definición y significado de gale | sensagent.com


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Definición y significado de gale

Definición

gale (n.f.)

1.maladie contagieuse de la peau due à un parasite acarien et provoquant de fortes démangeaisons.

2.gonflement anormal des tissus végétaux causé par des insectes, des micro-organismes ou des blessures

3.(familier)personne hargneuse et méchante.

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Definición (más)

definición de gale (Littré)

definición de gale (Wikipedia)

Sinónimos

gale (n.f.)

choléra, méchant, peste, psora, rogne, rosse, teigne, vérole, frotte  (populaire), gratelle  (vieux), grattelle  (vieux)

gale (n.f.) (familier)

teigne  (familier)

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Ver también

gale (n.f.)

galeux

Frases

Diccionario analógico

Le Littré (1880)

GALE (s. f.)[ga-l']

1. Maladie cutanée et contagieuse caractérisée par de petites vésicules, la présence d'un insecte nommé acarus ou acare, et de grandes démangeaisons. Avoir la gale. Couvert de gale.

Qu'on me fouettât pour voir si j'avais point la gale (RÉGNIER Sat. XI)

Populairement. Être méchant comme la gale, être fort méchant.

On dit aussi : C'est une véritable gale. C'est la gale que cette femme-là.

Fig. Défiez-vous de lui, il a la gale.

Fig. et populairement. Il n'a pas la gale aux dents, il est gros mangeur

Gale des épiciers, eczéma et ecthyma aigus des mains, auxquels les épiciers sont sujets.

2. La gale existe aussi chez la plupart des animaux et y est causée et caractérisée par différentes variétés d'acares.

C'est un limier boiteux de gales damassé (RÉGNIER Sat. x.)

Gale du porc, nommée vulgairement rogne.

Donner la gale à son chien : maxime d'ingrat (DIDER. Princ. de polit. 8)

3. Terme de botanique. Maladie des végétaux caractérisée par des rugosités qui se forment sur l'écorce, sur les feuilles, sur les fruits.

Le bois de bergamote et des petits muscats est sujet à avoir de la gale (QUINTINYE Jardins, t. I, dans RICHELET)

4. Terme de menuiserie. Trous de vers, nodosités qui défigurent la surface d'un arbre, d'un bois.

5. Inégalités qui se trouvent sur les étoffes.

La gale ni l'amour ne se peuvent cacher.

HISTORIQUE

XVIe s.Si c'est humeur, en se grattant on luy donne issue, ....dont quelquefois s'ensuivent petites pustules et galles [croûtes], et souvent ulceres (PARÉ Introd. 17)Qui a la galle se gratte et galle (LEROUX DE LINCY Prov. t. I, p. 245)Il est galant homme, il a apporté la galle en France [se disait par une mauvaise allusion de gale à galant pour faire entendre qu'une personne n'était guère habile ou honnête] (OUDIN Curios. fr.)Gale de Naples [le mal vénérien] (CARTHENY Voy. du chev. errant, f° 66, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Bourguign, gaule. Dérivation incertaine Plusieurs sources se présentent : 1° le latin callus, cal, durillon, la permutation du c en g ne faisant pas un obstacle absolu, mais le sens n'étant pas satisfaisant ; 2° l'allemand Galle, endroit vicieux ou malade, pourriture ; danois, gall, vicieux ; 3° l'angalis to gall, excorier ; 4° le celtique : irlandais, galar, maladie en général ; bas-breton et kimry, gâl, éruption ; 5° le latin galla, galle des arbres, maladie des végétaux qu'on a transportée aux hommes et aux animaux. C'est cette dernière étymologie qui semble la plus vraisemblable.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

GALE. Ajoutez :

6. Gale bédouine, nom donné vulgairement à une maladie de la peau (lichen vésiculaire), qui est commune dans les pays chauds.

7. Arbre à la gale, le rhus toxicodendron, L., BAILLON, Dict. de bot. p. 247.

GALÉ (s. m.)[ga-lé]

Terme de botanique.

Nom vulgaire et spécifique du myrica galé, famille des amentacées, dit aussi galé odorant, myrte des marais, myrte bâtard, piment royal et piment aquatique (LEGOARANT)

Wikipedia

Gale

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Gale.
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Galle (botanique).
Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles homophones, voir Gal, GAL, Gall, Galle et Galles.
Gale
Classification et ressources externes
Sarcoptes scabei 2.jpg
Microphotographie de l'acarien responsable de la gale (Sarcoptes scabiei).
CIM-10 B86
CIM-9 133.0
DiseasesDB 11841
MedlinePlus 000830
eMedicine derm/382  emerg/517ped/2047
MeSH D012532
Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

La gale, scabiose ou mal de Sainte-Marie est une affection contagieuse de la peau spécifique à l'Homme, déterminée par la femelle d'un acarien microscopique (Sarcoptes scabiei) qui creuse dans l'épiderme des galeries (sillons) où elle dépose ses œufs, provoquant de vives démangeaisons nocturnes. Cet acarien avait été décrit dès 1687 par Bonomo et Cestoni qui en avaient fait d'emblée le responsable des lésions de la peau. Mais cette importante découverte passa inaperçue et l'on persista jusqu'au XIXe siècle à faire de la gale une maladie humorale. Le rôle du sarcopte sera définitivement confirmé par Renucci (1834).

Selon le type de transmission, on distingue la gale dite humaine, caractérisée par une contamination à partir d'une autre personne, de la gale non-humaine, caractérisée par une contamination à partir d'un animal (chien, chat, cheval, oiseau) ou d'un végétal (arbuste, blé). Les acariens responsables de gales chez les animaux n'évoluent pas chez l'homme.

Il existe une maladie professionnelle présentant des symptômes analogues, appelée gale du ciment, qui touche les ouvriers manipulant le ciment, suite à l'action d'un dérivé du chrome : le dichromate de potassium.

Sommaire

  Histoire

La gale est probablement décrite pour la première fois dans un texte médical chinois (dénommée kiai dans la partie Su-wen du Huangdi Nei Jing) et désignée sous le terme d’akut dans le papyrus Ebers. Elle est aussi mentionnée dans la Bible (le scabies dans le Lévitique 13:2), évoquée par Platon (psora[1] dans le Gorgias). Le traité de médecine De Arte medica d'Aulus Cornelius Celsus en fait la première description clinique précise. Les médecins arabes (Rhazès, Tabari, Avenzoar) connaissent également la maladie, mentionnant ses symptômes et l'animalcule sans faire le lien entre le sarcopte et l'origine des lésions cutanées. Au Moyen Âge, la maladie contagieuse due à la gale (parfois confondue avec le ciron) est expliquée par la théorie des humeurs[2].

L'étiologie parasitique de la gale est bien établie par Giovanni Cosimo Bonomo (it) et Diacinto Cestoni, médecin et pharmacien à Livourne, dans la lettre Osservazioni intorno a' pellicelli del corpo umano adressée à Francesco Redi et publiée le 18 juillet 1687[3].

  Le parasite

  Cycle parasitaire du Sarcoptes scabiei parasite responsable de la gale.

Les parasites responsables de la maladie, les sarcoptes, sont des acariens faisant moins de 0,5 mm de longueur, qui se nourrissent en buvant le sang de la personne infectée. Le parasite atteint également différents animaux, dont le chien et le furet.

Le sarcoptes scabiei hominis est un parasite obligatoire de l'espèce humaine. Il ne survit pas plus de quelques jours hors de son hôte[4]. Il est détruit au-delà de 55 °C. La période d'incubation, silencieuse, est de deux à trois semaines (plus courte en cas de ré-infestation 3 jours, car le prurit est surtout la conséquence d'un phénomène allergique).

La gale d'origine animale, bien que pouvant provoquer des lésions prurigineuses, ne peut se développer dans l'espèce humaine, à moins qu'il y ait un contact rapproché avec l'animal conduisant à des récidives.

Ce sont les femelles qui sont en cause dans les démangeaisons. Lorsqu'elles sont fécondées, elles creusent des sillons dans l'épaisseur de la peau et y déposent leurs œufs. Le cycle parasitaire dure 20 jours : après la ponte, les larves éclosent en quelques jours, deviennent adultes en deux semaines et vont ensuite se multiplier à la surface de la peau. La transmission de la gale est alors possible et souvent très rapide.

La gale humaine se transmet surtout par contact physique direct. La maladie est très contagieuse car le parasite peut survivre environ un à deux jours en dehors de son hôte, dans la literie ou les vêtements par exemple, mais parfois plus, suivant les conditions d'humidité et de température, ou sa présence dans des squames détachées de la peau. La contagion semble être plus grande durant la saison froide.

Par sa localisation (dans les sillons), le sarcopte résiste aux mesures hygiéniques habituelles (bain, savonnage). Le parasite est immunogène : il déclenche une réaction immunologique et c'est cette dernière qui est responsable des démangeaisons (prurit) et des lésions de la peau à type d'urticaire. La ré-infestation est gênée chez un sujet immunisé mais pas complétement empêchée.

  Biologie

Le cycle évolutif du sarcopte, très simple, s'effectue entièrement sur l'homme.

Une femelle fécondée pénètre dans la peau et se fore, entre couche cornée et couche muqueuse, une galerie épidermique parallèle à la surface : le « sillon », au fond duquel elle pond ses œufs. Après sa sortie de l'œuf, le sarcopte à tous les stades (de la larve hexapode à l'adulte) va passer la majeure partie de son temps sur la surface des téguments, ce qui explique l’extrême contagiosité de la gale : le simple contact des deux peaux fait passer l'agent infectieux, quel que soit son stade, du galeux au sujet sain. Chaleur, humidité et contact prolongé facilitant ce passage, la gale est bien souvent la conséquence d'un contact vénérien. Il n'est pas rare de retrouver une éosinophilie sanguine.

  Clinique

L’incubation longue, un mois, correspond à la multiplication asymptomatique des premiers parasites. Le patient est contagieux durant la période d'incubation. Quand la population de sarcoptes comporte 12 à 15 femelles, on entre dans la période d’état caractérisée par sa tétrade symptomatique :

  • prurit intense, vespéral et nocturne, exacerbé à la chaleur du lit, également sur la tête et le cou (c'est un mythe dû à la toxicité du permethrine, que ces régions ne soient pas concernées) ;
  • érythème papulovésiculeux des coudes et de l'abdomen ;
  • vésicules perlées de la taille d'une tête d'épingle, signe le plus visible mais non pathognomonique (face latérale des doigts, bord cubital des poignets) ;
  • sillons pathognomoniques mais souvent difficiles à trouver : petites lignes sinueuses plus ou moins sombres, de 5 à 10 mm de long, terminées par l'« éminence acarienne » et siégeant dans les espaces interdigitaux, sur les poignets et aussi autour des mamelons chez la femme, sur le fourreau de la verge chez l'homme, à la plante des pieds chez le nourrisson.

L’évolution se fait vers la généralisation et l'aggravation par des surinfections aboutissant à presque tous les aspects rencontrés en dermatologie : pyodermite, eczéma, prurigo, etc.

  Les symptômes

Les démangeaisons sont les premiers signes de cette maladie parasitaire. C'est le soir au coucher, ou après un bain chaud, qu'elles sont les plus fortes. Elles peuvent être la cause d'insomnie.

Lorsque plusieurs membres d'une famille (tous n'auront pas de symptômes, mais tous doivent être traités, sinon ils recontaminent les autres) se grattent, il faut penser à la gale avant même qu'il soit possible d'observer les sillons sous la peau. Puis les sillons apparaissent. À l'extrémité de ces tunnels, longs de quelques millimètres à deux centimètres, qui serpentent sous la peau, se forment de minuscules perles translucides, caractéristiques de la maladie. On les observe surtout entre les doigts, sur la face antérieure des poignets, aux plis des coudes, sous les aisselles, à la ceinture, sur la face interne des cuisses, sur la partie inférieure des fesses, sur les aréoles des seins chez la femme, et au niveau du gland chez l'homme. Le grattage provoque alors l'apparition de lésions croûteuses.

Chez les personnes immunodéprimées, ou chez les personnes âgées, la gale prend un aspect particulier. Les lésions sont plus étendues, recouvertes de croûtes et situées de préférence au niveau des extrémités. On lui donne alors le nom de gale norvégienne[5]. Plus les démangeaisons sont fortes, plus le risque de grattage, donc de surinfection, est important.

  Le diagnostic

Le diagnostic repose sur la mise en évidence des parasites adultes, des larves ou des œufs, recueillis au niveau des vésicules perlées ou des sillons. En l'absence de traitement, la gale humaine persiste indéfiniment et se complique d'eczéma. La gale non-humaine, caractérisée par des démangeaisons sans sillons, guérit spontanément.

Le diagnostic est surtout clinique : prurit, perles et surtout sillons. De plus le grattage détruit le sarcopte. Cependant, lors de gale surinfectée siégeant au niveau génital, on peut confondre la maladie avec une syphilis ou un chancre mou.

Il n'y a jamais de lésions de gale sarcoptique au niveau du dos et du visage, sauf en cas d'immunodépression du sujet atteint.

Le prélèvement consiste à ouvrir un sillon et à identifier la femelle. Il est cependant souvent négatif. Il se rapproche d'un prélèvement à destinée mycologique : on gratte à la curette les squames et les petites vésicules, on les dépose sur une lame en ajoutant une goutte de sérum physiologique et on observe au microscope à faible grossissement, à la recherche de sarcoptes adultes (taille 250 µm, rare) et d'œufs (plus fréquents mais moins faciles à voir).

On peut aussi faire un test à l'encre de Chine (visualisation des sillons) : on applique de l'encre sur les régions érythémateuses et/ou prurigineuses, puis on lave avec de l'alcool. Les sillons restent colorés. On peut alors utiliser la technique précédente pour l'examen direct.

La dermatoscopie (ou dermoscopie), permet de visualiser le parasite et d'affirmer rapidement le diagnostic (voir lien externe).

La recherche d'autres maladies sexuellement transmissibles doit être faite suivant les circonstances.

  Le traitement

La gale humaine ne guérit pas spontanément. Il faut garder à l’esprit que la gale est souvent mal vécue et ressentie comme une maladie honteuse, il faut donc rassurer au maximum le patient pour qu’il prenne part et adhère à son traitement.

Lorsqu'un cas de gale est découvert, il faut impérativement traiter le malade et toutes les personnes vivant dans son entourage, même si elles n'ont aucun signe visible de la gale. Il est conseillé d'isoler le malade pendant 48 h après le début de traitement, en cas d'atteinte en collectivité.

Il existe plusieurs sortes de produits pour traiter la gale :

  • Le benzoate de benzyle. C’est le traitement de référence en France, commercialisé depuis 1936. Sa posologie assez contraignante peut lui faire préférer un autre traitement ou le compléter avec le traitement oral dans certains cas. Attention à prendre des précautions telles que le bandage des mains chez les jeunes enfants et nourrissons pour éviter une ingestion, qui peut provoquer des convulsions[6].
  • Les pyréthrines. Actuellement, seul l’esdépalléthrine est disponible en France. Applicable par pulvérisation sur l’ensemble du corps (en évitant le visage et le cuir chevelu), il est contre-indiqué chez les asthmatiques et les cas de bronchiolites pour éviter de possibles bronchospasmes. En général un seul traitement suffit. Le deuxième ne doit être envisagé qu’avec une persistance du prurit après 10 jours. D’autres pays utilisent un autre dérivé sous forme de crème : la perméthrine (Canada[7], USA).
  • L’ivermectine. Médicament ingéré par voie orale, il a été testé avec succès et se révèle aussi efficace que les applications locales. Cependant de possibles effets indésirables, surtout remarquées chez les personnes âgées, sont une exacerbation du prurit, des nausées, une hypotension et des vertiges[8]. Il est contre-indiqué chez les enfants de moins de 15 kg, et sa posologie est dépendante du poids. Bien que des débats subsistent pour déterminer l’efficacité exacte de ce produit[9],[10], il se révèle une avancée incontestable et une alternative utile lorsqu’il est difficile d’appliquer des traitements locaux.
  • Le lindane. Encore utilisé, il est de moins en moins rencontré sur le marché[11] et on lui préférera un autre des traitements cités au-dessus. Il est déconseillé en-dessous de 10 ans et chez la femme enceinte, mais un bon usage et un respect de sa posologie le rendent utilisable en tant que traitement de seconde intention.

Pour la gale hyperkératosique (norvégienne) : décaper à la vaseline salicylée à 10 % et enlever les croûtes avant application d’un traitement local.


Des antibiotiques peuvent être prescrits en cas de surinfection. Lorsque le malade se gratte trop, des médicaments qui soulagent les démangeaisons peuvent être utilisés (antihistaminiques), mais risquent toutefois de masquer un éventuel échec du traitement ou une ré-infestation qui survient principalement lorsque la désinfection de l'environnement n'a pas été suffisante.

En effet, il faut effectuer le lavage à 60 °C minimum de tous les vêtements (ne pas oublier gants, chaussons/chaussures, cols et poignets de blousons, etc.), linge de toilette, literies et matelas, tissus d’ameublement, fauteuils et canapés, sièges de voitures… utilisés ou portés durant les 3 ou 4 jours précédent le traitement. Pour les tissus ne pouvant le supporter, leur désinfection sera réalisée avec une poudre antiparasitaire, laissée 48 h, et si possible en les isolant dans de grands sacs poubelles, qui permettront d'éviter la contagion de nouvelles cibles particulières. La survie à l'extérieur de l'hôte (Sarcopte adulte = 24 à 48 h ; Larves = 5 jours ; Œufs = 10 jours) explique de nombreux cas de recontamination suite à un traitement par ailleurs efficace.

  Traitement provisoire et retardateur

En l'absence de diagnostic certain de la part des médecins, puisqu'une biopsie ne permet pas de trouver un sarcopte, l'infestation par la gale peut être confondue avec une mycose ou une folliculite. Le traitement est ainsi retardé et l'infestation se développe ainsi que la contamination des proches du malade.

En attendant un diagnostic plus fiable, un traitement provisoire, retardateur de l'infestation, permet alors d'une part de faire cicatriser rapidement les plaies consécutives au grattage, d'autre part de réduire la copulation des sarcoptes et donc leur reproduction : les préparations à base d'un mélange de glycérine et d'allantoïne, faciles à se procurer dans le commerce, révèlent en l'occurrence une certaine efficacité, pourvu que le malade ne soit pas atteint de porphyrie.


  Notes et références

  1. Le terme psore sera utilisé en France jusqu'au XIXe siècle comme synonyme de gale.
  2. B. Dujardin, « L'histoire de la gale et le roman de l'acare », dans Archives Belges de Dermatologie et de Syphiligraphie, vol. 2, 1946, p. 13-75 
  3. M. Janier, « Histoire du sarcopte de la gale », dans Histoire des sciences médicales, vol. 28, no 4, 1994, p. 367-379 
  4. Sarcoptes scabiei, variante hominis, guide Efficat, sur http://www.inrs.fr. « Survie à l'extérieur de l'hôte : Sarcopte adulte = 24 à 48 h ; Larves < ou = 5 jours ; Œufs = 10 jours ».
  5. Exemple d'une gale norvégienne sur moulage
  6. [1] Posologie de l’Ascobiol
  7. La prise en charge de la gale au Canada
  8. [2] Effets secondaires de l’ivermectin
  9. [3] Essai contrôlé randomisé entre Ivermectine et benzoate de benzyl
  10. [4] Comparaison Ivermectine et benzoate de benzyl dans les pays émergents
  11. [5] Le lindane sur la liste 2 des produits vénéneux

  Annexes

  Voir aussi

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  Bibliographie

  • Danièle Ghesquier-Pourcin, L'affaire de la gale. Histoire de la maladie spécifique, Hermann, 2009

  Articles connexes


  Liens externes

   
               

 

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