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échoppe
échoppé
échoppe (n.f.)
1.petite boutique, le plus souvent contre un mur.
2.(technique)outil en biseau des ciseleurs et des graveurs.
échopper (v.)
1.(technique)tailler à l'échoppe.
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⇨ definición de Échoppe (Littré)
⇨ definición de Échoppe (Wikipedia)
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Ver también
échoppe (n.f.)
↘ échopper
échopper (v.)
↗ échoppe
échoppe (n. f.)
boutique précaire[Classe]
échoppe (n. f.) [technique]
outil de l'orfèvre[ClasseParExt.]
outil du graveur[ClasseParExt.]
outil[Hyper.]
Le Littré (1880)
Petite boutique en planches, ordinairement bâtie en appentis.
• Ces Tartares étaient assis devant leurs portes, les jambes croisées, sur des espèces d'échoppes ou de tables de bois (CHATEAUB. Itinér. 24)
REMARQUE
On a dit chope : Qu'il soit permis aux dits jurats et bourgeois [de Bordeaux] de bâtir et faire construire des chopes, tant au dedans qu'au dehors de la dite ville, le long et attachées aux murs d'icelle, Arrêt, 24 mars 1664.
HISTORIQUE
XVe s.— On tombe, on glisse, on chet, on chope ; Quant on a pleuré demy larme, C'est fait, il n'y pert [paraît] à l'eschope (COQUILLART p. 134. dans LACURNE)— Et le lendemain furent les eschoppes et boutiques ouvertes (OL. DE LA MARCHE dans le dict. de DOCHEZ.)
ÉTYMOLOGIE
Anc. haut-allem. schupfa, boutique ; allem. Schoppen ; angl. shop.
Pointe d'acier, à l'usage des graveurs, pour graver sur le cuivre, à l'eau-forte. Quand on voulait faire l'essai d'une masse d'argent, on en tirait quelques grains par le moyen d'un petit instrument nommé échoppe ; on mettait cette petite quantité d'argent sur des charbons ardents, et on jugeait de son titre par sa couleur plus ou moins blanche ; cette méthode s'appelait faire l'essai à la rature ou à l'échoppe, Dict. des arts et mét. Amst. 1767, essayeur.
Nom que les serruriers donnent aux ciseaux qui servent à leurs gravures grossières.
HISTORIQUE
XVIe s.— Eschople (OUDIN)
ÉTYMOLOGIE
Anc. franç. eschalpre, dans Diez, couteau à racler ; espagn. escoplo ; portug. escopro ; du latin scalprum, ratissoire. On trouve escopel, au sens d'aiguillon à boeufs : XVe s.— Icellui Andrieu lui rebouta le cop d'un escopel ou baston qu'il avoit apporté en menant ses boeufz (DU CANGE escoparius) Ce paraît être une altération pour escorpel ou escarpel ; espagn. scarpelo ; ital. scarpello ; du latin scalpellum, diminutif de scalprum.
Travailler avec l'échoppe.
HISTORIQUE
XVe s.— Le dit duc [de Bourgogne], de sa personne, se gouverna moult prudentement.... et fut enferré de deux lances de premiere venue, dont lui perça la selle.... et lui eschoppa de coté son harnois (MONSTRELET I, 257)
ÉTYMOLOGIE
Échoppe 2. Le sens d'eschopper dans l'historique va fort bien avec le sens étymologique : instrument de fer qui racle.
Wikipedia
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Stricto sensu, une échoppe est une boutique de second rang : moins bien bâtie, adossée à un mur porteur existant. Cependant, aujourd'hui le terme s'utilise comme synonyme médiéval de magasin.
Sommaire |
Le mot échoppe pourrait venir de « choppa », mot signifiant en langue d'oc, boutique, et en gascon, vieille geôle ou boutique. En 1482, où le mot apparaît dans les comptes du Trésorier de la Ville de Bordeaux, Makanam, il s'écrit « eschoppe ». Vers la même époque, en 1499, dans plusieurs textes, c'est le mot « choppe » ou « choppa » (1501) qui est rencontré.
En 1230 on trouve le mot escope (Ernoul, État de la cité de Jérusalem, éd. H. Michelant et G. Raynaud, p. 34) et en 1349 eschope (Livre Roisin, éd. Brun-Lavainne, p. 318; Arch. mun. Lille, ms. 15 910), emprunté au moyen néerlandais schoppe.
L'échoppe bordelaise est un type de maison urbaine communément répandu dans la ville de Bordeaux.
Dès le XVe siècle, Bordeaux possède des échoppes où travaillent et vivent commerçants et artisans ; au XVIIIe siècle, les Bordelais vont vouer leurs échoppes quasi exclusivement à l'habitation en les transformant en maisons de ville.
Construites entre le Second Empire et 1930, les échoppes bordelaises se définissent comme étant des maisons basses (de plain pied), à développement en profondeur, à façade en gouttereau donnant sur rue, à toiture à deux pentes couvertes en tuiles et ligne de faîtage parallèle à la façade. Celle-ci, en pierres de taille calcaires, de 5 à 20 m de large, est souvent ornée de motifs sculptés au-dessus des ouvertures ou en bandeau. Si les échoppes bordelaises sont généralement dépourvues d'étage, elles possèdent toutefois une cave.
Selon l'ordonnance de la façade, on distingue
Un jardin à l'arrière, potager ou d'agrément, et un puits complétaient l'installation.
Au recensement effectué en 1995, il y avait près de 11 000 échoppes à Bordeaux.
L'échoppe bordelaise n'est pas sans présenter des similitudes de plan et de forme avec d'autres habitations populaires construites à la même époque dans d'autres villes du Sud-ouest, à Toulouse par exemple (« Toulousaine »).
L'échoppe, un art de vivre, Jacques Tribalat - Michel Pétuaud-Létang - Dominique Le Lann, A édition, 2003 (ISBN 2909656403)
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