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Evreux (n. pr.)
Ville de : Evreux (arrondissement)[Classe...]
Wikipedia
Évreux | |||
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Le Beffroi |
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Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Haute-Normandie | ||
Département | Eure (préfecture) | ||
Arrondissement | Évreux (chef-lieu) | ||
Canton | Chef-lieu de quatre cantons : Évreux-Nord Évreux-Est Évreux-Ouest Évreux-Sud |
||
Code commune | 27229 | ||
Code postal | 27000 | ||
Maire Mandat en cours |
Michel Champredon, (PRG) 2008 - 2014 |
||
Intercommunalité | Grand Évreux (siège) | ||
Site web | www.evreux.fr | ||
Démographie | |||
Population | 51 193 hab. (2009) | ||
Densité | 1 935 hab./km2 | ||
Aire urbaine | 97 177 hab. () | ||
Gentilé | Ébroïcien, Ébroïcienne | ||
Géographie | |||
Coordonnées | |||
Altitudes | mini. 58 m — maxi. 146 m | ||
Superficie | 26,45 km2 | ||
Évreux est une commune française, préfecture du département de l’Eure. Avec 50 777 habitants, elle est la troisième ville de la région Haute-Normandie, après Le Havre et Rouen. L’agglomération d'Évreux compte 84 101 habitants[1]. Évreux est également siège d’un évêché.
Sommaire |
Elle est située dans la vallée de l’Iton au cœur d’une grande forêt qui porte son nom.
Le climat d'Evreux est tempéré océanique tout comme le reste du département. Les précipitations sont comprises entre 600 mm et 700 mm par an.
Mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,9 | 0,9 | 2,7 | 4,1 | 7,7 | 10,3 | 12,4 | 12,3 | 9,9 | 7,1 | 3,3 | 1,8 | 6,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 7,4 | 10,8 | 13,4 | 17,4 | 20,3 | 23,3 | 23,6 | 20,0 | 15,2 | 9,9 | 7,1 | 14,6 |
Ensoleillement (h) | 69 | 79 | 119 | 153 | 198 | 203 | 216 | 225 | 163 | 124 | 79 | 56 | 145 |
Précipitations (mm) | 49 | 43 | 46 | 46 | 59 | 54 | 53 | 37 | 56 | 56 | 53 | 60 | 611,6 |
Record de froid (°C) (année du record) |
-18,6 (1985) |
-15,0 (2012[2]) |
-10,2 (1971) |
-4,0 (1975) |
-1,8 (1979) |
-0,6 (1991) |
4,9 (1979) |
2,7 (1974) |
-0,7 (1971) |
-4,6 (1997) |
-7,8 (1989) |
-14,0 (1970) |
|
Record de chaleur (°C) (année du record) |
15,1 (2003) |
19,2 (1990) |
22,3 (1989) |
25,7 (2005) |
30,0 (2005) |
34,8 (1976) |
35,3 (1976) |
38,4 (2003) |
31,5 (1982) |
28,3 (1985) |
19,7 (1971) |
16,0 (1989) |
Un système de transport urbain a été conçu et permet aux habitants du Grand Évreux de voyager toute l'année. Ce réseau, géré par Trans Urbain, dessert 7 communes sur 37 de son agglomération (Angerville-La-Campagne, Arnières-sur-Iton, Evreux, Gravigny, Guichainville, Normanville et Saint-Sébastien).
Le réseau est constitué de 12 lignes de bus fonctionnant en semaine, de 4 lignes de bus les dimanches et jours fériés et d'une navette « Ebroïbus » circulant en centre-ville. Le transport à la demande a fait son apparition en 2002 dans l'agglomération. Ce service permet, après réservation, d'emprunter un « taxibus » au tarif d'un titre de transport du réseau géré par Trans Urbain. Avant 2011, il n'y avait que 11 lignes de bus mais à partir de 2011, il y a eu 12 lignes de bus :Modèle:Bus du Grand évreux TRANS URBAIN Bus du Grand évreux TRANS URBAIN 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 et 11. Le 11 va jusqu'à l'hôpital se trouvant à côté d'un bois et de la ligne verte.
La gare d'Evreux fait partie du réseau de la SNCF[5] dont les principales lignes sont Evreux-Bueil-Paris et Caen-Bernay-Evreux-Paris.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Mεδισλανισυ vers 170 (Ptolémée), Mediolanum au IVe siècle (Ammien Marcellin, Itinéraire d'Antonin), Ebrocas à la fin du Xe siècle (Richer de Reims), Ebroas en 1024 et en 1034 (Fauroux 87), Ebroys en 1055 - 1066 (Fauroux 208)[6].
Les attestations Mεδισλανισυ et Mediolanum renvoient au nom primitif de l'établissement gaulois : Mediolanon, qui est un des toponymes les plus fréquents en zone celtique et mentionné généralement sous sa graphie latine Mediolanum (cf. Meillant, Mesland, Meylan, Molain, Milan, etc.)[7].
Ce nom de lieu a été interprété comme un « au milieu de la plaine » par la plupart des linguistes et des toponymistes. Ils y voient un composé gaulois des termes medio- « milieu » (semblable au latin medium et au vieil irlandais mide « centre, milieu ») et lanon « plaine », semblable au latin planum[8] (cf. chute du [p] indo-européen initial en langue celtique). La situation d'Évreux au débouché de la forêt pourrait justifier une acception particulière du mot lanum comme étant plus précisément un « défrichement »[9]. Pourtant d'autres recherches, souvent plus contemporaines, proposent une hypothèse alternative « plein-centre », c'est-à-dire « centre sacré », idée reposant sur une analogie avec Medionemeton (composé sur nemeton « temple ») et le germanique *media-gardaz « enclos du milieu » (cf. vieux norrois miðgarð, gotique midjun-gards « monde »)[10]. De plus, les Mediolanum se trouv(ai)ent parfois excentrés, retirés et parfois même sur des hauteurs[11].
Évreux représente une évolution phonétique à partir du nom de la tribu gauloise des Eburovices, qualificatif attribué à une fraction du grand peuple des Aulerques (latin Aulerci) qui occupait un important territoire situé à l'ouest / nord-ouest de la Gaule. La forme initiale devait être *Eburovicas / *Eburicas[8] que François de Beaurepaire[12] cite cependant sans l'astérisque caractérisant une forme hypothétique. L'abandon du toponyme celtique antique répond à un processus commun en Gaule. En effet, de nombreuses cités gallo-romaines perdent leur nom d'origine au Bas Empire pour adopter celui du peuple dont elles étaient la civitas.
Dans l’Antiquité romaine, Évreux est identifiée par le nom de Mediolanum Aulercorum ; elle était la capitale du peuple des Aulerques Éburovices et fut fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C.[13]. Au début du Haut-Empire, ces derniers honoraient les dieux gallo-romains dans le sanctuaire de Gisacum à cinq kilomètres de la cité.
Évreux était également dotée d’édifices publics tels qu’un théâtre, un forum, des thermes, aujourd’hui connus sous le nom de thermes romains du Vieil-Évreux. Située sur un carrefour de voies terrestres (Rouen/Chartres et Évreux/Paris), la cité a développé un commerce florissant. Les vases déposés dans la nécropole du Clos au Duc témoignent d’échanges avec le centre de la Gaule[14]. Une inscription (C.I.L. 3202) atteste d’une activité textile dès l’Antiquité gallo-romaine. Une autre inscription épigraphique sur bronze (L-16) se trouve au musée municipal, elle est rédigée en langue gauloise, mais elle est partielle et sa signification incertaine. Elle a été découverte en 1836 au Vieil-Évreux et se présente ainsi :
« --S , CRISPOS BOU--RAMEDON , -- AXTAC BITI EU ,--DO CARAθIIONU-- N IASELANISEBOθθU, --REMI FILIA , -- DRUTA GISACI CIUIS , SU-- »
À la fin du IIIe siècle, dans le contexte des raids barbares, la ville s’entoure d’un rempart que l’on peut voir aujourd’hui en partie dans le musée municipal.
Taurin est le premier évêque d’Évreux. Évreux devint en 989 le siège du comté d'Évreux et de l’évêché d'Évreux. Les Normands la prirent en 892, Lothaire la pilla en 962. Elle fut saccagée par Henri Ier d'Angleterre en 1120, et brûlée par Philippe-Auguste en 1194. Il est à remarquer que la Famille Devereux que l'on retrouve en Angleterre (notamment en Essex dont plusieurs comtes étaient des Devereux) et en Irlande tire son nom de la ville.
Durant le XIVe siècle et la première moitié du XVe, la Maison d'Evreux, branche cadette de la dynastie capétienne, connut son apogée. Avec le mariage de Philippe d'Evreux avec Jeanne II de Navarre, des d'Evreux régnèrent sur le Royaume de Navarre. La lignée principale s'éteignit en 1400 avec la mort de Charles d'Evreux, tandis que la lignée navarraise (la Maison capétienne d'Evreux-Navarre) persista jusqu'en 1441. Aujourd'hui, un quartier d'Evreux est nommé Navarre.
Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville est prise en 1418 par le roi anglais Henri V. Elle retourne à la souveraineté du roi de France en 1440 grâce à l’action de Robert de Flocques dont la dalle funéraire se trouve dans l'église de Boisney.
En 1793, François Buzot essaya vainement de faire de cette ville un centre de résistance contre la Convention.
Dès 1855, la mise en service de la ligne de chemin de fer Mantes-Lisieux impose l’ouverture d’un « embarcadère » qui, vite insuffisant, fut remplacé par la nouvelle gare, laquelle fut mise en exploitation le 21 décembre 1887[15].
Pierre Semard, syndicaliste et dirigeant du PCF dans les années 1920, est fusillé par les Allemands à la prison d'Évreux, le 7 mars 1942.
La ville a subi de forts dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale et la plus grande partie de son centre a été reconstruite. Le musée municipal ouvre ses portes en 1961. La ville connaît une croissance rapide au cours des années 1970, avec l’implantation d’industries de transformation. La création du quartier de la Madeleine situé au sud de la ville. L’amélioration des relations avec Paris permet à une importante population d’employés parisiens de s’implanter à Évreux.
Évreux a connu le rare privilège de voir deux timbres lui être consacrés en moins de quinze ans : le 27 février 1995 pour la châsse de Saint-Taurin, chef-d’œuvre de l’orfèvrerie française du XIIIe siècle[16] ; le 2 juin 2008 pour sa Tour de l'Horloge, l'un des derniers beffrois normands.
Le président de la République Alexandre Millerand choisit cette ville, en octobre 1923, pour sortir de la réserve habituelle des chefs d’État de la Troisième République et ose un discours très orienté, fustigeant les fonctionnaires, les syndicalistes.
Le Docteur Oursel, maire, entend bien, à sa façon, contribuer à l’échec politique de Millerand : aucun discours d’accueil, marquant ainsi son hostilité en se démarquant des usages.
En 2011, Évreux comptait 53 705 habitants (soit une stagnation de -0,7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 119e rang au niveau national, alors qu'elle était au 99e en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 675 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Évreux depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 51 485 habitants.
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Évreux est située dans l’académie de Rouen.
Lycée :
Enseignement Universitaire (Université de Rouen) :
Chaque année, en juin, la ville d'Evreux accueille le festival de musique Le Rock dans tous ses états qui se déroule sur deux jours.
Le festival a été créé en 1983 et a déjà accueillit des artistes comme M ou Arthur H.
Les médias locaux sont Le Paris-Normandie ou encore les hebdomadaires Eure-Infos et la Dépêche de Normandie.
Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVe siècle (voir Évêché d'Évreux), fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé suite au Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse. Le palais épiscopal, ancien évêché, est aujourd'hui désaffecté, reconverti en musée. Un centre diocésain existe aujourd'hui, le centre Saint-Jean, regroupant les services du diocèse, 11 bis, rue Jean-Bart, dans le quartier de Nétreville.
La ville d'Évreux est aujourd'hui découpée en deux paroisses principales, ce à quoi il faut ajouté que deux quartiers de la ville sont rattachés à des paroisses comprenant d'autres villes et villages, à savoir :
À cela s'ajoute :
L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Branche (sorte de paroisse) d'Évreux, a sa chapelle rue Isambard.
La ville d'Évreux dispose de deux salles de prières dans le quartier de la Madeleine, rue de la forêt (salle Assalam, salle chemin de la réussite) et une autre dans le quartier de Nétreville pour le culte musulman.
Évreux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.
Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste quelques monuments notables, dix d'entre eux sont classés ou inscrits aux Monuments historiques :
Son théâtre : une scène nationale, qui accueille et a accueilli les plus grands créateurs de théâtre contemporains, Py, Novarina, Pommerat, Pineau (artiste associé depuis 3 ans)... À la madeleine, la maison de quartier accueille entre autres la scène nationale Évreux Louviers (Harry et Sam, Babel Blabla, Seule dans ma peau d’âne).
Le cinéma Gaumon-Pathé d'Evreux (Ex. Ciné Zénith) est régulièrement classé comme le cinéma le plus fréquenté de France[réf. nécessaire], grâce entre autres aux avant-premières, aux ciné-clubs, aux journées cinéma sur auteurs classiques, au festival du film d'éducation, ...
Plusieurs évènements ont lieu à Évreux chaque année, le plus souvent sur la place de la Mairie ou le long des berges de l’Iton :
Jusque vers la fin du XVe siècle, armes de Louis, comte d’Évreux († 1319) :
Depuis le XVIe siècle, armes actuelles de la ville d’Évreux :
Ces armes, dites d’Évreux moderne, à trois fleurs de lis au lieu d’un semé de fleurs de lis, sont attestées au moins à partir de Jean III de Navarre (Jean II d’Albret) (1469-1516), comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges et roi de Navarre (du chef de sa femme, descendante de la maison d’Évreux), qui les arborait sur une partie de son écu.
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Évreux » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
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