definición y significado de reprise | sensagent.com


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Definición y significado de reprise

reprise

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe repriser
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe repriser
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe repriser
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe repriser
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe repriser
  • participe passé féminin singulier du verbe reprendre

reprisé

  • participe passé masculin singulier du verbe repriser

Definición

reprendre (v. trans.)

1.se manifester, se produire à nouveau, après une interruption (ex. la pluie reprend).

2.prendre de nouveau.

3.revenir à un emplacement ou à un état antérieur
"Le tableau a repris son ancien état lorsque nous l'avons restauré"

4.reprendre une chose que l'on avait donnée, perdue.

5.commencer à nouveau "nous avons repris la lecture après une petite sieste"

6.capturer à nouveau "recapturer le prisonnier évadé"

7.assumer à nouveau (une fonction, un titre
"il a repris sont titre"
"reprendre une charge"

8.(musique)répéter un thème antérieur d'une composition

reprendre (v. pron.)

1.retrouver de sa vigueur.

reprendre (v. intr.)

1.continuer après une interruption "La manifestation a repris après une pause pour le déjeuner"

repriser (v. trans.)

1.raccommoder un tissu.

reprise (n.f.)

1.action de reconquérir.

2.nouvel essor (ex. reprise économique).

3.(musique;théâtre)fait de rejouer un spectacle, un film.

4.(couture)couture qui répare un trou usé ou déchiré (surtout dans un vêtement)
" ses bas ont eu plusieurs reprises "
" les reprises sont une marque de soin pour la planète "

5.(économie)augmentation du prix ou de la valeur "la nouvelle a provoqué une progression générale sur le marché boursier"

6.(boxe;escrime;sport)séquence de combat (dans un match)

reprise (int.)

1.(JO)S'emploie pour ordonner aux joueurs de reprendre la partie après une pause.

Note :Ce terme est particulièrement utilisé en tennis.
(date de la publication : 22/09/2000 - éd. commission de la jeunesse et des sports)

reprise (n.)

1.action de recommencer.

2.chose répétée.

3.fait d'exprimer plusieurs fois la même chose. Élément répété plusieurs fois dans un texte.

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Definición (más)

definición de reprise (Littré)

definición de reprise (Wikipedia)

Sinónimos

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Ver también

repriser (v. trans.)

aiguille à repriser, reprisage, reprise, stoppage

Frases

Diccionario analógico


reprendre (v. pron.)


reprendre (v. pron.) [se+V]


reprendre (v. tr.) [musique , énoncé]


reprendre (v. tr.) [V+comp]


reprendre (v. tr.) [V+qqn]


reprendre (v. tr.) [V+comp]


reprendre (v. tr.) [V+comp]


reprendre (v. tr.)


reprendre (v. tr.)




reprendre (v. tr.)


reprendre (v. tr.)

assumer[Hyper.]


reprise (interj.) [JO]




reprise (n. f.) [musique , énoncé , théâtre]

pièce de théâtre[Classe]

répétition (dire)[Classe]

musique[termes liés]

chanter[termes liés]


reprise (n. f.) [couture]

couture[Hyper.]

repriser, stopper[Nominalisation]

rapiécer - réunir[Dérivé]




reprise (n. f.)

réparation[Classe]

colonne architecturale[termes liés]

mur[termes liés]

reprendre[Nominalisation]


reprise (n. f.)



reprise (n. f.)


reprise (n. f.) [boxe , escrime , sport]

boxe[termes liés]

temps de jeu[Hyper.]


reprise (n. f.)


reprise (n. f.)

marchandise[Classe]


reprise (n. f.)




Le Littré (1880)

REPRENDRE (v. a.)[re-pran-dr']

1. Prendre de nouveau. Reprendre sa place.

Je suis bien aise de vous mander que nous avons repris Corbie sur les ennemis (VOIT. Lett. 74)

Ils reprirent leurs serviteurs et leurs servantes à qui ils avaient donné la liberté, et ils les assujettirent de nouveau au joug de la servitude (SACI Bible, Jérémie, XXXIV, 11)

Vous avez fait transir le bon abbé, de lui parler de ne pas reprendre à Paris votre petit appartement (SÉV. 282)

Les Parthes, souvent vaincus, deviennent redoutables du côté de l'Orient sous l'ancien nom de Perses qu'ils reprennent (BOSSUET Hist. III, 7)

S'il sut soutenir le poids des affaires, il sut aussi les quitter et reprendre son premier repos (BOSSUET le Tellier.)

Ces esclaves fugitifs qu'il faut aller reprendre (BOSSUET Anne de Gonz.)

J'allais, en reprenant et mon nom et mon rang, Des plus grands rois en moi reconnaître le sang (RAC. Iphig. II, 1)

....Loin de me reprendre après m'avoir chassé, Il [le peuple] croit voir un tyran dans un prince offensé (RAC. Théb. II, 3)

Me quitter, me reprendre, et retourner encor De la fille d'Hélène à la veuve d'Hector (RAC. Andr. IV, 5)

Je sais bien d'autre part que la justice approuve Qu'on reprenne son bien partout où l'on le trouve (DANCOURT Sancho Pança, III, 2)

Je ne serai pas seul qui d'une âme enchantée Aura repris sa femme après l'avoir quittée (REGNARD Démocrite, V, 7)

Il devait délivrer dix chevaliers chrétiens, Venir rompre leurs fers, ou reprendre les siens (VOLT. Zaïre, I, 1)

Mlle de Saint-Yves, en entendant ce discours, disait tout bas à sa compagne : Mademoiselle, croyez-vous qu'il reprenne sitôt ses habits ? (VOLT. l'Ingénu, 4)

On saisit, on reprend par un contraire effort Ce rempart teint de sang, théâtre de la mort (VOLT. Henr. VI)

Combien de fois elles la reprirent tour à tour dans leurs bras ! (J. J. ROUSS. Lév. d'Éphraïm, I)

Les évêques déclarèrent Thetberge [femme de Lothaire] innocente [son champion ayant subi l'épreuve de l'eau bouillante], et Lothaire la reprit ; deux ans après, elle avoua le même crime dont elle avait été si parfaitement justifiée (DUCLOS Oeuv. t. I, p. 325)

Fig.

Reprendre en gémissant le fardeau de la vie (ARNAULT Oscar, II, 1)

Reprendre un navire, enlever à l'ennemi un bâtiment dont il s'était emparé. Reprendre son poste, y revenir.

Reprendre un chemin, y rentrer après l'avoir quitté.

Reprendre le chemin de, retourner à.

Vous allez me faire le plaisir de reprendre sur-le-champ la route de Paris (PICARD Cap. Belronde, II, 13)

Elle allait à Bordeaux, j'en reprends le chemin (C. DELAV. les Coméd. I, 2)

Fig. Reprendre le dessus, regagner l'avantage perdu.

Reprendre le dessus, signifie aussi se rétablir d'une longue maladie.

Reprendre terre, mettre le pied sur la terre, en parlant d'un nageur qui arrive à l'endroit où l'eau n'est plus profonde.

Fig.

Il ne s'est jamais vu d'amour reprendre terre comme celui-là (SÉV. 342)

Familièrement. On ne m'y reprendra plus, je ne m'exposerai plus au même danger, au même ennui.

On dit par forme de menace : que je ne vous y reprenne plus ; que je vous y reprenne.

2. Prendre de nouveau, en parlant de boissons, de potions, d'aliments. Il a repris médecine. Il est obligé de reprendre du sulfate de quinine. On nous rend [à nous chiens de qualité] le morceau de sucre, Les chats reprennent leur café, BÉRANG. Requête

3. Fig. Être saisi de nouveau par des sentiments, des passions.

Il a repris toute sa colère Tant à nous voir marcher en si bon équipage, Les plus épouvantés reprenaient de courage ! (CORN. Cid. IV, 3)

Reprenez un orgueil digne d'elle [Rome] et de vous (CORN. Nic. I, 2)

[Toi Sylla] Tu l'as fait un parjure, un méchant, un infâme ; Mais, s'il me laisse encor quelques droits sur son coeur, Il reprendra sa foi, sa vertu, son honneur (CORN. Sertor I, 3)

Sauvons-le ; nos efforts deviendraient impuissants S'il reprenait ici sa rage avec ses sens (RAC. Andr. V, 5)

Reprendre courage, redevenir courageux.

Ils reprennent courage, ils attaquent le roi, Qu'un reste de soldats défendait avec moi (RAC. Mithr. V, 4)

Reprendre courage, signifie aussi sortir de son abattement, se ranimer.

4. Fig. Il se dit des maladies, des maux, qui s'emparent de nouveau d'un patient. La goutte l'a repris.

Comme les joies des misérables ne durent guère, le lendemain que je l'eus reçue [votre lettre], ma colique me reprit (VOIT. Lett. 25)

À cette nouvelle son émotion a été si vive que la fièvre qui l'avait quittée l'a reprise (STAËL Corinne, XX, 2)

5. Rentrer en possession. Ne plaidez pas contre ce malheureux, il n'y a rien à reprendre sur lui. Il laisse de grands biens, mais sa veuve a beaucoup à reprendre sur sa succession.

Fig.

Elle savait racheter le temps, selon le conseil de l'Apôtre, et reprendre sur son sommeil les heures qu'on avait dérobées à sa retraite (FLÉCH. Mar.-Thér.)

6. Prendre ce qu'on avait donné.

Ô sort.... Reprenez la faveur que vous m'avez prêtée (CORN. Poly. II, 1)

Ciel..., Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis, Si, donnant des sujets, il ôte des amis (CORN. Cinna, IV, 2)

Ce roi si grand, si fortuné, Plus puissant que César, plus vaillant qu'Alexandre, On dit que Dieu nous l'a donné : Hélas ! s'il voulait le reprendre ! (Épigr. sur le nom de Dieudonné que portait Louis XIV, attribuée à Bussy-Rabutin)

Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre (RAC. Iphig. IV, 4)

Fallait-il me donner ton coeur, Puisque tu voulais le reprendre ? (QUIN. Alceste, I, 4)

Reprenez, reprenez vos funestes bienfaits (VOLT. Oedipe, V, 5)

Reprendre sa parole, retirer la promesse qu'on avait donnée.

J'ai donné ma parole et je viens la reprendre (BARON Andrienne, III, 4)

7. Reprendre quelque chose à quelqu'un, ou, simplement, reprendre quelque chose, rétracter quelque chose, ce qu'on a dit de quelque chose.

La marquise [d'Uxelles] reprend, tous les ordinaires, les nouvelles qu'elle a mandées ; appelle-t-on cela savoir tout ce qui se passe ? (SÉV. 14 janv. 1689)

Il faut que je vous reprenne l'âme damnée de la Voisin [célèbre empoisonneuse] : on dit au contraire que son confesseur a dit qu'elle avait dit Jésus, Maria, dans le milieu du feu ; c'est peut-être une sainte (SÉV. Mercredi des cendres, 1680)

Voilà qui est bien triste, monsieur, de vous reprendre une si jolie nouvelle [retour du prince de Conti] (SÉV. à Moulceau, 1er mai 1686)

Pour Esther [de Racine], je ne vous reprends point du tout les louanges que je lui ai données (SÉV. 23 mars 1689)

8. Rejoindre quelqu'un pour l'emmener.

Il a prié en mourant la comtesse de Guiche de venir reprendre sa femme à Nancy, et lui laisse le soin de la consoler (SÉV. 281)

Mon fils me mande que le sien [son voyage] finira bientôt selon toutes les apparences, et qu'il me viendra reprendre ici (SÉV. 223)

Attendez-moi, je viens vous reprendre pour vous mener chez ma soeur (BRUEYS Muet, V, 6)

Ramener chez soi, faire rentrer au logis, auprès de soi. La jeune demoiselle restera chez vous, jusqu'à ce que sa mère la reprenne.

Elle ne m'ennuyait pas, non, elle ne peut jamais m'ennuyer ; mais je trouvais qu'on tardait bien à venir la reprendre (Mme RICCOBONI Oeuv. t. I, p. 74, dans POUGENS)

Cette femme si capricieuse, si effrontée pourra bien me reprendre un jour son enfant (GENLIS Mères riv t. II, p. 12, dans POUGENS)

9. Continuer ce qui avait été interrompu. Reprenons notre lecture.

Il me reste beaucoup d'autres choses à examiner touchant les attributs de Dieu et touchant ma propre nature, c'est - à - dire celle de mon esprit ; mais j'en reprendrai peut-être une autre fois la recherche (DESC. Médit. V, 1)

Timagène : Mais de grâce achevez l'histoire commencée. - Laonice : Four la reprendre donc où nous l'avons laissée.... (CORN. Rod. I, 6)

Elles [les pluies] ont cessé, et j'ai repris mes tristes et aimables promenades (SÉV. 565)

Si on reprend la charrue mal attelée de l'Encyclopédie et qu'on veuille de ces articles, je les renverrai corrigés (VOLT. à d'Alembert, 7 mars 1758)

Cette conversation intéressa tellement le roi, qu'il la reprit plusieurs jours de suite (GENLIS Mme de Maintenon, t. I, p. 180)

Ce grand projet fut repris par les Espagnols, aussitôt qu'ils eurent fait la conquête du Pérou (RAYNAL Hist. phil. VIII, 2)

Autour de lui, le temps, sous mille aspects nouveaux, Achevait, renversait, reprenait ses travaux (DELILLE Trois règn. I)

9. Reprendre une instance, continuer un procès qui avait été interrompu.

D'après ce discours artificieux, l'accusation d'adultère est reprise (DIDER. Claude et Nér. I, 85)

10. Récapituler, résumer.

Il [le duc de Bourgogne] reprenait tout ce qui s'était fait depuis le traité d'Arras, et reprochait au roi Louis XI] de vouloir rompre la paix (DUCLOS Oeuv. t. II, p. 112)

Reprendre une chose, une histoire de plus haut, la raconter en commençant d'un temps plus éloigné.

Denis d'Halicarnasse.... en reprenant dès leur origine les anciennes institutions de la république romaine, si propres de leur nature à former un peuple invincible et dominant (BOSSUET Hist. III, 6)

Après avoir raconté les prospérités, il reprend dès l'origine toute la suite des maux (BOSSUET ib. II, 4)

Il faut reprendre mon histoire de plus haut (FÉN. Tél. XV)

Reprendre les choses de plus haut, remonter à des principes généraux, à des vérités antérieures.

11. Se mettre à.

Vous coupiez court, et je reprenais tout aussitôt le silence (SÉV. 1er mai 1680)

Reprendre la parole, se remettre à parler.

12. Reprendre une tragédie, une comédie, etc. la remettre au théâtre.

En 1717, M. de Crébillon fit représenter Sémiramis ; elle n'eut aucun succès, et ne sera jamais reprise (VOLT. Mél. litt. Élog. Crébillon.)

13. Terme de maçonnerie. Reprendre un mur, le réparer, en en fermant les crevasses.

Reprendre un mur sous oeuvre, en sous-oeuvre, par-dessous oeuvre, en rétablir les parties inférieures, en soutenant le reste par des étançons.

Fig. Reprendre sous oeuvre un projet, un ouvrage, y travailler sur le même plan, mais avec certaines modifications.

14. Reprendre une étoffe, une toile, un bas, en rejoindre les parties rompues.

Un tisserand continuellement occupé à reprendre les fils de sa toile (VOLT. Lett. à des souverains, 42)

Terme de couture. Reprendre une maille, c'est refaire à l'aiguille celle qui a manqué et ainsi la rejoindre avec celles qui la suivent.

Se dit aussi, au tricot, d'une maille tombée que l'on rattrappe en la remontant jusqu'au tour où elle manque.

15. Terme de marine. Reprendre un hauban, un palan, remonter l'amarrage du cap de mouton ou de la poulie, de manière à pouvoir tendre davantage le hauban ou faire marcher plus loin la moufle.

Reprendre une manoeuvre, la raccourcir lorsqu'elle a trop allongé.

Reprendre la tournevire, en lever les tours du bas en haut de la fusée d'un cabestan, lorsqu'ils tendent à se croiser par de nouvelles révolutions.

16. Recouvrer, avec un nom de personne pour sujet.

Je n'ai pu reprendre la vie Sans reprendre aussi mon amour (QUIN. Alceste, V, 4)

Elle a repris sur vous son souverain empire (RAC. Brit. IV, 4)

Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l'infidélité (VOLT. Zaïre, II, 3)

Il reprit à la fin sa juste autorité (VOLT. Tancr. III, 1)

Quand une fois on a perdu le goût des plaisirs de l'âme, qu'il est difficile de le reprendre ! (J. J. ROUSS. Ém. IV)

Reprendre ses esprits, reprendre ses sens, revenir à soi.

Le prince, sans s'émouvoir, lui laisse reprendre ses esprits (BOSSUET Louis de Bourbon.)

La voilà qui reprend ses sens (BEAUMARCH. Barb. de Sév. IV, 6)

Reprendre son haleine, recommencer à respirer après une interruption.

Fig. Reprendre haleine, se reposer afin d'être en état de se remettre à une action, à un travail quelconque.

Reprendre se dit des animaux qui reviennent à leur ancien état.

Les animaux [les loups], quoique adoucis par l'éducation, reprennent avec l'âge leur férocité naturelle (BUFF. Quadrup. t. VIII, p. 9)

Dans les hautes montagnes et dans les pays du Nord, ils [les lièvres] deviennent blancs pendant l'hiver, et reprennent en été leur couleur ordinaire (BUFF. ib. t. II, p. 115)

Il se dit des choses. Cette manufacture a repris un peu d'activité.

L'empire reprend quelque force sous Justinien par la valeur de Bélisaire et de Narsès (BOSSUET Hist. III, 7)

L'empire reprit bientôt sous lui sa première splendeur (VOLT. Dict. phil. Dioclétien.)

J'en ai vu d'autres [tables de lave] qui pliaient sous une forte charge, mais qui reprenaient le plan horizontal, par leur élasticité (BUFF. Add. th. terre, Oeuv. t. XIII, p. 157)

Tout renaît ; son séjour est plus doux, l'air plus pur, Et la voûte céleste a repris son azur (DELILLE. Parad. perdu, VI)

17. Censurer quelqu'un parce qu'on juge qu'il a fait ou dit quelque chose mal à propos.

Seigneur, ne me reprenez pas dans votre fureur ; et ne me punissez pas dans votre colère (SACI Bible, Psaum. VI, 2)

Si vous m'aviez repris dans mes premières fautes, je n'aurais pas fait celle-ci (PASC. Fragm. d'une lett. à M. Périer, 1661)

Quand il [le juste] reprend ses serviteurs, il souhaite leur conversion par l'esprit de Dieu (PASC. Pens. XXV, 54, édit. HAVET.)

Lycurgue donnait des lois à Lacédémone ; il est repris de les avoir faites toutes pour la guerre, à l'exemple de Minos dont il avait suivi les institutions (BOSSUET Hist. I, 6)

Il a peut-être raison de reprendre ce savant auteur [Grotius] de l'excès de ses citations (BOSSUET 5e avert 53)

Le plaisir de dogmatiser sans être repris ni contraint par aucune autorité (BOSSUET Reine d'Angleterre.)

Aimez qu'on vous censure, Et, souple à la raison, corrigez sans murmure ; Mais ne vous rendez pas dès qu'un sot vous reprend (BOILEAU Art p. IV)

J'avoue que je dois à M. Descartes, ou à sa manière de philosopher, les sentiments que j'oppose aux siens, et la hardiesse de le reprendre (MALEBR. Rech. vér. VI, II, 9)

Aristote, dans le livre où il marque les avantages et les inconvénients du gouvernement de Carthage, ne la reprend point de n'avoir que des milices étrangères (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. I, p. 219, dans POUGENS)

Il se dit aussi des choses que l'on censure.

Veuillent les immortels conducteurs de ma langue Que je ne dise rien qui doive être repris ! (LA FONT. Fabl. XI, 7)

Je vous dis que.... Et qu'il ne reprend rien qui ne soit à reprendre (MOL. Tart. I, 1)

C'est par leurs actions qu'ils [les vrais dévots] reprennent les nôtres (MOL. ib. I, 6)

Absolument.

À quoi qu'en reprenant on soit assujettie, Je ne m'attendais pas à cette repartie (MOL. Misanthr. III, 5)

Quand on veut reprendre avec utilité et montrer à un autre qu'il se trompe (PASC. Pens. VI, 26)

C'est beaucoup si vous avez obtenu de vous de ne reprendre jamais en public ; voyez dans vos réflexions si vous ne seriez pas bien aise qu'on vous dît vos fautes en particulier (MAINTENON Lett. à Mme de la Viefvile, 2 mai 1708)

Elle reprend avec bonté, et en reprenant elle encourage (FÉN. Tél. XXII)

Non moins prudent ami que philosophe austère, Mornai sut l'art discret de reprendre et de plaire (VOLT. Henr. IX.)

Reprenant tout bas, louant tout haut (GENLIS Veillées du château t. II, p. 481, dans POUGENS)

Être repris de justice, avoir subi une condamnation en justice.

Il n'est pas rare que dans une famille il y ait un homme habile qui fasse fortune, et un autre mal avisé qui soit repris de justice (VOLT. Dict. phil. Sammonocodon.)

Fig. Avec un nom de chose pour sujet, corriger, servir d'instruction.

Rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts (MOL. Tart. Préface)

[La comédie] n'étant autre chose qu'un poëme ingénieux qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes (MOL. ib.)

Les mauvais succès sont les seuls maîtres qui peuvent nous reprendre utilement et nous arracher cet aveu d'avoir failli qui coûte tant à notre orgueil (BOSSUET Reine d'Angleterre.)

Il n'y a point de vérité que nous devions aimer davantage que celle qui nous reprend (BOURDAL. 4e dim. après Paq. Domin. t. II, p. 127)

18. V. n. Terme de manége. Se dit d'un cheval qui repart après un demi-arrêt.

Il se dit d'un cheval qui cesse, au galop, d'entamer avec la même jambe, et qui entame avec l'autre ; ce qui se dit aussi changer de pied. Votre cheval reprend bien.

Terme de chasse. Ce chien reprend bien, il retrouve bien la voie.

19. Reprit-il, il reprit, expressions qui, dans un dialogue, indiquent qu'on fait parler de nouveau l'un des interlocuteurs.

Laissons, reprit Iris, cette triste pensée (LA FONT. Filles de Minée.)

Il est vrai que Quinault est un esprit profond, A repris certain fat.... (BOILEAU Sat. III)

20. Attaquer de nouveau, en parlant des maladies.

Cela lui reprend de moment en moment, et je crois qu'elle ne passera pas la journée (MOL. Amour méd. I, 6)

La fièvre a repris traîtreusement à Mme de la Fayette (SÉV. 140)

La rage des tragédies m'a repris comme à vous (VOLT. Lett. Chabanon, 22 déc. 1766)

Vous n'êtes qu'à moitié guéri ; votre ancien mal vous reprend toujours (VOLT. Dial. XXVI, 2)

Il se dit aussi de sentiments, de passions.

C'est sa timidité qui lui reprend, madame (LEGRAND Famille extrav. sc. 14)

21. En parlant des végétaux, prendre de nouveau racine, après avoir été transplanté. Cet arbre a bien repris.

On dit également : Cette greffe a bien repris.

Ces greffes malheureuses qui n'ont point repris, qui touchent bien le tronc de l'arbre qui les soutient, mais qui n'en sont pas vivifiées (FLÉCH. Sermons, Jour de Noël.)

22. En parlant des chairs, des plaies, se rejoindre, se refermer. Les chairs ont repris. La plaie commence à reprendre.

23. Se rétablir d'une maladie. Le malade commence à reprendre.

24. Regagner de l'activité, de la prospérité, en parlant de choses. Le commerce reprend.

Ce quartier-ci va reprendre ; voilà la paix (PICARD Provinc. à Paris, IV, 3)

25. Ce drame a repris, il s'est relevé après avoir été mal accueilli.

26. Recommencer, revenir. Le froid reprend. Cette mode a repris.

27. Se glacer de nouveau. La rivière a repris.

28. Reprendre sur, revenir sur.

Puis le mercredi matin, j'en reçois encore une [lettre], et je reprends sur des chapitres que j'ai déjà commencés (SÉV. 19 août 1676)

Elles [des lettres] sont écrites d'un trait ; vous savez que je ne reprends guère que pour faire plus mal (SÉV. 3 avr. 1671)

Reprendre, v. n. se conjugue avec avoir quand on veut marquer l'action : La rivière a repris hier ; avec le verbe être, quand on veut marquer l'état : La rivière est reprise depuis hier.

29. Se reprendre, v. réfl. Être pris de nouveau.

C'est l'orgueil qui n'ose pas dire ses secrets, et qui, dans les égards qu'il a pour les autres, se quitte pour se reprendre (MONTESQ. Déf. Espr. lois, part. 3)

30. En parlant des chairs, des plaies, se rejoindre, se refermer. La plaie se reprend. Les chairs se sont déjà reprises.

31. Lier de nouveau amitié.

Nous étions sur le point de nous reprendre et de nous recoudre avec le parlement (RETZ III, 24)

Une amitié qui a pu se reprendre malgré les obstacles (BOSSUET Serm. Pén. 1)

32. Concevoir de nouveau de l'attachement pour.

Peut-être que mon âme.... à la vie un moment se reprendrait encore (LAMART. Méd. II, 15)

33. Se corriger, se rétracter de quelque chose qu'on a mal dit. Il a mal prononcé d'abord, mais il s'est repris.

Mais, quand soi-même on sait se faire entendre Que la raison nous doit donner la loi, On sent l'honneur de se reprendre, Et le plaisir de ne céder qu'à soi (LA MOTTE Fabl. IV, 19)

34. Terme des mystiques. Se reprendre soi-même, réfléchir sur ses besoins et sur les actes que Dieu nous commande ; ce que les mystiques interdisent.

HISTORIQUE

XIIe s.Vus ne li devez pas [au roi] tut son voil conseillier, Ainz le devez suvent reprendre et chastier (Th. le mart. 28)[Le cheval] Reprent s'aleine, tost est revigorez (La bat. d'Aleschans, V. 562)Chacun torna sa resne, et son tor a repris (Ronc. p. 193)Et la guerre dura tante mainte saison, Li uns rois après l'autre la reprist en son non (Sax. III)[Sa première femme étant morte] Il en reprist une autre qui fu assez vaillans (ib. V)

XIIIe s.Et la semenche que je semme Ne reprendroit en nule terre (GUI DE CAMBRAI Barl. et Jos. p. 235)Et dites moi comment savés, Puisque li hons sera chi mors, Reprendera l'ame son cors (GUI DE CAMBRAI ib. p. 51)En dormant vous cuid [je pense] embrassier ; E quant j'i faille au resveiller, Nule riens ne m'i peut aidier ; Lors me reprend à souhaitier (AUDEFR. LE BAST. Romanc. p. 43)Li pueple de Israel le trainierent à chevaus [Ézéchiel], porce qu'il les reprenoit des crimes et des deableries que il faisoient (BRUN. LATINI Trésor, p. 58)Mauvaistié.... Qui peüst en lor cuers grener, Ne reprendre ne rachiner (Roi Guillaume, p. 95, dans DU CANGE, Gloss. français)Sa conscienche le reprit de la terre de Normandie, que li rois Phelippes avoit conquis sour le mauvais roi Jehans d'Engletiere (Chr. de Rains, 233)Quant la vielle ot tant fabloié [la vieille eut tant parlé], Bel-acueil reprent la parole (la Rose, 14806)Ce demanderent il [les pharisiens] à nostre Seigneur, ne mie por aprendre, mais por reprendre, s'il peussent (Serm. de Maurice de Sully, dans Arch. des miss. scientif. t. V, p. 156)

XIVe s.Se les enemis eussent reprins courage (BERCHEURE f° 43, recto.)

XVe s.Je ne vueil pas reprendre vostre parolle, mais je la vueil amender (FROISS. liv. I, p. 339, dans LACURNE)

XVIe s.Incontinent que Domitian eust esté tué, les mois reprirent leurs anciens noms (AMYOT Numa, 31)Le mary pouvoit prester sa femme à temps, pour puis après la reprendre (AMYOT Lyc. et Num. comp. 6)Et lors commencea l'on à mettre en avant, qu'il estoit besoing de reprendre la guerre contre Mithridate (AMYOT Lucull. 11)Silanus mesme se reprit de ce qu'il avoit dit, et interpreta son opinion, disant.... (AMYOT Cicéron, 24)Faire reprendre [cicatriser] une playe (AMYOT Comm. ouïr, 25)Fabius s'en prist à rire, et luy respondit sur le champ : Tu as dit la verité ; car, si tu ne l'eusses point perdue [la ville de Tarente], je ne l'eusse point reprise (AMYOT Fab. 47)Reprendre les faultes d'aultruy (MONT. I, 156)Avant que se laisser reprendre, il se donna de l'espée au travers.... (MONT. II, 32)Quand je veins à revivre, et à reprendre mes forces (MONT. II, 58)Ce testu indocile pense il pas reprendre un nouvel esprit, pour reprendre une nouvelle dispute ? (MONT. IV, 248)Par advertissements et instructions reprinses à intervailes (MONT. IV, 272)Ils firent un grand retranchement du coin de la Grange Loudis à travers la rue, pour aller reprendre [rejoindre] la muraille (D'AUB. Hist. II, 53)Les nerfs, veines et arteres se reprennent quelquesfois (PARÉ VII, 4)Reprenons notre chevre à la barbe (COTGRAVE)

ÉTYMOLOGIE

Bourguig. reprare ; wallon, ripreind ; provenç. reprendre, reprehendre, reprenre, repenre ; catal. rependrer ; espagn. reprender ; portug. reprehender ; ital. riprendere ; du lat. reprehendere, de re et prehendere (voy. PRENDRE).

REPRISER (v. a.)[re-pri-zé]

Raccommoder en faisant des reprises. Repriser une déchirure.

ÉTYMOLOGIE

Reprise.

REPRISER (v. n.)[re-pri-zé]

Reprendre du tabac.

ÉTYMOLOGIE

Re, et priser 2

REPRISER (v. a.)[re-pri-zé]

Priser une seconde fois ; faire une seconde estimation. La prisée de ces meubles n'a pas été bien faite, il faut les faire repriser.

ÉTYMOLOGIE

Re..., et priser 1.

REPRISE (s. f.)[re-pri-z']

1. Action de prendre de nouveau. La reprise d'une ville, d'une forteresse.

Terme de mer. Vaisseau qui, après avoir été pris par l'ennemi, est repris par un navire de la nation à qui il appartenait.

2. Action de rentrer dans des fonds, dans des valeurs dont on a fait l'avance.

Le cultivateur doit en premier lieu prélever sur les récoltes la somme nécessaire pour se rembourser de ses avances annuelles et pour entretenir ses avances primitives, avec la juste rémunération de son travail et la juste compensation de ses risques ; c'est ce qu'il [Quesnay] appelle les reprises du cultivateur ; plus ses reprises sont assurées, plus la production s'accroît (DE LAVERGNE Quesnay et ses maximes, Revue des Deux-Mondes, 15 avril 1867, p. 976)

Terme de finance. Ce qu'un comptable a droit de porter en dépense à la fin de son compte, parce qu'il l'avait porté en recette, bien qu'il ne l'eût pas reçu. Chapitre de reprise.

Au pluriel. Terme de jurisprudence. Ce que chacun des époux, par lui ou par ses représentants, a droit de reprendre, par forme de prélèvement, avant partage, sur les biens de la communauté.

Mme de Quintin avait été fort jolie, parfaitement bien faite, riche de ses reprises et de 30 000 livres de rente (SAINT-SIMON 53, 137)

À sa disgrâce [de Fouquet], Bellisle fut adjugée à sa femme pour ses reprises (SAINT-SIMON 523, 215)

Sauf aux héritiers de l'autre à faire la reprise des apports et capitaux tombés dans la communauté, du chef de leur auteur (Code Nap. art. 1525)

Fig.

Il est vrai qu'il a depuis exercé ses reprises, et largement (ARNAULT Loisirs d'un banni, t. II, p. 65, dans POUGENS)

3. Terme de féodalité. Reprise de fief, prise de possession d'un fief par l'héritier du vassal qui tenait ce fief.

4. Reprise de terre, le fait d'un laboureur qui déplace, dans le temps des semailles, le sillon qui borde sa terre et le trace dans celle de son voisin à la distance de quelques décimètres

5. Continuation de ce qui avait été interrompu.

Le roi d'Angleterre [Jacques II] se baissa fort, comme s'il eût voulu embrasser ses genoux [de Louis XIV] ; le roi l'en empêcha, et l'embrassa à trois ou quatre reprises fort cordialement (SÉV. 505)

Cette lettre-ci est écrite à bien des reprises (MAINTENON Lett. au card. de Noailles, 3 oct. 1698)

Ces différentes reprises par lesquelles Dieu débrouille le chaos (FÉN. t. III, p. 86)

Il faudra le ménager et ne le faire travailler qu'à petites reprises (BUFF. Boeuf)

Je n'ai conservé que ma croix d'or et ma crosse d'argent doré ; personne n'a voulu me les acheter ; mais tous les orfévres en ont payé cent fois la valeur à plus de vingt reprises (Paroles de Belzunce, évêque de Marseille, lors de la peste, dans les Souvenirs de la marquise de Créquy, t. II, ch. 8)

6. Terme de procédure. La reprise d'un procès, d'une instance, le renouvellement et la continuation d'un procès interrompu, lorsqu'il y a eu changement de parties ou d'avoué.

Des reprises d'instance, et constitution de nouvel avoué (Code de Procéd. rubrique du titre 17)

7. Terme de manége. Chaque partie d'une leçon d'équitation, donnée au cavalier ou au cheval, et après laquelle ils se reposent.

Il se dit également d'un nombre de cavaliers qui travaillent en même temps et ensemble. Faire des reprises de trois ou quatre cavaliers. Tête de reprise.

8. Terme d'hydraulique. On dit que l'eau va par reprise, lorsque, élevée dans une machine hydraulique, elle se rend dans un puisard ou dans une bâche d'où une autre pompe l'élève encore plus haut.

C'est aussi, dans le cours d'une conduite, l'eau qui sort d'un regard pour prendre sa route dans une autre voie.

9. Remise à la scène d'une pièce de théâtre.

Après avoir totalement perdu de vue Tancrède pendant huit jours, je viens de le relire : pièce théâtrale, pièce touchante sur ma parole, pain quotidien pour les comédiens ; je demande la reprise à la Saint-Martin avec toutes les entrailles d'un père (VOLT. Lett d'Argental, 28 oct. 1760)

Denis fut remis au théâtre ; il eut à la reprise le même succès que dans la nouveauté (MARMONTEL Mém. III)

10. Recommencement après une interruption. La reprise de la guerre. La reprise de la fièvre.

Reprise de froid, se dit du temps qui redevient rigoureux après s'être adouci.

Après avoir eu un hiver fort doux, nous avons une reprise de froid très aigu (Corresp. du général Klinglin, t. I, p. 194)

11. Vers d'un rondeau, d'une ballade, d'un couplet de chanson qu'on répète et qui sert de refrain.

12. Terme de musique. Deuxième exécution d'une partie de morceau.

Partie d'un air, d'un morceau suivie de deux barres ayant deux points devant, si cette partie commence l'air, le morceau, ou ayant à chaque bout deux barres semblables, si cette partie est à une autre place qu'au commencement ; ce qui indique que cette partie doit être exécutée deux fois de suite.

Le même observateur a compté dans ce ramage [du rossignol] seize reprises différentes, bien déterminées par leurs premières et dernières notes, et dont l'oiseau sait varier avec goût les notes intermédiaires (BUFF. Ois. t. VIII, p. 123)

La seconde partie d'un air.

Chacune des parties d'un rondeau, qui en a souvent trois, dont on ne répète que la première.

Nom donné au signe qui marque qu'on doit répéter la partie de l'air qu'il affecte.

Reprise du sujet, l'instant où le sujet d'une fugue revient

Se dit du point du clavier de l'orgue, où un jeu qui n'en possède pas toute l'étendue, finit et se répète aussitôt.

13. Réparation faite à un mur.

Reprise en sous-oeuvre, réparation de la partie inférieure d'un mur, en laissant subsister la partie supérieure.

14. Action de raccommoder une étoffe déchirée ou coupée ; ce qui se fait en réunissant les parties de l'étoffe à l'aide de fils passés en travers de cette déchirure et contrariés ; c'est-à-dire que l'aiguille prend quelques fils de l'étoffe, passe sur quelques autres, reprend quelques fils, et ainsi de suite ; puis, en revenant, le fil est passé très près du premier, et l'aiguille reprend les fils de l'étoffe qui n'ont pas été pris par le premier fil passé.

À ton revers j'admire une reprise, C'est encore un doux souvenir (BÉRANG. Mon habit)

Que cherchez-vous ? nous dit l'institutrice chargée de cette exposition. - Des reprises, des ravaudages ; en avez-vous ? (Moniteur universel, 4 avr. 1868, p. 479, 4e col.)

Reprise perdue, reprise faite en tirant les fils cassés et les remplaçant à l'aiguille ; on les fait partir plus ou moins loin de la déchirure, afin que l'oeil n'aperçoive pas la jointure des fils.

15. Terme de jeu. Partie dont le nombre de coups est limité.

On jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper (DANCOURT Bourg. à la mode, IV, 6)

Je voudrais bien madame, que, malgré la défense, nous jouassions encore quelques reprises de lansquenet (DANCOURT la Désol. des joueuses, sc. 8)

Je témoignai de la répugnance pour le jeu, et ce ne fut qu'après nous être un peu plus familiarisés ensemble, que je me défendis mollement de faire une reprise (DANCOURT Guzm. d'Alf. V, 3)

Cartes de reprise, celles que prennent les coupeurs au lansquenet, après que leur première carte a été faite.

16. Se dit des nouvelles racines que les plantes poussent après leur transplantation.

En plantant des sauvageons pris dans les bois ou forêts sur un sol ingrat ou inculte, on est plus certain de la reprise (GENLIS Maison rust. t. II, p. 471, dans POUGENS)

17. Action de mettre de la soudure pour boucher une crevasse qui s'est faite à un tuyau de conduite.

Reprise, nom donné à l'opération par laquelle on enlève tout l'argent à l'or (FOURCROY Conn. chim. t. VI, p. 374)

18. Son et gruau qui restent après la première mouture du grain.

19. Nom vulgaire et spécifique de l'orpin reprise de certains auteurs, qui est l'orpin proprement dit (sedum telephium, L.).

20. Outil de celui qui fabrique les fauteuils de canne.

HISTORIQUE

XIIIe s.Tant avoit laians de reprises [parties de jeu] Donées si cortoisement.... (RUTEB. 45)

XVIe s.Non qu'ilz feissent ce grand voyage tout d'une tire, mais à plusieurs reprises (AMYOT Mar. 18)Pour juger du lustre de l'escarlatte, on nous ordonne de passer les yeulx par dessus, en la parcourant à diverses veues, soubdaines reprinses et reiterées (MONT. II, 100)Ce feut.... d'exprimer parfaictement [une pie qui imitait] leurs reprinses [des trompettes], leurs poses et leurs muances (MONT. II, 175)Il le meit en prison et l'y tint, jusques à la reprise des troisiemes guerres civiles (D'AUB. Vie, XIV)Leur empereur avoit tellement à coeur la reprise de Tunes, qu'il ne vouloit entendre autre chose (D'AUB. Hist. II, 201)Bien qu'en plantant à la taravelle, presques toutes les racines des chevelues [marcottes] se couppent, ne doutés pourtant de leur reprinse (O. DE SERRES 165)Ainsi par periodes la fievre a des reprises et intermissions, qui font que pour ce sujet elle est nommée fievre intermittente (PARÉ XX, 17)Le comptable fait reprinse de telle somme (COTGRAVE)....Recouvrant la parole : Pardonnez-moy, dit-il, ma reprise [réprimande] trop folle, Ô vous que j'ay repris... (BAÏF Oeuv. p. 184, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Repris.

Wikipedia

Reprise

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Reprise (homonymie).

Une reprise est un morceau existant et qu’un autre interprète que son créateur (au sens interprète original) rejoue, de façon similaire ou différente.

Pour la musique classique, on parle d’interprétation et non pas de reprise (ce terme étant alors synonyme de Da capo dans une œuvre musicale). Le mot « reprise » a également une signification très spécifique en matière de facture d’orgue.

On parle aussi de version (mais elle peut être interprétée par le même artiste). On utilise aussi le terme de reprise, en un sens plus littéral, lorsqu’un morceau figure une deuxième fois sur un même album. Les morceaux repris sont le plus souvent des morceaux de la musique populaire.

Dans le jazz et le blues la reprise est une pratique habituelle ; en jazz on utilise le terme de standard. Contrairement à la pratique des autres musiques populaires, où la reprise s’appuie sur la mélodie, en jazz la règle est plutôt de s’appuyer sur ce qu’on appelle une « grille d’accords » ou grille harmonique, celle du thème repris, le reste de la reprise étant une invention mélodique autour de ce thème.

Il y a plusieurs genres de reprises :

  • celles stricto sensu, on « reprend » un morceau existant tel quel, sans en changer la mélodie et les paroles, même si on peut en modifier les arrangements ; C’est souvent le cas des « tubes de l’été », comme peu de gens connaissent le nom de l’artiste original, d’autres artistes en profitent pour sortir leur propre version quasi identique à l’original. De plus, ces versions se retrouvent souvent dans les compilations car elles coûtent moins cher que l’original ; Exemples :
  • les adaptations musicales (avec ou sans reprise des paroles) où les arrangements concernent aussi la mélodie (par exemple, la reprise de chansons des Beatles par Cathy Berberian ou celle des mêmes dans le style choro du Brésil) ;
  • les adaptations textuelles non parodiques, dans la même langue ou en traduction ; dans ce cas on parle aussi d’adaptation. La pratique de l’adaptation fut très courante dans les pays non anglophones, dans le domaine du rock et de la pop de la décennie 1950 à la décennie 1970 ; en sens inverse, une des chansons parmi les plus souvent reprises en anglais puis par la suite dans de nombreuses autres langues, My Way, est l’adaptation de la chanson française Comme d’habitude créée par Claude François ;
  • les parodies, qui peuvent s’exercer sur la musique (version de My Way par les Sex Pistols) ou les paroles (I am fat de Weird Al Yankovic parodiant I am bad de Michael Jackson). Certaines émissions de radio comme le Festival Roblès puis Le 6/9 d’NRJ, Choum, ou certains groupes, comme Les Bidochons (textes humoristiques sur des chansons d’artistes connus), ou les Punkles (reprises « punk » de chansons Beatles) se sont fait une spécialité des reprises parodiques.

On utilise aussi ce terme pour faire un arrêt dans le morceau et reprendre à partir d’un endroit déjà joué.

Les parodies comme reprises diffèrent de celles dues aux imitateurs, du fait que ces parodistes ne visent précisément pas à imiter leur modèle mais au contraire à s’en différencier, à créer le rire par le contraste plutôt que par la similarité.

Il n’est pas rare que ceux qui font des reprises invitent l’artiste original à faire la reprise en duo avec eux. Voir liste

Parfois la reprise est plus connue du grand public que l’original : voir liste.

Parfois certains artistes font des reprises sous forme de « medleys » : (Le groupe Stars on 45 s’en est fait une spécialité dans les années 1980.) Voir liste.

Sommaire

  Classement des titres les plus repris au monde

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(le nom entre parenthèses indique le premier chanteur à l’avoir interprété)

  Artistes ayant fait beaucoup de reprises

  Notes et références

  1. (fr) Liste des reprises de Ne me quitte pas, de Jacques Brel
  2. Ludovic Tournès, Du phonographe au MP3. Une histoire de la musique enregistrée au XIXe-XXIe siècle, Autrement, coll. « Mémoires/Culture » no  138, 2008, p.  106.

  Voir aussi

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  Articles connexes

  Liens externes

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