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fesse
fessé
fesser (v. trans.)
1.donner une fessée à qqn.
fesse (n.f.)
1.chacune des deux parties charnues du derrière de l'homme et de certains animaux.
2.le derrière (d'une personne).
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⇨ definición de fesse (Littré)
⇨ definición de fesse (Wikipedia)
Fesse (n.) (Cismef)
Fesses (Cismef), Région fessière (Cismef), Région glutéale (Cismef)
fesse (n.f.)
baba, bas du dos, cuisse, dargeot, demi-lune, derrière, fesses, fion, fouettard, hanche, joufflu, lune, meule, miche, miches, mouille, noix, panier, postère, postérieur, prose, séant, siège, arrière-train (familier), croupe (familier), croupion (par plaisanterie), cul (vulgaire), derche (argotique), fessier (familier), fondement (péjoratif, argotique ou populaire, vieux), partie charnue (emp : plur, littéraire), pétard (populaire), popotin (familier)
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Ver también
fesser (v. tr.) [V+comp]
donner des coups sur les fesses[Classe]
Fesse (n.) [Cismef]
fesse (n.)
fesse (n.)
fesse (n.)
fesse (n.)
fesse (n. f.)
postérieur de l'être humain[ClasseHyper.]
Le Littré (1880)
1. Frapper sur les fesses avec des verges ou avec la main. Fesser un petit garçon. Fessez, fessez, ce dit la mère, La peau du cul revient toujours, Chansons de Gautier Garguille, XI (édit. JANET).
En général et dans le langage plaisant, châtier.
• Messieurs les sots, je dois, en bon chrétien, Vous fesser tous, car c'est pour votre bien (VOLT. Chevaux et ânes.)
• Nos Zoïles honteux.... Des serpents d'Alecton nous les verrons fesser (VOLT. Ép. 95)
Fig. Se faire fesser, s'exposer aux choses les plus humiliantes.
• Il se ferait fesser pour moins d'un quart d'écu (MOL. l'Ét. I, 2)
• Je sais que pour un sol, d'une ardeur héroïque, Vous vous feriez fesser sur la place publique (REGNARD le Légat. III, 2)
2. Fig. Faire vite, locution qui vient de ce qu'on traite la chose qu'on fait ainsi comme le petit garçon qu'on fouette. Fesser son vin, boire beaucoup.
• Elle fesse son vin de Champagne à merveille, et sur la fin du repas elle devient fort tendre (REGNARD Sérén. 11)
• Nous les aidâmes à fesser les meilleurs vins (LESAGE Gil Blas, VII, 14)
• Pour divertir la veuve et la consoler de la perte du défunt, ils fessent son vin de Champagne à la santé du mort (DANCOURT Sec. chap. du Diable boît. I, 1)
Fesser le cahier, faire des rôles à la hâte.
3. Dans les fabriques d'épingles, battre un paquet de fils de laiton à force de bras sur un billot.
4. Se fesser, v. réfl. Se donner le fouet à soi-même.
• Aujourd'hui ce vieux fou se frappe la poitrine et se fesse devant Dieu de tous les mots plaisants qu'il a dits (DIDER. Salon de 1765, Oeuvr. t. XIII, p. 263, dans POUGENS.)
Se donner le fouet l'un à l'autre. Ils se fessaient à tour de rôle.
HISTORIQUE
XVIe s.— La procession des Lydiens, en laquelle les jeunes garçons sont fessez et fouettez à l'entour de l'autel (AMYOT Arist. 41)— Rien ne le fit partir [le cardinal de Lorraine] de la cour que la poltronnerie, ayant eu pourtant un grand crevecoeur et depit, quand, sortant de la ville, il oyoit crier parmi les rues, les boutiques et les fenestres : adieu, monsieur le cardinal, la messe est fessée (BRANT. Cap. fr. t. III, p. 80, dans LACURNE)— Fesser le breviaire [le dire promptement] (OUDIN Dict.)
ÉTYMOLOGIE
Fesse. Cependant Grandgagnage (citant, dans le wallon, fesî, entrelacer de l'osier, l'anc. wallon fesse, latte) et Diez inclinent à penser que ce mot vient non de fesse, mais du germanique : Aix-la-Chapelle, fitse, baguette ; bavarois, fitzen, frapper avec une verge.
1. Chacune des deux parties charnues du derrière de l'homme et du singe.
• Mais, ne se fiant pas tout à fait à la prière, il [le père Canaye] s'éloignait insensiblement du maréchal [qui tenait un couteau levé sur lui] par un mouvement de fesse imperceptible (SAINT-ÉVREMOND Conversation du maréchal d'Hoquincourt avec le P. Canaye)
• Les fesses, qui sont les parties les plus inférieures du tronc, n'appartiennent qu'à l'espèce humaine ; aucun des animaux quadrupèdes n'a de fesses, ce que l'on prend pour cette partie sont leurs cuisses (BUFF. Hist. nat. hom. Oeuvres, t. v, p. 319, dans POUGENS)
Donner sur les fesses, donner le fouet.
Fig. et populairement. Il n'y va que d'une fesse, il y va mollement.
Avoir chaud aux fesses, avoir une chaude alarme.
Il en a eu dans les fesses, il a fait quelque grosse perte.
Il s'en bat les fesses, il s'en moque.
Terme d'hippiatrique. Fesse lavée, se dit d'une certaine décoloration de la robe du cheval.
2. Il s'est dit pour tournure, objet de toilette.
• Ne me dis-tu pas l'autre jour que madame t'avait querellée, parce que, dans le retroussis de son manteau, on avait oublié de mettre une de ses fesses ? (DANCOURT Sec. chap. du Diable boît. I, 2)
3. Terme de marine. Partie de la poupe du navire sur laquelle il s'assied, comme par l'avant il s'appuie sur ses épaules. Sur quoi Legoarant remarque : Ce mot ne peut s'employer que dans des cas très particuliers ; ainsi on dirait : Nous avons reçu un boulet dans la fesse, pour exprimer qu'il est entré dans une partie située à l'arrière, comme le sont les bossoirs vers l'avant.
HISTORIQUE
XIVe s.— Le cerf doit avoir les nages [fesses] grosses et bien rebrassées [retroussées], les costez hauls et plains, les fesses blanches, la queue courte (Modus, f° XIV, recto)— C'est uns chevaux qui chascun blesse ; Guillemin mordi en la fesse ; Et s'a Garnier en bras si mors, Qu'à po qu'il n'en a esté mors (MACHAUT p. 81)
ÉTYMOLOGIE
Lat. fissus, fendu, de findere, fendre. Le mot plus ancien était naches ou nages, du bas-latin naticae, qui vient du latin nates, fesse. Modus distingue les nages, masses charnues, des fesses qui paraissent être la fente entre les deux nages.
Qui a reçu des coups sur les fesses.
• Candide fut fessé en cadence pendant qu'on chantait (VOLT. Cand. 6)
Wikipedia
Fesse | |
---|---|
Fesses d'un homme. | |
Fesses d'une femme. | |
Artère | glutéale supérieure, glutéale inférieure |
Nerf | glutéal supérieur, glutéal inférieur |
MeSH | Buttocks |
La fesse (du bas latin fissa : fente, fissure), ou région glutéale, désigne la région anatomique située à la racine de chaque membre pelvien.
Les fesses sont un des signes caractéristiques des bipèdes en général, et des humains en particulier : en effet, c'est la station debout qui fait que les muscles postéro-supérieurs de la cuisse prennent ce rebond caractéristique ; dans le cas des animaux quadrupèdes, que ce soit de manière permanente (comme les chevaux, par exemple) ou épisodique (tels les singes), les muscles fessiers sont « effacés » par l'angle formé entre la cuisse et le dos.
Elles sont parfois collectivement désignées sous le terme de derrière, croupe (pour les femmes), postérieur, séant, arrière-train ou, plus vulgairement, de cul ou de derche. Elles sont séparées par la raie des fesses, dans le bas de laquelle est situé l'anus. Leur situation de rembourrage musculaire naturel facilite la station assise, une position caractéristique de la plupart des primates. L'expression fesses est parfois considérée par certains comme plutôt familière, comme derrière, mais les noms soutenus (comme postérieur et arrière-train), hormis séant, restent vagues. La connotation familière du mot fesse n'est reprise, dans les dictionnaires, que dans certaines expressions comme «botter les fesses». Dans les autres cas, il faut considérer qu'elle relève d'un puritanisme comme celui qui fit considérer le mot «pied» comme vulgaire à l'époque victorienne.
Sommaire |
Les macaques et les membres de la famille des Hylobatidae, possèdent sur la croupe des callosités fessières qui leur permettent de s'assoir pendant de longues durées. C'est la position qu'ils préfèrent pour se reposer ou dormir dans les arbres.
Les fesses comprennent des muscles, les fessiers (grand glutéal, moyen glutéal et petit glutéal), ainsi qu'une certaine quantité de graisse. D'une manière universelle et générale, les femmes ont des fesses beaucoup plus rondes, plus grasses et plus saillantes que les hommes.
Certaines ethnies comme les Hottentots ont des fesses particulièrement proéminentes. En 1810, une Africaine particulièrement fessue fut emmenée à Londres pour être exposée comme phénomène de foire. Son périple se poursuivit à Paris où elle mourut en 1816. Le Muséum national d'histoire naturelle a alors réalisé un moulage de son corps et conservé le squelette, les organes génitaux et le cerveau, qui sont restés exposés aux yeux du public jusqu'en 1974 au Musée de l'Homme. La dépouille de la Vénus hottentote a été rendue à son pays d'origine, l'Afrique du Sud, en 2002.
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