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liquidateur (n.m.)
1.personne qui est chargée de régler l'actif et le passif d'un compte, d'une société.
2.assassin qui commet ses crimes contre paiement
3.personne qui rachète (billets à ordre, marchandises, papier commercial, etc.)
4.(figuré)personne qui met fin à.
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⇨ definición de liquidateur (Littré)
⇨ definición de liquidateur (Wikipedia)
liquidateur (n.m.)
administrateur judiciaire, liquidateur judiciaire, liquideur, mandataire judiciaire, syndic de liquidation, syndic de liquidation judiciaire, syndic judiciaire, tueur à gages, sicaire (vieux), syndic (Droit)
liquidateur (nominal)
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Ver también
liquidateur (n.m.)
↘ syndical ↗ achever, arrêter, clore, finir, liquider, mettre fin, meurtre sous contrat, régler, rembourser, terminer
liquidateur (n. m.)
métier actuel de la justice[Classe]
responsable d'une société (entreprise)[Classe]
responsable d'une société en cessation de paiement[Classe]
acteur d'un procès ou d'un litige[Classe]
administrateur de biens[Classe]
auxiliaire de justice[Classe]
faillite[termes liés]
fiduciaire[Hyper.]
liquider, régler, rembourser[PersonneQui~]
receivership (en) - mise sous séquestre - administration judiciaire, redressement, redressement judiciaire[Dérivé]
liquidateur (n. m.) [figuré]
achever, arrêter, clore, finir, mettre fin, terminer[PersonneQui~]
liquidateur (n. m.)
personne payée pour tuer[Classe]
meurtrier[Classe]
assassin, criminel, meurtrier, tueur[Hyper.]
meurtre sous contrat[Dérivé]
liquidateur (n. m.)
gestionnaire d'argent[Hyper.]
liquider - dégager, racheter - payer la rançon de qqn, rançonner[Dérivé]
Le Littré (1880)
Chargé de travailler à une liquidation. Commissaire liquidateur.
Substantivement. Le liquidateur de cette faillite.
ÉTYMOLOGIE
Liquider.
Wikipedia - ver también
Wikipedia
Liquidateurs (en russe : ликвидаторы, likvidatory) était le nom donné en ex-URSS au personnel civil et militaire intervenu immédiatement sur les lieux de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986 au matin, mais aussi aux équipes impliquées dans la consolidation et l'assainissement du site à plus long terme, jusque dans les années 1990. Le bilan les concernant doit être distingué du bilan civil de la catastrophe.
Ce nom désigne aussi, par extension, tous les personnels civils et militaires intervenant après un accident nucléaire majeur malgré les très hauts niveaux de radiations qu'ils peuvent subir. On a reparlé de liquidateurs pour désigner les dizaines de techniciens et pompiers restés sur place après les accidents nucléaires de Fukushima pour refroidir coûte que coûte les réacteurs.
Sommaire |
L'enjeu immédiat, dans les jours qui suivirent Tchernobyl, était d'éteindre le graphite brûlant encore dans le réacteur: les scientifiques soviétiques avaient calculé que cet incendie devait être maîtrisé avant le 8 mai sous peine d'assister à une explosion thermique susceptible de libérer une quantité importante de radionucléides dans l'atmosphère.
Des dizaines de milliers d'ouvriers furent acheminés sur le site dans l'urgence, afin de construire un sarcophage à la va-vite. Les équipes furent exposées par roulement pendant des durées de quelques secondes à quelques minutes à une radioactivité intense, avec ordre de s'attarder le moins possible. Ces intervenants ne disposaient ni d'informations sur les risques encourus, ni de protections efficaces ; ils bricolèrent tout au plus des sortes d'armures avec des matériaux récupérés et des plaques de plomb qu'on leur avait fournis. Une distribution de cachets d'iode aurait été effectuée parmi eux, mais elle ne fut pas systématique et l'ordre de la prendre ne fut pas toujours respecté. Les travailleurs déblayant les matériaux de la centrale et les pilotes survolant le site à travers le nuage de poussière radioactive étaient particulièrement exposés. Il en allait de même pour les intervenants sur le toit du réacteur no 3 qui récupéraient les débris de graphite, connus sous le nom de « chats du toit » dans le cas de certaines unités[1]. C'est dans ces conditions que l'incendie finit par être maîtrisé le 6 mai 1986.
Le nombre total d'individus en provenance de toute l'URSS (opérateurs de la centrale, sapeurs-pompiers, pilotes d'hélicoptères, mineurs, terrassiers, ouvriers, militaires ou civils) qui se sont relayés sur le site entre 1986 et 1992 est estimé entre 500 000 et 800 000. Environ 3 000 liquidateurs sont toujours affectés à la surveillance du site et du sarcophage du réacteur n°4.
Une partie de leur travail était motivée par ce qui fut salué comme un acte de dévouement, voire un véritable « sacrifice » (dans le cas de personnes conscientes du danger), et plus largement par des promesses de salaires élevés et d'avantages sociaux (logements, places dans les crèches…) ou symboliques (médailles et diplômes) décernés par le gouvernement.
Certains de ces intervenants furent par la suite déclarés « héros de l'Union soviétique ». Ce fut le cas notamment de Nikolaï Melnik, un pilote d'hélicoptère qui avait placé des capteurs de radiations sur le réacteur[2], et du major Leonid Teliatnikov, responsable de la lutte contre l'incendie, auquel un monument fut érigé à titre posthume au cimetière de Baykove à Kiev le 25 avril 2006[3].
Le bilan de la catastrophe relatif aux liquidateurs est controversé, et ce jusque dans la définition et l'évaluation numérique de ce groupe puisque les liquidateurs de la « première heure » n'ont pas reçu la même quantité de radiations[pas clair] que les suivants. Il est très difficile de faire émerger des chiffres fiables en analyse statistique de phénomène médicaux: les taux d'incidences des maladies ne sont pas forcément des chiffres constants et précis. Si l'effet est faible par rapport aux bruits de fonds, il est impossible de le différencier de la marge d'erreur, ce qui peut masquer un effet bien réel ou à l'inverse faire apparaître un effet fantôme. Si on prend comme exemple le Canada, dont la population est bien étudiée, un facteur qui augmenterai le risque de cancer de 1 % (ce qui correspond à une dose de 200msV, les liquidateurs ont reçu 108msV en moyenne[4]) serait très difficile à isoler dans une population dont environ tiers mourra du cancer mais avec une marge d'erreur de 2,1 %[5]. Dans le cas des liquidateurs une augmentation de 1 % de la mortalité par cancer provoquerai 6000 décès, mais elle serait invisible tant que le "surplus" de cancer ne dépasse par 12 600 cas.
Les conclusions de ce rapport ont notamment provoqué les réactions d'associations de liquidateurs et d'experts :
De fait le débat sur l'impact sanitaire réel ne pourra jamais être tranché, sauf si la mortalité est très largement supérieurs à la marge d'erreur, ce qui n'est pour le moment pas observé et reste peu probable: même en appliquant l'effet linéaire sans seuil sur les liquidateurs, le surplus de mortalité ne peut pas dépasser 0,6 %, soit un peu moins de 4000 décès. Ce chiffre correspond à l'estimation de l'ONU. Les chiffres de mortalité massive (jusqu'à un million de mort) annoncés par les ONG antinucléaires se base sur un concept différent: la notion de dose collective. Ce système de projection consiste à considérer qu'une dose mortelle, même dilué dans une vaste population, provoquera forcément un décès. Si on appliquez ce modèle au vin (3l est la dose mortelle standard, la production est de 30M de m3) le vin tuerai 9.6Md de consommateur par an et la bière environ 5.4Md (dose mortelle à 6.25l, 340M d'hectolitre produit. Si il est indéniable que l'alcool provoque des ravages, cette méthode de calcul n'est en aucun cas sérieuse.
Environ 2 000 liquidateurs manifestent, peu avant le 25ème anniversaire de la catastrophe en avril 2011, à Kiev contre la décision prise par Viktor Ianoukovitch de baisser leurs indemnités et leurs pensions de retraites dans un contexte d'augmentation du prix des soins de voire d'abandon de la gratuité de certains de ces soins. Respecter les promesses faites aux liquidateurs est alors considéré par Viktor Ianoukovitch comme « au delà des forces du gouvernement »[14].
Les premières photographies de liquidateurs ont été prises par Igor Kostine, photographe ukrainien qui fut le premier à travailler sur les lieux de l'accident et prit notamment des clichés d'hommes déblayant le toit du réacteur[15].
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