Publicitad D▼
glaçure (n.f.)
1.(céramique)enduit qui donne un aspect vitrifié ou glacé.
Publicidad ▼
⇨ definición de glaçure (Littré)
⇨ definición de glaçure (Wikipedia)
Publicidad ▼
Ver también
glaçure (n. f.) [céramique]
couche, enduit, fini[Hyper.]
glacer, vernisser[CeQui~]
Le Littré (1880)
Terme de céramique. Action de recouvrir les poteries d'un enduit qui au feu doit se vitrifier.
ÉTYMOLOGIE
Glacer.
Wikipedia
|
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
|
La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.
Sommaire |
C'est très certainement aux Égyptiens que l'on doit les premières glaçures céramiques. Ces glaçures alcalines (à base de sel) s'obtenaient alors en mélangeant du sel ou de l'eau salée à l'argile des poteries. En séchant, les sels remontaient naturellement à la surface de l'objet et se vitrifiaient à la cuisson.
Les températures de cuisson étaient cependant trop basses pour produire un émail durable. Il faudra attendre les grès d'Europe du nord, vers le XIVe siècle, pour que la glaçure au sel, vitrifiée à haute température, devienne une technique de production maîtrisée.
Parmi les premiers émaux qui aient existé, les émaux naturels de cendres se forment naturellement lors de la combustion des matières végétales, en restituant les minéraux accumulés par les plantes. À haute température, les oxydes minéraux contenus dans la cendre se combinent avec l'argile qui constitue la céramique et forment une glaçure appelée émail naturel de cendre.
Ce n'est que plus tard, dans l'ancienne Syrie, que l'on utilisa les glaçures au plomb pour corriger certains défauts inhérents aux glaçures alcalines (écaillage, mauvaise tenue après cuisson, partiellement solubles notamment pour les récipients de cuisine). Cette technique au plomb toxique et les glaçures alcalines perdureront jusqu'au milieu du XXe siècle.
Le procédé de glaçurage d'une pièce de céramique nécessite une cuisson dans un four à haute température.
La cohésion de la glaçure et de son support en céramique dépend de la qualité de la terre employée et de la température de cuisson. Les terres cuites vernissées sont les plus fragiles alors que les porcelaines sont les plus résistantes. Dans une porcelaine, comme dans un grès émaillé, la couche de glaçure est totalement liée au support céramique.
On distingue deux grand types d'émaux utilisés pour le glaçurage des céramiques :
Ils se distinguent par la température de fusion de leurs composants. Peu de matières premières utilisables pour les glaçures fondent aux alentours de 1 000 °C (borax, plomb) alors que beaucoup fondent à haute température, aux alentours de 1 200 °C (feldspath, composés incluant de la silice).
Des calculs précis permettent de composer des glaçures à partir des matières premières dont dispose le céramiste. Bien que ces mélanges soient connus depuis l'antiquité (terre sigillée, émail à partir de minium (oxyde de plomb), émaux de laitier, etc.), les techniques et logiciels informatiques aident particulièrement dans cette tâche.
Si les glaçures (au sens de toute « substance appliquée sur la surface des carreaux entre le façonnage et le stade final de la cuisson du carreau ») contiennent du plomb, du cadmium ou de l'antimoine (ou un de leurs composés), pour obtenir l'écolabel européen, les glaçures ne doivent pas contenir plus de :
On distingue plusieurs types de glaçures selon les fondants utilisés :
De nombreuses recettes de glaçures sont disponibles pour obtenir différentes textures (mate, brillante, rugueuse), ou une couverte plus ou moins dense (opaque, translucide).
Le céladon désigne à la fois un coloris et un type de céramique propre à la Chine (en chinois : qingci 青瓷, littéralement "porcelaine verte") et à l'Extrême-Orient. Cet émail possède une teinte bleutée à vert olive et est caractéristique d'une production de céramique chinoise antique particulièrement recherchée.
Un exemple de cet émail de haute température est obtenu, en réduction, avec ce type de recette :
Éventuellement on peut rajouter 5 % (en plus) de talc et 1 % d'ocre ou d'oxyde de fer.
Émail japonais noir tacheté de brun dit « peau de chamois », cet émail est obtenu avec la recette suivante :
Il existe beaucoup de shino différents. Ils ressemblent en général à un verre épais, opaque, mat, de blanc à orange ou brun.
Ce sont les oxydes métalliques qui donnent leurs couleurs aux glaçures. L'oxyde de fer produit les tons vert, rouge, jaune, noir ou marron ; l'oxyde de cobalt les bleus ; l'oxyde de chrome les verts ; l'oxyde de manganèse des violets et des bruns.
Certains oxydes comme le cobalt furent longtemps réservés aux productions de luxe. En effet le cobalt le plus pur venait à grand frais du Moyen-Orient via l’Espagne. Celui d’Europe centrale donnait des bleus moins profonds et plus gris[2].
Les couleurs et textures des émaux céramiques dépendent également de l'atmosphère de la cuisson dans laquelle ils se sont formés :
Contenido de sensagent
computado en 0,046s