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Definición y significado de supposer

Definición

supposer (v. trans.)

1.poser comme hypothèse; imaginer.

2.expimer un supposition, une chose vague (ex. disons qu'il a dit la vérité, disons que nous avons beaucoup d'argent).

3.impliquer, avoir comme condition nécessaire.

4.considérer comme vrai; présumer, croire.

5.(Droit)tromper sur l'authenticité d'un acte.

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Definición (más)

definición de supposer (Littré)

Sinónimos

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Ver también

Frases

Diccionario analógico

supposer (v. tr.) [aux. être • V+comp • V+comp--attrib(comp) • V+comp--à+comp • V+comp--chez+comp • V+discours indirect • V+Pparticipiale • V+que+Gindic • V+que+[Gindic|Gsubj] • V+que +Gsubj]






Le Littré (1880)

SUPPOSER (v. a.)[su-pô-zé]

1. Poser une chose comme établie, comme admise, pour en tirer une conséquence.

L'abbé de Molières suppose une portion de matière au centre de chacun de ces globes, ce que le père Malebranche n'a pas supposé (MAIRAN Éloges, Molières.)

L'auteur suppose tout et ne prouve rien (VOLT. Lett. de Lisle de Sales, 25 nov. 1770)

Quand on suppose dans les définitions ce qu'on se propose de prouver, il n'est pas bien difficile de faire des démonstrations (CONDIL. Trait. des syst. 10)

Supposer que, avec le subjonctif.

Supposons toutefois qu'encor fidèle et pure, Sa vertu de ce choc revienne sans blessure (BOILEAU Sat. x)

Supposer que, avec l'indicatif.

Supposons que l'esprit de l'homme est comme un miroir où les images de tous les corps voisins viennent s'imprimer (FÉN. Exist. I, 53)

Absolument.

En mathématique, on suppose ; en physique, on pose et on établit (BUFF. Hist. nat. 1er disc.)

2. Former une conjecture, présumer. Vous me supposez un crédit que je n'ai pas.

Qu'avez-vous dit, madame, et que supposez-vous Pour la faire douter du sort de son époux ? (CORN. Perthar. I, 4)

Qui désigné-je à votre avis Par ce rat si peu secourable ? Un moine ? non, mais un dervis ; Je suppose qu'un moine est toujours charitable (LA FONT. Fabl. VII, 3)

Supposant tout cela vrai, était-ce là l'occasion de le dire ? (J. J. ROUSS. 9e prom.)

Supposez-la sensible, et tout est expliqué (LANOUE Coq. corrig. III, 1)

Lorsque je supposai tous les domestiques profondément endormis, je pris une lanterne sourde.... (GENLIS Voeux témér. t. I, p. 200, dans POUGENS)

Supposer de, avec l'infinitif.

Elle [l'âme] est aussi ardente que jamais dans cette recherche [de quelque chose de ferme], et suppose d'avoir les forces nécessaires pour cette conquête (PASC. Vrai bien, 3, édit. FAUGÈRE)

3. Alléguer ou produire pour vrai ce qui est faux. Ses ennemis lui supposaient des projets coupables.

L'ingrat Maximin doit seul être accusé Du forfait qu'à Licine il avait supposé (TH. CORN. Maxim. v, 1)

Mithridate, dans la lettre qu'il écrivit à Arsace, roi des Parthes, accuse les Romains d'avoir supposé un faux testament d'Attale, pour frustrer Aristonic, fils d'Eumène, du royaume de son père (ROLLIN Hist. anc. Oeuvr. t. IX, p. 357)

Mme Oronte : Un galant homme doit-il supposer des lettres ? - Valère : Supposer ? moi, madame ? (LESAGE Crispin riv. de son maître, sc. 21)

Il [Voltaire] prétend dans ses notes [sur la pièce du Triumvirat] que la conspiration de Cinna n'a jamais existé, que cette aventure est supposée par Sénèque, et qu'il l'inventa pour en faire un sujet de déclamation (VOLT. Lett. d'Argental, 12 mai 1766)

Supposer à quelqu'un une pièce, la lui attribuer faussement (emploi vieilli).

Les ennemis qu'il avait à la cour, tramant sa ruine par le moyen de quelques lettres qu'ils lui supposèrent, donnèrent de violents soupçons à l'empereur qu'il formait une conspiration contre lui (MÉZER. Hist. de Fr. av. Clovis, III, 4)

Les jésuites qui, pour se donner la liberté de le déchirer [un écrit], sans paraître toutefois offenser nos personnes, disent qu'ils ne le considèrent pas comme venant de nous, mais comme une pièce qu'on nous suppose (PASC. 2e factum pour les curés de Paris)

On doute justement si tous les écrits qui portent le nom d'Hippocrate sont en effet de lui ; plus justement encore quels sont ceux qu'on lui a supposés (PELLISSON Mém. pour les gens de lettres, II)

Supposer quelque chose à quelqu'un, le lui dire mensongèrement (emploi vieilli).

Honteux qu'un homme seul eût triomphé de trois, Qu'il en eût tué deux et mis l'autre aux abois, Phorbas nous supposa ce qu'il nous en fit croire, Et parla de brigands.... (CORN. Oed. III, 2)

Il faisait tout ce qu'il pouvait pour retarder l'exécution de cette alliance, jusques à faire intervenir même don Ignigo de Cardenas, ambassadeur d'Espagne, qui supposa à la reine que le roi son maître en désirait le retardement (RICHELIEU Mém. liv. VI, 1615, dans GODEFROY, Lex. de Corn.)

Supposer un enfant, vouloir le faire reconnaître pour fils ou fille de ceux dont il n'est pas né. Il [le mari de Mme de Coligny] la menace qu'on dira.. .

qu'elle a supposé son enfant (SÉV. 23 fév. 1681)

4. Il se dit d'une chose qui exige que quelque autre chose soit ou ait été.

La faveur des princes n'exclut pas le mérite, mais elle ne le suppose pas non plus (LA BRUY. XII)

Six cent mille hommes en état de porter les armes supposent une multitude d'environ deux millions, en comptant les vieillards, les femmes et les enfants (VOLT. Dict. phil. Moïse.)

Pierre des Vignes, tant accusé d'avoir fait le prétendu livre des trois imposteurs, ou du moins d'avoir eu des sentiments que le titre du livre suppose (VOLT. Ann Emp. Frédéric II, 1220)

Cela suppose bien de la subtilité dans le renard, bien de la stupidité dans l'outarde, et peut-être encore plus de crédulité dans l'écrivain (BUFF. Ois. t. III, p. 48)

Tout ce raisonnement suppose que l'image qui se trace dans l'oeil à la vue d'un globe, n'est qu'un cercle plat.... (CONDIL. Conn. hum. sect. 6)

5. Terme de chasse, se dit du vieux cerf qui, chassé, essaye d'en substituer un autre.

L'animal chargé d'ans, vieux cerf et de dix cors, En suppose un plus jeune et l'oblige par force à présenter aux chiens une nouvelle amorce (LA FONT. Fabl. x, 1)

6. Se supposer, v. réfl.

Imaginer qu'on est.... Je me supposerai dans le Lycée ayant les Platon et les Xénophon pour juges (J. J. ROUSS. Orig.)

7. Il se dit des choses qui exigent réciproquement qu'elles soient ou qu'elles aient été.

Inquiétudes d'esprit, inégalité d'humeur, inconstance de coeur, incertitude de conduite : tous vices de l'âme, mais différents, et qui, avec tout le rapport qui paraît entre eux, ne se supposent pas toujours l'un l'autre dans un même sujet (LA BRUY. XI)

HISTORIQUE

XIIIe s.Et cil font vilenie qui le piour [le pire] y glosent, Et qui pour les acteurs [auteurs] le plus sain n'y supposent (J. DE MEUNG Test. 74)

XIVe s.Souposées les choses qui sont à suposer (H. DE MONDEVILLE f° 38)Or supposons li rois ait envers toi mespris, à tort t'ait assailli com fel et d'ire espris.... (Girart de Ross. v. 2199)Il n'est nul qui elisist vivre sans amis, supposé que il eust tous les autres biens (ORESME Éth. 228)Elettion proprement dite suppose deliberaction faite par raison et suppose liberté et prudence (ORESME ib. 63)

XVIe s.La femme de Philippus l'avoit pris [un enfant] d'une cousturiere natifve d'Argos, incontinent qu'il fut né, et se l'avoit supposé (AMYOT P. Aem. 13)Quand se vint à la cacheter et y apposer son seau, il supposa dextrement celle qu'il avoit escrite en derriere, et la lui bailla (AMYOT Lysand. 37)Ils attiltrerent un messager qui apporta des lettres fausses et supposées à Sertorius (AMYOT Sertor. 39)Il avoit cherché les moyens de se faire supposer à la gloire et aux triomphes des royaumes de Pont et d'Armenie (AMYOT Pomp. 47)[Les flatteurs] hommes faulx et supposez (AMYOT Comment élever les enfants, 39)

ÉTYMOLOGIE

Verbe fait du lat. sub, sous, et du franç. poser, à l'imitation du lat. supponere, qu'ont les autres langues romanes : provenç. supponer ; espagn. suponer ; portug. suppor ; ital. sopporre.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

SUPPOSER. Ajoutez :

8. Substituer.

Elle [l'Iphigénie en Tauride] n'est fondée que sur cette feinte que Diane enleva Iphigénie du sacrifice en une nuée, et supposa une biche en la place (CORN Rodog. Avertiss.)

 

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