Publicitad D▼
électricité (n.f.)
1.énergie rendue disponible par le flux d'une charge électrique dans un conducteur (ex. les voitures électriques seront l'avenir quand il n'y aura plus d'hydrocarbures).
2.phénomène physique associé aux électrons et protons mobiles ou stationnaires.
3.déplacement d'électricité dans un conducteur.
Publicidad ▼
⇨ definición de Électricité (Littré)
⇨ definición de Électricité (Wikipedia)
électricité (n.f.)
courant, courant électrique, électrologie, énergie, énergie électrique, lumière, tension
Publicidad ▼
Ver también
électricité (n.f.)
⇨ (électricité) statique • bio-électricité • brûlures dues à électricité • compteur d'électricité • coupure d'électricité • d'électricité • distribution de l'électricité • ferro-électricité • générateur d'électricité • hydro-électricité • il y a de l'électricité dans l'air. • panne d'électricité • photo-électricité • piézo-électricité • pyro-électricité • technique de l'électricité • thermo-électricité • tribo-électricité • y avoir de l'électricité dans l'air • Électricité de France • Électricité statique • électricité atmosphérique • électricité dans l'air • électricité positive • électricité statique
⇨ Association intercommunale d'électricité du sud du Hainaut • Association liégeoise d'électricité • Ballast (électricité) • Bobine (électricité) • Bruxelles Gaz Électricité • Caractéristique (électricité) • Charge de service public de l'électricité • Chargeur (électricité) • Commission de régulation de l'électricité et du gaz • Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Algérie) • Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Belgique) • Compagnie d'électricité Hokuriku • Compagnie d'électricité de Chūgoku • Compagnie d'électricité de Hokkaido • Compagnie d'électricité de Kyushu • Compagnie ivoirienne d'électricité • Distributeur d'électricité • Démarreur (électricité) • Entreprises locales de distribution d'électricité et de gaz en France • Exposition internationale d'Électricité • Facteur de charge (électricité) • Fusible (électricité) • Gaz Électricité de Grenoble • Glossaire de l'électricité • Histoire de l'électricité • Histoire de l'électricité au Québec • Impédance (électricité) • Installation et maintenance en électricité • L'électricité • La Fée Électricité • Liste d'entreprises productrices d'électricité • Marché de l'électricité • Masse (électricité) • Nationalisation de l'électricité au Québec • Office national d'électricité • Parasite (électricité) • Phase (électricité) • Production d'électricité • Réactif (électricité) • Réseau de transport d'électricité • Résistance (électricité) • Salon international de l'électricité de 1891 • Service public d'électricité • Société Nationale d'électricité du Burkina Faso • Société d'électricité Alioth • Société nationale d'électricité (RDC) • Société nationale d'électricité du Sénégal • Société nationale d'électricité et de thermique • Société tunisienne de l'électricité et du gaz • Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France • Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication • Tarif d'électricité • Telluromètre (électricité) • Terre (électricité) • Union pour la coordination du transport de l'électricité • Union technique de l'électricité • Usine d'électricité de Metz • Variateur de vitesse (électricité) • Vitesse de l'électricité • École d'électricité, de production et des méthodes industrielles • École nationale supérieure d'électricité et de mécanique • École nationale supérieure d'électricité et mécanique • École spéciale de mécanique et d'électricité • École supérieure d'électricité • École supérieure interafricaine d'électricité de Bingerville • Électricité de Djibouti • Électricité de France • Électricité de Laufenbourg • Électricité de Strasbourg • Électricité de Tahiti • Électricité domestique • Électricité du Laos • Électricité en Europe • Électricité en France • Électricité réseau distribution France
électricité (n. f.)
science physique[Classe]
électricité[ClasseHyper.]
énergie[Hyper.]
électrifier - électrifier - d'électricité, électrique[Dérivé]
électricité (n. f.)
phénomène physique - phénomène naturel[Hyper.]
électrifier - électrifier - d'électricité, électrique[Dérivé]
électricité (n. f.)
phénomène électrique[Hyper.]
Le Littré (1880)
1. Terme de physique. Propriété qui se manifeste à la surface de certains corps frottés, chauffés ou comprimés, et qui consiste en ce que ces corps attirent d'autres corps, les repoussent ensuite et produisent des étincelles.
• En examinant les effets d'un coup de tonnerre qui avait frappé un sonneur, M. Duhamel saisit une analogie si forte entre ces effets et les phénomènes de l'électricité, qu'il ne put s'empêcher de reconnaître l'identité de leur cause (CONDORCET Duhamel.)
Électricité statique, électricité développée à la surface des corps. Électricité dynamique ou en mouvement, celle qui passe d'un pôle de la pile à l'autre. Électricité vitrée ou positive, électricité résineuse ou négative, noms donnés aux deux électricités contraires, les premiers d'après l'hypothèse de Dufay, qui croyait que le verre et les résines produisaient respectivement ces deux électricités ; les derniers d'après les hypothèses de Franklin et d'Aepinus, qui croyaient que l'une était surabondante, et que l'autre était en moins. Électricités de même nom, celles qui portent le même nom, c'est-à-dire le nom de vitrées ou de résineuses ; elles se repoussent. Électricités contraires ou de nom contraire, celles qui ne portent pas le même nom ; elles s'attirent.
• Quand un nuage orageux dont l'électricité est, comme on dit, positive, se porte subitement vers la terre ou vers les corps placés à la surface, dont l'électricité est négative, la foudre s'élance sur la terre, et l'on dit que le tonnerre tombe (BONNET Contempl. nat. 5e part. ch. 13)
Électricité médicale, se dit quelquefois de l'application de l'électricité au traitement de certaines maladies.
Nom donné au fluide hypothétique auquel on attribue la production des phénomènes électriques.
2. Fig. État moral comparé à la tension électrique.
• Si la philosophie ne s'est pas montrée toute-puissante à cet égard [pour exciter la vie publique] en Allemagne, il ne faut pas pour cela la dédaigner ; elle soutient, elle éclaire chaque homme en particulier ; mais le gouvernement seul peut exciter cette électricité morale qui fait éprouver le même sentiment à tous (STAËL Allem. III, 11)
ÉTYMOLOGIE
Électrique.
Wikipedia
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2008).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article)
|
L’électricité est l'effet du déplacement de particules chargées, à l’intérieur d'un « conducteur », sous l'effet d'une différence de potentiel aux extrémités de ce conducteur. Ce phénomène physique est présent dans de nombreux contextes : l'électricité constitue aussi bien l'influx nerveux des êtres vivants, que les éclairs d'un orage. Elle est largement utilisée dans les sociétés développées pour transporter de grandes quantités d'énergie facilement utilisable.
Les propriétés de l'électricité ont été découvertes au cours du XVIIIe siècle. La maîtrise du courant électrique a permis l'avènement de la seconde révolution industrielle. Aujourd'hui, l'énergie électrique est omniprésente dans les pays industrialisés : à partir de différentes sources d'énergie, principalement hydraulique, thermique et nucléaire, l'électricité est un vecteur énergétique employé à de très nombreux usages domestiques ou industriels.
En 1936-37, l'artiste Raoul Dufy réalise l'une des plus grandes fresques au monde (10m X 64 m) sur le Thème de La Fée Électricité (située au Musée d'art moderne de la Ville de Paris)
Sommaire |
Électricité est un mot provenant du grec ἤλεκτρον, êlektron, signifiant ambre jaune[1]. Les Grecs anciens avaient découvert qu’en frottant l’ambre jaune, ce matériau produit une attirance sur d’autres objets légers et parfois des étincelles.
Les effets de l'électricité statique et du magnétisme sont décrits pour la première fois en 600 av JC, par Thales de Milet
On doit à l'Anglais William Gilbert, (de Colchester) l'emploi moderne du terme « Électricité ». Il est le premier, dans son De Magnete (1600), à faire la distinction entre corps électriques et magnétiques. Il assimile la Terre à un aimant, note les lois de répulsion et d'attraction des aimants par leur pôle, et l'influence de la chaleur sur le magnétisme du fer. Il établit aussi les premières notions sur l'électricité, dont une liste des corps électrisables par frottement.
Les premiers générateurs électriques sont des machines à frottement (ou à friction) en raison de l'utilisation du frottement dans le procédé de génération de charges. En 1663, une forme primitive de machine électrique à friction a été construite par Otto von Guericke, de Magdebourg, en utilisant un globe de soufre en rotation frotté à la main.
Une période d'observation commence au XVIIIe siècle où l'on apprend à créer de l'électricité statique. En 1733, Du Fay, dit Charles-François de Cisternay, découvre les charges positives et négatives et observe les interactions entre ces charges. Mais c'est Coulomb qui en énonce les premières lois physiques.
Dans les années 1880, sous l'inspiration, en France, d'Aristide Bergès se développent les réalisations liées au concept de Houille blanche, puis, les applications se généralisent.
En 1883, Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs créèrent la première ligne électrique. En 1889, une ligne de 14 km fut construite dans la Creuse, entre la Cascade des Jarrauds, lieu de production, et la ville de Bourganeuf.
L'électricité se développe alors progressivement pendant le XXe siècle, d'abord dans l'industrie, l'éclairage public et le chemin de fer avant d'entrer dans les foyers. Différents moyens de production de l'électricité se développèrent : centrales hydrauliques, thermiques, éoliennes, puis nucléaires…
C'est le mouvement des charges électriques de la matière qui est à l'origine de l'électricité.
Comme la masse, la charge électrique -propriété intrinsèque de la matière- permet d'expliquer l'origine de certains phénomènes. Si personne n'a jamais observé directement une charge électrique, les scientifiques remarquent des similitudes de comportement de certaines particules : ils en déduisent que ces particules partagent des caractéristiques communes, dont les propriétés coïncident avec leurs observations.
Contrairement à la masse, deux types de charges électriques se comportent comme si elles étaient « opposées » l'une à l'autre : Par convention, l'une est dite « positive » et l'autre « négative ». Un atome possède une charge positive lorsque le nombre de protons est supérieur au nombre d'électrons.
Deux charges de nature opposée s'attirent | Deux charges de même nature (ici deux charges positives) se repoussent |
Des charges, égales, de natures opposées s'annulent : une particule qui possède autant de charges positives que négatives se comporte comme si elle n'en possédait aucune. On dit qu'elle est «électriquement neutre».
Dans la nature, les électrons sont des porteurs de charges négatives et les protons des porteurs de charges positives. Les atomes qui composent la matière ordinaire comprennent des électrons qui se déplacent autour d'un noyau composé de protons et de neutrons, ces derniers étant électriquement neutres. Lorsque le nombre d'électrons est égal au nombre de protons, l'ensemble est électriquement neutre.
On parle d'électricité statique lorsqu'il n'y a pas de circulation des charges électriques. Expérimentalement cela est généralement obtenu en utilisant des matériaux dans lesquels les charges sont « piégées », des matériaux isolants comme le plastique, le verre, le papier… qui résistent à la circulation des charges[2].
Quand on frotte certains matériaux entre eux, les électrons superficiels des atomes de l'un sont arrachés et récupérés par les atomes de l'autre. Par exemple:
Dans l'industrie, l’utilisation de sources de 241Am, émetteur alpha, sous forme de rubans placés en fin de machines de production (de papiers, plastiques, textiles synthétiques) à quelques millimètres du matériau permet en rendant l’air avoisinant conducteur, de supprimer l’accumulation d’électricité statique.
Certains matériaux sont dits conducteurs de l’électricité (métaux, l'eau salée, le corps humain ou le graphite...), quand ils permettent aux charges électriques de se déplacer facilement.
Cet écoulement ou courant est dû au fait qu'il existe à ce moment une différence de charges électrique entre le corps et le sol; Cette différence de charges est désignée différence de potentiel; la sensation ressentie provient du courant électrique généré par la différence de potentiel existante entre la poignée et le corps humain. On en déduit que :
Pour créer un courant électrique, il faut donc:
Dans un circuit électrique, on dit que le courant électrique, noté « I », circule entre les électrodes depuis le pôle positif vers le pôle négatif du générateur. Ce sens est purement conventionnel puisque le courant peut aussi bien être causé par des charges positives (manque d’électron) qui seront attirées par le pôle négatif du générateur, que par des charges négatives (les électrons) qui se déplaceront en sens inverse, vers le pôle positif, cependant on s’intéresse essentiellement au déplacement des électrons qui sont les seuls a pouvoir se déplacer (sauf dans des matériaux radioactifs en cours de désintégration).
Dans certains cas, des charges positives et négatives se déplacent en même temps et ce double déplacement est responsable du courant électrique global. C'est le cas dans les solutions ioniques, où les cations et les anions se déplacent dans des sens opposés, et dans les semi-conducteurs comme une diode, où électrons et « trous » font de même. Les charges ne peuvent pas toutes se déplacer sous l'action du champ électrique et c'est ainsi que dans un fil électrique, les charges positives (les noyaux des atomes) restent fixes dans la structure du métal et ne peuvent constituer aucun courant électrique ; le courant électrique dans un métal est créé uniquement par le déplacement des charges négatives (les électrons libres) vers le pôle positif du générateur : c'est un courant électronique, cependant on utilise dans tous les cas le sens conventionnel « I » du courant, institué avant la découverte de la charge négative de l'électron.
On parle de courant continu quand le sens reste constant et, de courant alternatif quand il change périodiquement. La fréquence d'un courant alternatif est le nombre de périodes par seconde. Elle s'exprime en hertz (Hz), par exemple le courant distribué dans les installations électriques est à une fréquence : de 50 Hz en Europe et, de 60 Hz aux États-Unis.
Pour comprendre certaines propriétés du courant électrique, il est intéressant de le comparer à de l'eau s'écoulant dans un circuit de tuyaux. Le générateur peut alors être vu comme une pompe chargée de mettre sous pression le liquide dans les tuyaux.
La différence de potentiel, ou tension, ressemble alors à la différence de pression entre deux points d'un circuit d'eau. Elle est notée « U », et est exprimée en volts (V).
L'intensité du courant électrique peut être assimilée au débit d'eau dans le tuyau. Elle rend compte du nombre de charges qui passent à chaque seconde dans un point du circuit ; elle est souvent notée « I », et mesurée en ampères (A).
La résistance d'un circuit électrique serait alors l'analogue du diamètre des tuyaux. Plus les tuyaux sont petits, plus il faut de pression pour obtenir un même débit ; de façon analogue, plus la résistance d'un circuit est élevée, plus il faut une différence de potentiel élevée pour avoir une même intensité. La résistance électrique rend compte de la faculté d'un matériau de ralentir plus ou moins le passage du courant. Elle est notée « R » et, elle est exprimée en ohms (Ω).
Il est possible de pousser cette analogie beaucoup plus loin[3] mais elle a ses limites et certaines propriétés du courant électrique s'écartent sensiblement de ce modèle basé sur un fluide, des tuyaux, et des pompes.
Les échanges électriques sont omniprésents dans la nature. En général, il s’agit de phénomènes peu visibles, mais ils sont fondamentaux : les forces électromagnétiques et électrofaibles font partie des quatre interactions fondamentales qui structurent tout l’Univers.
La friction de nombreux matériaux naturels ou artificiels produit de la triboélectricité. La foudre est une énorme décharge électrique due à l'accumulation d'électricité statique dans les nuages. En temps normal l'air est un isolant, qui bloque le passage de l'électricité. Lorsque la charge électrique dans les nuages d'orage arrive à une valeur certaine, la différence de potentiel due aux très nombreuses charges accumulées, est telle qu'elle parvient à modifier localement la structure des gaz qui composent l'air, les transformant en un plasma ionisé, qui conduit lui parfaitement l'électricité. Des arcs électriques géants se forment alors, entre deux nuages ou, entre un nuage et la terre : les éclairs, permettant le rééquilibrage des charges électriques.
L'électrisation de l'air peut donner lieu à d'autres phénomènes, comme le feu de Saint-Elme.
La circulation des charges électriques intervient dans de nombreux phénomènes naturels, et notamment dans les réactions chimiques d’oxydo-réduction comme la combustion.
Le champ électromagnétique terrestre est lui aussi créé par des courants électriques circulant dans le noyau de notre planète.
Les poissons électriques sont capables de tirer parti du courant électrique pour s'orienter, pour se protéger ou bien pour communiquer. Il existe des espèces capables de produire de véritables décharges électriques : 620 V pour l'anguille électrique ; cela lui permet d'assommer ses proies avant de les consommer. Ils produisent de telles décharges électriques grâce à leurs organes électriques, qui ont une structure interne semblable aux muscles du corps humain.
Tous les êtres vivants produisent de l'électricité pour animer les muscles ou pour transmettre de l’information par l'influx nerveux dans les nerfs. C'est ainsi que les médecins utilisent l'électrocardiographie et l'électro-encéphalographie pour diagnostiquer les pathologies du cœur ou du cerveau. La science qui étudie la production d'électricité chez les êtres vivants est l'électrophysiologie.
Sources de l'électricité mondiale en 2000[4] | |
|
L'électricité représente environ un tiers de l'énergie consommée dans le monde. L'électrotechnique est la science des applications domestiques et industrielles (production, transformation, transport, distribution et utilisation) de l'électricité.
La méthode la plus courante pour produire de grandes quantités d'électricité est d'utiliser un générateur, convertissant une énergie mécanique en une tension alternative. Cette énergie d'origine mécanique est la plupart du temps obtenue à partir d'une source de chaleur, issue elle-même d'une énergie primaire, telle que les énergies fossiles comme le pétrole, nucléaires ou une énergie renouvelable, l'énergie solaire. On peut également directement utiliser une énergie mécanique, comme l'énergie hydraulique ou l'énergie éolienne.
Bien évidemment la source n'est pas forcément mécanique, exemple les piles ou les panneaux solaires.
Le courant qui circule sur réseau électrique est le plus souvent alternatif et triphasé, car c'est le plus économique à produire et à transporter. Bien que le consommateur final ait besoin de courant à basse tension, moins dangereux à utiliser, il est plus économique pour le transport du courant sur de longues distances, d'utiliser une très haute tension.
En effet, à puissance constante, si l'on augmente la tension, on réduit l'intensité du courant ( en monophasé) et donc, les pertes par effet Joule ou pertes thermiques (), ainsi que l'effet de peau qui limite la circulation des forts courants à la surface extérieure des conducteurs : ceci obligerait d'utiliser des câbles de cuivre de plus grosse section mais dont le cœur serait moins bien refroidi. Pour réduire les pertes par effet Joule tout en limitant la section des câbles on utilise des transformateurs élévateurs de tension, de manière à réduire l'intensité du courant pour le transport, et des transformateurs abaisseurs de tension pour la distribution (en basse tension) aux usagers.
En France les principaux fournisseurs d'électricité sont EDF, GDF Suez, Direct Énergie et Poweo.
Les tensions électriques peuvent être transformées et converties.
En règle générale pour les grosses puissances, les tensions sont alternatives, et passent par des transformateurs pour convertir le courant en flux magnétique, lui-même reconverti en courant dans des bobines. Ce principe permet de changer le niveau de tension tout en conservant la fréquence et une isolation galvanique entre le réseau primaire et secondaire du transformateur. Pour les puissances le permettant technologiquement, on utilise des convertisseurs à semi-conducteurs (transistors, thyristors) :
Pour l'électricité transportée et distribuée au moyen de conducteurs, il est nécessaire d'équilibrer à tout moment la production et la consommation. Les centrales thermiques au gaz, au pétrole ou au charbon, sont généralement mises en service pour répondre à des pics de demande. On utilise aussi des stations de pompage-turbinage entre deux retenues d’eau : pendant les heures creuses, l'eau est pompée vers le bassin supérieur, et pendant les heures de pointe, l'eau passe dans une turbine qui produit un appoint d'électricité sur le réseau.
Il est aussi possible de stocker l'électricité à petite échelle au moyen de batteries d'accumulateurs, de condensateurs ou de bobines d'inductances.
L'électrotechnique est un ensemble de technologies qui peuvent être pratiquées par : un ingénieur, un électrotechnicien, un dessinateur-projeteur…
Ainsi qu'une multitude de métiers liés à l'industrie de l'électricité (pour les plus courants : chimiste, calorifugeur, thermicien, robinetier, chaudronnier, mécanicien…).
On distingue souvent deux types d'usages[5] :
Dans les pays riches, contrairement à une idée reçue, l'industrie n'est pas le premier consommateur d'électricité car elle en consomme moins d'un tiers. À titre d'exemple, en France, depuis la fin des années 1990, l'industrie consomme moins d'un tiers de l'électricité finale. Ce sont le résidentiel et le tertiaire, via le chauffage, l'électroménager, l'éclairage et l'informatique) qui consomment en 2009 environ 67 % de l'électricité. Par ailleurs, la France qui a justifié son programme nucléaire par le souci de ne plus dépendre du pétrole détenait en 2009 le record de consommation par habitant d'électricité (un français moyen consomme plus d'électricité qu'un californien moyen[6]), mais aussi paradoxalement de consommation de pétrole par habitant[6], avec un fort endettement et une précarité énergétique des plus pauvres. Depuis les années 2000, lors des pics de consommation accompagnant les vagues de froid, RTE craint un effondrement d'une partie du réseau. Il diffuse, notamment en Bretagne ou Provence-Alpes-Côte d'Azur, des incitations à économiser l'électricité. Car, comme on ne sait pas massivement stocker l'électricité ; c'est la « puissance appelée » qui devient le facteur dimensionnant du système de distribution électrique, c’est-à-dire l'énergie consommée à un instant donné et non seulement la consommation cumulée sur la journée, la saison ou l'année. La répartition spatio-temporelle des usages électriques a un impact majeur sur le plan économique, mais aussi environnemental, car les ressources appelées en derniers recours lors des pics émettent le plus de CO2. Ainsi, le chauffage électrique « pèse » « 2,5 fois plus en puissance instantanée (36 % au moment du record de consommation sur le réseau français) qu’en consommation cumulée en moyenne sur l’année (14 %) »[5]. Des communes cherchent à diminuer le gaspillage lié aux illuminations de Noël, de monuments ou éclairage urbain, mais les panneaux publicitaires motorisés ou éclairés sont restés en fonctionnement. Le smart grid, devrait aider les clients à moins consommer en période de pointe et permettre d'appeler l'électricité par le chemin le plus court [7]. Ceci serait encore plus vrai dans une perspective de troisième révolution industrielle telle que définie par Jeremy Rifkin et dont le principe a été adopté par le parlement européen en 2007[8], mais sans répondre au risque d'effet rebond[6].
L'efficience énergétique a été poussée par une Directive sur l'efficacité minimum des appareils électriques, après une directive sur l'étiquetage en 1992, suivie en 1997 d'une directive limitant les consommation de réfrigérateurs, congélateurs et combinés, en veillant à ne pas dépasser l'optimum pour le consommateur en termes de récupération rapide de l'investissement initial par les économies d'énergie. En 8 ans, l'efficacité énergétique des appareils frigorifiques a ainsi été améliorée de 30 %, puis rien n'a été fait durant 13 ans sur l'électroménager en Europe, alors que des normes d'efficience énergétique se développaient aux États-Unis, depuis 1989. Malgré une notable amélioration de l'efficience énergétique de 1999 à 2004, la consommation finale continue à augmenter en Europe (UE-25) ; Un ménage moyen de l’UE-25 consommait 4 098 kWh en 2004, alors qu'il aurait pu n'en consommer que 800 kWh s'il était équipé d'appareils existants à basse consommation et en abandonnant les ampoules à incandescence (et encore moins avec les techniques les plus efficientes). Selon le Centre commun de recherche (CCR) de l’UE, de 2005 à 2006, la consommation a augmenté dans l’UE-25 dans tous les secteurs ; dans le résidentiel, dans le tertiaire (+ 15,8 %) et dans industrie (+ 9,5 %), à un rythme calqué sur celui du PIB global (+ 10,8 %). Le rapport recommande d'encourager les chauffe-eau solaires et les économies d'énergie, par remplacement notamment des lampes à incandescence. En novembre 2006, la Commission européenne a engagé un plan d'action pour l'efficacité énergétique qui visant - 20 % la consommation d'électricité de l’UE-25 d'ici 2020[9]. Les appareils consomment plutôt moins, mais ils sont plus utilisés (explosion de l'utilisation de l'ordinateur et du téléphone portable. Le temps passé devant la télévision a augmenté de 13 % entre 1995 et 2005[9].
En Europe, dans le tertiaire l'éclairage (de jour souvent) est devenu le premier poste de consommation électrique, 175 TWh consommés par an et 26 % de consommation électrique totale du secteur tertiaire[9]. Par ailleurs, l'éclairage nocturne (principale cause, avec la publicité lumineuse, du phénomène dit de pollution lumineuse) est en hausse constante depuis 50 ans. Pour aider les consommateurs à optimiser leur consommation et dépenses par usage, des ONG ont créé un site internet Topten produisant une analyse énergétique indépendante des matériels les plus utilisés. Néanmoins, sans objectif de sobriété énergétique, un effet rebond (direct ou indirect et externe) peut faire que l'argent ainsi économisé puisse être dépensé dans d'autres usages énergivores.
À part les appareils à piles ou les batteries d'automobile, la majorité de l'électricité utilisée dans la vie quotidienne provient du réseau électrique. Chaque habitation est reliée au réseau par l'intermédiaire d'un tableau qui contient au moins un compteur destiné à la facturation ainsi qu'un disjoncteur servant d'interrupteur général et, permettant de protéger l'installation. De ce disjoncteur sortent deux conducteurs qui alimentent l'installation domestique : la phase et le neutre et parfois deux conducteurs de phase supplémentaires, dans les installations triphasées. On trouve un troisième conducteur pour la mise à la terre.
On trouve ensuite un tableau de fusibles ou de disjoncteurs, distribuant le courant dans les différents circuits de la maison. On prévoit généralement des circuits spécialisés pour les appareils qui ont besoin de beaucoup de puissance (four, cuisinière électrique, lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau…), normalement, par pièce un circuit pour l'éclairage et un pour les prises électriques.
On utilise des interrupteurs pour ouvrir ou fermer les circuits électriques. Il est possible d'utiliser des montages spéciaux comme un va-et-vient ou un télérupteur quand on souhaite créer plusieurs points de commande, par exemple à chaque bout d'un couloir.
L'électrisation est le passage de courant électrique dans le corps humain. Quand le courant est trop fort cela peut par exemple entraîner des brûlures ou un arrêt cardiaque. On considère habituellement qu'une tension de plus de 50 V alternatifs / 120 V continus présente un danger potentiellement mortel : l'électrocution.
Les conséquences d'une électrisation dépendent de la nature de la tension (alternative ou continue), de la résistance du corps humain généralement admis comme étant à 5 000 ohms en TBT (Très Basse Tension), 1 000 ohms sous 220 V alternatif et 400 ohms sous 500 V (la résistance est dégressive en fonction de la tension d'exposition), de l'amplitude du courant ayant circulé et du temps de passage de ce courant. Il est couramment admis quelques seuils sur lesquels se basent les règles de sécurité :
L'absence visuelle de brulure après une électrisation n'exclut pas des brulures internes sur le chemin de passage du courant dans le corps, lesquelles peuvent engendrer des nécroses.
Mais l'électricité sert aussi à soigner : elle peut être utilisée telle quelle, pour administrer des électrochocs ou stimuler des tissus nerveux ou musculaires, ou encore alimenter les appareils de pointe utilisés en médecine, permettant des techniques de soin telles que radiothérapie, électropuncture, stimulateur cardiaque, prothèse, et de diagnostic telles que radiographie, scanner, résonance magnétique, endoscopie.
En France, le décret N° 88-1056 du 14 novembre 1988 traite de la protection des travailleurs dans les établissements assujettis au code du travail livre 2 titre 3 qui mettent en œuvre des courants électriques. Il s’applique également aux entreprises étrangères à l’établissement et auxquelles celui-ci confie soit des travaux sur ses propres installations électriques, soit des travaux de quelque nature que ce soit au voisinage d’installations électriques. Ce décret a donné naissance aux prescriptions UTE C18-510 relatives à la sécurité des personnes approchant les circuits électriques.
Il existe en France trois normalisations en électricité :
La normalisation en France est réglementée par la loi du 24 mai 1941 qui a créé l’Association française de normalisation (AFNOR) et définit la procédure d’homologation des normes. Cette loi est complétée par le décret n° 84-74 du 26 mai 1974, modifié par les décrets n° 90-653 et 91-283.
Par ailleurs, une norme homologuée peut être rendue d’application obligatoire par arrêté, mais cette procédure n’a été jusqu’à présent que peu utilisée en électricité sauf en ce qui concerne la sécurité. (UTE C18-510, NF C15-100, NF C13-200)
Il existe deux grandes familles de normes qui visent d’une part la construction du matériel électrique et d’autre part la réalisation des installations électriques. Une nouvelle norme vient de sortir en août 2007 pour le contrôle des installations existantes de plus de 15 ans pour le diagnostic immobilier (obligatoire courant 1er semestre 2008, décret d'application attendu fin 2007).
Les principales normes de réalisation sont :
Les principales normes de conception sont :
La norme expérimentale de contrôle des installations existantes :
Contenido de sensagent
computado en 0,062s