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grogner (v. intr.)
1.émettre un grognement, faible, comme un bruit animal "Il a grogné son approbation réticente"
2.émettre un son comme un ronflement sourd et bref.
3.faire un bruit de reniflement en expirant fort "Le critique renifla avec mépris"
grogner (v. trans. intr.)
1.pour une personne, ronchonner en grondant.
grogner (v.)
1.prononcer ou émettre des grondements faibles et sourds "il grogna une réponse grossière" "Des pierres grondèrent le long de la falaise"
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⇨ definición de grogner (Littré)
grogner (v.)
bouder, bougonner, chigner, crier, critiquer, dire d'un ton brusque, discuter, geindre, grincher, grognonner, grommeler, gronder, marmotter, maronner, maugréer, murmurer, pester, protester, râler, rechigner, rogner, rognonner, ronchonner, rouspéter, semoncer
grogner (v. intr.)
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Ver también
grogner (v. intr.)
↘ bougon, grincheux, grognard, grogne, grognement, grognerie, grogneur, grognon, grommellement, grondement, maussade, morose, râleur, renfrogné, reniflement, reniflerie, reniflette, renifleur, revêche, rouspéteur, sombre
grogner (v. intr.) [V]
reprocher[Classe]
parler avec mauvaise humeur[Classe]
crier (pour les animaux)[Classe...]
se plaindre[Classe...]
porc[termes liés]
ours[termes liés]
émettre, lancer, pousser[Hyper.]
cochon, porc, porcin, pourceau - grognement - grommeleur, grondeur[Dérivé]
grogner (verbe)
dire, parler, verbaliser[Hyper.]
crocs - snarl (en)[Dérivé]
grogner (verbe)
émettre, lancer, pousser[Hyper.]
grondement - grognement, grondement - grognement, grondement - grogneur[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Il se dit du cri du cochon.
• Le petit monstre [le fils de la fée Dentue].... se mit à grogner comme un cochon de ce qu'elle [Fleur d'Épine] avait la hardiesse de rebuter ses familiarités (HAMILTON Hist. de Fleur d'Épine.)
2. Fig. et familièrement. Murmurer, témoigner son mécontentement par un bruit sourd.
• Et la muse en grognant lui défend sa fontaine (RÉGNIER Sat. II)
• Ce nouvel Égiste grognait toujours quand il me voyait entrer chez sa dame (J. J. ROUSS. Confess. II)
3. V. q. Populairement. Gronder quelqu'un. Il ne fait que me grogner.
V. réfl. Ils sont toujours à se grogner.
HISTORIQUE
XIIe s.— Queque li felun l'unt feru e detrenchié, E del ferir se sunt durement esforcié, N'aveit brait ne groni, ne crié ne huchié (Th. le mart. 150)
XIIIe s.— R est une lettre qui graigne : Quant li gaignons [le chien] veut ronger l'os, S'uns autres chiens lui veut reprendre, Sans R ne lui veut defendre (SENEFIANCE de l'ABC, dans JUB. t. II, p. 283)
XVe s.— Quant mon fait cuide avancer, Je suis à recommancer ; Fortune tousjours me groingne (CH. D'ORL. Rond.)
XVIe s.— Ils grongnent comme pourceaux (PARÉ Animaux, 25)
ÉTYMOLOGIE
Berry, greugner ; bourguig. grongnai ; wallon, grognî ; provenç. gronhir, gronir ; catal. grunyir ; espagn. gruñir ; portug. grunhir ; ital. grugnire et grugnare ; du latin grunnire ; comp. l'anc. h. allem. grunnî, angl. groan, et le kimry grwn. La forme régulière est grunir qui se disait dans le XIIe siècle ; plus tard le verbe a passé à la 1re conjugaison.
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