definición y significado de ombragé | sensagent.com


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Definición y significado de ombragé

ombrage

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe ombrager
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe ombrager
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe ombrager
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe ombrager
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe ombrager

ombragé

  • participe passé masculin singulier du verbe ombrager

Definición

ombrage (n.m.)

1.ensemble de branches et de feuilles qui donnent de l'ombre; l'ombre que donnent les feuillages.

2.sentiment de défiance.

ombragé (adj.)

1.abrité par un ombrage ; qui est à l'ombre.

ombrager (v. trans.)

1.faire ou donner de l'ombre.

2.jeter une ombre sur (qqch) "Le grand arbre ombrageait la maison"

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Definición (más)

definición de ombragé (Littré)

Sinónimos

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Ver también

ombrager (v. trans.)

ombrage

Frases

Diccionario analógico

ombrage (n. m.)

obscurité[Classe]

ombre[Classe]

arbre[termes liés]

feuille de la plante[termes liés]

jardin d'agrément[DomainDescrip.]


ombrage (n. m.)

désagrément[Classe]

colère[Classe]

offense[Classe]

colère[Hyper.]

dépiter, froisser, irriter, piquer[Nominalisation]

indigné[Dérivé]


ombragé (adj.)

shaded (en)[Similaire]


ombrager (v. pron.) [se+V]


ombrager (v. tr.) [V+comp]


ombrager (v. tr.)


Le Littré (1880)

OMBRAGE (s. m.)[on-bra-j']

1. Réunion d'arbres, de branches, de feuilles qui donnent de l'ombre.

Les cerfs sont étonnés d'y perdre leurs ombrages (ROTR. Herc. mour. V, 1)

Mes arrière-neveux me devront cet ombrage (LA FONT. Fabl. XI, 8)

Je trouve des promenades que j'ai faites, et dont le plant me donne un ombrage qui me fait souvenir que je ne suis pas jeune (SÉV. Lettre à Bussy, 9 oct. 1675)

Je reposais sous l'ombrage, Quand Néris vint m'éveiller (BÉRANG. Double ivr.)

Poétiquement. Les ombrages verts, l'ombre que font les arbres quand ils sont garnis de leurs feuilles.

2. Par analogie. Obscurcissement, absence de lumière.

Prenez garde comme l'art de la peinture y est bien observé, soit aux raccourcissements, soit aux ombrages ou aux proportions (D'URFÉ Astrée, I, 11)

Et j'ai devant les yeux toujours quelque nuage Qui m'offusque la vue et m'y jette un ombrage (CORN. Nicom. III, 4)

Nos sens sont des trompeurs dont les fausses images à notre entendement n'offrent rien d'assuré, Et ne lui font rien voir qu'à travers cent nuages Qui jettent mille ombrages Dans l'oeil mal éclairé (CORN. Imit. I, 3)

Comme le jour des nuits efface les ombrages, Ou comme le soleil dissipe les nuages (SENECÉ Lett. à Mme ***.)

Faire ombrage, projeter une ombre qui nuit.

Je fais jeter de grands arbres à bas, parce qu'ils font ombrage (SÉV. 28 juin 1671)

3. Fig. Soupçon, défiance (attendu que l'ombre excite la défiance et l'inquiétude, particulièrement chez les chevaux).

Ton esprit amoureux n'aura-t-il point d'ombrage ? (CORN. Cid, II, 3)

L'un conçoit de l'envie et l'autre de l'ombrage (CORN. Poly. III, 1)

Grâces aux immortels, l'effort de mon courage Et ma grandeur future ont mis Rome en ombrage (CORN. Nicom. II, 3)

La prudence et l'honnêteté peuvent bien diminuer la jalousie que l'intérêt fait naître entre les égaux ; mais elles ne peuvent jamais ôter tout l'ombrage que met dans l'esprit des supérieurs le soin de leur sûreté (RETZ Conjur. Fiesque.)

Quand d'un injuste ombrage Votre raison saura me réparer l'outrage (MOL. D. Garc. I, 3)

Vivez, solennisez vos fêtes sans ombrage (RAC. Athal. III, 4)

Son humeur aigrie et portée à la défiance et aux ombrages par des malheurs continuels (J. J. ROUSS. Corresp. t. VI, p. 392, dans POUGENS)

Faire ombrage, causer de l'inquiétude, des soupçons.

Tout vous nuit, tout vous perd, tout vous fait de l'ombrage (CORN. Poly. V, 1)

Un visir aux sultans fait toujours quelque ombrage (RAC. Bajaz. I, 1)

Il pourrait même, sans un grand raffinement d'amour-propre, être humilié de cette bienveillance dédaigneuse, et se plaindre de ne faire à personne assez d'ombrage pour mériter au moins un ennemi (D'ALEMB. Élog. St-Aulaire.)

On murmure, on m'alarme, et tout me fait ombrage (VOLT. Oreste, II, 3)

Prendre ombrage, devenir jaloux, se chagriner, s'inquiéter.

Si bien que le sénat, prenant un juste ombrage D'un empire si grand sous un si grand courage.... (CORN. Nicom. I, 5)

Et mon mari, de vous, ne peut prendre d'ombrage (MOL. Tart. IV, 4)

Tout autre aurait pour moi pris les mêmes ombrages (RAC. Phèd. II, 5)

Donner ombrage, donner de la jalousie, de l'envie, de l'inquiétude.

Le moindre vaisseau dans la plage Nous donne aussitôt de l'ombrage (SCARRON Virg. I)

Je sais qu'Idoménée a eu le malheur de vous donner des ombrages ; mais il est aisé de guérir toutes vos défiances (FÉN. Tél. XI)

Sous Domitien, la religion chrétienne commença à donner quelque ombrage au gouvernement (VOLT. Dict. phil. Église.)

HISTORIQUE

XIIIe s.Fai nous oeil à oeil sans ombrage, Face à face, non par image, Ton fill veoir en majesté (le Miserere du reclus de Moliens, dans GODEFROY, Lex. de Corneille)

XVIe s.Un cler ruisseau bruyant près de l'umbrage (MAROT III, 293)Ils ont aperceu seulement de loin et en ombrage ce que nous voyons aujourd'hui en pleine clarté (CALV. Instit. 268)Ce sont des ombrages qui leur viennent de quelques conceptions informes (MONT. I, 188)Cette femme sentant les premiers ombrages de grossesse.... (MONT. II, 14)Ils sacrifioient des pourceaux en figure, payants Dieu en peincture et en umbrage (MONT. II, 136)Epicurus tient l'homme sage n'avoir qu'un umbrage et similitude du bonheur (MONT. II, 268)Les dogmatistes les plus fermes sont contraints en cet endroit, de se rejecter à l'abry des umbrages de l'Academie (MONT. II, 304)Tes bois Dont l'ombrage incertain lentement se remue (RONS. Forêt de Gastine.)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. umbratge ; du lat. umbraticus, qui vient de umbra, ombre. Dans l'ancienne langue, ombrage est adjectif et signifie soit ombreux, obscur :La prison onbrage (QUESNES Romanc. p. 94) ; soit ombrageux :Gardés que vous ne soiiez ombrage vers lui, ne changeans de vostre talent (H. DE VALENC. XII)

OMBRAGÉ, ÉE (part. passé d'ombrager)[on-bra-jé, jée]

1. Placé sous un ombrage.

On voit encore les beaux chemins ombragés d'arbres, les caravansérails et les bains qu'il fit construire pour les voyageurs (VOLT. Moeurs, 157)

2. Couvert, caché comme d'un ombrage.

Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache (BOILEAU Sat. III)

Il couvre sa belle tête d'un casque d'or ombragé de plumes de héron et d'autruche (VOLT. la Princ. de Babyl. 11)

Fig.

Ombragés en naissant des lauriers paternels (M. J. CHÉN. Tibère, III, 2)

3. S. m. L'ombragé, ce qu'il y a de caché comme sous un ombrage (mot de Saint-Simon).

L'Instruction sur les états d'oraison parut un contraste du barbare, de l'obscur, de l'ombragé des Maximes des saints (SAINT-SIMON 46, 24)

OMBRAGER (v. a.)[on-bra-jé. Le g prend un e devant a et o : ombrageant, ombrageons]

1. Faire de l'ombre, donner de l'ombre. Un grand arbre ombrageait sa chaumière.

Fig.

Il tombe pour jamais ce cèdre [l'empereur Charles VI] dont la tête Défia si longtemps les vents et la tempête, Et dont les grands rameaux ombrageaient tant d'États (VOLT. Odes, VII)

2. Jeter une ombre, une obscurité.

À la vérité, puisque l'apparence des taches de la lune ne change point, on ne peut pas croire qu'elle ait des nuages autour d'elle, qui ombragent tantôt une partie, tantôt une autre (FONTEN. Mondes, 3e soir.)

Obscurcir.

Or afin que la laide, autrement inutile, Dessous le joug d'amour rendît l'homme servile, Elle ombragea l'esprit d'un morne aveuglement, Avecque le désir troublant le jugement (RÉGNIER Sat. VII)

3. Couvrir, cacher comme fait un ombrage. De grands cheveux ombrageaient sa tête.

Ce pupitre fatal qui me doit ombrager (BOILEAU Lutr. IV)

Accourez tous, venez m'ombrager de vos ailes ; Balancez sur mon front vos palmes immortelles (MILLEV. la Religieuse.)

Fig.

Ombrageant sa chanson du voile d'une fable (RÉGNIER Sat. IV)

Fig. et poétiquement. Les lauriers ombragent sa tête, son front, se dit d'un capitaine qui a remporté de grandes victoires, d'un poëte qui a obtenu de grands succès.

4. Terme de peinture. Se dit quelquefois dans le sens de mettre plus d'ombre. Il faut ombrager ce tableau, il est trop éclairé.

Tout de même que les peintres, ne pouvant également bien représenter dans un tableau plat toutes les diverses faces d'un corps solide, en choisissent une des principales, qu'ils mettent seule vers le jour, et, ombrageant les autres, ne les font paraître qu'autant qu'on les peut voir en la regardant.... (DESC. Méth. V, 2)

5. Esquisser (sens vieilli).

Pour ombrager un peu toutes ces choses et pouvoir dire ce que j'en pense (DESC. Méth. V, 2)

6. Ombrager l'or et l'argent, entourer une broderie métallique d'une broderie de soie.

7. S'ombrager, v. réfl. Être couvert comme d'un ombrage.

Viens, de mes propres fleurs mon front va s'ombrager (DELILLE Jard. I)

Quand aux champs de Naeffels quelques cents de ces braves [Suisses] Enfoncèrent les rangs de quinze mille esclaves [Autrichiens], La liberté sourit à ce sublime effort ; Et, la gloire accourant du haut des Thermopyles, Le Klonthal ignoré vit ses rives tranquilles S'ombrager des lauriers cueillis à Marathon (MASSON Helvét. III)

REMARQUE

L'abbé Aubert, Fables, I, 6, a dit : Et ceux qu'ombrageaient ses talents, pour : à qui ses talents portaient ombrage. C'est une faute ; cependant la locution est ancienne ; car on trouve dans le Dictionnaire d'Oudin : s'ombrager, prendre de l'ombrage.

HISTORIQUE

XVIe s.Ils ouvrageoient bouquets, guirlandes et chapelets de toutes façons, dont ils s'ombrageoient la teste, le col et les bras (YVER p. 524)Incontinent que la lune eut passé l'espace de l'air umbragé et obscurcy par l'umbre de la terre (AMYOT Nicias, 43)Lieux couverts et umbragez d'arbres et de verdure (AMYOT Pomp. 47)

ÉTYMOLOGIE

Ombrage. L'ancienne langue, en place d'ombrager, avait ombroier.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

OMBRAGER. Ajoutez :

8. S'ombrager, prendre de l'ombrage, du soupçon (locution vieillie).

La personne qui en est prévenue [de la jalousie], s'ombrage de l'air qui touche la personne qu'elle aime... (LA MOTHE LE VAYER Dial. d'Orat. Tubero, t. II, p. 388)

 

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