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infirmier (n.m.)
1.personne qui, par sa formation et son diplôme, est habilitée à soigner des malades conformément aux prescriptions du médecin.
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⇨ definición de infirmier (Littré)
⇨ definición de infirmier (Wikipedia)
infirmier (n.m.)
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Ver también
infirmier (n.m.)
⇨ Aide-infirmier • Corps enseignant infirmier • Diagnostic infirmier • Enseignement continu infirmier • Enseignement infirmier • Fonction d'infirmier • Formation continue infirmier • Infirmier agréé soins cliniques • Infirmier anesthésiste • Infirmier pratiquant acte médical (USA) • Personnel enseignant infirmier • Personnel infirmier • Personnel infirmier hôpital • Programme diplôme infirmier (USA) • Relations infirmier-patient • Relations médecin-infirmier • Rôle de l'infirmier • Rôle infirmier • aide-infirmier • infirmier en chef • infirmier gériatrique • infirmier militaire • infirmier visiteur • infirmier à domicile • infirmier, ère • infirmier-chef • personnel infirmier • profession d'infirmier • soin infirmier • Élève infirmier • Études infirmier cycle court
⇨ Diagnostic infirmier • Diplôme d'État d'infirmier • Infirmier anesthésiste • Infirmier de bloc opératoire • Infirmier de secteur psychiatrique • Infirmier en puériculture • Infirmier sapeur-pompier • Militaire infirmier et technicien des hôpitaux des armées • Ordre infirmier • Plan de soins infirmier • Processus de soins infirmier • Recueil de données infirmier • Rôle propre infirmier • Soin infirmier
Infirmier (n.) [Cismef]
Infirmières et infirmiers - Hommes[Hyper.]
infirmier (n.)
infirmier, infirmière[Hyper.]
infirmier (n. m.)
Le Littré (1880)
1. Celui, celle qui soigne et sert les malades dans une infirmerie, dans un hôpital.
Adj. Aide infirmier. Caporal infirmier.
2. Dans certaines abbayes d'hommes, religieux qui est revêtu de l'office claustral dit infirmerie.
HISTORIQUE
XVe s.— Comment, madame, dit l'enfermiere, vous estes de vous-mesme homicide (LOUIS XI Nouv. XXI)— Item [le couvent] doit pain et vin aux enfermier et secretaire, quand ils font reparer les maisons de leurs offices (MIGNARD Hist. des princ. fond. relig. du bailliage de la Montagne, p. 116)
ÉTYMOLOGIE
Infirme ; provenç. efermier, enfermer ; espagn. enfermero ; ital. infermiere.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
INFIRMIER. - HIST. Ajoutez :
XIVe s.— Dam J. la Paintre, souenfremier de Saint-Remi (1347) (VARIN Archives administr. de la ville de Reims, t. II, 2e part. p. 1141)
Wikipedia
Infirmier | |
---|---|
Appellation(s) | Infirmier
Infirmier-anesthésiste Infirmier de bloc opératoire Infirmier en soins intensifs Puériculteur |
Secteur(s) d'activité | Santé |
Niveau de formation | En France Bac +3 Au Québec |
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Un infirmier, du latin in-firmus (« qui n'est pas ferme, au moral comme au physique » ou « qui s'occupe des infirmes » étymologiquement parlant) est un professionnel de santé, dont la profession est de délivrer des soins infirmiers.
Sommaire |
Au Moyen Âge, pour s'occuper des lépreux, on mettait d'office à contribution des prostituées et divers « pseudo-soignants ».
Ce sont les ordres religieux féminins et masculins qui organisèrent les soins aux malades selon des critères en lien avec la charité et l'amour de Dieu. Le soin est alors une activité “sacrée” bénévole et n'a qu'une valeur culturelle. Celle ou celui qui le pratique est pris en charge par la structure religieuse. Les religieuses soignent à domicile et dans les hôpitaux. Il faudra attendre la laïcisation et l'émergence d'infirmières et d'infirmiers laïques et la Première Guerre mondiale pour que se mette en place un mouvement vers la constitution d'un nouveau groupe social.
Les écoles d'infirmiers ne se sont créées qu’à la fin du XIXe siècle (1836 en Allemagne, 1859 en Suisse, 1860 à Londres, 1878 à Paris), pour ne déboucher en France qu’en 1922 sur un « brevet de capacité d’infirmier professionnel », transformé en 1938 en « diplôme d’infirmier hospitalier » et seulement en 1951 en diplôme d’État infirmier.
Il faut ensuite attendre la loi du 31 mai 1978 pour voir apparaître une définition de l’infirmier avec un rôle propre, qui sera défini dans le décret du 12 mai 1981.
Nouvelle pause dans le processus de professionnalisation jusqu’à la publication des règles professionnelles le 16 février 1993. Puis encore une traversée du désert jusqu’à la loi du 21 décembre 2006 portant création d’un ordre national des infirmiers (ses décrets d’application sont parus au JO du 14.04.07, mais il manque encore les arrêtés pour la constitution de l’ordre infirmier).
Jusqu'au début des années 1960, le recrutement s'effectue par des catégories très diverses qui sont antagonistes : infirmiers de la Croix-Rouge, religieuses, infirmiers sortant de l'école. Après mai 1968, la profession se libérera des concepts d'obéissance, de soumission et de charité.
Depuis la fin, en 1992, de la formation spécifique d'infirmier en psychiatrie, il n'existe en France qu'un seul diplôme d'infirmier le diplôme d'État d'infirmier.
Le rapport de l'Odis L'état social de la France - 2004 propose une grille d'analyse des infirmiers sur la base des modèles de l'intelligence sociale. Des socioprofils sont définis sur la base du croisement de leur conscience de leur mission, la perception de leur contexte et leurs pratiques personnelles. Cette grille est utile aussi bien aux infirmiers pour mieux se comprendre et mieux comprendre leur environnement social et professionnel, qu'aux dirigeants hospitaliers pour analyser et développer leurs ressources humaines et organisationnelles.
En France, l'ensemble des soins infirmiers est régi par le code de la santé publique (décret du 29 juillet 2004) ; auparavant, les compétences de l'infirmier étaient définies dans un décret dit « décret de compétence » (décret n° 93-345 du 15 mars 1993, puis décret n°2002-194 du 11 février 2002).
On assiste comme dans d'autres endroits en Europe à une pénurie d'infirmiers. Paradoxalement, les étudiants en soins infirmiers (ESI) sont, pour 20% d'entre eux, dans une telle situation précaire qu'ils sont contraints d'arrêter leur formation. Cette situation est en partie due au fait que les ESI dépendent du ministère de la Santé, et non du ministère de l'Éducation nationale.
Une fois diplômé, le professionnel bénéficie de conditions relativement favorables en termes d'emploi. Dans les cinq premières années d'exercice, le taux de chômage est l'un des plus faibles de toutes les formations de même niveau : 0,7%. 49% des infirmiers nouvellement diplômés exercent au sein du service public. En début de carrière, à l'hôpital, le revenu mensuel moyen est de 1450 euros. L'évolution de carrière est faible : avec 20 ans d'ancienneté un infirmier hospitalier culmine à 2100 euros de salaire net[2].
Lors du mouvement infirmier de 1988, les revendications portaient sur la reconnaissance de l’identité professionnelle et l’équivalence universitaire à « bac + 3 » et c'est ainsi qu'est née la coordination infirmière[3].
En France, la profession d'infirmier s'articule autour de deux pôles : le rôle propre et le rôle médico-délégué.
L'article R.4311-3 du code de santé publique dispose que : « relèvent du rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonction d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes. Dans ce cadre, l'infirmier a compétence pour prendre les initiatives et accomplir les soins qu'il juge nécessaires ».
L'infirmier a une fonction d'observation, de dialogue avec le patient, pour identifier les problèmes et poser des diagnostics infirmiers, afin de pouvoir mettre en œuvre les moyens nécessaires pour une prise en charge adaptée. Il en va ainsi de la surveillance des complications spécifique à une pathologie ou un traitement mais aussi, de manière plus générale, le dépistage de situation de maltraitance ou de violence. Il assure en collaboration avec l'aide-soignant les soins d'hygiène, les soins fondamentaux, de confort et de sécurité du patient, il s'assure en outre de la bonne compréhension par le patient des explications données par le médecin mais aussi, dans le respect du secret professionnel, de l'information de sa famille ou de son entourage. Il accompagne le patient tout au long de son hospitalisation ou de ses soins pour lui permettre de maintenir le plus haut niveau d'autonomie possible, mais aussi d'intimité, et de dignité.
La prescription médicale est le seul lien existant entre le médecin et l'infirmier. Il est chargé de la mise en application des prescriptions médicales, et de la surveillance des effets secondaires ou complications qui pourraient en découler. Il n'est cependant pas qu'un simple exécutant, il doit en permanence faire le lien entre ses connaissances et les ordonnances faites par les médecins. En effet, il lui serait reproché d'avoir appliqué une prescription absurde. Il doit donc savoir interpeller le praticien lorsqu'il identifie une erreur ou en tout cas une prescription atypique, afin d'en obtenir confirmation.
Cela constitue une des difficultés majeures de la profession. L'infirmier doit en effet être en mesure de comprendre toutes les prescriptions, afin de savoir identifier non seulement les erreurs mais aussi la spécificité de chacune d'entre elles, pour en déterminer les risques et donc les surveillances ad hoc. Pour cela l'infirmier peut faire appel aux connaissances acquises lors de sa formation initiale, mais aussi par le biais d'une formation professionnelle continue.
Les infirmiers, pour ce qui est d'une pratique rigoureuse de la profession, doivent se conformer à des règles de conduite admises et pratiquées.
L'éthique de la profession touche, pour partie, au secret professionnel. L'obligation du secret qui lui est imposée est consacrée par l'article 378 du code pénal. Les dispositions de cet article sont rendues applicables aux infirmiers par l'article 481 du code de la santé publique.
Cette notion peut prendre toute son ampleur dans les situations où l'infirmier est confronté à des cas de violence ou de maltraitance.
De manière plus générale, les infirmiers partagent une éthique, ainsi qu'une conception commune de l'être humain, des soins, de la maladie... C'est une profession tout particulièrement axée sur la communication.
Voir aussi :
Pour pouvoir exercer la profession d'infirmière au Québec, vous devez avoir réussi un des quatre parcours scolaires disponibles soit :
Diplôme d'études collégiales (DEC) (équivalent à un BAC +2 français)
- 2 ans de cégep dans le cadre d'un DEC accéléré (pour les étudiants possédant déjà un DEC général en sciences)
ou
- 3 ans de cégep (Technique collégiale en Soins Infirmiers)
Baccalauréat (BAC) (Équivalent à une licence française BAC + 3)
- 2 ans à l'université en Sciences Infirmières : formation intégrée (aboutit au même diplôme que la formation initiale, mais le DEC en soins infirmiers donne une équivalence pour la première année du baccalauréat ce qui fait que les étudiants rentrent directement en 2e année du baccalauréat)
ou
- 3 ans à l'université : formation initiale (après un DEC général, avec cours de sciences)
Cette double entrée dans la profession est génératrice de conflits dans les milieux de travail. Les infirmières techniciennes (DEC) et les infirmières cliniciennes (baccalauréat, aussi appelées "infirmières bachelières") qui travaillent au chevet des patients, font exactement les mêmes tâches, mais les cliniciennes sont mieux payées que les techniciennes. L'expérience acquise par les techniciennes durant les années n'est pas reconnue pour pouvoir postuler aux postes d'infirmières-chefs qui nécessitent un BAC. Les études universitaires au Québec sont essentiellement un marché économique. Les étudiantes ayant un DEC doivent souvent suivre des cours du BAC qui sont en tout points équivalents à ceux qui ont été vus au cégep, obligeant ces étudiantes à payer des crédits à l'université, à perdre des heures de travail dans les hôpitaux.
De plus le gel des frais de scolarité universitaires sera levé pour l'automne 2011. Actuellement le crédit universitaire coûte 69,00 $CAD et l'obtention du baccalauréat nécessite 106 crédits (7303,00$ (10500,00 $ CAD avec les frais annexes) )
Les gouvernements fédéral et provincial vous accordent des crédits d'impôts en fonction des frais de scolarité. Il est donc possible, en travaillant, de réduire son impôt sur le revenu, ce qui atténue quelque peu l'impact des coûts de formation.
En plus du diplôme, il faut réussir un examen administré par l'Ordre des Infirmières et Infirmier du Québec (OIIQ) qui s'étale sur 2 journées. Cet examen évalue les compétences nécessaires à une infirmière novice pour exercer la profession de façon sécuritaire. Une journée est consacrée à l'examen écrit, théorique. Des situations cliniques sont décrites, suivi de questions à développement de quelques lignes. Les sujets traités sont en lien avec les pathologies les plus courantes au Québec (Hypertension, diabète, hypercholestérolémie, risque suicidaire, cancers, obésité, développement de l'enfant, périnatalité, vaccination) L'autre journée consiste en un parcours pratique comprenant 16 Examens Cliniques Objectifs Structurés (ECOS). Les candidats découvrent le sujet de chaque ÉCOS lorsqu'ils entrent dans la pièce de l'examen. Le sujet est inscrit sur une feuille de papier. Exemple : Monsieur Dupont, 87 ans doit subir un examen pour évaluer les thromboses veineuses profondes. Il s'agit d'un Doppler de la jambe droite. Il refuse, car craint que l'examen soit douloureux.
Vous avez 10 minutes pour évaluer M. Dupont et faire une note au dossier.
Chaque ÉCOS dure 10 minutes maximum. À peine sorti d'un ÉCOS, il faut rentrer dans la pièce suivante, pas de temps pour stresser en cas d'échec dans l'ÉCOS précédent.
Par la suite, vous attendez de 6 à 8 semaines pour avoir les résultats de cet examen. Si vous réussissez, vous recevez en même temps votre permis d'exercice de la profession infirmière (délivré qu'une seule fois, pour le reste de sa vie !)
Si vous l'échouez, vous avez encore 2 essais pour le réussir. En cas d'échec aux 3 essais, il vous est impossible de devenir infirmier au Québec. Le coût de cet examen est de 500,00 $CAD
Il existe un guide pour se préparer à cet examen, disponible sur le site Web de l'OIIQ
Par la suite, chaque infirmier doit s'inscrire au tableau de l'Ordre pour avoir le droit de porter le titre d'infirmier, cette inscription coûte autour de 350,00$ CAD par an. Ce montant comprend une assurance professionnelle, un abonnement à une revue bimestrielle.
L'accès à cette profession est réglementé. La réussite du concours d'entrée en institut de formation en soins infirmiers subordonne l'accession à un Institut de formation en soins infirmiers dans lequel l'étudiant accède à une formation universitaire de 3 ans. le concours se décompose de 2 épreuves:
-une épreuve écrite dont la première partie est un test psychotechnique et la deuxieme épreuve est la culture générale (texte comme article de journal... et questions) : le candidat doit obtenir un minimum de 20/40, sans avoir moins de 8/20 dans une des 2 épreuves. S'il obtient 20/40, il est convoqué pour l'épreuve orale d'admission.
-une épreuve orale qui se compose de la présentation d'un sujet distribué avant et du questionnement du jury composé de 3 membres, seules les notes au dessus de 10/20 sont inscrites sur la liste principale et les notes comprises en 8/20 et 10/20 sont inscrites sur les listes secondaires. Les candidats inscrits sur la liste principale devront alors accepter leur affectation par lettre écrite, s'ils ne répondent pas ou refusent, alors, ce sont les candidats de la liste complémentaire qui se verront proposer une place à l'IFSI ou ils se sont inscrit ou une autre IFSI de leurs secteurs.
La formation se déroule sur 3 ans, qui, d'après la réforme de LMD de 2008 donne au futur infirmier le statut d'étudiant infirmier ou ESI (étudiant en soins infirmiers) et le cursus infirmier s'inscrit dans un cycle universitaire dont la : -1ère Année qui est répartie en 2 semestres
s1: CM 231h + TD 234h + S 175h + TPG 60h s2: CM 126h + TD 183h + S 350h + TPG 41h
-2ème Année en 2 semestres
s3: CM 118h + TD 177h + S 350h + TPG 55h s4: CM 109h + TD 187h + s 350h + TPG 54h
-3ème Année en 2 semestres
s5: CM 116h + TD 184 + s 350h + TPG 50h s6: CM 50h + TD 85 + s 525h + TPG 40h
CM cours magistraux obligatoire ou non, TD travaux dirigée présence obligatoire, S stages basé sur 35h/semaines dont 4 obligatoires (lieux de vie, psychiatrie, long séjour et cours séjour MCO médecine chirurgie obstétrique) et TPG temps personnel guidé. La validation des UE unité d'enseignement se fait par -présence supérieure à 80% en cours sur les CMO, TP, TD par UE (et non plus par semestre réforme LMD ayant lieu l'été 2011) -travaux de groupe, travail individuel et partiels répartie en 30ECTS par semestre donc 180ECTS au total de la formation pour la validation du DE. la validation du stage se fait par la présence supérieur à 80% sur la totalité du stage et par la validation des compétences demandée d'avoir acquérir à un certain niveau de formation comme la C3 relative à accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidien au fin de stage 2 ... le DE sera attribué à toute personnes présentant au dessus de 160 ECTS, par la validation de son portefolio (outil pédagogique qui recense la validation des 10 compétences en stage et actes infirmiers) et la validation du TFE travaux de fin d'étude qui est à élaborer dès le S3.
cela débouchant sur une licence l+3 et un diplôme d'État d'Infirmier. Les infirmiers diplômés d'État peuvent ensuite se spécialiser (sur concours) :
L'intégration à ces cursus de spécialisation se fait sur concours d'entrée.
Pour les spécialisations d'infirmier anesthésiste et d'infirmier de bloc opératoire, il est nécessaire de justifier de deux années d'expériences minimum en tant qu'infirmier. La spécialisation de puéricultrice est faisable dans la continuité de l'école d'infirmiers. La spécialisation de cadre de Santé est faisable après 4 années d'exercice en tant qu'infirmier.
D'autres spécialisations sont possibles mais, contrairement à celles ci-dessus, elles ne font pas l'objet d'un diplôme d'État :
Les infirmiers peuvent intégrer un Service de Santé et de Secours Médical des sapeurs-pompiers (SSSM ou 3SM) et devenir infirmier sapeur-pompier (ISP). Ils peuvent aussi rejoindre le service de santé des armées.
Contrairement à la France il n'y a pas de concours d'entrée dans l'école et la formation dure 3 ans. On distingue l'infirmier(ère) breveté(e) et l'infirmier(ère) bachelier(ère) (anciennement gradué(e)). La formation est plus théorique pour les bacheliers(ères) . Les spécialisations infirmières sont variées pour les bacheliers : pédiatrie, SIAMU (soins intensifs et aide médicale urgentes), bloc opératoire, psychiatrie, santé communautaire, oncologie, imagerie médicale et radiothérapie depuis peu anesthésiste et aussi sage-femme (qui est une profession médicale en France).Et très récemment en 2007, la spécialisation en gériatrie s'est ajoutée. Pour les brevetés il existe la spécialisation en psychiatrie.
Le diplôme est reconnu en France (que l'on soit breveté ou bachelier) cependant les spécialisations ne sont reconnues qu'en Belgique. Le diplôme français d'infirmier(ère) est reconnu comme tous les diplôme européen depuis septembre 2009 (formation infirmière universitaire dans toute l'Europe y compris en France).
La majorité des infirmiers travaillent dans le secteur hospitalier, que ce soit dans le secteur privé ou public. Il existe par ailleurs de nombreuses possibilités de carrières pour exercer le métier d'infirmier.
L'infirmier peut exercer dans la plupart des services tels que ceux de médecine (cardiologie, gériatrie, pneumologie, neurologie, gastro-entérologie, etc.), de chirurgie (orthopédique, digestive, ORL, neurochirurgie, etc.), de réanimation (médicale ou chirurgicale), d'urgences, de pédiatrie (dans certains hôpitaux seulement) de psychiatrie ou encore en hémodialyse et en dialyse péritonéale. Les salaires actuels de la fonction publique hospitalière et du secteur privé sont très peu attractifs, ce qui entretient la pénurie chronique en personnel dont souffre le système de santé français. La durée moyenne de carrière d'un infirmier est de 30 ans dans le secteur public et de 35 ans en libéral[4].
Une différence notable cependant entre public et privé concerne les possibilités de s'inscrire dans un travail de recherche dans le domaine des soins infirmiers. En effet, le secteur public accepte plus facilement de consacrer du temps et de l'argent à ce type d'activité transversale que le privé.
L'activité intérimaire de la profession d'infirmier(e)s est de plus en plus prisée par les jeunes diplômé(e)s,ils travaillent surtout en clinique privées et quelques rares hôpitaux autorisés à employer des intérimaires pour pallier le manque d'effectif et d'attractivité de la fonction publique hospitalière.
L'infirmier scolaire assure un suivi sanitaire des élèves, collégiens et lycéens à l'intérieur même de leur établissement. Il assure également une surveillance des jeunes exposés à des nuisances spécifiques, une surveillance sanitaire de l'hygiène générale en milieu scolaire et enfin une éducation à la santé et à la sécurité. Il organise les soins et les urgences dans les établissements et contribue à l'intégration scolaire des élèves atteints de handicaps ou de troubles de la santé.
Il participe à la mise en place de dispositifs adaptés en cas d'événements graves survenus dans la communauté scolaire, ou de maladies transmissibles. Il contribue à l'apprentissage de la citoyenneté et à la lutte contre l'absentéisme, assure un suivi des élèves en difficulté, il participe à la protection des mineurs en danger, prévient les différents intervenants extérieurs en cas de besoin (Aide sociale à l'enfance, par exemple).
Tenu au secret professionnel, son action peut être individuelle (sous la forme d'entretiens par exemple, l'infirmier accueille et organise un suivi des élèves qui le sollicitent) ou collective, sous la forme d'actions de prévention des conduites à risque (par exemple, en partenariat avec les institutions ou les partenaires territoriaux ou associatifs locaux).
L'infirmier libéral dispense des soins auprès de patients à domicile ou dans un cabinet privé, sur prescription médicale ou en fonction du rôle propre qui lui est dévolu. Il dispense aussi bien des soins d'hygiène et de prévention, que des soins plus techniques (prélèvement sanguin, chimiothérapie, etc.).
L'infirmier peut, grâce à un diplôme de puériculture, prendre le poste de directeur de crèche ou de halte-garderie.
L'infirmier diplômé d'État peut exercer au sein du service de santé et de secours médical (SSSM) d'un SDIS.
Il est alors un infirmier sapeur-pompier (ISP) qui est amené à exécuter des taches très variées (préparation des visites médicales, formation et encadrement des pompiers, mise en place de protocoles, gardes opérationnelles, etc.). Ces missions nécessitent une préparation spécifique enseignée par l'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) située à Aix-en-Provence.
Il existe deux types d'engagement : volontaire ou professionnel.
En 2002, en France, la loi dite de modernisation sociale[5] promulgue l’appellation de service de santé au travail, avec l’apparition de la notion de santé physique et mentale. La Réforme de la Médecine du Travail[6] en 2004, vient organiser les services et les équipes pluridisciplinaires.
La médecine du travail a un rôle essentiellement préventif, individuel et collectif :
Elle s'organise au sein du service de santé au travail qui est composée d'un ensemble d'acteurs qui sont :
L'ensemble des dispositions relatives à l'exercice de la profession d'infirmier de santé au travail est inclus dans le code de la santé publique. Il convient de distinguer les actes relevant du rôle propre de l'infirmier, les soins dispensés sur prescription médicale et les soins exercés en présence d'un médecin prescripteur. L’exercice de l'infirmier de santé au travail est également régi par les codes du travail (CdT) et de la Sécurité sociale (CSS).
Les infirmiers diplômés peuvent effectuer une spécialisation de santé au travail dans le cadre d'un DIUST (diplôme Inter Universitaire de Santé au Travail) ou d'une licence professionnelle Métiers de la santé au travail et de la santé dans l'environnement.
Dans les établissements soumis à l'obligation prévue, le personnel infirmier est mis à la disposition du médecin du travail du service interentreprises. Dans les établissements industriels de 200 à 800 salariés, l'emploi d'un infirmier est obligatoire[8].
L'infirmier de santé au travail exerce ses fonctions sous l'autorité de la direction d'une entreprise ou d'une Fonction publique et du médecin du travail. Il a pour mission notamment d'assister le médecin du travail dans l'ensemble de ses activités[9].
La circulaire OHEIX[10] précise le rôle infirmier en santé au travail. L'infirmier organise :
La mission de prévention est prépondérante. Il s’agit de :
L’infirmier utilise la collecte des données quantifiées (nombre de soins et motifs à l'infirmerie, métrologie du bruit, de la lumière, document unique d'évaluation des risques, fiche d’entreprise, fiche de données de sécurité, fiches toxicologiques, motif de visites médicales, résultats des prélèvements, des examens complémentaires) pour préparer un plan d'intervention en collaboration avec le médecin du travail.
L'infirmier peut animer les cours des sauveteurs secouristes du travail.
L’infirmier peut avoir pour mission de répertorier les fiches de données de sécurité, de créer les tâches de travail pour les relier au risque chimique et enfin des fiches de poste, dans l’objectif d’assister le médecin à calculer des niveaux d’expositions des personnes pour chaque poste de travail.
L'infirmier s'occupe de l’archivage des dossiers médicaux et des anciennes fiches de données pour une traçabilité des expositions des salariés.
Code du travail
Code de la sécurité sociale
Code International d'Ethique des professionnels de la Santé au Travail
On retrouve des infirmiers au sein d'ONG comme médecins sans frontières ou médecins du monde.
On trouve des infirmiers sous le statut militaire. Il existe en France, deux manières d'être sous cette égide.
Celle du service de santé des armées, où les infirmiers sont sous l'abrégé de MITHA, Militaires infirmiers et techniciens des hôpitaux des armées.
Et celle des infirmiers militaires, ceux incorporés dans les forces que l'on retrouve dans les différents corps d'armées qui composent l'Armée française (dixit, l'Armée de Terre, l'Armée de l'Air, la Marine nationale, la gendarmerie nationale, etc.).
Le salaire des infirmiers varie selon plusieurs critères; tel que le travail dans le secteur privé ou public, l'ancienneté, le type de contrat, les horaires (jour/nuit)...
Dans la Fonction Publique, le salaire de base (débutant) suppléé des primes avoisine les 1515€ brut. Alors qu'en fin de carrière, le salaire peut approcher les 2550€.
La grille des salaires des infirmiers appartient à la Catégorie B de la Fonction Publique. Celle-ci se divise en 2 grilles salariales, selon la classe à laquelle appartient l'infirmier.
Il existe également des infirmiers appartenant à la Catégorie A de la Fonction Publique. Cette catégorie est surtout liée aux fonctions de cadres de santé, directeurs d'hôpitaux, psychologues... Celle-ci se divise en 2 grilles salariales, selon la classe à laquelle appartient l'infirmier.
Dans le secteur privé, les grilles de salaires diffèrent du public.
La Journée internationale de l'infirmier est célébrée dans le monde entier le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale. Chaque année, le Conseil international des infirmières commémore cette date par la production et la distribution de dossiers.
En 2006, le thème du dossier était Effectifs suffisants = vies sauvées.
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