiment de tirailleurs. Les protagonistes sont condamnés à des peines allant de 10 à 5 ans de détention et écroués au fort Ilher.
Pendant que l’Allemagne profère des menaces devant l’attitude jugée inqualifiable des marins français, une enquête découvre que depuis plusieurs mois, le vice-consul couvre une filière de désertion, dirigée par le correspondant de la Gazette de Cologne, monsieur Sievers.
En 1921, les combats ont pratiquement cessé. La Légion "casse du caillou". Le cafard s’installe et les désertions se font plus fréquentes. Le commandant Maire, réussit à freiner le nombre de déserteurs avec une formule décisive, il annonce aux autochtones : « Si vous me ramenez un déserteur, 20 francs pour vous ! Si vous ne ramenez que la tête, 100 francs ! »
Des militants communistes sèment la subversion et provoquent des désertions. Au Nord, les territoires espagnols de Melilla et Ceuta facilitent la tâche des candidats. Au Sud les tentatives finissent souvent de manière tragique. Dans le Tafilalet, deux compagnies sont prêtes à rejoindre la dissidence. Les meneurs sont arrêtés. Lors d’une tentative de fuite…, ils sont abattus par les goumiers.
Lors des séjours en Extrême-Orient (Indochine française, concessions étrangères en Chine), quelques désertions ont lieu pendant la traversée, surtout dans le canal de Suez et aux escales techniques de Port-Saïd et de Singapour. En séjour, les désertions sont rares et souvent dues à des idéologies particulières. Un certain nombre de déserteurs rejoint les rangs de l’ennemi et parfois certains intègrent son armée avec des grades d’officiers supérieurs.
L’Allemagne, opposée à l'engagement de ses ressortissants dans la Légion étrangère, est souvent génératrice de filière de désertion, mais aussi en 1914, où les consuls d’Allemagne en Chine encouragent et aident leurs compatriotes à quitter les rangs de la Légion.
Deux catégories de désertions se détachent pendant la période indochinoise : Certains légionnaires antifascistes, nés autour de 1910, quittent l’Allemagne ou l’Autriche après janvier 1933 et trouvent refuge en France. Ils sont internés en septembre 1939 et certains entrent dans la Légion. Envoyés en Indochine, ils désertent et une douzaine rallient la résistance anti-coloniale par motivations politiques. Les autres, d’origine germanique, ont entre 17 et 25 ans en 1945. Perdus dans l’effondrement du IIIe Reich, ils souscrivent un contrat pour la Légion. Envoyés en Indochine, ils désertent et certains passent au Viêt minh pour diverses raisons. Durant la guerre de 1946 à 1954, le chiffre de 1 325 légionnaires est avancé. Tous se retrouvent dans les camps de prisonniers, mais certains rallient le Viêt minh.
Pendant la bataille de Điện Biên Phủ, quelques légionnaires ont rejoint les « rats du Nam Young » dans la périphérie de la cuvette.
Le 20 février 1950, Erich Honecker, alors président du mouvement de la jeunesse est-allemande, fait appel aux soldats allemands au Vietnam, incorporés dans la Légion étrangère. « Il n’est pas compatible avec le futur et l’honneur de notre nation » qu’ils restent dans la Légion. Il invite ces soldats à rallier « le camp des révolutionnaires vietnamiens où se trouvent déjà beaucoup d’anciens légionnaires allemands ». Il promet l’amnistie et un emploi à ceux qui rentreront en République démocratique allemande. Le secrétaire général du Parti socialiste unifié, Walter Ulbricht, peu avant l’arrivée du premier transport d’anciens légionnaires du Vietnam, recommande que « par des interviews, des émissions de radio et des photos, une campagne publique doit avoir lieu à propos d’une campagne contre la militarisation de l’Allemagne de l’Ouest.»
Ainsi les anciens ralliés du Viet Minh sont utilisés, en RDA, dans la lutte politique et idéologique.
Entre mars 1951 et la fin de 1955, 761 hommes quittent le Viêt Bac par Pékin et Moscou pour Berlin en 7 rotations. D’autre part, parmi les cadres blancs du Viêt minh, Erich Frey et Georges Wächter gagnent l’Autriche en mai 1951; Rudy Schröder avec Walter Ullrich rejoignent Berlin en nov. Seul, Erwin Borchers reste à Hanoi jusqu’en 1965 (Source: les soldats blancs d'Ho Chi Minh).
À partir de 1956 durant la guerre d'Algérie, des groupes de sous-officiers et d'officiers algériens ont déserté l'armée française pour rejoindre les unités combattantes de l'ALN , ces déserteurs désignés souvent sous l'acronyme de « DAF » et qui ont ensuite rejoint par vagues successives l'armée des frontières de l'ALN située derrière les frontières de Tunisie et du Maroc.
Des militaires français désertent parfois et rejoignent les rangs de l'ALN. C'est le cas de quelques communistes, mais aussi d'un sous-officier parachutiste, Noël Favrelière, qui quitte son unité avec ses armes et un prisonnier algérien condamné à mort.
La chanson Le Déserteur, de Boris Vian, est populaire dans la jeunesse durant la guerre d'Algérie.
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