definición y significado de Épinal | sensagent.com


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Definición y significado de Épinal

Definición

definición de Épinal (Wikipedia)

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Ver también

Epinal (n.prop.)

spinalien

Frases

Affaire des surirradiés de l'hôpital d'Épinal • Aire urbaine d'Épinal • Arrondissement d'Épinal • Aéroport d'Épinal-Mirecourt • Basilique Saint-Maurice d'Épinal • Canton d'Épinal-Est • Canton d'Épinal-Ouest • Chanoinesses d'Épinal • Château d'Épinal • Cimetière américain d'Épinal • Communauté de communes Est-Épinal Développement • Communauté de communes Épinal-Golbey • Concours international de piano d'Épinal • District d'Epinal • Gare d'Épinal • Gautier d'Épinal • Image Club d'Épinal • Image d'Épinal • Imagerie d'Épinal • Institut universitaire de technologie d'Épinal • Ligne Chaumont - Épinal • Ligne Épinal - Bussang • Ligne Épinal - Strasbourg • Tramway d'Épinal • École supérieure d’art d’Épinal

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Diccionario analógico

Epinal (n. pr.)


Wikipedia

Épinal

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Épinal
Épinal
Vue de la Moselle la nuit.
Blason de Épinal
Blason
Épinal
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges (préfecture)
Arrondissement Épinal (chef-lieu)
Canton Épinal-1
Épinal-2
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Michel Heinrich
2014-2020
Code postal 88000
Code commune 88160
Démographie
Gentilé Spinaliens
Population
municipale
31 938 hab. (2015 en diminution de 2,75 % par rapport à 2010)
Densité 539 hab./km2
Population
aire urbaine
93 184 hab. (2015)
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 28″ nord, 6° 27′ 04″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 492 m
Superficie 59,24 km2
Localisation

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Liens
Site web epinal.fr

Épinal est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin.

Au dernier recensement de 2015, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 31 938 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte depuis le 1er janvier 2015 quant à elle 93 184 habitants. Il s'agit, de loin, de la première ville vosgienne, et de la quatrième de Lorraine, derrière Metz, Nancy et Thionville.

Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son château et sa basilique.

Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La ville en fait l'expérience avec une extension urbaine forte et une démographie en hausse qui se remarque surtout dans sa banlieue, alors que la population de la ville-centre a tendance à se stabiliser, celle de sa banlieue proche (Golbey, Chantraine...) ou éloignée (Thaon-les-Vosges, etc.) « explose ».

L'aire urbaine d'Épinal est donc un pôle urbain secondaire français avec plus de 93 000 habitants et plus de 36 000 emplois.

Ses habitants sont appelés les Spinaliens.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Dans le Sud de la Lorraine, à proximité de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse, Épinal bénéficie d’une situation privilégiée au cœur de l’Europe, aux confins de la Banane bleue. Épinal est située à 380 km à l’est de Paris, 70 km au sud de Nancy, 135 km au sud-ouest de Strasbourg et 81 km au nord-ouest de Mulhouse.

  • Épinal est traversée par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusé par cette dernière dans les couches de grès vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroïde affleure au fond de la vallée de la Moselle. La largeur de la vallée est d’environ 750 m.
  • La ville est entourée de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquée notamment sur la rive droite. La pente est parfois échancrée par des vallées secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de 324 m. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élèvent jusqu’à une altitude de 360 à 440 m et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de 360 à 470 m. La vallée de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville.
  • Le cadre est verdoyant, les forêts de résineux et de hêtres des plateaux sont visibles du centre-ville.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Relevé météorologique d'Épinal
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2 −1,3 0,8 3,2 7,1 11 12,7 12,3 8,8 6 2,1 −1 5
Température moyenne (°C) 1,2 2,6 5,7 9,2 13,1 16,9 18,7 18,2 14,5 10,9 5,6 2 9,9
Température maximale moyenne (°C) 4,4 6,5 10,6 15,2 18,9 22,8 24,6 24 20,2 15,7 9,1 4,9 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−18,9
1987
−17,1
1991
−17,8
2005
−7,5
2003
−1,6
1989
0,9
2006
5
1986
2,6
1998
−0,6
1987
−6,7
1997
−13,6
1998
−18,8
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
1999
18,9
1990
23,8
1998
27,6
1993
31
2009
34,7
2003
36,7
2015
38
2003
32,5
2016
26,5
2009
22,5
1995
17,8
1989
Nombre de jours avec gel 20 17 14 6 1 0 0 0 0 3 11 17 89
Ensoleillement (h) 86,8 82,6 125,4 178,7 190 230,3 226,5 193,7 171,2 125,1 64,3 59,8 1 734,4
Précipitations (mm) 59,3 67,8 76,5 67,7 80,3 80,8 80,1 73,9 84,3 83,2 77,1 92,7 923,7
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
41,4
1994
35,4
1997
31,6
1999
37,4
2005
34,6
2008
45,2
1997
35
2000
42
1992
88
2006
72
2006
62,2
1996
62
1989
88
2006
Nombre de jours avec neige 5 5 3 2 0 0 0 0 0 0 3 6 24
Nombre de jours d'orage 0 1 1 1 5 4 4 4 2 1 0 0 23
Source : Météociel et la météo.org - Station météo d'Épinal[1],[2] et Relevés 1986-2010[3]


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Située au cœur de l'Europe, le long de la vallée de la moyenne Moselle, Épinal est à la croisée de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse.

Voies routières[modifier | modifier le code]

 La RN 57 dans l'agglomération spinalienne.

Véritablement au cœur du réseau routier départemental, Épinal dispose d'une desserte nord-sud (RN 57 / E23) la situant à 75 km (40 min) de Nancy, 130 km (1h15) de Metz et ouvrant l'accès tant à l'Europe du Nord (A31) qu'à la Franche-Comté, l'Alsace et la Suisse (RN 66).

Dans le sens est-ouest, la ville bénéficie également d'un accès privilégié à l'Ouest vosgien grâce à la RD 166 doublée. Un projet est dans les années 2010 porté par le conseil général pour doubler la RD 46 depuis Épinal en direction de l'Alsace et de Saint-Dié-des-Vosges (Y vosgien). En effet, l'évolution du trafic entre Épinal et Rambervillers - passé de 6180 à 8160 véhicules par jour (soit une progression de 32 %) entre 1994 et 2004 - fait que le conseil général des Vosges a choisi de concentrer prioritairement ses moyens sur cette section de l'axe est-ouest. Un nouvel échangeur avec la RN 57 pourrait également voir le jour sur le secteur de La Voivre à Épinal pour raccorder cette nouvelle voie mais la suppression envisagée de l'échangeur actuel de Jeuxey est contesté par la population à cause des nombreux flux locaux sur le secteur (zones commerciales).

La RN 57 sur le secteur de l'agglomération spinalienne sert également de rocade est. Plus de 31 000 véhicules (dont 12,7 % de poids lourds) y circulent quotidiennement (chiffres de 2004). La RD 166A quant à elle supporte le trafic nord. À long terme, un projet de rocade sud - sud-ouest pour l'agglomération est projeté pour créer une vraie rocade complète de transit.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Depuis l'arrivée du TGV Est européen le 10 juin 2007, Épinal est désormais au minimum à 2 h 20 de Paris avec deux allers-retours quotidiens. Parallèlement, dans le cadre d'un partenariat avec les collectivités territoriales, la création d'un pôle d'échanges multimodal pour faciliter les déplacements et les transferts entre les différents modes de transport a vu le jour. De plus, depuis 2008, l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord franc-comtois au TGV Rhin Rhône, présidée par le député maire d'Épinal Michel Heinrich, œuvre pour que le projet d’électrification de la ligne ferroviaire Épinal - Belfort prenne corps (les liaisons vers la Franche-Comté et le Sud Alsace étant pour l'heure de médiocre qualité). L’électrification de la ligne permettrait de relier le TGV Est au TGV Rhin-Rhône. Cette ouverture du Sud Lorraine offre de nouvelles perspectives pour de nombreux voyageurs et des enjeux économiques et sociaux importants. Le Luxembourg et les villes du Sillon lorrain (Thionville, Metz, Nancy, Épinal) pourraient ainsi être reliées au bassin lyonnais et au Grand Sud ; Épinal serait par exemple à 1 h 56 de Lyon.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Imagine (réseau de transport).
 Un des bus du réseau Imagine.
Bus 
Le transport en commun urbain est assuré par le syndicat intercommunal des transports de l'agglomération spinalienne (Sitas) sous le nom commercial Imagine. Contrairement à d'autres villes, les lignes du réseau Imagine ne relient pas les quartiers de l'agglomération entre eux, mais forment un réseau en toile d'araignée reliant quelques communes limitrophes à partir du centre-ville spinalien : Golbey, Chantraine, Dinozé et Jeuxey. La totalité des bus transitent par un pôle d'échange, situé place des Quatre-Nations, ce qui sous-entend que toutes les lignes desservent le centre-ville. Le réseau Imagine comprend :
  • sept lignes sur lesquelles circulent des bus de 6 h à 20 h 30 tous les jours de la semaine et les week-ends avec une fréquence réduite le dimanche et les jours fériés.
  • du transport à la demande sur l'ancienne commune de Saint-Laurent.
  • un service de transport de personnes à mobilité réduite (PMR) appelé Cap'Imagine et effectué à l'aide de deux minibus spécialement aménagés.
  • un parking relais P+R à l'entrée Est de la ville, à côté du Centre des congrès.

L'exploitation du réseau Imagine est confiée par le Sitas à une société privée (Keolis Épinal, filiale de Keolis) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel depuis le 1er janvier 2012.

Les projets à venir en 2012 seront notamment la mise en place d'un système d'information en temps réel dans tous les véhicules du réseau et ainsi qu'aux principaux arrêts, la requalification de la place des Quatre-Nations en un pôle d'échanges central pour toutes les lignes du réseau, et exclusivement réservé aux bus et aux piétons, et la poursuite du développement du réseau dans l'agglomération spinalienne.

 Une des navettes gratuites de centre-ville.
Navette 
Un service de navettes entièrement gratuites a été mis en place pour relier le grand parking gratuit du Champ de Mars (2 000 places) au centre-ville en moins de cinq minutes. La navette, désormais 100% électrique, fonctionne du lundi après-midi au samedi, de 8 h 45 à 12 h 30 et de 13 h 45 à 19 h 30, avec une fréquence de dix minutes.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Des pistes cyclables ont été aménagées depuis le début des années 2000 en centre-ville par la ville et la communauté de communes Épinal-Golbey. Le réseau de pistes cyclables est destiné aux trajets domicile-travail et fréquenté avant tout pour le loisir. Une grande piste relie le port au réservoir de Bouzey (15 km). La ville a également mis en place une agence de location de bicyclettes au port (Vélo Bleu).

Épinal se trouve dans les grands itinéraires Véloroutes et Voies Vertes de France[4] et pourrait aussi s'inscrire dans le programme de l'EuroVelo 6 (EV 6), également dénommée « la route des fleuves » ?

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des travaux réalisés au port au début des années 2000, un effort tout particulier a été fait à destination des plaisanciers. Ce sont 32 points d'amarrage avec bornes d'eau et d'électricité qui sont en service. Les sanitaires sont à leur disposition à la capitainerie. La fréquentation du port est en hausse constante ces dernières années. Le port d'Épinal est relié à la branche sud du canal de l'Est, aussi dénommée canal des Vosges (depuis 2003).

Transports aériens[modifier | modifier le code]

  • L'aéroport d'Épinal-Mirecourt (33 km) accueille une société spécialisée dans les vols d'affaires en France et en Europe. Son activité se repartit entre les vols d'affaires, les vols charters, l'aviation privée et les vols d'entraînement (formation des équipages civils et militaires). Épinal se situe également à une heure de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine régional et à deux heures des aéroports internationaux de Basel-Mulhouse-Fribourg et de Luxembourg.
  • Depuis 1921, Épinal possède également un petit terrain d'aviation doté d'une piste de 700 mètres en herbe. L'aérodrome est situé juste au nord de l'agglomération, sur la commune de Dogneville. L'aéro-club vosgien est un aéro-club lorrain évoluant sur le site.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Cette section n’est pas rédigée dans un style encyclopédique. Améliorez sa rédaction !

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Épinal est clairement divisée en deux pôles, de part et d’autre de la Moselle. Rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, préfecture, conseil général, restaurants, cinéma) et rive gauche (commerces, musée, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pôles a pour centre une place forte. La place des Vosges à droite, et la place des Quatre-Nations à gauche.

La mairie définit dix quartiers.

Rive droite[modifier | modifier le code]

Ce quartier a plus de mille ans[7]. C’est le berceau de la cité, son cœur historique : le château, la basilique, le marché — au milieu de la seconde moitié du Xe siècle — ont été les facteurs déterminants de l’implantation réussie d’Épinal sur la rive droite de la Moselle. Le dégagement des anciennes murailles de la « ville aux cent tours », les fouilles entreprises sur le site du château[8],[9], la pose de plaques rappelant les noms anciens des rues ou l’histoire de tel ou tel bâtiment, la réouverture en 2004 du musée du Chapitre, constituent un important effort collectif pour retrouver les racines sous les décombres de l’Histoire.

Rive gauche[modifier | modifier le code]

Lors de la naissance de la ville au Xe siècle, une ferme était bâtie sur l’île : Rualménil, la maison sur la rivière. Du rail à la Moselle, le quartier rive gauche s’étire entre le fer et l’eau, de la Magdeleine au Champ-du-Pin. L’île exceptée (« la petite ville »), c’est le tableau de Nicolas Bellot hors les murs : le quartier du quai des Bons-Enfants où trouvaient à s’héberger les voyageurs qui ne pouvaient entrer dans la ville (ce fut le cas de Montaigne en 1580 !) ; le quartier du chemin contournant la cité, pour les princes jugés indésirables par les bourgeois.

Le plateau de la Justice[modifier | modifier le code]

L’image de la ville nouvelle qui domine la Moselle a pris le pas sur le passé dans la conscience collective spinalienne.[réf. nécessaire] Le plateau tire son nom des « bois de justice » où se pratiquait l’exécution des condamnés, qui y montaient jusqu’en 1791 par l'impasse des Peines-perdues en y traversant la maison du bourreau. Ils devaient attendre sur le chemin des Patients avant d'être exécutés. Ce secteur a connu une vie agricole jusqu’à la fin des années 1950. Après la construction du quartier de la Vierge, l’expansion de la ville était telle qu’il a fallu trouver une vaste zone de construction. Le projet de ZUP a nécessité de longues négociations — et parfois des expropriations — avec une centaine de propriétaires qui possédaient les 55 hectares concernés. Dix milliards de francs (valeur 1965) ont été investis pour la construction d’environ mille logements.

Le Saut-le-Cerf[modifier | modifier le code]

500 en 1947, 1 000 en 1949 : le Saut-le-Cerf compte plus de 4 400 habitants en 1999. C’est dire que les terres jadis agricoles de l’endroit (il reste encore une ferme en exploitation) ont été un des théâtres de l’expansion d’Épinal. Un des tout premiers peuplements résulte de l’implantation de nombreux baraquements pour les sinistrés à la suite des tragiques bombardements de la dernière guerre : un peu de l’âme du centre habitera toujours ces marches de la ville.

La Vierge[modifier | modifier le code]

C’est le quartier de la « Quarante-Semaine », nom donné en référence à la durée de la terrible peste de 1635, qui a vu plusieurs centaines de Spinaliens mourir dans des loges (baraques) de la vallée de Bonnefontaine, laissant la communauté exsangue. Vers le milieu du XVIIe siècle, la découverte d’une vierge, minuscule statuette en bois, donne son nom à la colline. À la fin du XIXe siècle, on décide de déboiser l’endroit pour y construire trois casernes (Dorsner, Varaigne et Bonnard). Le quartier compte 1 500 habitants en 1900, 1 913 en 1999.

Saint-Laurent[modifier | modifier le code]

Quartier morcelé par les vallons successifs, et par le chemin de fer en patte d’oie, Saint-Laurent et le Vieux-Saint-Laurent comprennent de nombreux lieux-dits, habités par « une part non négligeable de la population non agglomérée de la ville ». Ces lieux-dits ont pour noms souvent poétiques : Humbertois, le Champ-de-Damas, Genauféte, le Bambois (avec ses 490 mètres, il est le point culminant des hauteurs qui environnent Épinal), Bésonfosse, la Croix-Rouge, le Bouffrot, Bénaveau (et la mythique fontaine des Trois-Soldats : Demarue, Saulus, Diez), la Taviane, le Guintôt, les Neuves-Granges, etc.

Le Champ-du-Pin[modifier | modifier le code]

Dans une anse de la Moselle, sur la rive gauche, le Champ-du-Pin a longtemps été le point extrême sud de la ville, jusqu’à la fusion avec la commune de Saint-Laurent en 1964. Après avoir servi de cadre aux manœuvres militaires à partir de la fin du XVIIIe siècle, son urbanisation s’est réalisée parallèlement aux implantations industrielles d’après 1870. On y construisit les sept plus grandes usines que compta Épinal, parmi lesquelles la manufacture de tissus imprimés, les filatures et tissages, l’atelier de gravure sur rouleaux en cuivre destinée à l’impression des tissus. Il fut longtemps le cœur ouvrier de la cité.

Ouest[modifier | modifier le code]

Implanté entre le territoire de la commune de Chantraine et le chemin de fer, ce quartier est né pour ainsi dire avec le rail, à la fin des années 1850. Les premiers bâtisseurs ont élevé leurs maisons dans les vergers et les jardins, il est encore aujourd’hui imprégné du caractère champêtre de ses origines. Étendu de part et d’autre d’une importante voie de pénétration de la ville (la rue Notre-Dame-de-Lorette), il a été investi par des personnes souvent modestes, cheminots et petits rentiers, ayant construit pierre à pierre la maison qui était l’aboutissement d’une vie de travail. À partir de 1890, les casernes y ont occupé une immense place, dans l’espace et dans la vie sociale, jusqu’au départ des troupes et la destruction des bâtiments en 1998.

Est[modifier | modifier le code]

Ancré sur le tapis vert situé entre l'éperon du parc du château et la voie de contournement, ce quartier Est fut longtemps le « no man's land » spinalien. Aujourd’hui, les terres vierges de Poissompré, de Razimont, de la Colombière, sont presque complètement urbanisées : dus essentiellement à l’initiative des promoteurs, des lotissements y sont sortis de terre comme autant de petits villages.

Sud-Est[modifier | modifier le code]

Le terme «quartier» désigne usuellement une partie urbanisée d’une ville. Difficile, il y a vingt ans, de définir ainsi la zone Sud-Est d’Épinal ! Mais il avait bien fallu rassembler sous ce vocable les lieux-dits disséminés sur ce territoire couvrant près de la moitié de la commune : le moins peuplé des quartiers en est le plus étendu (287 habitants en 1999 sur plus de 2 600 ha). Regroupant des endroits portant des noms aussi évocateurs que Saint-Oger, Bénifontaine, Prefoisse, Malgré-Moi, Pré-Serpent, Calotine, Grande-Mouche, ce quartier s’organise autour de deux rubans urbanisés, la Tranchée de Docelles et la route d’Archettes, reliés par le nœud d’Uzefaing.

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements de Épinal a été estimé à 17 877 en 2007. Ces logements de Épinal se composent de 15 871 résidences principales, 253 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 1 753 logements vacants.

Avec une superficie de 59,24 km², soit une densité de population de 565,97 habs/km² pour une densité de logements de 301,77 logements/km²[10].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le PDU (plan de déplacements urbains) approuvé par la commune en 2000.

 Projet de boucle de contournement de l'hyper centre.

D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque. Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complètement restructuré. Les travaux d’aménagement du centre-ville dessinent petit à petit ce que sera la ville d'ici 2020.

L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cœur des projets. Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation.

 Le parking aérien de la Gare (205 places).

Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions.

Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hyper centre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011.

Le centre-ville d'Épinal présente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie, dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentré sur l'hyper centre, avec près de 1 400 places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services.

La société Q-Park, qui est chargée du stationnement par délégation depuis 2008, a réalisé une profonde rénovation des parkings en ouvrage (Gare, 205 places ; Marché-Couvert, 38 places ; Saint-Nicolas, 410 places) et créé des parkings en enclos : Clemenceau (57 places) et De-Lattre (57 places).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Un vieux mémoire, cité par Dom Calmet, nous apprend que le château d’Épinal, un des plus anciens de la Gaule Belgique, dominait autrefois une ville du nom de "Chaumont", (Calmonensis, en latin).

Qu'il fut détruit ainsi que la ville, par les Vandales en 406 ; ainsi qu'Albéric ou Ambon les fit rebâtir l'un et l'autre, en 431, en qu'en 636, les Barbares les ruinèrent de nouveau de fond en comble.

Par la suite, ce lieu se couvrit de ronces et d'épines, d'où lui est venu plus tard le nom "Spinalium" du latin "spina", puis celui d’Espinal, d’Épinaeaux, et enfin d’Épinal.

En lorrain, la ville se nommait Pino.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire d'Épinal.

De la fondation au Xe siècle à l'intégration au duché de Lorraine[modifier | modifier le code]

 Tableau de Nicolas Bellot (1626).

La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en juin 1983[7]. Toutefois, on peut considérer aisément que cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ »[7] suite à l'élection de Philippe Séguin au poste de maire.

Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry Ier évêque de Metz décide de construire sur une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s’appelait la manse de Spinal, mais la ville recouvrait aussi[11] les terres des manses d'Avrinsart[Note 1] , Grennevo[12], Rualménil[13] et Villers[14]. Il dota l’ensemble d’un marché[15]. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l’essor économique de la ville.

Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Xe siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines.

Le monastère ne fut réellement occupé que sous le règne de son successeur Adalbéron II. L’église et le monastère furent consacrés[16] en l’honneur de saint Maurice et de saint Goëry. Le monastère aurait d'abord été occupé par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bénédictines puis chanoinesses, au XIIe siècle.

 Grand sceau d’Épinal annexé à une charte du 10 septembre 1444 par laquelle les quatre gouverneurs d'Épinal et de Rualmesnil ont confirmé la donation de la ville d'Épinal au roi. Sceau de la ville repris sur une médaille de 1966.

En 1444, la ville d'Épinal faisait encore partie du domaine des évêques de Metz. En septembre, des représentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII à Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et lui demander en retour sa protection. L'acte de soumission d’Épinal est daté du 7 septembre 1444[17],[18]. Le roi promet de ne jamais aliéner la cité, mais Louis XI cède la place au maréchal de Bourgogne en 1465[19]. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine.

L'époque moderne : Épinal au cœur des relations entre la France et la Lorraine[modifier | modifier le code]

 Le château d’Épinal au XVIIe siècle. Extrait d’un tableau de Nicolas Bellot représentant la Passion du Christ. L’artiste a symbolisé Jérusalem par le château d’Épinal. Le tableau est exposé dans la basilique Saint-Maurice.
Article détaillé : Château d'Épinal.

Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l’intérieur du duché, la ville bénéficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants[20]. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l’imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l’avènement de Charles IV duc de Lorraine (début du règne le ), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d’Orléans alors en disgrâce qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy.

 La croix des pestiférés à la Quarante-Semaine. La croix se situe à l’endroit où ont été inhumées les victimes de l’épidémie de peste de 1636.

En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. La Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché en 1632.

Le , Charles IV reconnait par lettre patente les 32 religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert)[21].

En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du 17 septembre 1633).

En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.

La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l’épidémie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode, l’épidémie s’est appelée l’épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée). Un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit où furent enterrés les malades morts de la peste).

En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le , Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le 28 août[22], le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).

Le , la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants. Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu’au traité de Vincennes en . La ville retourne dans le giron lorrain.

La ville est ruinée par les épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province.

 Le château vu de la ville et le pont Clemenceau.

En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est détruite qu’au XIXe siècle (un jour avant l’arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant, la ville cesse d’être une place forte.

La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.

La Révolution et l'Empire[modifier | modifier le code]

En 1790, l’Assemblée constituante demande à l’assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L’assemblée départementale se réunit à Épinal le 1er juin et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal[23]. Mirecourt devient une sous-préfecture.

1870 : la guerre mais aussi le début d’un nouvel apogée[modifier | modifier le code]

 Entrée de la batterie de Sanchey, un des quinze forts datant des années 1880.

Même si Épinal est moins concernée par le conflit que les régions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le 12 octobre 1870. Les combats pour défendre la ville ont eu lieu dans les environs à Deyvillers, vers le château de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Docelles. À l’entrée des soldats par le faubourg Saint-Michel, s’illustre le Spinalien Sébastien Dubois qui, se plaçant un genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d’être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs or. Cette somme est ramenée à 100 000 francs après négociation. La ville est occupée jusqu’au .

Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l’origine d’un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont à l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes[24] avec Verdun, Toul et Belfort du système de défense Séré de Rivières.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Tramway d'Épinal.
 Les anciens tramways d'Épinal, place des Vosges.
 La rue Léopold-Bourg.

Au début du XXe siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale.

La Première guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 3 août 1914, tandis que les régiments du 21e corps d'armée quittent la place vers la frontière des Vosges à la suite du 149e régiment d'infanterie, on évacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le 10 août l'évacuation terminée 14000 Spinaliens sur 26000 civils ont quitté la ville où l'on prépare la défense[25].

La commune a été décorée le 22 octobre 1921 de la croix de guerre 1914-1918[26].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

 La place des Quatre-Nations lors de la libération de la ville par les Alliés en 1944.

En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le 11 juin 1940, les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.

Le fort de Longchamp situé au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combattit quatre jours en juin 1940 avec un effectif très réduit. Il tirera près de 300 obus de 155 et 400 de 75. Les bombardements qu’il subira ne feront aucun dégât majeur mais cinq soldats périront dans le fort pendant les combats (3 Allemands et 2 Français). Il sera complètement ferraillé en 1943-1944.

La libération d'Épinal commença les 22 et 23 septembre 1944 par un duel d'artillerie qui fut particulièrement tragique pour la ville dont le centre a été durement éprouvé.

Auparavant, débarquée en Normandie, la 3e Armée américaine commandée par le général Patton a libéré le nord de la région d'Épinal. La 2e DB commandée par le général Leclerc formait alors l'aile droite de la 3e Armée américaine. Elle libérait Dompaire et avança sur Épinal par le nord et l'ouest (Chaumousey, Les Forges, Chantraine).

Débarquée en Provence, la 1re Armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, montait en parallèle avec la 7e Armée américaine et libérait la région sud d'Épinal après avoir pris Toulon, Marseille, Lyon

 Le mémorial américain du Quéquement.

Ainsi, les forces alliées avaient décidé de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale.

Très vite, l'ennemi fut chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les Alliés prirent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.

Le dimanche 24 septembre 1944, vers 17h30, le premier char américain de la 7e Armée américaine, commandée par le général Patch entra par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonçait enfin.

Les habitants vivaient alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.

Épinal était libérée, mais la ville était sinistrée. Son centre était détruit, le quartier de la gare était totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements étaient entièrement ou partiellement détruits.

Au cours de la lutte, l’explosion des ponts fut si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle eurent à souffrir.

La ville comptait ses morts au milieu des gravats.

Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accrut encore les dégâts.

Le cimetière américain d'Épinal d'une superficie d'environ 22 hectares, fut construit sur le site libéré le 21 septembre 1944 par la 45e division d'infanterie américaine. Le Mémorial est composé d'une chapelle et d'un musée ainsi que d'une cour d'Honneur.

La commune a été décorée, le 22 mai 1950, de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune voisine de Saint-Laurent a été rattachée à Épinal en 1964[28].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du 2e tour de la présidentielle à Épinal, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place avec 71,46% des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 28,54% des voix.

Au 1er tour à Épinal, Emmanuel Macron (En Marche!) était aussi arrivé à la première place (24,45% des votes) dans la commune d'Épinal.

On décompte 5,9% de votes blancs parmi les votants[29].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La municipalité est classée à droite depuis 1983 et l'élection face à l'ancien maire socialiste Pierre Blanck de Philippe Séguin. Le maire actuel est Michel Heinrich, réélu depuis 1997 et notamment en 2014 avec 58,55% des suffrages au premier tour[30]. Le conseil municipal actuel est composé de 32 conseillers de la majorité Les Républicains ; l'opposition quant à elle comprend trois socialistes, trois frontistes et un Front de gauche.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste des maires d'Épinal.

Budget et fiscalité 2015[modifier | modifier le code]

 Logo de la ville jusqu'en 2009.

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :

  • total des produits de fonctionnement : 53 085 000 , soit 1 550  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 46 530 000 , soit 1 359  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 20 132 000 , soit 588  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 18 466 000 , soit 539  par habitant.
  • endettement : 53 986 000 , soit 1 576  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 19,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,38 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Cantons[modifier | modifier le code]

Épinal est chef-lieu de deux cantons :

Communauté d'agglomération spinalienne[modifier | modifier le code]

Bien que l'agglomération d’Épinal s’étende de plus en plus sur les communes voisines, l'intercommunalité y est encore peu développée. Les Vosges comportaient seulement des communautés de communes jusqu'au 1er janvier 2011 où la communauté d'agglomération Épinal-Golbey a été officiellement créée. L'unique communauté d'agglomération du département n'était alors composée que de deux communes, Épinal et Golbey, jusqu'au 31 décembre 2011. En effet, depuis le 1er janvier 2012, et à la suite du schéma départemental de coopération intercommunale élaboré ces dernières années pour les Vosges, le 23 décembre 2011 a été amendée la création d'une nouvelle communauté d'agglomération spinalienne étendue à 38 communes pour 81 597 habitants. Les compétences de cette nouvelle structure restent à présent à définir.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

La démographie d’Épinal a toujours été intimement liée à l’industrie du textile, industrie longtemps dominante dans la région. Le tableau présenté ci-dessous permet de distinguer plusieurs périodes marquantes. Si la ville a gagné plus de 10 000 habitants entre 1870 et 1890, c’est pour plusieurs raisons. D’une part, l’essor de l’industrie textile y a joué un rôle important, mais ici, c’est surtout la position géographique d’Épinal qui a été l’élément prédominant. En 1871, Épinal devint une ville proche de la nouvelle frontière d’Alsace-Lorraine et accueillit à ce titre une très importante garnison (14 000 hommes en 1914) qui en fit l’une des quatre grandes places fortes de l’Est[24]. En même temps, les émigrés alsaciens s’y installèrent et apportèrent avec eux la prospérité économique : l’industrie cotonnière profita dans la vallée de la Moselle de la main-d’œuvre importante et des circonstances politico-militaires.

Les autres fluctuations démographiques s’expliquent par l’exode rural et, à partir des années 1980, aux problèmes naissants de l’industrie textile.

Toutefois, la baisse récente de la population à Épinal est à relativiser. En effet, territorialement, le dernier recensement confirme la poursuite d’une tendance de fond : la périurbanisation. La population de l'agglomération spinalienne augmente depuis 1999. Autour d’Épinal, les communes les plus emblématiques de ce phénomène sont La Baffe, Darnieulles, Golbey, Les Forges, Fontenay, Longchamp, Uxegney et Sanchey, ainsi que Hadol, Pouxeux et Raon-aux-Bois en direction de Remiremont. Elles affirment ainsi leur vocation résidentielle en enregistrant une accélération du rythme des constructions neuves et en envoyant chaque jour 25 % à 50 % de leurs actifs travailler dans l’agglomération spinalienne. Au regard de la bonne tenue des naissances et de la hausse du nombre de constructions neuves dans ces communes, cette situation semble traduire l’installation pérenne de jeunes couples avec enfants.

D’après le recensement Insee de 2010, Épinal compte 35 387 habitants, en progression par rapport aux années précédentes.

L'agglomération spinalienne comptait 63 657 habitants en 2007, en progression également par rapport aux années précédentes (62 504 habitants en 2006).


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 32 006 habitants, en diminution de -2,55 % par rapport à 2009 (Vosges : -1,78 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
6 6887 3217 9057 9419 0709 52610 01211 48511 076
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
11 95711 87011 84714 89416 44520 93223 22326 52528 080
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
29 05830 04228 35226 84927 35027 70823 39528 68830 313
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014 -
36 85639 60437 81836 73235 79434 01432 73432 006-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (23,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,2 %, 15 à 29 ans = 26 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 18,9 %, plus de 60 ans = 17,6 %) ;
  • 52,5 % de femmes (0 à 14 ans = 15,4 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 19,5 %, plus de 60 ans = 26,4 %).
Pyramide des âges à Épinal en 2007 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,9 
75 à 89 ans
11,3 
11,4 
60 à 74 ans
14,1 
18,9 
45 à 59 ans
19,5 
19,3 
30 à 44 ans
18,4 
26,0 
15 à 29 ans
20,4 
18,2 
0 à 14 ans
15,4 
Pyramide des âges du département des Vosges en 2007 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,3 
6,4 
75 à 89 ans
10,8 
13,7 
60 à 74 ans
14,8 
22,1 
45 à 59 ans
21,1 
20,5 
30 à 44 ans
19,1 
18,2 
15 à 29 ans
15,8 
18,8 
0 à 14 ans
17,1 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Écoles maternelles et primaires[modifier | modifier le code]

  • École maternelle et primaire d’Ambrail
  • École maternelle du Château
  • École maternelle et primaire du 149e R.I.
  • École primaire du Centre
  • École maternelle et primaire du Champbeauvert
  • École maternelle Charles-Perrault
  • Groupe scolaire Émile-Durkheim
  • École maternelle des Épinettes
  • École maternelle Eugène-Rossignol
  • École maternelle Guilgot
  • École maternelle et primaire Jean-Macé
  • École maternelle et primaire de la Loge-Blanche
  • École maternelle et primaire Louis-Pergaud
  • École maternelle Luc-Escande
  • École primaire Maurice-Ravel
  • École maternelle et primaire Paul-Émile-Victor
  • École maternelle Robert-Lang
  • École primaire Gaston-Rimey
  • École maternelle et primaire de Saint-Laurent
  • École primaire du Saut-le-Cerf
  • École maternelle et primaire Victot-Hugo
  • École maternelle et primaire Saint-Goëry (privée)

Collèges[modifier | modifier le code]

Lycées[modifier | modifier le code]

Ensemble scolaire[modifier | modifier le code]

  • Ensemble scolaire Notre-Dame/Saint Joseph, regroupant le collège privé Notre-Dame, le lycée privé d’enseignement général et technologique Saint-Joseph et le lycée professionnel hôtelier Notre-Dame depuis 2005.

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

 Concert sur la place des Vosges.

La ville d’Épinal - cité des images et des contes de fées, disait-on autrefois -, développe une politique culturelle. Elle possède une école supérieure d’art, un conservatoire à rayonnement départemental (le Conservatoire Gautier-d'Épinal), un musée de l’Image, une galerie d’exposition artistique, etc. Dans le cadre d’un syndicat intercommunal, elle a donné naissance à Scènes Vosges qui propose désormais des manifestations dans trois lieux : le théâtre, l’auditorium de la Louvière et la Rotonde, un lieu à Thaon-les-Vosges. Une Scène de musiques actuelles (Smac) existe sur les communes de Thaon-les-Vosges et Épinal.

Plusieurs manifestations organisées par la Ville rassemblent chaque année des milliers de personnes.

  • Les Imaginales :
Article détaillé : Les Imaginales.

Le Festival des mondes imaginaires qui a lieu chaque année quatre jours en mai depuis 2002 rassemble une centaine d’auteurs, illustrateurs, scientifiques de haut niveau, critiques, etc. Consacré à la fantasy, la science-fiction, au roman historique, au fantastique, aux contes et légendes, il cherche à décloisonner les genres. Plusieurs prix littéraires (les Prix Imaginales) y sont décernés.

  • Portes ouvertes de l'Imagerie, week-end de Pâques ou de la Toussaint.
  • Rues & Cies, le deuxième week-end de juin. Théâtre de rue.
  • Les Larmes du rire, dix jours en octobre. Théâtre burlesque.
  • Les Cybériades : Lancé en 2001, à l’initiative du conseil des jeunes, il s’agit d’un tournoi de jeux vidéo sur console et sur PC.
  • Fête de l’internet : Depuis 2002, la Ville d’Épinal participe à la fête de l’internet. Créée en 1997, cette fête a pour but de sensibiliser les Français à l’utilisation des nouvelles technologies et Internet en particulier.
  • Jeux & Cies, au mois de mars. Festival sur le thème du jeu.
  • Zinc Grenadine, au mois d'avril. Festival consacré à la littérature destinée à la jeunesse.
  • GéNériQ, festival des tumultes musicaux, en novembre. Depuis 2007.
  • The Spin Festival, festival musical, en avril ou mai.
  • 'L’été des artistes' : depuis 2003, cette manifestation réunit, place des Vosges, chaque samedi de juillet et d’août, et au parc du Château chaque mercredi de juillet et août, des artistes et artisans d’art. La manifestation se déroule autour d’un chapiteau, où des graveurs contemporains renommés exécutent en public des démonstrations autour de l’art pictural : Joêl Roche (Prix de Rome), Jean-Pierre Lécuyer, Dominique Lecomte, Gérard Bretin, etc.
  • Festiconv SeNyu, au mois de mars, depuis 2013. Festival consacré à la culture japonaise.
  • Les Défis du bois, au mois de mai. Compétition estudiantine autour du thème du bois.
  • Salon Planète et énergies, au mois de février. Salon consacré à la thématique des économies d'énergie.
  • Salon des antiquaires et de la brocante, au mois de février.
  • Salon de l'automobile, en automne.
  • Salon Habitat & Bois, en septembre. Festival autour du thème du bois et de l'habitation.
  • Salon Eurogénétique, en avril.
  • Salon de la Gourmandise et des arts de la table, en novembre.
  • Les Négociales, challenge national du commerce, en mars.
  • Neuro'Vosges, salon consacré à la thématique du don d'organes, en mars.
  • Salon du petit élevage, en novembre.

La vie associative culturelle propose également des manifestations. Par exemple :

  • Floréal musical d’Épinal : depuis plus de vingt ans, le Floréal musical d’Épinal donne rendez-vous chaque printemps aux mélomanes. C’est un festival éclectique, festif, parcourant tous les répertoires et toutes les époques de la musique classique, avec des incursions dans les musiques traditionnelles et l’improvisation.
  • Concours international de piano : en mars les années impaires.
  • Concours artistique d'Épinal : en mars et avril, sur cinq week-ends, chaque année. Concours associatif réalisé depuis 1953, en partenariat notamment avec le conservatoire Gautier-d'Épinal, mettant en compétition de nombreux candidats sur nombre d'instruments musicaux, ainsi qu'en chant lyrique.
  • Conservatoire Gautier-d'Épinal : le conservatoire spinalien propose un certain nombre de concerts, de divers styles de musiques, des étudiants ou des professeurs, tout au long de l'année. Soit dans l'auditorium du conservatoire, soit sur diverses autres scènes (théâtre municipal ou auditorium de la Louvière).
  • Concerts classiques d'Épinal : série de concerts classiques, de septembre à mars, organisés par une association.
  • Cafés-jazz et Cafés-chansons : série de concerts musicaux, le plus souvent de jazz, proposés de septembre à avril par l'association Lavoir entendu, généralement au lavoir-théâtre Georges-Brassens, et parfois au Théâtre municipal.
  • Tréteaux de Léo : festival de théâtre organisé par le centre Léo-Lagrange, sis quartier du Saut-le-Cerf
  • Amis du théâtre populaire : association théâtrale diffusant des pièces de théâtre tout au long de l'année.
  • Cercle d'art lyrique d'Épinal : association de diffusion de représentations d'opéra.
  • Université de la culture permanente : conférence d'un universitaire pour tous publics, sur des thèmes variés (politique, histoire, philosophie, sociologie, économie, sciences, arts, droit, géographie...), chaque jeudi hors vacances scolaires de septembre à juin, à la salle de spectacles du plateau de la Justice.
 Marché de Noël d'Épinal.

Des fêtes traditionnelles et populaires ponctuent également le calendrier spinalien :

  • Les Champs golots : le samedi des Rameaux, cette fête populaire marque la fin de l’hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin est créé dans la rue devant l’hôtel de Ville et les enfants y font naviguer des bateaux de leur fabrication, tout illuminés.
  • La fête foraine de la Saint-Maurice se tient tous les ans au Champ de Mars, durant trois semaines, à cheval sur les mois de septembre et d’octobre.
  • Le Village de Noël : du 1er au 24 décembre, depuis 1999, au centre-ville. Bien sûr, il y a une quarantaine de chalets emplis de cadeaux à offrir ou à s’offrir, de mets de fêtes et de tant d’autres choses… Mais il y a aussi des animations, une grande exposition sous chapiteau, des promenades en calèche, des sculpteurs sur glace ; un calendrier de Noël géant (créé par un artiste différent chaque année) s’affiche chaque jour sur la façade de l’hôtel de ville.
  • Saint-Nicolas : sans aucun doute, la plus populaire des fêtes spinaliennes[39]. Chaque premier samedi de décembre, un grand cortège de chars est organisé dans les rues de la cité. Le « saint patron » des enfants se voit précédé par des dizaines de chars décorés et animés par diverses organisations locales. Traditionnellement, le père Fouettard clôt le défilé. Après deux tours dans la ville, les spectateurs se dirigent vers les quais de la Moselle et sur les ponts pour écouter le discours de saint Nicolas, le voir « s’envoler dans le ciel » et admirer un feu d’artifice.

La ville d’Épinal est représentée internationalement lors de divers festivals folklorique depuis 1959 par un groupe folklorique municipal nommé Les Pinaudrés.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier d’Épinal, ayant en 2018 une capacité de 1 279 lits et places, dont[40] :

  • Moyen séjour : 210
  • Long séjour : 60
  • Hébergement : 722

Sports[modifier | modifier le code]

Il existe des dizaines de clubs et d’associations sportives à Épinal. Voici les principaux :

  • ICE (Image club d’Épinal) : Hockey sur glace Patinoire de Poissompré
  • SAS (Stade athlétique spinalien) : Football (National 2), (qui se distingue notamment en battant l'Olympique lyonnais en 32e de finale de la coupe de France en 2013), Volley-ball (Championnat de France National 1 Masculin)
  • GET Vosges : Basket-ball (Nationale 1)
  • Première compagnie d'archers d'Épinal : tir à l'arc
  • Club de patinage sur glace d'Épinal : danse sur glace
  • GESN (Golbey Épinal Saint-Nabord) : canoë-kayak
  • ESS Épinal : athlétisme
  • JSP : Jeunes sapeurs-pompiers
  • CNE : Cercle des nageurs d’Épinal
  • Epinal Handball (Championnat de France National 2 masculin)
  • ASPTT Épinal natation
  • Golf club des Images d’Épinal : golf
  • Aviron-club d’Épinal : aviron
  • Route d’Archettes : cyclisme
  • Véloce club Spinalien : cyclisme
  • Les Enfants du roc : escalade
  • Société d’escrime spinalienne : escrime
  • Société hippique d’Épinal
  • Judo-club spinalien, Les Amis de Georges, Judo Bushido club : judo
  • Moto-club Spinalien, Moto-club des Images : moto-cross, motocyclisme
  • Club vosgien d’Épinal : randonnée pédestre
  • RAEG (Rugby Athlétique Épinal Golbey) : rugby
  • Cercle de voile d’Épinal : voile
  • Taekwondo Épinal club
  • Tennis-club Spinalien
  • Top spinalien pongiste : tennis de table
  • Galaxy gym : boxe thaï et boxe américaine
  • Samouraï gym : remise en forme, musculation, gym, squash, sauna, karaté, self défense
  • Pop'Fly d'Épinal : softball et baseball
  • CBE Club de badminton d'Épinal : badminton
  • LPE La pétanque d'Épinal: pétanque
  • Aïkido club Épinal : aïkido
  • Les Pinaudrés (groupe folklorique)
  • Temps Danses 88 : chorégraphies, hip-hop, salsa et bachata

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Le bulletin d'information municipal, Vivre à Épinal, a commencé en octobre 1983, à la suite de l'élection de Philippe Séguin[41].

Vosges Matin est le seul journal quotidien de presse écrite, depuis la fusion en janvier 2009 de L'Est Républicain et de La Liberté de l'Est. Mais l'on notera que l'hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges, très connu sur le secteur de Gérardmer, publie depuis avril 2009, l'hebdomadaire L'Écho des Vosges édition Vallée de la Moselle. 100% Vosges, créé en 2009, est un hebdomadaire vosgien de la presse gratuite d'information, dont le siège se trouve à Épinal. À noter enfin le Groupe BLE Lorraine, média et think tank lorrain généraliste créé en septembre en 2008. Sur le web le site internet Epinal infos.fr, site d'actualité en ligne concernant Epinal et ses cantons, le site fait partie du groupe Vosges info qui possède qui possède également les sites : Gérardmer infos, Saint-Dié infos, Remiremont infos, La plaine des Vosges infos et enfin le magazine Vosges Mag distribué 4 fois par an dans les boites aux lettres vosgiennes, disponible également en ligne sur le site du conseil départemental des Vosges.

Radio[modifier | modifier le code]

 L'émetteur du Bois de la Vierge. Tour haubanée de 100 m de haut.

Concernant la radio, Épinal est couverte par certaines radios locales :

D'autres radios nationales sont présentes sur Epinal :

Télévision[modifier | modifier le code]

La chaîne de télévision locale Vosges Télévision[46] diffuse ses émissions sur Épinal et le département des Vosges. Régulièrement, l'émission « Place Publique » expose la vie locale du bassin spinalien. C'est également le cas lors du journal local.

Vosges Télévision est lancée en mai 1990 sous le nom « Images Plus », c'est une chaîne de télévision de proximité qui diffuse actuellement sur le câble de l'agglomération d'Épinal où elle dessert 10 communes et, depuis mai 2009, dans les Vosges sur la TNT par voie hertzienne, sur le canal 31.

Vosges Télévision permet donc à une majorité de Vosgiens de recevoir leur télévision de proximité par le câble ou par voie hertzienne. Cette couverture est complétée par la diffusion des programmes en direct sur le site internet de la chaine qui permet également de revoir les programmes de la semaine.

France 3 Lorraine, la chaîne locale publique de Nancy, relate l'info locale de la région lors de ses décrochages régionaux pendant les JT de France 3. Un bureau permanent « France 3 Vosges » est disponible au 2 rue de la Chipotte où se trouvent aussi les locaux de Vosges Télévision et le bureau local de France Bleu Sud Lorraine.

France 3 Lorraine et Vosges Télévision sont émises depuis le site de diffusion du Bois de la Vierge[47] (photo ci-dessus). Celui du Plateau de Malzéville à Nancy couvre pratiquement les 3 quarts de la ville[48].

Internet[modifier | modifier le code]

Épinal est décorée depuis 2007 de 5 @ par l'Association Villes Internet, le maximum étant de 5 @. En 2012, la commune d'Épinal a été une nouvelle fois récompensée, pour la 5e année consécutive, par le label « Ville Internet 5 @ »[49].

Numericable déploie au début des années 2010 le très haut débit internet pour les foyers de l'agglomération spinalienne[50]. Dans le cadre d’un accord entre le syndicat intercommunal Câblimages et Numericable, le réseau câblé d'Épinal et de trois communes voisines (Golbey, Chantraine et Dogneville) est rénové en fibre optique 100 Mbits/s, permettant aux habitants de bénéficier, dès le 2e semestre 2010, des offres de Numericable. 6 millions d’euros d’investissement sont pris en charge par Numericable et le Syndicat intercommunal Câblimages pour ces travaux.

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie à Épinal

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Avec plus de 60 000 emplois comptabilisés sur son territoire, soit près de quatre emplois vosgiens sur dix, la zone d'emploi d'Épinal est de loin le principal fournisseur d'emplois du département. Au cours de la période 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivité que durant la décennie 1990. Elle bénéficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement féminin. L'arrivée de main-d'œuvre correspond à une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne régionale, alors que la population active reste atone.

Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculé, les services ont largement compensé ce déclin. Les services opérationnels (sélection et fourniture de personnel, enquêtes et sécurité, activités de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des déchets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont à eux seuls généré 1 500 emplois, soit près de la moitié de la hausse de l'emploi.

Épinal, chef-lieu du département, et son agglomération offrent 36 000 emplois, dont près de 2 600 emplois de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 30 % de ceux proposés dans l'ensemble du département. Le tiers de ces emplois sont occupés par des personnes ne résidant pas dans l'agglomération. Plus généralement, cette dernière attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs résidant dans le canton de Châtel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomération spinalienne. Son attractivité s'étend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes où un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler à Épinal et son agglomération, et à un degré moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont où cette proportion s'élève à un sur huit. Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomération nancéienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situé sur l'axe Nancy-Épinal.

Épinal n’est donc pas à proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majorité, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la première se situe entre autres, la plus importante usine européenne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies). L’économie d’Épinal est avant tout une économie fondée sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la métropole sud de la Lorraine.

Épinal se proclame « Capitale mondiale du bois » et de l’Image dite « d'Épinal ».

Épinal est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges. Elle gère l’aéroport de Mirecourt.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville centre possède quatre zones commerciales dont :

 La rue Léopold-Bourg.
  • Le centre-ville qui comporte librairies, bars, restaurants, hôtels, magasins comme Atelec Group Digital
  • Subway, Camaïeu, Cache-Cache, Esprit, EDC, IKKS, Burton, Pimkie, Jenifer, Armand Thierry, Jules, Séphora, Thiriet, Célio, Douglas, Rouge-Gorge… et un hypermarché Géant Casino récemment rénové. Le centre-ville possède également une petite galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas) avec des magasins comme Monoprix, France Loisirs, Gothika et un très actif marché couvert rénové entièrement en 2005.
  • La ZAC du Saut-le-Cerf comporte plus d'une trentaine de magasins comme La Halle, Gémo, BUT, Quick, Fly, Norma, Saint-Maclou, New-Baby, Ma Jardinerie, Feu Vert, Thiriet, Buffalo Grill, Monsieur Meubles, Gifi, Orchestra, Aubert, Keria…
  • La ZAC des Terres Saint-Jean (espace inaugurée durant l'année 2009 est considérée comme un centre commercial écolo) comporte elle aussi plus d'une trentaine de magasins comme Cultura, Leader Price, Château d'Ax, Maison du Monde, JYSK, Casa, La Foir'Fouille, CCV, MaxiZoo, Botanic, La Grande Récré, Gautier…
  • La ZAC de la Roche où sont principalement implantés des concessionnaires automobiles comme Renault, Dacia, Mercedes, Citroën, Ford, Toyota… mais aussi des magasins comme Décathlon, Métro, Véloland, Mercier David… Sur la zone de la Roche se trouve également le Centre des Congrès qui accueille beaucoup d'animations et de salons tout au long de l'année.

La ville d'Épinal possède également une grande zone d'activité, La Voivre, où on retrouve une grande clinique et maternité privée, La Ligne Bleue, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinées aux professionnels, des industries… La ville d'Épinal a aussi un petit quartier où l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics comme le cabinet ATIS et le cabinet Sygestim et des PME… : la pépinière d'entreprises. Épinal est également une "Ville de France[51]" référencée pour son commerce local.

 La zone commerciale du Saut-le-Cerf.

L'agglomération spinalienne a encore beaucoup d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment sur :

  • La commune de Jeuxey où se trouve l'hypermarché Carrefour et sa galerie commerciale, ainsi que des magasins comme Tati, McDonald's, Courtepaille, Intersport, King Jouet, Norauto, Besson Chaussures, Kiabi, Picard, Flunch, Chausséa, Générale d'Optique, 4 Murs. Le centre commercial Carrefour (anciennement Rond Point et Euromarché) a été inauguré au début en 1983. C'est le plus gros hypermarché du département. Il est considéré comme un "hypermarché régional" de par sa taille et son affluence.
  • La commune de Chavelot où se trouvent principalement des concessionnaires automobiles comme BMW, Fiat, Misubishi, Lancia, Alfa Roméo et des magasins comme Conforama, Cuisines Schmidt, Leader Price, Noz, Point Vert.
  • À Golbey, la ZAC de la Pétrolerie, comporte un hypermarché Leclerc et sa galerie marchande ainsi que des enseignes comme McDonald's, Babou, Feu Vert, King Jouet, Défi Mode, Chausséa, Optical Center, Thiriet…
  • Une nouvelle grande ZAC est également en cours de construction sur la commune de Jeuxey : la zone intitulée "A Salet" où sont déjà implantés les établissements Bricorama, KFC, Restaurant Del'arte, La Criée ou La Boucherie. Le salon de coiffure-visagiste Passage Bleu et le restaurant Léon de Bruxelles sont les dernières unités à avoir rejoint ce secteur marketing.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

 La tour chinoise, sépia de Charles Pensée issue d'un album de dessins représentant le château d’Épinal conservé à la bmi d'Épinal (LV 120 P/R) et accessible en ligne.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

 Le Pinau (l'enfant à l'épine) éponyme orne l'une des fontaines de la ville.

Épinal compte de nombreux monuments classés :

  • Basilique Saint-Maurice (classée monument historique[52]) ;
  • Maison Romaine (inscrite monument historique[53],[54]), est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, madame Leclerc-Morel. La maison et le péristyle sont imités des villas hellénistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriétaire étant ruinée, la propriété inachevée fut achetée par la ville en 1902. L'ensemble est entouré d'une roseraie de style jardin à la française d'une superficie de 3 000 m2 et offre une collection de quelque 500 variétés de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pôle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory) ;
  • Parc et château d’Épinal (le château est classé monument historique et le parc est inscrit monument historique[55]) ;
  • La tour chinoise (construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Classée monument historique en 1992. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du château)[56].
  • L'église Notre-Dame-au-Cierge, avenue De-Lattre-de-Tassigny[57].
  • Les maisons de la place des Vosges nommée autrefois place du Poiron (inscrites monument historique[58]).

En outre, la ville d'Épinal compte cinq orgues dans les édifices religieux et un dans l'école de musique[59] :

  • l'orgue de 1905 d'Henri Didier, dans l'église Saint-Antoine-de-Padoue[60] ;
  • l'orgue de 1960 de Curt Scwenkedel, dans l'église Notre-Dame-au-Cierge[61] ;
  • le grand orgue de 1828 de Jean-Baptiste Gavot et l'orgue de chœur de 1891 d'Henri Didier, dans la basilique Saint-Maurice[62],[63];
  • l'orgue de 1874 des frères Wetze, dans l'église réformée[64].
  • l'orgue Haerpfer (1970) et Garnier (2005) de l'école de musique[65].
     
    Panorama d’Épinal depuis les ruines du château.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Catholique
Basilique Saint-Maurice
La basilique Saint-Maurice est une église gothique du XIIIe siècle majoritairement de style gothique champenois. La première église a été bâtie au Xe siècle par l’évêque de Metz Thierry. La deuxième église a été construite au XIe siècle. Elle fut consacrée par le pape Léon IX. La basilique actuelle reprend les dimensions de cette dernière. Classée monument historique depuis 1846.
Église Notre-Dame-au-Cierge 
Construite initialement en 1900 et achevée en 1939 sous l'impulsion de Mgr Evrard, curé de Notre-Dame de 1920 à 1953, l'église Notre-Dame-au-Cierge a été détruite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d’Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception résolument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le décor à deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verrières, notamment celle du chœur d’une superficie de 180 m2 qui retrace la vie de la Vierge Marie et Léon Leyritz pour la réalisation de la porte centrale en émail cloisonné sur cuivre sur le thème du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'église abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « déluge de la Saint-Crépin ». L'église fait partie des trois édifices lorrains retenus par le ministère de la Culture pour recevoir le label XXe siècle. Elle est classée monument historique depuis 2011.
Église Saint-Laurent 
La première pierre de l'édifice est posée en juin 1868 par Mgr Louis-Marie Caverot, évêque de Saint-Dié, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattaché à Épinal. La nouvelle église construite dans le style néo-gothique est consacrée le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transférée de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle église en 1883. La tour a été construite en 1892. La première cloche (800 kg, fonderie de Robécourt) a été installée en 1870, les deuxième et troisième (1310 et 690 kg) proviennent des ateliers Drouot d’Arras. Elle a conservé la totalité de son décor originel. Une remarquable chapelle est aménagée à droite de l'entrée après la Première Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
Église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine)
La première pierre de l'église a été posée le 30 juin 1956 en la fête de Notre-Dame-de-la-Consolation par Mgr Henri Brault, évêque de Saint-Dié. La construction s'opère sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbé Villaume. Dès 1959, la première messe est célébrée en l'église tandis que les travaux durent encore plusieurs années. Les cloches sonnent en 1964. L'église est consacrée sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Mgr Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient près du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chœur représentant l'Arbre de Vie est dû au maître verrier Gabriel Loire.
Église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin)
La première pierre est posée le 11 juillet 1897 au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent après la guerre de 1870 avec l'afflux des réfugiés alsaciens. C'est un édifice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La première messe est célébrée en mars 1898 mais l'église reste longtemps inachevée : son clocher n'est érigé qu'après 1950. Elle a conservé son décor d'origine, notamment les fresques achevées en 1902 qui représentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d’une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
Église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf)
Elle a été construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbé Sinteff, premier curé de la paroisse, qui se fit récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'église. De nombreuses familles du quartier ont aidé à sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a été créée. L'autel en grès de Bourgogne a été consacré en 1969 par Mgr Jean Vilnet.
Église Saint-Paul 
Construite en même temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'église datent de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbé Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'édifice est construit à partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur jusqu'à une flèche qui culmine à 20 mètres de hauteur. Elle est l'œuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Mgr Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié, y célèbre la première messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'église et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intégrés à l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
Chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine) 
Elle a été construite en 1909-1910 grâce à une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'éloignement de l'église Saint-Maurice. Elle rappelle par sa présence une première chapelle construite à proximité en 1658 qui, avant la Révolution, abritait un pèlerinage très actif à Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait été découverte dans le tronc d'un chêne par des bûcherons vers 1650. Cette chapelle fut démolie pendant le Révolution. La statuette fut alors placée dans l'église Saint-Maurice puis dans la nouvelle église Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
Chapelle Saint-Michel[66] 
Fondée sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, René Morlot[67], la chapelle Saint-Michel devient un ermitage à partir du XVIe siècle et abrite un chapelain jusqu'à la Révolution. Après sa vente comme bien national, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à ce que l'abbé Brenier, curé de la paroisse Saint-Maurice l'achète en 1876 et la fasse restaurer. Son intérêt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des XVe et XVIe siècles qui représentent le Jugement dernier, saint Pierre et saint Michel ainsi que les symboles des quatre évangélistes (un ange, un lion, un taureau et un aigle). Elle constitue un remarquable témoignage de l'art religieux du XVe siècle à Épinal. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Chapelle du Vieux-Saint-Laurent 
Son origine n’est pas connue. Elle a peut-être été construite à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle à l'emplacement d’une autre église. L’autel du XVIIIe siècle en bois doré est classé monument historique depuis 1960. Il est construit sur un autel en grès datant du XVIe siècle. En 1752, elle a reçu une relique de saint Laurent. Cette dernière se trouve maintenant dans l’église paroissiale.
Chapelle de l'institution Notre-Dame (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph)
D'une forme originale, sa première pierre a été posée en 1957. Elle est consacrée en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame.
  • Juif :
Synagogue
Datant de 1863, détruite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours célébré dans une nouvelle synagogue de style moderne[68].
  • Protestant :
Temple protestant 
Inauguré le 21 septembre 1873 sur les plans de l’architecte Risler, situé 28 rue de la Préfecture[69], et son orgue de 1874 des frères Wetze[70],[71].

Monuments aux morts et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

 Monument aux morts.

Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville[73],[74],[75],[76] :

  • Monuments commémorant les morts des deux guerres mondiales[77],[78],[79],[80] ;
  • Monuments aux morts[81],[82] ;
  • Monument à la mémoire des harkis morts pour la France[83],[84] ;
  • Monument aux morts rapatrié de Mostaganem[85],[86] ;
  • Monument commémoratif des Israélites vosgiens[87],[88] ;
  • Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté[89] ;
  • Monument aux vosgiens morts en Afrique du nord[90],[91] ;
  • Monument commémoratif départemental, guerre d'Indochine[92] ;
  • Monument des Fusillés Vosgien[93] ;
  • Aux morts du 152 et 352es RI[94] ;
  • Aux vosgiens victimes en 1870-71[95],[96] ;
  • Voir aussi :
    • Cimetière américain d'Épinal, sur la commune de Dinozé,
    • Nécropole Nationale[97] ,
    • Stèles commémoratives[98] ; Stèle commémorative aux Harkis ; Stèles commémoratives F.F.I. du Bois de la Vierge[99],[100],[101],[102] ; Stèle commémorative Hôtel de Police[103],
    • Plaques commémoratives à l'église : plaques commémoratives 1914-1918[104] et 1939-1945[105] abbé Aimé CLAUDE[106],
    • Plaques commémoratives : SNCF 1939-194[107],[108]; Grand Collège[109],
    • Carré de victimes civiles 1939-1945[110] ; carré de corps restitués[111] ; carré militaire[112] ; tombe collective 1870-1871[113].

Musées et galeries d'art[modifier | modifier le code]

Bibliothèques et médiathèques[modifier | modifier le code]

 La Maison romaine.
  • La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV.
    Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, en particulier un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d’Épinal[115], décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734)[116].
  • La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre.
  • Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter.
  • Bibliothèque du centre Léo-Lagrange.
  • La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry.

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Épinal jouit d’une réputation internationale[réf. nécessaire] concernant ses espaces verts et le savoir-faire de ses jardiniers. La ville a d’ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrées de ville.

  • Le parc du Cours[117] : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture.
  • La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d’une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d’une belle roseraie : plus de 500 espèces différentes y sont plantées.
  • Le parc du château : parc animalier de 23 ha situé autour des ruines du château.
  • Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal.
  • Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
  • L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey.
  • Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite.
  • Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[118].

Les images d’Épinal[modifier | modifier le code]

 Image d’Épinal : Napoléon sur son lit de mort.
Articles détaillés : Image d'Épinal et Imagerie d'Épinal.

L’imagerie d’Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d’Épinal en série.
Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie était au XIXe siècle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire.

L’imagerie a grandement participé à l’essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.

Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Unités ayant tenu garnison à Épinal :

Le 7e régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.

Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le 170°RI est rebaptisé pour donner naissance au 1er régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sportifs célèbres[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

  1. « D’argent, à une tour de sable à trois créneaux, au contour de laquelle est écrit : SCEL DES QUATRE GOUVERNEMENTS DE LA VILLE D’ÉPINAL. »
    (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville avant la domination française »
  2. « D’azur, à la croix d’argent, l’écu semé de fleurs de lis d’or. »
    (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville depuis la réunion de la Lorraine à la France. »
  3. Les armes actuelles sont « de gueules à la tour crénelée de quatre pièces d’argent, maçonnée et ajourée de sable, accostée de deux fleurs de lys d’or. »

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Dominique Armand, « Épinal situation et site » in Épinal du château à la préfecture, Annales de l'Est, société d’émulation des Vosges p. 13-16. 3e trimestre 2000
  • Jean Bossu, Chronique des rues d'Epinal (3 volumes), Jeune Chambre Economique d'Epinal, avril 1984
  • Michel Bur, Le château d’Épinal XIIIe et XIVe siècles, Comité des travaux historiques scientifiques, 2002 (ISBN 2-7355-0500-6)
  • Robert Javelet, Épinal, Images de mille ans d’histoire, Presses des établissements Braun et cie Mulhouse, 1972 (Pas d’ISBN)
  • Philipe Kuchler, « L’origine de la ville d’Épinal d’après les fouilles archéologiques du palais de justice (VIIIe-XIIIe) » in Journées d’études vosgiennes, Épinal du château à la préfecture, Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, p. 27-433e trimestre 2000
  • Michel Pernod, « Épinal au XVIIIe siècle, le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 67 à 80. 3e trimestre 2000
  • Albert Ronsin, « Imprimeurs et libraires à Épinal du XVIe au XVIIIe siècle » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
  • Rémy Thiriet, « Épinal sous la IIIe république » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
  • François Weymuller, Histoire d’Épinal des origines à nos jours, Éditions Horvath, 1985 (ISBN 2-7171-0340-6)

Autres[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. signifiant lieu essarté où se gardait les troupeaux, se situant rive droite sur le plateau au nord-est en un lieu où existe toujours le toponyme Le Vrinsart
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observation météo quotidienne », sur www.meteociel.fr (consulté le 22 avril 2012)
  2. « Conditions climatiques de la ville d'Épinal dans les Vosges », sur site de Météociel (consulté le 22 avril 2012)
  3. « Relevés climatiques d'Épinal 1986-2010 », sur météo france (consulté le 7 janvier 2012).
  4. Carte des grands itinéraires "Les Véloroutes et Voies Vertes de France"
  5. Le marché couvert
  6. La passerelle 2005
  7. a b et c « Manifestations : le Millénaire », Vivre à Épinal,‎ , p. 24-25
  8. « château ; site archéologique », notice no PA00107139, base Mérimée, ministère français de la Culture
  9. Le château-fort
  10. « LOGEMENT EPINAL : statistiques de l'immobilier de Épinal 88000 », sur www.cartesfrance.fr (consulté le 27 septembre 2018)
  11. B. Houot, Fondation et origines de la vile d'Épinal, Bulletin de la Société Lorraine des Études Locales, 1976.
  12. mot formé de greva (grève) et vau (vallée), situé au sud sur la rive droite, une rue de Grennevo à Épinal; A. Fournier, Topographie ancienne du département des Vosges, Epinal, 1892, p. 70
  13. La manse sur le ruisseau?, île ayant donné naissance au second quartier de la ville
  14. faisant partie d'Uxegnéville (P. Marinchal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941.) ou bien rive droite au sortir de la ville sur l'axe Bâle/Metz (B. Houot, op. cit.).
  15. Diplôme de Otton III du Saint-Empire confirmant la création de l'Abbaye Saint-Vincent de Metz et d'un marché à Épinal daté du 20 juin 983 ; Monumenta Germanicae Historica, scriptores, IV, p. 481, Documents Rares ou Inédits de l'Histoire des Vosges, T I, p. 10-12 ; Archives Départementales de Meurthe & Moselle, B 673 Épinal I no 145 (copie sur papier du XVe siècle)
  16. cf article sur Basilique Saint-Maurice d'Épinal
  17. Relation du siège de Metz en 1444, par Charles VII et René d'Anjou, par Louis Félicien J. Caignart de Saulcy, Jean François Huguenin, 1835
  18. Selon une autre source le 10 septembre (Medieval Institute Library
  19. Michel Bur, Le château d'Épinal. XIIIe siècle-XVIe siècle, Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 2002, p. 22
  20. Marie-José Laperche-Fournel, La population du duché de Lorraine de 1580 à 1720, Nancy, 1985
  21. Annales de la Société d’émulation du département des Vosges
  22. Joseph d'Hassonville, Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, Michel Lévy Frères, (présentation en ligne)
  23. Jean-Paul Rothiot, « La Révolution et l'Empire, le tournant décisif pour Epinal », Annales de l'Est - Société d'émulation des Vosges, 2000, p. 145
  24. a et b La place forte d'Épinal 1876-1914 sur le site de l'Arfupe
  25. Épinal, Éditions Bonneton, (ISBN 2-86253-113-8), p. 129
  26. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  27. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
  28. Commune d'Épinal (88160) sur le site de l'INSEE.
  29. « Épinal (88000) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le 27 septembre 2018)
  30. Résultats de l'élection municipale de 2014 à Épinal.
  31. Les comptes de la commune
  32. La cloche de Loughborough
  33. La Crosse jumelage
  34. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  37. « Évolution et structure de la population à Épinal en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 août 2010)
  38. « Résultats du recensement de la population des Vosges en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 16 août 2010)
  39. Mosaïque de Saint-Nicolas
  40. « Centre hospitalier Emile Durkheim, site Plateau de Justice (Epinal) – Fédération Hospitalière de France (FHF) », sur etablissements.fhf.fr (consulté le 27 septembre 2018)
  41. Vivre à Épinal, no 1, octobre 1983, revue municipale d'information, p. 3.
  42. Fiche d'NRJ Vosges sur SchooP
  43. Situation du studio local vosgien de France Bleu Sud Lorraine.
  44. Fiche de Radio Cristal sur SchooP
  45. « La radio – BLE Radio », sur bleradio.fr (consulté le 9 mai 2017)
  46. Site web de Vosges Télévision
  47. Emetteurs TNT dans les Vosges
  48. Réception TNT à Epinal
  49. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association
  50. Déploiement du Très Haut Débit pour 26 000 foyers d’Epinal
  51. « Portail économique des artisans et commerçants d'Epinal (88) », sur Portail économique d'Epinal (88) (consulté le 5 janvier 2016)
  52. Notice no PA00107140, base Mérimée, ministère français de la Culture
  53. Notice no PA00107328, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. La Maison Romaine
  55. Notice no PA00107139, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  56. La tour chinoise
  57. JORF no 0083 du 6 avril 2012 page 6274. Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2011. Classement par arrêté du 15 avril 2011
  58. Notice no PA00107143, Notice no PA00107144, Notice no PA00107145, Notice no PA00107146, Notice no PA00107147, Notice no PA00107148, Notice no PA00107149, Notice no PA00107150, Notice no PA00107151, Notice no PA00107152, Notice no PA00107153, Notice no PA00107154, Notice no PA00107155, Notice no PA00107156, Notice no PA00107157, Notice no PA00107158, Notice no PA00107159, Notice no PA00107160, Notice no PA00107161, Notice no PA00107162, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 262 à 283
  60. église Saint Antoine de Padoue
  61. église Notre-Dame-au-Cierge
  62. basilique Saint-Maurice (orgue de chœur)
  63. basilique Saint Maurice (Grand-Orgue)
  64. église réformée
  65. école de musique
  66. La chapelle Saint-Michel
  67. Bernard Perrin, Chapelle des Vosges, Nancy, 1998, p. 87
  68. Synagogue et cimetière juif d’Épinal
  69. Les temples protestants de France : Vosges (88) : Epinal : Le temple
  70. Orgue Wetzel (1874) - Jaquot (1922) - Muhleisen (1956)
  71. Temple protestant, restauration de l'orgue, intervention de la Fondation du patrimoine
  72. Mise au Tombeau dans la Basilique St Maurice
  73. Synthèse des relevés
  74. Conflits commémorés 1914-18; 1939-45; Indochine (46-54); AFN-Algérie (54-62)
  75. L'Atlas des nécropoles
  76. Restauration du monument aux morts d'Épinal
  77. Monument aux morts face à la Préfecture
  78. Les monuments aux morts sculptés à Épinal
  79. Monument aux morts de la Place Foch
  80. Œuvre de P. Bridault, architecte et de E.J.Bachelet et I.Hurcy, sculpteurs
  81. Situé devant la mairie et l'église de Saint-Laurent
  82. Monument aux morts devant la mairie
  83. stèle de granit
  84. Stèle commémorative aux Harkis, Place Clemenceau
  85. Monument aux morts sculpté de l'ex département d'Algérie : Mostaganem
  86. Sur le parvis de l’Hôtel de Ville
  87. Cimetière et le monument aux morts israélites Vosgiens
  88. Monument commémoratif des Israélites vosgiens
  89. Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté
  90. il a été inauguré en avril 1991
  91. "A la mémoire des Vosgiens Morts pour la France en Afrique du Nord de 1952 à 1962"
  92. "Aux héros d'Indochine du département des Vosges"
  93. Quartier la Vierge
  94. Aux morts du 152 et 352èmes RI et de leurs morts en 1914-18
  95. Petit obélisque sur un grand socle à étages
  96. Monument commémoratif aux 152e et 352e R.I., Rue de la Chipotte
  97. Jouxte le cimetière communal Saint-Michel
  98. Stèle commémorative 1939-1945, près du monument des Fusillés Vosgiens
  99. Stèle commémorative 2 F.F.I. du Bois de la Vierge
  100. Stèle commémorative F.F.I.
  101. Dans le Bois de la Vierge
  102. Stèle commémorative 5 F.F.I. du Bois de la Vierge
  103. Devant l'hôtel de police, boulevard Clemenceau
  104. Plaques commémoratives 1914-1918 à l'église
  105. Plaque commémorative à l'église
  106. Abbé Aimé CLAUDE, à l'église
  107. Mur de la gare - Côté quais - "A la mémoire des agents de la SNCF, victimes de la guerre"
  108. A proximité de la stèle du Bois de la Vierge
  109. A l'entrée du Grand collège
  110. Carré de corps restitués aux familles
  111. Carré de corps restitués aux familles
  112. Carré militaire, Soldats russes
  113. cimetière communal Saint-Michel
  114. Maison Geninet (dite du Bailli)
  115. Le glossaire d'Épinal en PDF et sa transcription
  116. Rome et les Barbares à Venise
  117. Bassin-fontaine du Parc du Cours
  118. Palmarès 2007 du 47e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 2 octobre 2009.
  119. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]
  120. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[2]
  121. Jeanne Cressanges : installée à Épinal depuis 1968, romancière, essayiste, scénariste originaire de Noyant dans l'Allier, qui a consacré deux de ses ouvrages à sa région d'adoption : "Je vous écris d’Épinal" et "Je vous écris des Vosges" éditions Serge Domini, respectivement en 2009 et 2014.
  122. Nicolas Mathieu a le spleen des Vosges sur lemonde.fr.
  123. http://www.ajpn.org/juste-Marie-Antoinette-Gout-1303.html
     
 

 

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