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Definición y significado de oublier

Definición

oublier (v. trans.)

1.perdre le souvenir de quelque chose. Oublier un rendez-vous.

2.laisser involontairement quelque chose. Oublier ses papiers.

3.ne pas se préoccuper d'une personne, volontairement ou non. Oublier sa famille.

4.ne pas réagir à un événement. Oublier le froid glacial.

5.s'abstenir par oubli de faire qqch.

6.ne pas faire par oubli (qqch) " N'oubliez pas de convoquer le président du conseil à la réunion! "

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Definición (más)

definición de oublier (Littré)

Sinónimos

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Ver también

Frases

Diccionario analógico

oublier (v. tr.) [V+comp • V+de+comp]


oublier (v. tr.) [V+comp]


oublier (v. tr.) [V+comp]


oublier (v. tr.)




Le Littré (1880)

OUBLIER [ou-bli-é]

1. N'avoir pas souvenir de. N'oubliez pas que je vous attends.

En écrivant ma pensée, elle m'échappe quelquefois ; mais cela me fait souvenir de ma faiblesse, que j'oublie à toute heure ; ce qui m'instruit autant que ma pensée oubliée, car je ne tends qu'à connaître mon néant (PASC. Pens. VI, 48)

Qu'il n'y avait sans formalité qu'à vous dire ses intentions, et que vous iriez encore au delà et suppléeriez de vous-même à tout ce qu'il pourrait avoir oublié (BOSSUET Louis de Bourbon.)

Elle [la vérité] est dans les consciences, je dis même dans les consciences des plus grands pécheurs ; mais elle y est souvent oubliée (BOSSUET Sermons, Prédicat. 2)

Et mes coursiers oisifs ont oublié ma voix (RAC. Phèdre, II, 2)

Lasse de vains honneurs, et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier (RAC. Esth. I, 1)

De ce couple perfide J'avais presque oublié l'attentat parricide (RAC. ib. II, 3)

Avez-vous bien promis d'oublier ma mémoire ? (RAC. Bérén. v, 5)

Moins de cent quarante ans après, Archimède était déjà si parfaitement oublié de ses citoyens malgré les grands services qu'il leur avait rendus, qu'ils niaient qu'il fût enterré à Syracuse (ROLLIN Hist. anc. Oeuvr. t. X, p. 101, dans POUGENS)

Il n'y a pas grand mal à être oublié, c'est même souvent un bonheur ; le mal est d'être persécuté (VOLT. Lett. Marmontel, 29 sept. 1772)

Oublier si vite ce qu'on a aimé, c'est flétrir le passé au moins autant que l'avenir (STAËL Corinne, XVII, 3)

Il a peur que je n'oublie mon nom, c'est-à-dire il m'appelle sans cesse.

Madame Perrinelle par-ci, madame Perrinelle par-là : elle a peur que j'oublie mon nom, je pense (DANCOURT les Vac. SC. 9)

Fig. Il a oublié la commission, il a négligé de la faire et il a gardé l'argent.

Avec un infinitif, oublier prend la préposition de.

Je n'oublierai jamais d'avoir vu beaucoup pleurer une petite fille qu'on avait désolée avec la fable du loup et du chien (J. J. ROUSS. Émile, II)

Familièrement. Il a oublié d'être bête, se dit d'une personne qui est loin de manquer d'intelligence.

Absolument. Il apprend facilement et il oublie de même.

On oublie trop et trop vite (VOLT. Dict. phil. Arrêts notables.)

2. Ne pas songer à.

Il vaut mieux que nous oubliions le passé (SÉV. 129)

Si j'aime encor Thésée, oublié-je qu'il fuit ? (TH. CORN. Ariane, V, 5)

Que deux coeurs unis sont heureux D'oublier le reste du monde ! (QUIN. Rol. III, 2)

Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser (LA BRUY. IV)

Le meilleur parti qu'on puisse prendre contre la calomnie, c'est de l'oublier (VOLT. Lett. l'évêque d'Annecy, 15 avr. 1768)

J'oublie aisément mes malheurs, mais je ne puis oublier mes fautes, et j'oublie encore moins mes bons sentiments (J. J. ROUSS. Conf. VII)

Oublier l'heure, laisser passer l'heure où l'on avait quelque chose à faire.

Oublier l'heure, les heures, perdre le sentiment du temps en quelque occupation agréable. On oublie l'heure, les heures à lire, à jouer.

Oublier de, avec un infinitif, manquer à quelque chose par défaut de mémoire.

Je crois que vous n'avez pas oublié aussi d'écrire ou de faire faire un compliment par M. d'Hacqueville à Mme et à M. de Lavardin (SÉV. 16 août 1671)

Oublier à, même sens.

J'oubliais à vous dire que.... (VOIT. Lett. 167)

J'oubliais à remarquer que la prison où je mets Égée est un spectacle désagréable que je conseillerais d'éviter (CORN. Médée, Examen.)

On n'avait point oublié à délibérer sur la principale occupation de l'Académie, sur ses statuts et sur les lettres qu'il fallait pour son établissement (PELLISSON Hist. de l'Acad. I)

J'ai oublié à vous dire qu'il y a des Escobar de différentes impressions (PASC. Prov. VIII)

J'oubliai inhumainement, contre l'ordinaire des grand'mères, à vous parler de ma petite d'Aix (SÉV. 1680)

Je crois que vous n'avez pas oublié à remercier Dieu (SÉV. 16 août 1671)

Oublier à, se dit ou plutôt s'est dit (car cette locution vieillit) pour perdre l'habitude de quelque chose. Si vous ne lisez jamais, vous finirez par oublier à lire.

Le trouble de vos sens dont vous n'êtes plus maître Vous a fait oublier, seigneur, à me connaître (CORN. Sophon. IV, 5)

3. Laisser par inadvertance. Il a oublié sa canne.

4. Omettre, ne pas faire mention de. Il a oublié une citation importante.

Rendait-il compte d'une bataille, il n'oubliait rien, sinon que c'était lui qui l'avait gagnée (FLÉCH. Turenne.)

5. Négliger.

Pour elle contre vous qu'ai-je oublié de faire ? (TH. CORN. Ariane, I, 4)

L'Égypte n'oubliait rien pour polir l'esprit, ennoblir le coeur, et fortifier le corps (BOSSUET Hist. III, 3)

Je voudrais qu'elle [une affaire] fût perdue, à condition que celles de Jouarre prissent fin ; je n'y oublierai rien (BOSSUET Lett. abb. 61)

Ils [les Romains] n'oublièrent rien pour avoir des chevaux numides, des archers crétois, des frondeurs baléares, des vaisseaux rhodiens (MONTESQ. Rom. 2)

6. Laisser de côté. Il oubliait sa grandeur.

Vous avez oublié vos plus justes prétentions, quand il a fallu donner des marques de votre zèle et de votre foi (BOURDAL. Myst. Résurrect. de J. C. t. I, p. 362)

7. Manquer à, se mettre hors.

M. de Pompone n'était pas de ces ministres sur qui une disgrâce tombe à propos, pour leur apprendre l'humanité, qu'ils ont presque tous oubliée (SÉV. 22 nov. 1679)

On avait oublié pour ces étrangers jusqu'à cette politesse singulière qui distingue notre nation (FLÉCH. Lamoignon.)

On se plaint qu'oubliant son sang et sa promesse, Il élève en sa cour l'ennemi de la Grèce (RAC. Andr. I, 1)

Tes prières m'ont fait oublier mon devoir (RAC. Phèdre, IV, 6)

Ne point conserver de reconnaissance.

Oui, je vous ai promis et j'ai donné ma foi De n'oublier jamais tout ce que je vous doi (RAC. Bajaz. III, 5)

Oublie tous mes services passés, regarde-moi comme un traître, et punis-moi de tous les crimes que je n'ai pu empêcher (MONTESQ. Lett. pers. 159)

Ne point garder de ressentiment.

Dans des fautes si sincèrement reconnues et dans la suite si glorieusement réparées par de fidèles services, il ne faut plus regarder que l'humble reconnaissance du prince qui s'en repentit, et la clémence du grand roi qui les oublia (BOSSUET Louis de Bourbon.)

Le bonheur de te voir me fait tout oublier (VOLT. Adelaïde, II, 2)

Absolument.

Fontenelle, qui, par modération ou par prudence, ne se vengeait jamais et se plaignait rarement, oubliait encore moins (D'ALEMB. Éloges, Despréaux.)

8. En parlant des personnes, négliger quelqu'un, ne pas agir envers lui comme on le devrait.

Il est vrai qu'on oublie bientôt les gens qui se sont dépouillés (FÉN. Dial. des morts mod. XI)

Par forme de reproche obligeant. Vous ne venez plus nous voir, vous nous oubliez.

N'oubliez pas les pauvres, les malades, les besoins de l'église, espèce de formule qui s'emploie à l'église, quand on quête pour les pauvres, pour l'oeuvre, pour les besoins de l'église.

9. Oublier qui l'on est, se méconnaître, vouloir, par orgueil, s'élever au-dessus de sa condition.

On dit aussi : vous oubliez qui je suis, c'est-à-dire vous n'avez pas pour moi les égards que vous me devez.

Agamemnon : Oubliez-vous ici qui vous interrogez ? - Achille : Oubliez-vous qui j'aime et qui vous outragez ? (RAC. Iphig. IV, 6)

10. S'oublier, v. réfl. Perdre le souvenir de soi-même.

De cette étude opiniâtre Quel charme le rend idolâtre ? C'est qu'il s'oublie, et c'est assez (LAMOTTE Odes, t. I, p. 284, dans POUGENS)

Ah ! vous pleurer est le bonheur suprême, Mânes chéris de quiconque a des pleurs ; Vous oublier c'est s'oublier soi-même : N'êtes-vous pas un débris de nos coeurs ? (LAMART. Harm. II, 1)

11. Être oublié.

Cette affaire me parut si médiocrement bonne, que je souhaitai qu'elle s'oubliât tout à fait (STAAL Mém. t. III, p. 171)

Il [un scandale] fut bientôt oublié, comme tout s'oublie (VOLT. Dict. phil. Ordination.)

Malesherbes, Turgot, ô vous en qui la France Vit luire hélas ! en vain, sa dernière espérance, Ministres dont le nom ne s'est point oublié (A. CHÉN. Hymne à la France.)

12. Ne plus penser à l'heure, à ce qu'on fait.

Heureux cent fois l'auteur avec qui l'on s'oublie ! (LAMOTTE Odes, t. I, p. 335, dans POUGENS)

Ils s'oublient quelquefois chez Mlle l'Espinasse (MARMONTEL Mém. VII)

Mais je m'oublie tout en causant ; il est midi ; j'ai vingt personnes à déjeuner qui doivent être arrivées à présent (GENLIS Théât. d'éduc. l'Enfant gâté, I, 1)

13. Perdre le souci, le soin de soi-même.

Absorbé tout en toi par un parfait amour, Je m'oublierai moi-même et fuirai tout le reste (CORN. Imit. IV, 13)

Que dis-je ? en ce moment mon coeur hors de lui-même S'oublie et se souvient seulement qu'il vous aime (RAC. Bérén. IV, 5)

Il faut s'oublier entièrement quand on veut instruire les hommes, et n'avoir en vue que la vérité (VOLT. Dict. phil. Esséniens.)

Particulièrement. Négliger le soin de ses propres intérêts. Il ne s'est pas oublié.

Et je dois d'autant moins oublier sa vertu, Qu'elle-même s'oublie (RAC. Esth. II, 3)

Il s'oublie lui-même pour se sacrifier au bien public (FÉN. Tél. V)

Nous avons oublié M. Abauzit ; ah ! dites, méchant ami ! cet homme respectable qui passe sa vie à s'oublier soi-même, doit-il être oublié des autres ? (J. J. ROUSS. Lett. à M. Vernes, Correspondance, t. V, p. 36, dans POUGENS.)

14. Faire avec négligence.

Si le peintre ne se fût pas oublié dans le petit paysan, les raisins n'eussent pas eu ce succès prodigieux (FONTEN. Athénaïs.)

15. Manquer à ce que l'on doit aux autres ou à soi-même.

Une grande princesse à ce point s'oublier, Que d'admettre en son coeur un simple cavalier ! (CORN. Cid, I, 3)

David s'oublie pour un peu de temps (BOSSUET Hist. II, 4)

Le roi blâma le premier président en le taxant d'impertinent qui s'oubliait (SAINT-SIMON 110, 188)

Dès qu'on a oublié la dignité de son état, on s'oublie bientôt soi-même (MASS. Confér. Man. dont les clercs doivent se cond. dans le monde)

Sortez, Lucinde ; quand de grands seigneurs s'attachent à de petites créatures comme vous, elles ne doivent pas pour cela s'oublier (LESAGE Gil Bl. liv. V, ch. 1)

À cet indigne mot je m'oublierais peut-être (VOLT. Adél. du Guesclin. II, 2)

Il s'oublia jusqu'à présenter un mémoire au sénat pour me faire arrêter (J. J. ROUSS. Confess. VII)

16. Devenir vain, orgueilleux. Les parvenus s'oublient aisément.

Il faut s'oublier soi-même pour cela [les grandeurs], et croire qu'on a quelque excellence réelle au-dessus d'eux [les inférieurs] (PASC. Condition des grands, I)

L'esprit dans ce nectar heureusement s'oublie : Chapelain veut rimer, et c'est là sa folie (BOILEAU Sat. IV)

Les ennemis offensés de sa gloire.... En leur fureur de nouveau s'oubliant (RAC. Poés. div. Idylle sur la paix.)

Polyphonte, abusant de mon triste destin, Ose enfin s'oublier jusqu'à m'offrir sa main (VOLT. Mérope, II, 1)

17. On a dit, dans le XVIIe siècle, s'oublier de, ne plus songer à, emploi qui a vieilli.

De mon propre néant jamais ne m'oublier (CORN. Imit III, 21)

Et, s'oubliant de ce qu'il est en lui-même, il [un grand, flatté] se va chercher dans les discours des autres, et s'imagine être tel que la flatterie le représente (BOSSUET Sermons, Honneur du monde, 2)

Que les sciences humaines s'oublient de leur dignité, jusqu'à n'avoir plus d'usage que dans le commerce, ce n'est pas à moi, chrétiens, de le déplorer dans cette chaire (BOSSUET Panég. sainte Cather.)

On a dit aussi dans le même sens : s'oublier que.

La bravoure l'a emporté sur la prudence, et l'on s'est oublié que l'on était capitaine pour faire le métier de soldat (FLÉCH. Réflex. sur les diff. caract. des hommes, 1)

PROVERBES

Il n'oublie pas ses mains, se dit d'un homme qui vole ou qui exige.

Est bien fou qui s'oublie, c'est-à-dire c'est une folie de ne pas songer à soi.

HISTORIQUE

XIe s.L'enseigne [de] Charle n'i devons ublier (Ch. de Rol. XC)

XIIe s.Geofroiz d'Anjou ne s'est pas oblié [n'a pas oublié ce qu'il avoit à faire] (Ronc. p. 166)Quant jà pour riens qui soit née N'oublierai ceste honor (Couci, I)Pour ce n'ai-je mie oublié à aimer bien et loiaument (ib. p. 121)....Baudoin, garde-toi ; Trop te puez oblier avec fame de roi (Sax. I, p. 120)E à un hospital à dous liwes de là, à heberchier les povres li reis ne s'ublia ; Kar de rente à cel liu par an cent sols dona (Th. le mart. 159)

XIIIe s.Et Symons passe avant [s'avance], mie ne s'oublia (ib. CXXXI)Diex, qui n'oublie pas les siens (Chr. de Rains, p. 43)Et por la joie convient lors Que li cuers oblit ses dolors, Et les tenebres où il iere [était] (la Rose, 2754)Je vous avoie oublié à dire que, quant le comte de Japhe fu descendu, il fist tendre ses paveillons (JOINV. 215)

XVe s.Car je voy bien, qui aime à tart oublie (E. DESCH. Poésies mss. f° 366)Allez, n'oubliez pas à boire, Si vous trouvez Martin garant (Patelin)En cette compaignie ne s'oublia pas le bon Bouciquaut, qui moult envis eust demeuré derriere (Bouciq. I, 11)Tout oublié devint, sa maladie luy osta la memoire (Gerard de Nevers, p. 88, dans LACURNE)Les personnes qui en la place estoient, avoient comme tout oublyé leur memoire, car il ne leur souvenoit fors que ce qu'ilz veoient (Perceforest, t. II, f° 117)

XVIe s.Au milieu des tormens, oubliant ma douleur, Je me resjouïray de voir vostre malheur (DU BELLAY III, 74, verso.)Celles que forte amour a fait oublier [s'oublier] (MARG. Nouv. XLIX.)Je m'y plaisois, mais je ne m'y oubliois pas (MONT. III, 379)Il avoit ouï dire qu'il se falloit oublier pour le prochain (MONT. IV, 150)Quand on les jette, comme on dit, avec les pechez oubliez (LANOUE 149)Il s'en oublia [il oublia sa promesse] ou n'osa (CARL. III, 1)Encores s'oublierent ils d'ung merveilleux advantaige qu'ils avoient sur nous (CARL. III, 22)Il s'oublia jusques à dire des paroles presomptueuses, et user de fieres menaces (AMYOT Cat. d'Utiq. 37)S'ils ont envie de fourvoyer, qui les redressera ? s'ils s'oublient, qui les corrigera ? (AMYOT Mor. épît. 4)

ÉTYMOLOGIE

Bourg. obliai ; Berry, oblier, obelier ; provenç. oblidar ; espagn. olvidar ; ital. obbliare ; d'un verbe fictif oblitare, fait du supin oblitum, de oblivisci, oublier, qui vient de ob, et d'un radical liv que Corssen, Nachtr. p. 34, rattache à livor, livere, lividus ; oblivisci signifierait donc pâlir, s'obscurcir. HORACE, Odes, IX, 30, a dit lividas obliviones.

 

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