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reître (n.m.)
1.(ancien)cavalier allemand qui était au service de la France au XVIe siècle.
2.(figuré;littéraire)soldat brutal; soudard.
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⇨ definición de reître (Littré)
⇨ definición de reître (Wikipedia)
reître (n.m.)
reître (n.m.) (figuré;littéraire)
sabreur, traîneur de rapière (figuré), traîneur de sabre (figuré)
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Reître (n.)
bactériologiste, bactériologue[Hyper.]
reître (n. m.) [ancien]
militaire monté étranger d'autrefois[Classe]
histoire de l'Allemagne[termes liés]
reître (n. m.) [figuré , littéraire]
personne cruelle[Classe]
soldat[Classe]
soldat qui inspire la crainte[Classe]
violent (personnes)[Caract.]
courage[Caract.]
Le Littré (1880)
1. Anciennement, cavalier allemand. Les reîtres ont souvent figuré dans nos guerres de religion.
• C'était [Rosen] un Allemand rusé et fort délié sous une affectation de grossièreté et une manière de reître (SAINT-SIMON 108, 145)
2. Fig. et familièrement, en mauvaise part ou par plaisanterie, un reître, un homme que l'on compare à un soudard.
• Vraiment le reître avait trouvé son homme (SCARR. Poésies, div. Oeuv. t. VII, p. 70, dans POUGENS)
• D'Aquin était grand courtisan, mais reître, avare, avide (SAINT-SIMON 14, 155)
Un vieux reître, un homme qui a vu beaucoup de pays, qui a de l'expérience, de l'astuce.
• Que sait-on hélas ! le vieux rêtre, Très choyé, très soigneux des restes de son être, Hélas ! enterrera peut-être Celui pour qui nous demandons (GRESSET Requête au roi.)
Vieux reître se dit aussi d'un homme âgé qui court après les femmes.
• De quoi s'avise ce vieux reître, de devenir amoureux à soixante et quatorze ans ? (HAUTEROCHE Crisp. médic. I, 10)
HISTORIQUE
XVIe s.— Où les reitres ont passé, on n'y doibt point de dismes (LEROUX DE LINCY Prov. t. II, p. 92)— À ceste bataille le comte Vulfenfort avoit amené à l'empereur deux mille pistoliers qu'on appeloit reistres, et s'estoit vanté ledit comte et promis à l'empereur, qu'avec ses gens il passeroit par-dessus le ventre à toute la gendarmerie et cavalerie de France (BRANT. Cap. fr. t. III, p. 38, dans LACURNE)— Et deffenses sont faites auxdits president et elus d'entrer en la dite chambre avec chapeaux reistres et autres habits indecens (Règl. du 7 août 1582)— Au sieur de Saint-Martin, capitaine des gardes du roy, 155 livres tournois pour un reitre [manteau] que le roy lui a donné en recompense d'un autre qu'il avoit baillé à S. M. (Notes extraites des comptes de Jeanne d'Albret et de ses enfants, 15561608, dans Revue d'Aquitaine, mai 1867, p. 545)
ÉTYMOLOGIE
All. Reiter, cavalier, de reiten, chevaucher.
Wikipedia
Les reîtres (en allemand « Reiter », littéralement « cavalier ») sont une cavalerie lourde d'origine germanique apparue dans les années 1540. Ce type de cavalerie apparut à la suite de l'invention du pistolet à rouet qui permettait le tir en selle et l'abandon de la lance.
Un reître était armé d'au moins une paire de pistolets, d'une épée et d'une dague. Ils portaient fréquemment des armures noircies, leurs chevaux ne portaient pas de bardes afin de faciliter leurs mouvements.
Les reîtres comme les lansquenets furent largement utilisés en France durant les guerres de religion par les deux partis.
Le terme reître est fréquemment pris en mauvaise part, désignant une personne agissant sans manière et brutalement comme ces soldats-là qui n'hésitèrent pas à piller et à violer.
Leur réputation tant de qualité que de férocité leur valut en France, durant les troubles religieux, les sobriquets de « cavaliers noirs » ou « cavaliers du diable ».
« Le comte de Vulfenfourt fut obligé de fuir comme les autres, quoiqu'il eût bien promis à l'Empereur de passer sur le ventre à la gendarmerie française avec deux mille reîtres qu'il commandait, et qui pour paraître plus méchants s'étaient horriblement noircis le visage. »
— Jean-Baptiste Henri du Trousset de Valincour, La vie de François de Lorraine, Duc de Guise
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