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veto (n.m.)
1.possibilité d'une autorité de s'opposer à une loi.
2.médecin qui soigne les animaux.
3.(figuré)refus d'une décision.
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⇨ definición de veto (Littré)
⇨ definición de veto (Wikipedia)
veto (n.m.)
censure, droit de veto, opposition, refus, vétérinaire, zoopathologue (didactique), zoothérapeute (didactique)
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Ver también
veto (n.m.)
⇨ (droit de) veto • droit de veto • mettre son veto • mettre son veto • mettre son veto à • opposer son veto • opposer un veto
⇨ Droit de veto (album, 1998) • Droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies • Droit de véto (album, 2003) • Liberum veto • VETO (groupe)
veto (n. m.)
interdiction de diffuser une information, une pensée.[Classe]
fait de dire non[Classe]
action d'interdire[Classe]
veto (n. m.)
pouvoir, puissance[Hyper.]
veto - mettre son veto , voter contre[Dérivé]
veto (n. m.)
profession libérale[ClasseParExt.]
médecin des animaux[ClasseHyper.]
docteur, médecin[Hyper.]
fournir des soins vétérinaires - être vétérinaire - vétérinaire[Dérivé]
Le Littré (1880)
1. Formule qu'employait à Rome un tribun du peuple, lorsqu'il s'opposait aux décrets du sénat ou aux actes des magistrats.
2. En Pologne, formule à l'aide de laquelle chaque nonce pouvait, dans la diète, arrêter toute délibération législative.
• Chaque nonce est le maître de son suffrage ; et, si l'un d'eux prononce le malheureux mot veto, j'empêche, non-seulement l'activité de la diète est suspendue, mais tous les actes qu'elle avait déjà passés d'une voix unanime sont détruits (CONDIL. Étud. hist. II, 2)
Ce droit des nonces se nommait aussi liberum veto.
3. Aujourd'hui, refus que fait le chef de l'État de sanctionner une loi adoptée par les chambres. En Angleterre le roi a le veto, le droit de veto.
Veto absolu, veto suspensif, faculté de refuser définitivement ou temporairement la sanction d'un acte législatif.
Se dit particulièrement du veto suspensif que la constitution de 1791 accordait au roi.
Monsieur Veto, madame Veto, noms injurieux que les ennemis du pouvoir royal donnèrent souvent, pendant la Révolution, au roi et à la reine.
Par extension, chaque chambre a le veto sur l'autre, a le droit de refuser un projet proposé ou approuvé par l'autre chambre.
4. Fig. Opposition. J'y mets mon veto.
ÉTYMOLOGIE
Lat. veto, je défends ; vetare avait donné à l'ancienne langue le verbe veer, très usité. Les journaux commencent à introduire, en parlant des affaires d'Amérique où le président a le veto, le verbe vetoer, opposer le veto.
Wikipedia
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Le mot veto vient du latin et signifie littéralement Je m’oppose. Il est utilisé pour indiquer qu'une partie d'un groupe a le droit d'arrêter unilatéralement une décision commune. Un veto donne donc un pouvoir illimité de blocage législatif.
Sommaire |
Le veto fut à l'origine donné au tribun de la plèbe vis-à-vis des lois du sénat romain.
Dans le système de Westminster et dans la plupart des monarchies constitutionnelles, le pouvoir de veto est exercé en suspendant l'accord royal qui est en principe le dernier pouvoir, rarement utilisé, par le monarque ou son représentant.
Du XVIe siècle à 1903, les couronnes de France, du Saint-Empire romain germanique (puis de l'Autriche) et d'Espagne ont pu émettre une exclusive contre un ou plusieurs candidats à la papauté. Par exemple, le cardinal Fabrizio Paolucci, secrétaire d'État, était le candidat favori pour la succession à Clément XI, en 1721, mais il était trop favorable aux positions françaises et l'empereur Charles VI de Habsbourg usa de son droit de veto pour empêcher son élection. Le conclave se conclut donc par l'élection d'un cardinal qui n'était pas compromis, Michelangelo Conti, qui prit le nom d'Innocent XIII. Après la mort de ce dernier, en 1724, Paolucci fut de nouveau un des candidats favoris au trône pontifical; mais encore une fois il ne fut pas élu en raison du veto impérial.
Aux États-Unis, le président peut mettre son veto à une loi votée par le Congrès des États-Unis, mais ce droit n'est pas absolu. Une majorité des deux tiers de chaque assemblée peut passer outre. Le veto a été utilisé pour la première fois par le président George Washington le 5 avril 1792 et le Congrès en a surmonté un le 3 mars 1845.
En France, L'Assemblée constituante accorda à Louis XVI un droit de veto suspensif valable pour deux législatures, soit quatre ans (11 septembre 1789 et confirmé dans la Constitution de 1791). Aux yeux des monarchiens (Jean-Joseph Mounier), cela contribuait à affaiblir l'exécutif par rapport au législatif. Cela valut à Louis XVI le surnom de « Monsieur Veto », que l'on retrouve dans les paroles de la Carmagnole.
Au Conseil de sécurité des Nations unies, les cinq membres permanents (les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni) ont un droit de veto. Si l'un de ces pays met son veto à une proposition, elle est obligatoirement rejetée. On peut citer les exemples de la crise du canal de Suez (1956), ou en 1976 la résolution à propos des Comores.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, dans la Diète polonaise était appliqué le principe dit du liberum veto, la « liberté de ne pas consentir ». Pour un député, il suffisait de crier en séance : liberum veto pour interrompre la séance et rendre invalides toutes les décisions préalablement adoptées. Il suffisait d'une seule voix et ce ne devait pas être un député particulier : n'importe qui pouvait bloquer toute action législative. Cet usage, peu à peu transformé en loi, était la conséquence du principe que la promulgation des lois semblait exiger l'unanimité totale.
Très vite, ce veto devint une manifestation d'un sens paranoïaque d'absolue égalité et eut comme conséquence l'anarchie et l'effondrement de l'État polonais. Le député le plus insignifiant (ou le plus corrompu) pouvait bloquer le travail de centaines d'autres et menacer le futur de la nation polonaise. Le liberum veto devint le symbole de la profonde crise interne de cet État qui, de facto, n'exista plus pendant cent vingt ans.
Dans le système politique actuel, le président de la République de Pologne dispose d'un droit de veto sur les textes adoptés par le parlement, qui peut le contrer par un vote adopté à la majorité des 3/5 des voix de la diète.
Typiquement, un veto s'applique à une pièce de législation complète. Quelques États aux États-Unis ont accordé à leurs gouverneurs le pouvoir additionnel du veto à la ligne. Son abus le plus célèbre intervint quand le gouverneur du Wisconsin, Tommy Thompson, a barré des lettres individuelles dans le texte qui lui était soumis, ce qui donna une signification différente au texte. Il y a des variations.
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